Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique internationale - Page 138

  • Tunisie : il est temps de venir en aide aux "doubles" réfugiés

    L'intervention militaire en Lybie ne devait durer que le temps nécessaire à protéger les populations civiles de Benghazi et de sa région.

    Elle se transforme de plus en plus en guerre directe contre le régime libyen, et semble s'installer dans une longue guerre de position.

    Des réfugiés ont été obligés de fuir la Libye, et se retrouvent "doubles réfugiés" en Tunisie : ils doivent être pris en charge par la communauté internationale. Voici une analyse de la situation par Amnesty International.

     

     

    Au camp de Choucha, la vie est difficile. Dans le désert tunisien près de la frontière avec la Libye, le soleil brûlant de midi s’abat sur les rangées de petites tentes où des milliers de réfugiés s’abritent de la chaleur, des vents de sable et des scorpions.

    Les hommes, les femmes et les enfants, parmi lesquels des malades et des personnes âgées, se rassemblent en petits groupes dans les tentes, pour essayer de recréer une vie normale et un esprit de communauté dans cet environnement impitoyable. Ils mangent ensemble, gèrent de petites boutiques, donnent naissance, élèvent leurs enfants et même se marient. Mais la vie ici n’a rien de normal.


    La majorité des habitants du camp de Choucha sont des réfugiés originaires du Soudan, de Somalie, d’Érythrée et de la Côte d’Ivoire qui vivaient ou se trouvaient en Libye au moment où le conflit a éclaté.


    tunisia-choucha280.jpgNéanmoins, contrairement aux milliers de travailleurs migrants qui ont été rapatriés depuis longtemps, ces personnes ne peuvent rentrer chez elles à cause des persécutions et des guerres auxquelles elles seraient confrontées dans leurs propres pays : ce sont des "doubles" réfugiés, déplacés de chez eux puis de Libye. Alors pour l’instant, ils sont coincés au camp de Choucha et attendent que leurs problèmes soient résolus pour retrouver un peu d’apaisement.


    Des délégués d’Amnesty International sont venus dans le camp ces derniers jours pour rencontrer des réfugiés ainsi que pour documenter les conditions de vie. Faduma, une mère somalienne, ses deux petites filles assises à côté d’elle, nous a raconté : "Ici, le problème principal, c’est que nous ne sommes toujours pas en sécurité. Je suis si inquiète pour mes filles que je n’en dors pas la nuit. Je n’ai pas de mari et personne ici ne peut nous protéger."


    Azmina, une autre femme originaire de Somalie, mère de jeunes enfants, nous a expliqué : "Cela fait des mois que nous attendons ici. La vie ici n’est pas supportable, et beaucoup de personnes de notre communauté sont reparties en Libye parce qu’elles ne pouvaient pas rester. Il n’y a pas d’espoir ici."

    Pour de nombreuses personnes, la seule solution serait une réinstallation dans un autre pays pour commencer à reconstruire une vie et retrouver réellement et durablement paix et sécurité.

    Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a émis un appel d’urgence demandant aux pays européens ainsi qu’aux États-Unis et à l’Australie, entre autres, de participer à la réinstallation d’un grand nombre des réfugiés de Choucha afin qu’ils puissent trouver la paix et la sécurité dont ils ont tant besoin.

    Par Charlotte Phillips, chercheuse sur les droits des réfugiés et des migrants pour Amnesty International.

  • Egypte : les femmes demandent à participer à égalité à la vie publique

     

     Les révolutions arabes ont largement été faites avec la participation active des femmes des pays concernés. Leur combat n'est pas fini puisque beaucoup voudraient les voir retourner dans l'ombre.

    Voici un article d'Amnesty International sur ce sujet

     

    Durant le soulèvement en Égypte, les femmes se sont avancées sur les devants de la scène politique et ont réclamé un changement. Elles continuent de revendiquer le respect de leurs droits et celui des promesses de réformes. Mais alors que se dessinent les contours de la nouvelle Égypte, les femmes sont exclues de la vie publique. Pourtant, l’Égypte dispose d’une occasion historique de mettre fin à la266924-146630-jpg_155134_434x276.jpg discrimination et de garantir l’égalité des droits pour tous. Les voix des femmes doivent être entendues.

