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politique internationale - Page 136

  • Nagasaki se souvient de la bombe atomique

    Des milliers de personnes se sont rassemblées à Nagasaki pour commémorer le 68e anniversaire de la bombe atomique.(article de la Tribune de Geneve).

    nagasaki_bomb_1_.jpgLa ville japonaise de Nagasaki s'est figée vendredi pour le 68e anniversaire de la bombe atomique qui l'avait ravagée le 9 août 1945. Cette attaque avait fait quelque 70'000 morts.

    A 11H02  une cloche a sonné le glas à l'instant précis où la deuxième bombe atomique de l'histoire de l'Humanité frappait cette ville de l'ouest du Japon. Les dizaines de milliers de personnes présentes - survivants, officiels, délégations étrangères - se sont alors recueillies le temps d'une minute de silence.

    L'attaque sur Nagasaki et sur Hiroshima, qui avait fait 140'000 morts trois jours plus tôt, avaient précipité la capitulation du Japon et la fin de la Deuxième guerre mondiale, le 15 août 1945.

    Lien vers une video du bombardement

  • Hezbollah, Hamas, PKK, vous avez dit terrorisme ?

    Malgré toutes les tentatives faites pour définir "objectivement" ce qu'est une organisation terroriste, la classification ou non d'un groupe armé dans cette catégorie est avant tout une décision politique.

    A l'occasion de la décision de l'Union Européenne de mettre la branche militaire du Hamas sur la liste des mouvements terroristes, on peut s'interroger sur les critères retenus. Ils sont variables d'un moment à l'autre, et d'un point de vue à un autre, comme le démontre de nombreux exemples. En général les rebelles sont plus facilement dénommés terroristes, ils deviennent souvent des combattants de la liberté quand ils sont vainqueurs.

    Dans notre histoire récente, les résistants de la seconde guerre mondiale ou les combattants algériens pour l'indépendance de leur pays sont de bons exemples de cette évolution très subjective.

    Dans "Le Monde Diplomatique", Alain Gresh revient sur d'autres exemples :

    "Ainsi l’Union européenne a-t-elle décidé de placer « l’aile militaire du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes » (LeMonde.fr, 22 juillet).

     

    « La décision — un accord politique qui doit être transcrit juridiquement pour entrer en application — a suscité de vifs débats. L’Irlande et Malte ont multiplié les réserves jusqu’au bout. D’autres, comme l’Autriche, craignaient les conséquences d’une telle sanction sur la sécurité des forces de l’ONU implantées au Liban, dans une zone sous contrôle du Hezbollah. Ces derniers jours, le gouvernement libanais a lui-même appelé officiellement à renoncer à une telle décision, en expliquant que l’organisation représentait une “composante essentielle de la société” libanaise. (...).

    Quoiqu’il en soit, la décision est marquée par une forme d’hypocrisie car elle ne précise pas ce qu’est l’aile militaire du Hezbollah, bien difficile à différencier de la politique. (...).

    Il n’y a pas si longtemps, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le gouvernement blanc d’Afrique du Sud 4632_000_ARP3546228.jpgqualifiaient le Congrès national africain (ANC) de Nelson Mandela d’organisation terroriste. Et pourtant, Mandela est devenu aujourd’hui l’un des hommes les plus vénérés de la planète (au risque, souvent, de déformer l’histoire de sa vie (...).

    La Turquie constitue un exemple important de la manière dont on peut traiter du problème du terrorisme.

    « Le chef rebelle kurde Abdullah Ocalan a appelé, jeudi 21 mars, les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) à déposer les armes et à quitter la Turquie, affirmant que le temps était venu de “faire prévaloir la politique” », écrivait LeMonde.fr le 21 mars (...)

    S’il débouchait sur la paix, cet accord pourrait avoir des conséquences géopolitiques importantes. La Turquie, qui a renforcé ses relations avec le gouvernement du Kurdistan d’Irak pourrait acquérir un statut de protecteur des Kurdes, et renforcer son influence dans toute la région.

    En conclusion, penser régler le problème d’organisations représentatives (hier le Front de libération nationale algérien ou l’ANC, aujourd’hui le Hezbollah, le PKK ou le Hamas) par ce type d’accusation est futile et contre-productif.

    L'histoire redresse parfois les jugements hatifs de politiques, qui utilisent des qualificatifs repoussoirs, afin de faire accepter leurs choix. Ils font le plus souvent preuve d'une hypocrisie totale, "oubliant" de mette sur la liste noire des pays avec lesquels de liens diplomatiques sont jugés vitaux. Bien des dictatures ont benéficié de régime de faveur, depuis les colonels en Grèce, les généraux en Argentine ou plus près de nous Khadafi en Lybie. Les donneurs de leçon de morale ont souvent la mémoire courte et le jugement sélectif.

