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agro ecologie

  • SPACE : l'élevage est un levier pour la souveraineté alimentaire et la transition agroécologique, pas un sous-produit de la production d’énergie

    Communiqué de la Confédération paysanne le 12.09.2023

    Les Confédérations paysannes nationale et de Bretagne ont manifesté à Rennes ce mardi à l’occasion de l’ouverture du SPACE. Une centaine de paysan·nes sont allés sur le stand de Total Energies et de GRDF pour interpeller les énergéticiens, omniprésents cette année dans les allées du Salon international de l’Elevage. A travers notre déambulation dans le hall 4, dérives de la méthanisation et dangers de l’agrivoltaïsme ont été clairement pointés du doigt par nos éleveur·euses mobilisé·es.

     Pour la Confédération paysanne ce n'est pas de « complément » de revenu dont les paysan·nes ont besoin, mais bien de vivre de leurs productions agricoles. La priorité doit être donnée à la souveraineté alimentaire sur les terres.

    Nous refusons que l'élevage soit un sous-produit de la production d'énergie et revendiquons des prix rémunérateurs pour nos productions agricoles. A la Confédération paysanne, nous ne renoncerons jamais à que notre revenu soit issu de notre production agricole. Pour un véritable droit au revenu, les prix garantis ne doivent pas concerner que l'énergie.

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  • Plan de relance : l’enjeu agricole et alimentaire trop sous-estimé

    Au regard des enseignements de la crise et de l'explosion de la précarité alimentaire, l'enjeu agricole et alimentaire aurait nécessité plus qu'un aussi maigre pourcentage sur l'enveloppe des 100 milliards d'euros et exigé la refonte des politiques agricoles et alimentaires.

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    Ce plan de relance était une opportunité pour réorienter les systèmes agricoles et alimentaires, secteurs indispensables au bon fonctionnement de nos sociétés. Au lieu de cela, la transition agricole et alimentaire ne bénéficiera que de saupoudrage, via des appels à projet, sans réelle impulsion sociale et écologique. Si les grands objectifs comme la souveraineté alimentaire ou l'installation-transmission sont bien cités, une politique de soutien et d'accompagnement massif des paysan.ne.s pour faire évoluer en profondeur notre agriculture fait défaut.

    L'insuffisance des moyens et la logique d'appels à projet ne constitueront que des coups de pouces épars. Ce qui ne fait pas une politique publique à la hauteur de l'urgence sociale et écologique.

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  • Des organisations non gouvernementales et agricoles dénoncent les manœuvres menées par les partisans de l’agriculture industrielle

    Diminution de la rémunération des agricultrices et agriculteurs, recul sur les règles environnementales : le lobby de l'agro-alimentaire industrielle est à la manœuvre pendant la crise du covid-19. Loin de vouloir aider l'ensemble de la profession, le syndicat majoritaire et d'autres acteurs tels que les distributeurs instrumentalisent la crise pour imposer en sous-main leur vision d'une agriculture « à la française ». À coup de communication mensongère, de pression sur les agriculteurs et de tentatives de détricotage de la réglementation sanitaire et environnementale, ils conduisent l'alimentation vers une impasse et les paysans vers la précarité économique, tout ceci dans un contexte d'émergence d'une crise alimentaire majeure partout dans le monde.

    De nombreux acteurs du secteur agro-alimentaire profitent de la situation pour redorer leur image et revenir sur certaines avancées environnementales.

    Au niveau international, la FAO* et le Forum Économique mondial plaident pour une non-restriction des échanges commerciaux mettant délibérément de côté les mesures structurelles de soutien à la transformation de notre système alimentaire. Le 7 avril dernier, la Copa*-cogeca a par exemple demandé à la Commission européenne de reporter la stratégie “de la Fourche à la fourchette”. En France, le 22 avril, les fédérations agricoles bretonnes ont demandé au Président de la République de “libérer la compétitivité française” des “contraintes de la surrèglementation [qui] asphyxient la production”. Une communication tellement scandaleuse que même l'interprofession bovine, Interbev, s'en est finalement désolidarisée. En parallèle, des syndicats agricoles ont déposé, en pleine crise et sans concertations réelles, des chartes leur permettant de réduire de moitié les distances nationales minimales entre les zones d'épandage de pesticides et les habitations, pour certaines cultures. Le 6 mai les coopératives agricoles françaises demandaient sans scrupule le report d'une des mesures centrales du quinquennat sur les pesticides à savoir la séparation de la vente et du conseil (une mesure qui aurait dû être appliquée depuis bien longtemps déjà). 