    La "Révolution du 25 janvier" en Égypte a fait naître de grands espoirs. Les femmes et les hommes ont ensemble, sur un pied d’égalité, demandé le respect de leurs droits.

    Après 30 ans de répression et de privations économiques, un nombre sans précédent d’Égyptiens sont descendus dans la rue afin de réclamer plus de justice sociale, une réforme démocratique et un plus grand respect en faveur des droits humains.  Pendant les mouvements de contestation, les femmes ont imposé leur présence, en défilant aux cotés des hommes, en utilisant les réseaux sociaux sur internet et en se mobilisant aux cotés des associations de défense des droits des femmes. Impliquées dans toutes les phases de la révolution, aujourd’hui, elles veulent croire aux perspectives de la future vie politique égyptienne.

     Si les femmes aussi ont souffert de la brutalité de ce gouvernement répressif, elles ont également subi depuis des décennies les effets des lois et pratiques discriminatoires. Pour ces femmes qui sont sorties dans la rue pour faire entendre leur voix, ce fut aussi parfois une double révolution, dont la première a commencé dans leur maison.


     
    Fortes inquiétudes quant à l’exclusion des femmes du processus politique de la future Egypte

    Alors que le pays commence à regarder vers l’avenir, elles sont exclues par les autorités provisoires du processus de construction de cette nouvelle Égypte.
    Ainsi, elles l’ont été  du nouveau comité chargé de la révision de la Constitution. En outre, le nouveau cabinet du Premier ministre annoncé en mars ne comprenait qu’une seule femme. Le 8 mars 2011, Journée internationale de la femme, des femmes qui manifestaient pacifiquement ont été agressées par des groupes d’hommes.
    Au même moment, en Tunisie, la parité sur les listes électorales pour l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne du 24 juillet 2011 était consacrée. Cette décision prévoit que toutes les listes doivent impérativement être paritaires et faire figurer en alternance des candidats hommes et femmes.

    L’égalité et l’implication des défenseures des droits des femmes, garanties de leur participation au processus de réforme

    Il est fondamental que les défenseures des femmes soient  représentées et consultées  pour pouvoir jouer leur rôle sur les plans politique et des droits humains. Ces derniers, au même titre que la non-discrimination et l’égalité doivent être au cœur de la nouvelle constitution, faute de quoi la stabilité et la prospérité futures de l’Égypte seraient à nouveau menacées.

    images?q=tbn:ANd9GcQM7Ng98q5oUtptaT3NT1_NiVQnl50PKp-ypQg-gKe1hyZoXUaCPwDurant le soulèvement en Égypte, les femmes se sont avancées sur les devants de la scène politique et ont réclamé un changement. Elles continuent de revendiquer le respect de leurs droits et celui des promesses de réformes. Mais alors que se dessinent les contours de la nouvelle Égypte, les femmes sont exclues de la vie publique. Pourtant, l’Égypte dispose d’une occasion historique de mettre fin à la discrimination et de garantir l’égalité des droits pour tous. Les voix des femmes doivent être entendues.

    La "Révolution du 25 janvier" en Égypte a fait naître de grands espoirs. Les femmes et les hommes ont ensemble, sur un pied d’égalité, demandé le respect de leurs droits.

    Après 30 ans de répression et de privations économiques, un nombre sans précédent d’Égyptiens sont descendus dans la rue afin de réclamer plus de justice sociale, une réforme démocratique et un plus grand respect en faveur des droits humains.  Pendant les mouvements de contestation, les femmes ont imposé leur présence, en défilant aux cotés des hommes, en utilisant les réseaux sociaux sur internet et en se mobilisant aux cotés des associations de défense des droits des femmes. Impliquées dans toutes les phases de la révolution, aujourd’hui, elles veulent croire aux perspectives de la future vie politique égyptienne.

