Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique nationale - Page 135

  • Nous voulons des coquelicots rassemblement du 7 juin

    Toujours motivés, les défenseurs de la nature se sont à nouveau réunis ce vendredi à Vouziers et dans de nombreuses villes de France. Pour ce deuxième rendez-vous, les manifestants vouzinois étaient un peu moins nombreux ( environ 25), mais tout aussi déterminés.

    Des points positifs ont été mis en avant, comme la satisfaction de revoir quelques talus fleuris de coquelicots au bord des routes du secteur. Les derniers chiffres connus montrent une augmentation du nombre d'agriculteurs pratiquant le bio, avec une surface cultivée qui atteint 10 % des terres agricoles. Il n'en reste plus que 90% à convertir !

    papier-peint-de-la-visionneuse-de-photos-windows-tt-width-900-height-320-crop-1-bgcolor-000000.jpg

    Le site national de l'appel nous encourage à poursuivre la mobilisation, voici un extrait de son appel :

    Le temps est chafouin ces jours-ci… Mais bientôt ce sera l’été, et la dispersion. Un été comme les autres ? Non, car quelque chose nous est arrivé depuis 9 mois, qui change tout! Profitons d’avoir un peu plus de temps. Profitons des rencontres avec des gens nouveaux. Profitons de l’été pour faire rayonner autrement encore l’Appel des coquelicots. Et ne désertons pas nos rassemblements mensuels, quitte à organiser des temps informels sur notre lieu de villégiature. Soyons inventifs ! Soyons entêtés !
    La rentrée se prépare déjà activement, où l’on fera entendre une toute nouvelle musique. Amis de partout, nous allons gagner.
    L’association « Nous voulons des coquelicots »

    Le prochain rassemblement est programmé le vendredi 5 juillet, toujours à 18 h 30 devant la Mairie de Vouziers.

    Lire la suite

  • Balkany, un espoir pour la droite

    balkany 06.2019.jpg

    Dessin de Coco pour Charlie-Hebdo

  • Répondez à la consultation sur les espèces "nuisibles"

    Communiqué de la Ligue de Protection des Oiseaux


    Ensemble mobilisons-nous avant le 27 juin pour modifier la liste des mammifères et des oiseaux qui pourront être tirés et piégés dans de terribles conditions.

    Le ministère de l’écologie vient d’ouvrir une consultation relative aux animaux classés nuisibles. Ne soyons pas dupes, le terme a été remplacé par « espèces d’animaux classés susceptibles d’occasionner des dégâts », il n’en reste pas moins que l’Etat leur fait la guerre. Qui sont-ils ? Les plus connus sont le renard, le corbeau, la pie et la belette.
    Vous avez jusqu’au 27 juin pour donner votre avis. Nous vous invitons à remettre en question la liste proposée. Voici des arguments pour vous aider à rédiger vos propres commentaires.

    Lien vers la consultation.


    Un texte rétrograde
    L’arrêté aurait dû être modernisé en tenant compte des évolutions des mentalités et demandes sociétales : souffrance animale et conditions de piégeage, déclin de la biodiversité dans son ensemble, désuétude de la distinction entre animaux utiles et nuisibles… Ce n’est pas le cas, loin de là. Est-il par exemple normal au 21e siècle d’autoriser la destruction des espèces en période de dépendance des jeunes ?
    Un classement fondé sur des dégâts non avérés ou obsolètes
    Les critères de classement des espèces reposent sur la réglementation en vigueur, selon laquelle une espèce doit avoir commis des dégâts importants et actuels pour motiver le classement.
    Il faut aussi prendre en compte la jurisprudence du Conseil d’Etat selon laquelle « les dommages peuvent être considérés comme significatifs si leur montant avoisine 10 000€ par an, pour l'espèce et le département considéré ».
    Dans le cas présent, le projet d’arrêté maintien de nombreuses espèces sur les listes alors que les dégâts ne sont pas avérés pour les trois dernières années.

    Lire la suite

  • Nous voulons des Coquelicots

    Après le premier rassemblement du 3 mai dernier, un nouvel appel à se réunir a été lancé pour ce vendredi 6 juin à Vouziers. Venez nombreux à 18h30 devant l'hôtel de ville de Vouziers pour demander l'arrêt de l'usage des pesticides.

    Un article récent du site nousvoulonsdescoquelicots.org annonce des avancées dans la lutte contre l'agrochimie. En voici l'essentiel :

    Amis des coquelicots, partageons un moment de grâce. Dans trois domaines essentiels pour notre cause, il y a comme une avalanche de bonnes nouvelles.