  • Deuil et colère après l’assassinat de Mohamed Brahmi

    Communiqué LDH
    La Ligue des droits de l’Homme apprend avec émotion et colère l’assassinat de Mohamed Brahmi, militant tunisien, élu député à l’Assemblée constituante et membre dirigeant du Front populaire

    . Cet assassinat, qui fait suite à celui de Chokri Belaïd, signe une stratégie de la tension, un choix220px-Mohamed_Brahmi.jpg délibéré de violence contre les libertés et les droits. Il vise à faire peur et à faire taire pour entraver tout projet de justice sociale en Tunisie.


    La Ligue des droits de l’Homme s’incline devant la mémoire de Mohamed Brahmi et assure l’ensemble des forces démocratiques tunisiennes de son soutien et de sa solidarité. Elle appelle les autorités européennes et le gouvernement français à tout faire pour faire échec aux tentatives de restauration autoritaire et contribuer à la construction du processus démocratique en Tunisie.

    Paris, le 26 juillet 2013

  • Conférence de presse d'Emmanuel Jacquemin demain, lundi 8 juillet

    Suite au communiqué du ministère, la réponse du collectif "sauvegardons nos écoles" et d'Emmanuel Jacquemin, le gréviste de la faim, est prévue demain.

    Une conférence de presse est organisée devant la direction académique des Ardennes, avenue F. Mitterrand à Charleville. Le rendez-vous est fixé à 18h30, et le collectif "sauvegardons nos école" souhaite mobiliser un maximum de monde à cette occasion.

    Après ces mois de lutte et ces semaines de jeûne, il est clair qu'une nouvelle étape commence. Emmanuel Jacquemin devrait annoncer demain la fin de sa grève, ce que nous avons déclaré souhaiter depuis plusieurs jours. Il ne serait pas raisonnable de poursuivre un jeûne qui mettrait sa santé gravement en cause, surtout dans le contexte actuel.

    La réponse du ministère et la période des vacances scolaires vont "geler" le processus de négociation et rendre difficiles une mobilisation et une médiatisation pour les deux mois à venir.

    Pourtant des Conseils d'Administration des collèges Buzancy- Grandpré et Vouziers-Le Chesne vont se tenir dans les jours suivants. D'après la lettre du ministère ce sont eux qui vont définir les conditions locales de la rentrée scolaire. Mais ceci se fera avec les moyens définis par l'administration de l'Education Nationale, c'est dire si les marges de manœuvre sont étroites.

    Le vrai débat va se jouer à la rentrée, avec les groupes de travail prévus par le ministère (pour Givet-Revin et pour la carte des collèges du département). On sait depuis la réponse de Vincent Peillon à J-Luc Warsmann que le ministère souhaite la fermeture d'un certain nombre d'établissements.

    Tout doit être bouclé pour décembre 2013, et parallèlement au groupe de travail, l'Inspection Générale de l'Education Nationale va rendre un rapport. C'est dire que le débat va être bien encadré, et qu'il risque d'être dilué dans le contexte ardennais tout entier. Le ministère joue donc sur le temps (un débat court, situé en tout début d'année) et sur le lieu ( prendre de l'espace pour sortir du tête à tête actuel). Il se donne ainsi l'occasion de faire entrer dans la négociation des alliés potentiels ( le conseil général ?, la 2c2a ?) et compte sur une démobilisation des acteurs des dernières luttes.

    La prise de position récente du maire de Buzancy montre qu'il ne sera facile de construire un rapport de force efficace. Après la grande manifestation de Buzancy, nous écrivions que le plus difficile restait à venir. La mobilisation des ces derniers mois à évité qu'une décision rapide  de fermeture de collèges soit prise. 

    Le report des échéances et l'élargissement du sujet ne rendent pas plus simple la situation pour la rentrée prochaine. Quelle forme prendra la mobilisation, avec quelles forces ? Comment le ministère va-t-il mener le débat ? Quel sera le contexte politique de cette rentrée ?

    Beaucoup d'incertitudes qui rendent impossibles un pronostic réaliste sur les décisions qui seront prises d'ici décembre.

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    L'annonce de sa grève de la faim par Emmanuel Jacquemin, début juin devant la mairie de Le Chesne

  • Turquie : qu'est-il advenu des manifestants d'Istanbul arrêtés par la police ?