     Si les femmes aussi ont souffert de la brutalité de ce gouvernement répressif, elles ont également subi depuis des décennies les effets des lois et pratiques discriminatoires. Pour ces femmes qui sont sorties dans la rue pour faire entendre leur voix, ce fut aussi parfois une double révolution, dont la première a commencé dans leur maison.


     
    Fortes inquiétudes quant à l’exclusion des femmes du processus politique de la future Egypte

    Alors que le pays commence à regarder vers l’avenir, elles sont exclues par les autorités provisoires du110221124015788_70_000_apx_470_.jpg processus de construction de cette nouvelle Égypte.
    Ainsi, elles l’ont été  du nouveau comité chargé de la révision de la Constitution. En outre, le nouveau cabinet du Premier ministre annoncé en mars ne comprenait qu’une seule femme. Le 8 mars 2011, Journée internationale de la femme, des femmes qui manifestaient pacifiquement ont été agressées par des groupes d’hommes.
    Au même moment, en Tunisie, la parité sur les listes électorales pour l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne du 24 juillet 2011 était consacrée. Cette décision prévoit que toutes les listes doivent impérativement être paritaires et faire figurer en alternance des candidats hommes et femmes.

    L’égalité et l’implication des défenseures des droits des femmes, garanties de leur participation au processus de réforme

    Il est fondamental que les défenseures des femmes soient  représentées et consultées  pour pouvoir jouer leur rôle sur les plans politique et des droits humains. Ces derniers, au même titre que la non-discrimination et l’égalité doivent être au cœur de la nouvelle constitution, faute de quoi la stabilité et la prospérité futures de l’Égypte seraient à nouveau menacées.

  • Un bateau français pour Gaza, une vague de mobilisations


    Communiqué de la Plateforme des ONG pour la Palestine et du Collectif national pour une Paix juste entre Israéliens et Palestiniens


    Grâce à une mobilisation populaire sans précédent, dans quelques semaines maintenant, le bateau français pour Gaza prendra la mer pour rejoindre la Flottille de la Liberté II.

    Près de 1 400 actions ont été organisées dans toutes les villes et campagnes de France : sur les marchés, dans les cinémas, dans les salles des fêtes, la campagne « Un bateau français pour Gaza » bat son plein. En organisant des festivals, des concerts ou des rassemblements publics…la société française lance un message à la société palestinienne : « ensemble, nous briserons le blocus ».

    En France, des milliers de citoyens ont décidé de manifester leur solidarité au peuple palestinien parimages?q=tbn:ANd9GcSwU5gxSK8y_4qZXxMD9_i4-Ly3b5PPthv2_j0zRkbtHGvgXwkO des dons pour que cette initiative devienne réalité : plus de 300 000 euros ont été récoltés à ce jour, 90% provenant de dons individuels.

    Une des plus importantes actions citoyennes internationales en solidarité avec la Palestine se construit désormais pour dénoncer et lever le blocus de Gaza, punition collective à l’origine d’une situation humanitaire grave et de l’enfermement de toute une société. Les Nations unies viennent de montrer que l’« allègement » décidé par le gouvernement israélien n’a pas modifié fondamentalement la situation et qu’ « Israël doit entièrement lever le blocus »

    C’est la dernière ligne droite pour le bateau français. Toutes celles et ceux qui ont apporté leur soutien pour envoyer un bateau français pour Gaza sont invités à proposer un nom pour ce bateau qui les représentera et à lui permettre de parcourir les derniers kilomètres qui le séparent de la bande de Gaza.

    Rendez-vous sur le site internet : www.unbateaupourgaza.fr

    Paris, le 11 avril 2011.

  • Un bateau français pour Gaza

    Communiqué des Alternatifs

    Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens(CNPJDPI), et la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, conformément à leurs chartes respectives, lancent l’initiative :
    UN BATEAU FRANCAIS POUR GAZA
    Nous nous associons à l’initiative pour briser le siège illégal de la bande de Gaza, au nom du droit et de la justice.

