Alors que des prisonniers palestiniens entament leur quatrième semaine de grève de la faim, EuroMed Droits appelle l’Union européenne à soutenir leurs revendications légitimes en matière de droits humains et à dénoncer les mesures punitives prises à leur égard par l’administration pénitentiaire israélienne (API).
Le 17 avril 2017, quelque 1500 prisonniers palestiniens ont annoncé le début d’une grève de la faim illimitée, afin de protester contre leurs conditions de détention. Israël détient en effet 6300 Palestiniens, dont 61 femmes et 300 enfants, dans ses prisons et centres de détention, au mépris total de la quatrième Convention de Genève.
Qualifiés de « prisonniers de sécurité » par Israël, ces détenus palestiniens font l’objet de toutes sortes de violations des droits humains dès leur arrestation jusqu’à leur procès et leur emprisonnement, ainsi que pendant les interrogatoires et leur détention provisoire. Ces conditions se reflètent dans les revendications des grévistes, qui demandent qu’il soit mis un terme aux actes de torture et aux mauvais traitements, au recours à la détention administrative, aux procès iniques, à la détention d’enfants, aux conditions de détention dégradantes, notamment à la privation de sommeil et de nourriture, à l’insuffisance des soins médicaux, à l’isolement carcéral et au déni du droit à l’éducation.



processus – voulu par 113 États – vise à mettre en place un instrument capable de combler le vide juridique qui entoure les armes nucléaires, en garantissant leur interdiction, en vue de leur élimination complète. Pourtant, la France refuse de participer aux négociations et la plupart des candidats à l’élection présidentielle ne se prononcent pas en faveur de l’abolition de ces armes. Ils prônent même leur modernisation. Dans ce contexte, des associations écologistes et non-violentes appellent à la multiplication des actions ce jour.