    1/ D’abord dans la société. Un sondage de l’IFOP commandé par nos amis d’Agir pour l’environnement révèle que 89% des Français sont pour une interdiction totale des pesticides d’ici à cinq ans. Un camouflet spectaculaire pour l’agrochimie et tous les lobbies et désinformateurs qui défendent cette industrie criminelle. Nous sommes évidemment confortés dans notre détermination à avancer. Le peuple et la démocratie sont de notre côté. Et nous n’avons rien à craindre d’un référendum qui marquerait la fin de ce système.

    Par ailleurs, l’agence publique Bio a publié en février son baromètre annuel. Tout change, et dans le bon sens ! En 2018, 57 % des Français estiment avoir changé leurs comportements alimentaires et culinaires. Les jeunes de 18 à 24 ans se tournent vers la bio pour des raisons (relativement) nouvelles : l’éthique sociale, le bien-être animal. Au total, plus de 9 Français sur 10 ont consommé au moins un produit bio en 2018. Et 12% en mangent tous les jours. Soit des millions !

    La société est avec le mouvement des coquelicots.

    Lire la suite

  • Climat: l’heure de vérité

    Extraits d'un article publié par Alternatiba.

    (…)

    On a planté

    Si le dérèglement climatique gagne inexorablement du terrain, c’est parce que ses responsables sont encore en position de force. Or, il n’y a malheureusement pas de haricot magique permettant de faire pousser d’un claquement de doigts un mouvement apte à renverser la table et à construire une alternative pérenne. C’est pour ça que ces dernières années, il a fallu travailler le terreau, l’amender, semer et planter les graines permettant l’éclosion d’un tel mouvement. Construire le rapport de force est un travail de longue haleine, souterrain et silencieux. C’est ce qui le rend en grande partie invisible. On pourrait rétorquer : “mais face à l’urgence climatique, nous ne pouvons pas nous payer le luxe de la patience !” C’est vrai, et c’est ce dosage entre urgence et nécessité de construire des bases solides qu’il convient sans cesse de trouver. Car pour inverser des situations qui nous sont défavorables sans épuiser ressources et militant⋅e⋅s et sans se solder par un échec, il faut faire une analyse honnête de la situation, et des paliers à franchir. On ne gravit pas l’Himalaya d’une traite sans reprendre des forces au camp de base.

    Or, en 2013, le mouvement climat français cuvait une “gueule de bois” post-Copenhague. Malgré une forte mobilisation internationale pour le climat à la COP15 de Copenhague en 2009, aucun accord n’avait été trouvé, ce qui avait démobilisé et démoralisé bon nombre de militant⋅e⋅s. C’est dans ce contexte de Berezina climatique qu’est née la dynamique Alternatiba. Le mot d’ordre ? “Changeons le système, pas le climat” pour affirmer la nécessité d’un changement radical du système actuel, premier responsable du dérèglement climatique. Le pari ? Impulser de nouvelles mobilisations populaires sur le climat en organisant 10, 100, 1000 “villages des alternatives” partout sur le territoire en amont de la COP21 de 2015. Ces événements permettaient non seulement de montrer le jour J que les alternatives pour lutter contre le système existaient, mais leur préparation était également l’occasion de renforcer les liens, sur chaque territoire, entre les porteurs d’alternatives, pour donner corps à une nouvelle dynamique collective. Puis, une deuxième branche a poussé avec la naissance du mouvement ANV-COP21, dont l’objectif était d’organiser des actions de désobéissance civile de masse sur le climat en affirmant une ligne 100 % non-violente. Deux ramifications qui se voulaient complémentaires au précieux travail mené par nos alliés.

    (…)

    Dans ce terreau pouvaient ainsi être semées plusieurs graines. Grâce aux nombreux villages, mais aussi aux deux Tours Alternatiba qui ont sillonné le territoire, à des événements ponctuels ou à l’établissement de lieux alternatifs, les “alternatibases” servant de hub et de base arrière aux mobilisations, des groupes militants sont nés, se sont structurés et renforcés dans tous les territoires. Une attention particulière a été (et est toujours) dédiée à la montée en compétence de tou⋅te⋅s : par la pratique, évidemment, mais aussi grâce à un programme de formation continue, aux camps de formation estivaux (Camps Climat) et aux coordinations européennes, qui sont autant de temps de rencontre, de débat et de discussion au sein du réseau sur les objectifs du mouvement.