    Après les arrestations massives survenues dans la nuit à Istanbul, la police turque refuse de reconnaître qu'elle détient des manifestants.(communiqué d'Amnesty International)


    Plus d'une centaine de manifestants auraient été arrêtés dans la nuit du 15 juin dans le quartier de la place Taksim, où se concentraient les manifestations, ainsi que dans les quartiers voisins de Mecidiyekoy et Harbiye.
    L'Ordre des avocats d'Istanbul a dit à Amnesty International avoir connaissance d'environ 70 noms de personnes qui ont été vues aux mains de policiers mais dont le sort ne peut être confirmé pour l'instant.

    Mauvais traitements en détention

    Amnesty International a reçu des informations concordantes et crédibles selon lesquelles, dans le contexte des manifestations qui se déroulent depuis près de trois semaines à Istanbul, des manifestants auraient été frappés par des policiers pendant leur arrestation et leur transfert en garde à vue, et privés de nourriture, d'eau et de toilettes jusqu'à 12 heures d'affilée.
    Le fait que l'on ignore où se trouvent les manifestants arrêtés renforce les craintes qu'ils ne soient maltraités par la police.

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    La répression violente continue

    À partir d'environ 20 h 30 heure locale samedi 15 juin, la police est intervenue avec des gaz lacrymogènes, des canons à eau et des grenades incapacitantes contre les manifestants pacifiques de la place Taksim. Andrew Gardner, qui se trouvait sur la place au moment de l'intervention de la police, a confirmé que les manifestants étaient pacifiques et la violence de l'intervention policière injustifiée.

    Le chercheur d’Amnesty International a vu les policiers utiliser des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour évacuer le parc Gezi. Des témoins racontent également que la police a utilisé des balles en plastique et arrêté des médecins qui soignaient les blessés dans les hôpitaux improvisés installés sur place

    Des médecins arrêtés pour soigner les blessées

    turkey-protests-medics-14.06.13.jpgLe dimanche 16 juin, alors que les violences policières se poursuivaient de façon sporadique dans différents quartiers de la ville, des témoins ont vu des policiers arrêter des médecins qui soignaient des manifestants blessés dans un hôpital improvisé à l'hôtel Ramada, à Osmanbay, près de la place Taksim. Le ministre de la Santé avait auparavant déclaré que ces hôpitaux étaient illégaux et que les médecins qui y exerçaient risquaient des poursuites.

    Ces événements ont fait suite à un immense rassemblement samedi à Ankara, au cours duquel le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan s'est adressé à ses sympathisants, attaquant les manifestants du parc Gezi et menaçant de recourir à la force pour les évacuer. Un rassemblement similaire est prévu le 16 juin dans l'après-midi à Istanbul. Les manifestants appellent leurs sympathisants à continuer de se rendre sur la place Taksim ce même jour.

    Turquie : halte à la répression violente des manifestations. 
    Message au Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan

  • Turquie : OccupyGezi, un test grandeur nature pour la liberté d’expression et l’environnement

    Communiqué de Greenpeace

    « Quand le dernier arbre aura été abattu, la dernière rivière empoisonnée et le dernier poisson péché, alors l’homme s’apercevra que l’argent ne se mange pas »
    Proverbe indien

    En Turquie, le mouvement de protestation qui dure depuis plus de 10 jours a largement dépassé le cadre du parc Gezi – au sens propre comme au figuré. Dans toute la Turquie, les manifestations se sont multipliées. Dans le reste du monde aussi, les initiatives de toutes sortes (comme celle-ci, par exemple) ont fleuri pour soutenir les « Indignés de Gezi ».

    En quelques jours, le rassemblement d’une poignée d’écologistes contre la destruction de quelques arbres est devenu le symbole de la résistance citoyenne pour la défense des droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique.

    Le dernier arbre… la dernière goutte d’eau ?
    Malgré cette mobilisation, le gouvernement turc semble déterminé à vouloir poursuivre la destruction de Gezi pour construire un centre commercial. En réalité, le réaménagement du parc fait partie d’une longue liste de projets « environnementicides » conduits ces dernières années dans le pays. En voulant faire disparaître le dernier espace vert d’Istanbul, le gouvernement semble avoir versé la dernière goutte d’eau…

    Face aux brutalités policières : non-violence et réseaux sociaux
    Mais ce qui a fait déborder le vase, c’est surtout la violente répression policière qui s’est abattue sur les manifestants. Face à la violence des forces de l’ordre, les citoyens ont – une fois de plus – su se servir des réseaux sociaux pour faire passer leur message dans le monde entier. Il y a quelques jours, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qualifiait d’ailleurs ces réseaux sociaux de « pire menace pour la société ».

    Depuis quelques jours, les gaz lacrymogènes se sont dissipés sur la place Taksim. Spontanément, les habitants sont venus ramasser les détritus, replanter des fleurs, distribuer boissons et pâtisseries, jouer de la musique, s’échanger des livres… Les citoyens se sont réappropriés les lieux, pacifiquement, mais restent mobilisés.