    Si la grande distribution se targue dès le début de la crise d'être un véritable “service public” en s'approvisionnant localement, elle aura attendu une crise sanitaire pour se tourner vers les agriculteurs français. De plus, le secteur, en pleine crise sanitaire a augmenté une partie de ses marges en mettant en place des pratiques commerciales inacceptables. Concernant la viande bovine par exemple, si les prix aux consommateurs sont restés stables, les prix d'achat payés aux producteurs diminuent encore plus drastiquement depuis le début du confinement.

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  • Qu'est-ce que l'agroécologie ?

    Extraits du dossier de la FNE

    Une agriculture durable, plus respectueuse des hommes, des terres et des animaux qui répond aux besoins alimentaires et économiques n’est pas une utopie.
    L'agro-écologie, terme désignant les pratiques agricoles qui lient l'agronomie (science de l'agriculture) et l'écologie (science de l'environnement) emprunte cette voie. Mais quelles sont les principes et pratiques de ce modèle que France Nature Environnement promeut, encourage et défend

    Agroécologie : réduire l'empreinte environnementale et tenir compte de la biodiversité

    La ligne directrice que suivent les agriculteurs inscrits dans une démarche agro-écologique consiste à réduire l'impact environnemental des exploitations en tenant compte de la biodiversité. Comment ? Principalement en réduisant les intrants, c'est-à-dire l'ensemble des ressources externes (pesticides, engrais, antibiotiques mais aussi carburants, eau d'irrigation, aliments pour le bétail…).
    En moyenne pour un agriculteur, ces intrants représentent une dépense de 50 à 60 % du chiffre d'affaires. Un coût économique qui s'ajoute à un impact environnemental désastreux : certains sont en effet à l'origine d'une part importante de la pollution de l'air, des eaux et des sols, causent des dommages sur la santé des agriculteurs et de leurs consommateurs, contribuent au changement climatique, nuisent ou détruisent la biodiversité locale...
    C'est pourtant cette biodiversité qui représente l'alternative. Car développer une démarche agro-écologique, c'est remplacer une utilisation massive d'intrants par des pratiques qui tiennent compte des équilibres de la nature et des services qu'elle rend.

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  • Quel avenir pour la ruralité et l'agriculture paysanne ?

    Des projets incohérents pour l'agriculture, l'environnement et le monde rural continuent de se développer dans notre région comme dans toute la France, à l'heure où l'urgence climatique nous impose d'adopter un développement soutenable.

    La disparition des terres agricoles et des zones humides sont des facteurs aggravants du changement climatique.

    Les fermes usines et les cultures irriguées sous perfusion de barrage représentent des non-sens du point de vue écologique.

    Un rassemblement est prévu ce dimanche à Mazagran, pour dénoncer ces  projets inutiles ( et même nuisibles) qui fleurissent, de Notre dame des Landes à Leffincourt en passant par Sivens.

     

    Ne laissons pas disparaître nos territoires

    ni ici, ni ailleurs,

    Tous à Mazagran dimanche 17 janvier
    RDV pour le pique-nique tiré du sac à midi
    ou à 14h pour le café

    (« Mazagran » est le rond point entre Vouziers et Leffincourt)

     

     

    Vous trouverez ci-après l'analyse de "Nature et Avenir" sur le projet de porcherie industrielle à Leffincourt, texte adressé au Commissaire Enquêteur chargé de l'enquête publique lancée pour la validation de ce dossier dit de la ferme des 7000 porcs.

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