     

    bateaugaza-29b6e.jpg

     

    En nous engageant dans cette voie pacifique, nous voulons aujourd’hui :

    • Dénoncer et briser le siège israélien de Gaza
    • Promouvoir et faire respecter le droit international
    • Répondre à la crise humanitaire que subissent un million et demi de Palestiniens de Gaza

     

    Un bateau français pour Gaza, un acte citoyen !

    • Parce que nous refusons de voir 1 million et demi de personnes sous blocus ;
    • Parce que la communauté internationale doit imposer la levée totale du blocus de Gaza ;
    • Parce que nous n’acceptons pas que nos États se contentent de paroles jamais suivies d’actes ;
    • Parce que la première Flottille de la liberté a montré qu’une action citoyenne peut rompre le mur de l’indifférence.

     

    60 associations, syndicats et partis politiques, avec le soutien d’élus et de personnalités publiques, enverront un bateau au printemps 2011 aux côtés de bateaux d’une vingtaine de pays.

    arton642-23a2c.jpgSignataires du collectif national pour une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens.
    Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) - Alliance for Freedom and Dignity (AFD) - Américains contre la guerre (AAW) - Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) - Association des Tunisiens en France (ATF) - Association France Palestine Solidarité (AFPS) - Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) - Association pour la Taxation des Transactions et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) - Association pour les Jumelages entre les camps de réfugies Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) - Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) - Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) - Cedetim / IPAM - Collectif des Musulmans de France (CMF) - Collectif Faty Koumba : association des libertés, droits de l’Homme et non-violence - Collectif Interuniversitaire pour la Coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) - Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP) - Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) - Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) - Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) - Confédération Générale du Travail (CGT) - Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) - Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) - Fédération Syndicale Unitaire (FSU) - Génération Palestine - La Courneuve-Palestine - Le Mouvement de la Paix - Les Alternatifs - Les Femmes en noir - Les Verts / Europe-Écologie - Ligue des Droits de l’Homme (LDH) - Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Liberty (WILPF) (LIFPL) - Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) - Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Organisation de Femmes Egalité - Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) - Parti Communiste Français (PCF) - Parti de Gauche (PG) - Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) - Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) - Union Générale des Etudiants de Palestine (GUPS-France) - Union Juive Française pour la Paix (UJFP) - Union syndicale Solidaires

    Signataires de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine.
    Membres : Association France Palestine Solidarité (AFPS) - Association pour les jumelages entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF) - CEDETIM/IPAM - Cimade - Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement – Terre Solidaire (CCFD - Terre Solidaire) - Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens (CBSP) - Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche Orient (CVPR-PO) - Collectif Interuniversitaire pour la Coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) - Comité Pays de Loire Gaza Jérusalem Méditerranée - Génération Palestine - Ligue Internationale des Femmes pour la paix et la liberté - section française (LIFPL) - Ligue des Droits de l’Homme (LDH) - Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) - Mouvement International de la Réconciliation (MIR) - Pax Christi France - Terre des Hommes France - Union Juive Française pour la Paix (UJFP).
    Observateurs : Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-France) - Afran Saurel - Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme (AEDH) - Centre de Recherche et d’Information sur le Développement (CRID) - Collectif judéo-arabe et citoyen pour la Paix - Strasbourg - Groupe d’Amitié Islamo-Chrétienne (GAIC) - SIDI
    Autres signataires : Collectif Lyonnais pour la Palestine, Coalition contre Agrexco, Corsica Palestine

     

    pour faire un don en ligne secure.mrap.fr/Un-bateau-pour-Gaza.html

     

     

  • Traité sur le commerce des armes : il est temps de passer aux choses sérieuses


    Paris, le 28 février 2011 -

    Aujourd’hui, à l’occasion d’une réunion aux Nations unies, les ONG membres de la plate-forme française « Contrôlez les Armes » appellent les Etats à s’assurer qu’aucune arme ou munition ne soit vendue aux responsables de violations des droits humains. Les diplomates du monde entier se réunissent du 28 février au 4 mars en vue des négociations du Traité international sur le commerce des armes (TCA) - un traité juridiquement contraignant visant à réguler le commerce international des armes conventionnelles.