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    photo (c) Volkan Cagali / Greenpeace

    Greenpeace Turquie mobilisée pour soutenir les manifestants et défendre la liberté d’expression
    La promotion de la paix, les principes de non-violence et de solidarité internationale sont des valeurs fondamentales de Greenpeace. Et lorsque les droits à la liberté d’expression et de manifestation pacifique sont en danger, ce sont nos outils de travail qui sont menacés…

    Les bureaux de Greenpeace à Istanbul se situent sur l’avenue principale qui mène à la place Taksim. Dès le départ, nous avons soutenu la mobilisation et ouvert nos portes aux personnes blessées. Nos locaux ont été transformés en infirmerie pour apporter les premiers soins à ceux qui en avaient besoin. Au plus fort de la répression policière samedi dernier, une grenade lacrymogène a été lancée en direction de la fenêtre de nos bureaux turcs. Elle a par chance atterri sur le toit.

    Notre personnel présent sur place témoigne de la solidarité des employés, des bénévoles et activistes, mais aussi de nombreux inconnus qui, ayant entendu parler de l’initiative de Greenpeace, se sont présentés spontanément à nos locaux avec des médicaments ou de la nourriture pour nous prêter mais forte… C’est cette image-là de solidarité que nos collègues turcs souhaitent que l’on retienne du mouvement.

    Et maintenant ?
    Le mouvement de contestation pour protéger le parc et défendre le droit à la liberté d’expression arrive désormais à une étape décisive. Ce qui se passera les prochains jours sera un test grandeur nature pour la Turquie. Les choix qu’elle fera en matière de développement et de protection de l’environnement seront décisifs. Le pays devra choisir entre écouter la voix de quelques promoteurs immobiliers ou celle de millions de citoyens, entre privilégier les intérêts commerciaux ou l’intérêt commun …Un choix qui, malheureusement, trouve un écho familier dans de nombreux pays et ne peut que nous appeler à redoubler de solidarité.

  • Un monde plus dangereux pour les réfugiés et les migrants

     

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    Le rapport annuel d’Amnesty International offre sur 400 pages un large panorama des violations des droits humains perpétrées en 2012 dans 159 pays et territoires.

    Les droits de millions de personnes qui ont fui les conflits et les persécutions, ou qui ont quitté leur pays en quête de travail et d'une vie meilleure sont bafoués. Partout dans le monde, les États se montrent davantage désireux de protéger leurs frontières nationales que les droits de leurs citoyens et ceux des hommes et des femmes qui viennent chercher refuge ou de meilleures chances chez eux.

    La communauté internationale a été le témoin en 2012 de toute une série de crises des droits 2-7467-3034-2.jpghumains qui a contraint nombre de personnes à quitter leur foyer pour chercher refuge ailleurs, sur le territoire de leur pays ou au-delà des frontières. De la Corée du Nord au Mali, du Soudan à la République démocratique du Congo, des hommes, des femmes et des enfants sont partis de chez eux dans l'espoir de trouver la sécurité.

    Pour le peuple syrien, 2012 a été une nouvelle année de perdue, une année où la situation n'a guère changé – à l'exception du nombre sans cesse croissant de vies perdues ou brisées par un conflit qui a déjà jeté des millions de personnes hors de chez elles. Le monde est resté les bras croisés alors que l'armée et les forces de sécurité syriennes continuaient de mener des attaques aveugles ou ciblées contre les civils, et de soumettre à des disparitions forcées, d'arrêter arbitrairement, de torturer et d'exécuter sommairement les opposants supposés, tandis que des groupes armés poursuivaient de leur côté les prises d'otages et, dans une moindre mesure, les exécutions sommaires et les actes de torture.

    Pour bloquer toute initiative internationale sur des crises telles que la situation en Syrie, certains ont brandi le prétexte que les droits humains relèvent des « affaires intérieures » d'un pays. Le Conseil de sécurité des Nations unies, chargé de la sécurité et de la gouvernance mondiale, ne produit toujours pas d’action politique concertée et unifiée.

    Les réfugiés qui réussissent à gagner un autre pays pour y chercher asile se retrouvent souvent – au propre et au figuré – dans le même bateau que des migrants qui quittent leur pays en quête d'une vie meilleure pour eux et pour leur famille. Laissés-pour-compte des politiques et des lois inefficaces, beaucoup se retrouvent contraints de vivre en marge de la société et sont directement visés par les discours populistes et nationalistes qui attisent la xénophobie et accentuent le risque de violences à leur encontre. Les droits fondamentaux d'un grand nombre des 214 millions de migrants de par le monde ne sont pas protégés, ni par leur pays d'origine ni par leur pays d'accueil.