    En parallèle, un travail de fond est mené pour transformer les territoires : formation au plaidoyer, stratégies gagnantes pour agir sur les politiques locales et renforcer le rapport de force citoyen sont en train d’être déployés un peu partout. Enfin, la résistance est constitutive de la genèse du mouvement. Que ce soit pour arracher le changement de politique d’une banque, ou pour faire grandir le rapport de force, nos stratégies intègrent le passage à la désobéissance civile 100 % non-violente en proposant plusieurs niveaux d’engagement pour permettre à chacun⋅e de contribuer en fonction de ses appétences et contraintes. Le récent blocage inédit de la Défense par 2030 citoyen⋅ne⋅s et plusieurs organisations fut l’occasion de démontrer que la massification de la désobéissance civile est possible. La multiplication des décrochages de portraits de Macron dans les mairies, loin d’être un jeu, est l’opportunité de taper où ça fait mal : en s’attaquant aux symboles, ce qui a provoqué une répression judiciaire disproportionnée, les militant⋅e⋅s ont dénoncé la vacuité de la politique gouvernementale et popularisé les véritables mesures qu’il faudrait mettre en place, même si le coût à payer se compte en gardes à vue et en procès.

    Lire la suite

  • Transport routier de marchandises : l’Etat ne doit plus subventionner un désastre écologique et sanitaire

    Alors que la lecture du projet de Loi d’Orientation des Mobilités débute à l’assemblée nationale, France Nature Environnement s'associe à plusieurs associations de protection de l’environnement et de santé publique, ainsi que des collectifs de médecins et chercheurs, pour demander à l'Etat de ne plus subventionner le désastre écologique et sanitaire qu'est le transport routier de marchandises. Dans une lettre ouverte envoyée ce jour, nos associations et collectifs en appellent au président de la République : en son état actuel, le projet de loi ne prévoit pas de remettre en cause les avantages fiscaux accordés au transport routier et reste muet sur le principe d’application d’une redevance kilométrique pour les poids lourds. Il est encore temps de parfaire cette loi et de répondre plus précisément aux attentes des français en matière de protection du climat et de la santé, ainsi que d'équité fiscale.

     

    Monsieur le Président de la République,

    Le secteur des transports est le premier émetteur de polluants et de gaz à effets de serre. Le nombre de camions en circulation ne cesse de croître avec un impact grave sur la santé des Français et leurs finances à un double titre : la prise en charge par la collectivité des impacts négatifs sur la santé liés aux pollutions générées par le trafic routier d’une part et, d’autre part, l’entretien de routes toujours plus abîmées à mesure que le nombre de camions augmente.

    Malgré votre appel le 25 avril dernier à mettre le climat « au cœur du projet national et européen », et malgré les nombreuses interpellations de France Nature Environnement et de nombreux autres acteurs lors – entre autres – des Assises de la Mobilité, la remise en cause de la logique du tout routier n’est pas à l’ordre du jour. Alors que l’Assemblée Nationale entame en ce début juin l’examen de la Loi d’orientation des mobilités, aucune disposition n’aborde le trafic routier de marchandises ni ses coûts induits pour nos concitoyens.

    Difficile pour nous de comprendre une telle lacune pour un texte supposé mettre en cohérence nos politiques de transports avec nos engagements climatiques, tels que définis dans l’Accord de Paris pour lequel la France s’est ardemment battue. Afin d’inverser la tendance, voici nos propositions.

    Lire la suite

  • Pas de blanchisserie nucléaire au bord de la Marne !

    Communiqué commun – Réseau “Sortir du nucléaire“, Belles Forêts Sur Marne, CEDRA, EODRA, Gudmont Dit Non, Joinville Lave Plus Propre – 29 mai 2019

    Des associations, dont le CEDRA (Collectif contre l’enfouissement des déchets radioactifs) et le Réseau "Sortir du nucléaire", viennent de déposer un recours en référé contre un arrêté accordant un permis de construction d’une laverie nucléaire à Suzannecourt en Haute-Marne. Ce recours est également soutenu par 101 personnes habitant dans un périmètre de 5km autour du lieu choisi pour l’implantation du projet.

    Ce projet de blanchisserie nucléaire, soutenu par la société Unitech services, serait destiné à laver le linge contaminé provenant des sites nucléaires français (et de certains pays étrangers). Il est censé prendre la relève de l’ancienne laverie d’Areva à La Hague dont la remise aux normes avait été jugée trop coûteuse. Le site choisi se situe à 21km de Bure, le village meusien censé accueillir Cigéo, le projet d’enfouissement des déchets radioactifs.

    Un projet de laverie nucléaire négocié dans l’opacité

    Depuis plusieurs années, dans le sillage du projet Cigéo d’enfouissement de déchets radioactifs, une multitude de projets liés à l’industrie nucléaire tentent de s’implanter en Meuse et Haute-Marne, avec la complicité de maires plus soucieux d’hypothétiques retombées économiques que de préservation de l’environnement et de la santé. C’est ainsi que, depuis trois ans, la société Unitech et la Communauté de communes du bassin de Joinville en Champagne (CCBJC) ont œuvré dans le silence pour permettre l’installation au bord de la Marne d’une blanchisserie nucléaire censée laver plus de 1900 tonnes de linge contaminé par an.

    Lire la suite