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politique internationale - Page 115

  • « Cette mobilisation contre les pétroliers off-shore est fondatrice ! »

    Extraits de l'article de Politis

    Pendant trois jours, 600 militants climatiques très déterminés ont perturbé jour et nuit le congrès MCEDD du pétrole off-shore de Pau, promettant de multiplier ce type d'action.

    Dernier coup de sirène lugubre : le panonceau affichant la température vient de passer à +3°C : des grappes de militants s'effondrent sur le bitume de l'allée Alfred de Musset, devant le Palais Beaumont de Pau, où se conclut le congrès « Marine, construction and engineering deepwater development » (MCEDD, du 5 au 7 avril) des professionnels de la prospection pétrolière et gazière en eaux profondes. « Total, serial killer du climat » dénonce une banderole. Le géant pétrolier français, hôte de la rencontre, est la cible prioritaire des slogans. Depuis trois jours, le Palais a été transformé en forteresse, protégé par de hautes grilles anti-émeute. Des compagnies de CRS ont suppléé les gendarmes mobiles du premier jour, débordés. Des dizaines de mètres de d'adhésifs délimitent cette « scène de crime climatique » figée plusieurs minutes durant dans un silence solennel. « 500 morts selon la police, 4 milliards selon les organisateurs, glisse un militant. On n'a pas de “planète B” à notre disposition ». 15h, une violente ondée s'abat. Les militants dansent sous des bâches « On est plus chaud, chaud, chaud que le climat !

    (...)

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  • Avec le Secrets des affaires, plus de « Panama Papers »?

    Mossack Fonseca, le cabinet d’avocats panaméen au centre du scandale et dont proviennent les Panama Papers, a répondu aux requêtes des journalistes en concluant avec une mise en garde explicite :

    « Il semble que vous ayez eu accès de façon non autorisée à des documents et des informations appartenant à notre entreprise et les ayez présentés et interprétés hors de leur contexte. Nous ne doutons pas que vous sachiez parfaitement qu’utiliser des informations ou de la documentation obtenus illégalement est un crime, et nous n’hésiterons pas à utiliser tous les recours pénaux et civils disponibles. »

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  • Qatar : la FIFA hors-jeu sur les droits des travailleurs migrants

    Enquête d'Amnesty International

    Pour accueillir la Coupe du Monde de football de 2022, le Qatar fait construire à tours de bras des infrastructures par des travailleurs migrants, en provenance d’Asie du Sud-est.

     Nous avons enquêté sur un chantier de rénovation de l’un des stades de la Coupe : le Khalifa International Stadium. Les conditions de vie de ces migrants y sont désastreuses.

     Elles contrastent de manière choquante avec celles des footballeurs qui se retrouveront sur le terrain en 2022. Les multinationales qui travaillent sur place et les pays de leurs sièges ne doivent plus faire l’autruche

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  • Avis du CESE sur le traité transatlantique : une saisine gouvernementale qui pose question

    Saisi par le gouvernement, le CESE adopte ce jour un avis sur le traité transatlantique/PTCI. Les organisations membres du groupe environnement et nature* considèrent que le gouvernement aurait dû saisir la 3ème institution de la République sur la pertinence même de ce traité au lieu de le solliciter sur sa possible amélioration ou ses effets néfastes. Les organisations du groupe environnement et nature se sont abstenues à la quasi unanimité sur cet avis, qui, bien que de qualité, ne peut éluder la question démocratique liée à ce processus. Comment la société civile pourrait-elle se positionner avec clairvoyance sur un projet dont la procédure est aussi opaque ?

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  • L’appel au boycott des produits israéliens : une expression citoyenne qui doit rester libre

    Communiqué LDH

    Une circulaire datant de 2010 de la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a invité les procureurs à entamer des poursuites contre les citoyens appelant au boycott des produits israéliens (campagne Boycott Désinvestissement Sanctions – BDS). Depuis, des femmes et des hommes sont régulièrement poursuivis pour une action citoyenne pacifique, et ces atteintes à la liberté d’expression sont régulièrement cautionnées publiquement par les plus hautes autorités de l’Etat.

    Ainsi, le 16 février 2016, les groupes PS et LR du Conseil de Paris ont fait adopter deux vœux condamnant l’expression d’appel au boycott. Le 7 mars 2016, au dîner annuel organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), le Premier ministre, Manuel Vals, déclarait que l’appel au boycott des produits israéliens était « une discrimination fondée sur l’appartenance à une nation ». Le 8 mars 2016, une jeune militante manifestant pour les droits des femmes qui portait un tee-shirt BDS s’est fait arrêter au beau milieu de la manifestation.

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  • UE-Turquie : un accord de la honte sur le dos des réfugiés

    Communiqué d'Amnesty International le 19/03/2016

    insert_hollande_1200.jpgLes dirigeants européens ont finalement choisi les renvois forcés des réfugiés plutôt que leur protection. Le cynisme d’un marchandage avec la Turquie sur le dos des réfugiés et des migrants plutôt que le respect du droit. Le vernis de légalité dont ils ont recouvert l’accord n’y change rien.

    L’horrible choix des dirigeants européens

    Ce vendredi 18 mars, l’Union européenne a conclu un accord avec la Turquie aux termes duquel : 

    - Toute personne, migrante ou réfugiée, qui a traversé la mer Egée irrégulièrement sera renvoyée, au final en Turqie.

    - Pour chaque réfugié syrien renvoyé en Turquie, l’UE acceptera d’en accueillir un autre depuis la Turquie.

    Pour respecter formellement les règles européennes et internationales, l’UE a acté que : 

    - La Turquie devenait un pays sûr pour les réfugiés

    - Chaque situation ferait l’objet d’un examen individuel avant tout renvoi en Turquie.

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  • Morte pour la défense des droits environnementaux

    Communiqué LDH.

    Berta Caceres, militante écologiste et cofondatrice du Conseil civique d’organisations indigènes et populaires du Honduras, a été sauvagement assassinée, le 3 mars, à son domicile. Elle animait un mouvement citoyen de protestation contre un projet hydro-électrique sur le fleuve Gualcarque de la société hondurienne DESA, financé par deux fonds d’investissement finlandais et néerlandais, qui, s’il se réalise, privera d’accès à l’eau plusieurs centaines d’habitants de la communauté indienne Lenca du Rio Blanco. Elle avait reçu à ce titre, en 2015, le prix Goldman qui récompense des actions de défense de l’environnement.

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