    h-20-1716993-1254178767.jpgCette réunion s’ouvre alors que des manifestations pacifiques, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord sont réprimées par la violence armée. A ce titre, la plate-forme française accueille favorablement les sanctions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies samedi 26 février à l’encontre des autorités libyennes, incluant notamment un embargo sur les armes. Celui-ci couvre un large éventail d'armes, de munitions, d'équipements et de types de transferts. Il s’agit d’un important précédent sur lequel les Etats doivent impérativement s’appuyer au cours des négociations sur le TCA afin d'éviter de nouvelles tragédies.

    « Les gouvernements des pays producteurs d'armes doivent comprendre que dorénavant les populations n'accepteront plus le « laissez faire » dans la vente d’armements à des gouvernements qui n'ont ni honte ni remords à les utiliser contre leurs propres citoyens », a déclaré Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France.

    La plate-forme française fait part de sa plus grave préoccupation à l’idée de savoir que des armes françaises pourraient avoir participé à commettre des exactions en Libye. Elle estime qu’un tel risque existe pour d’autres pays destinataires de matériels de guerre français.

    Selon Zobel Behalal du CCFD- Terre Solidaire, « Le monde a besoin de façon urgente d'un instrument préventif destiné à empêcher d’autres tragédies. Un traité sur le commerce des armes réduira et préviendra l’éventualité que des armes se retrouvent entre les mains de dirigeants qui les utilisent pour violer les droits humains et hypothéquer le développement de leurs pays.»

    (....)

     

    La Plate-forme française « Contrôlez les armes » est composée d’Amnesty International France, Oxfam France, le Secours catholique - Caritas France., le CCFD-Terre Solidaire (Comité catholique contre la faim et pour le développement), Handicap International, l'Observatoire des armements, Justice et Paix France, Pax Christi France, Réseau Foi et justice Afrique-Europe, la Ligue des droits de l'Homme, Médecins du monde.

  • Sakozy souhaite prendre de la hauteur.

    Trois mois après avoir remanié son gouvernement, le président découvre que celui-ci est incapable de faire face à une crise.

     

    Dans son discours de ce soir, Nicolas Sarkozy a voulu nous refaire le coup de la crise économique : La situation a changé, je suis obligé de modifier ma politique en conséquence. Sauf que cette fois ci il ne modifie pas sa politique, mais change son équipe. Tout son discours était un plat commentaire sur les événements récents, sans aucune perspective nouvelle, sans aucune idée d'envergure. Son Union pour la Méditerranée est un fiasco, il n'a pas les moyens de la relancer, ni économiquement ni politiquement.

    Tout cela pour essayer de masquer les fautes d'Alliot-Marie, qu'il n'a pas défendue, et tenter par un positionnement mondial de se refaire une image positive en France.

    Les élections présidentielles approchent, et Sarkozy sent bien que sur le plan de la politique intérieure il ne pourra pas reprendre le dessus : chômage, niveau de vie, inégalités,... etc., sont des problèmes 6a00d83451575069e2014e5f6a8620970c-pipour lesquels il n'a pas de solution crédible à proposer.

     

    Il lui reste donc à mettre ses habits de sauveur du Monde. Lui qui a stoppé seul l'Armée russe en Géorgie, lui qui a résolu la crise économique et convaincu les Grands de ce Monde que ses solutions étaient les meilleures, il va maintenant prendre en charge toutes les difficultés liées aux révolutions dans les pays arabes. Si vous n'êtes pas derrière lui dans l'accomplissement de cette grande tâche, c'est que vous n'êtes vraiment pas gentil.

    Ou bien que vous avez suffisamment vu agir le personnage pour comprendre qu'il cherche à endosser des habits bien trop grands pour lui.

    Et là, il apparaît bien qu'au lieu d'atteindre le grandiose et l'historique, notre président frise le ridicule et le méprisable.

  • Il semblait pourtant fréquentable

    u4713_18.jpg

    Dessin du Canard Enchaîné