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Monde agricole - Page 37

  • PAC : le vote du Parlement européen condamne l’agriculture et la nature

    Publié le 20 octobre 2020

    Pour Greenpeace, le vote de la session plénière du Parlement européen ce soir condamne l’agriculture européenne. La majorité des eurodéputé·es n’ont pas souhaité transformer à la hauteur des crises climatique et écologique la politique qui façonnera l’agriculture du bloc au cours des sept prochaines années.

    Le Parlement européen a adopté un accord conclu entre les groupes Renew, PPE et S&D et a rejeté les propositions de la commission environnement du Parlement européen visant à réduire les subventions en faveur de l’élevage industriel ou à augmenter considérablement le financement de mesures environnementales par rapport à la PAC actuelle.

    S’il fallait un exemple de plus de l’écart qui se creuse entre le monde citoyen et les politiques, ce vote est malheureusement un cas d’école. D’un côté les citoyens et citoyennes veulent une agriculture à taille humaine et plus écologique, de l’autre les eurodéputé·es votent pour perpétuer un système d’un autre âge. Ce dernier ne fera que renforcer un système profondément inégalitaire, au détriment de celles et ceux qui sont capables de produire une nourriture de qualité sans menacer l’environnement”, rappelle Suzanne Dalle, chargée de campagne agriculture pour Greenpeace France. “Faut-il vraiment attendre qu’il n’y ait plus de paysan-nes, plus de biodiversité, dans un contexte où le climat s’emballe déjà, pour que les politiques prennent la mesure de la situation et des changements radicaux à accompagner ?“.

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  • Le Salon de l'Agriculture près de chez vous : les paysan.ne.s ouvrent leurs portes

    Les vacances de février sont habituellement le moment pour plusieurs centaines de milliers de citoyen.ne.s de venir au Salon de l'Agriculture à Paris, dans l'objectif de rentrer en contact avec les agriculteurs.trices, leurs animaux d'élevage ou encore de déguster les produits de nos terroirs. La prochaine édition du Salon international de l'Agriculture venant d'être annulée, la Confédération paysanne a décidé de faire salon partout en France.

    Elle organisera, avec l'aide de son réseau, des fermes ouvertes pour faire découvrir, au plus près du terrain, l'agriculture paysanne.
    Ces moments de rencontre, 100% paysans, seront l'occasion d'engager le débat avec les citoyennes et citoyens, qui chaque année sont de plus en plus nombreux à se rendre au SIA.

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  • Biodiversité : les aires protégées méritent mieux que des effets d'annonce

    Communiqué de FNE le 12.10.2020.

    La future Stratégie pour les Aires Protégées 2020-2030 est en cours d’élaboration. Objectif : améliorer et renforcer le réseau français d’aires protégées de façon à mieux protéger la biodiversité, dans les 10 prochaines années. Plusieurs instances ont récemment rendu des avis critiques sur le projet proposé, confortant l’analyse et les demandes de France Nature Environnement. Si l'objectif est partagé, le projet proposé doit être encore largement amélioré pour l’atteindre. Explications et propositions.

    Une stratégie essentielle face à l’érosion rapide de la biodiversité

    Le Président et le gouvernement ont plusieurs fois annoncé le cap : atteindre une protection de 30% du territoire, en France hexagonale et dans les territoires ultramarins, avec 10% en protection forte, encadrée par des outils réglementaires. Il y a en effet urgence : les rapports et bilans sur l'aggravation de l'érosion de la biodiversité s'accumulent[1] ; la communauté scientifique mondiale et l’ONU appellent à des politiques de conservation de la biodiversité plus ambitieuses et concrètes. Le gouvernement proclame que la France va relever ces enjeux mais malheureusement, en l'état, la stratégie projetée et son plan d'actions ne permettront pas d'atteindre les ambitions affichées. Le Comité National de la Biodiversité vient de rendre un avis critique sur le projet de stratégie présenté par le gouvernement. Auparavant, le Conseil National de la Protection de la Nature avait préféré voter une contribution au projet pour l’améliorer, afin qu’il réponde pleinement aux urgences en matière de biodiversité.

     

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  • Néonicotinoïdes : des petits pas aux grands passe-droits ?

    Publié le 5 octobre 2020 par Greenpeace.

    Mardi 6 octobre, les député·es doivent voter sur le projet de loi de réintroduction des néonicotinoïdes. Ces pesticides avaient été interdits en 2018, en application de la loi pour la reconquête de la biodiversité portée par Barbara Pompili en 2016, en raison de leur impact nocif sur les pollinisateurs, comme les abeilles.

    Greenpeace France condamne fermement ce recul majeur qui signe l’échec de ce gouvernement à mettre en place une législation qui protège le vivant, la santé les agricultrices et les agriculteurs des dérives de abeille-masque-750x400.jpegl’agrochimie, malgré les alertes des scientifiques.    
    Par conséquent, Greenpeace, ainsi que de nombreuses associations et ONG appellent les député·es à voter contre ce projet de loi pour protéger les générations futures.

    « Les arguments invoqués par le gouvernement et le lobby agro-industriel ne tiennent pas la route. La réintroduction des néonicotinoïdes ne permettra ni de renforcer notre souveraineté alimentaire, ni de sauver la filière betterave qui se trouve aujourd’hui prise au piège de ce modèle conventionnel. Plus de 1200 études scientifiques attestent de la toxicité des néonicotinoïdes qui, en ravageant les populations d’abeilles, ruinent l’ensemble du processus de pollinisation nécessaire à la survie et à la variété des espèces cultivées. Même en enrobage de semences comme le propose le gouvernement, leur utilisation constitue une pollution durable qui se diffuse aussi bien dans l’air, le sol ou l’eau. La crainte aujourd’hui, c’est que cette dérogation ouvre la porte à d’autres », souligne Suzanne Dalle, chargée de campagne agriculture pour Greenpeace France

     

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  • PAC : n’ayons pas peur du débat citoyen !

    La Confédération paysanne a toujours ouvert le débat sur l'agriculture et la PAC* aux citoyen.nes, concerné.es au premier chef pour leur alimentation et en tant que contribuables. D'ailleurs la plateforme Pour Une Autre PAC*, regroupant 43 organisations dont la nôtre, s'inscrit pleinement dans cette démarche.

    Pour la première fois, un débat public est organisé, via la CNDP, sur les orientations à donner à la PAC*. Les propositions de l'Assemblée citoyenne sur l'agriculture, réunie ce week-end, confirment globalement les objectifs et les leviers pour aller vers un modèle agricole plus social et plus écologique.

    Après les expertises des États généraux de l'alimentation, après les rapports d'institutions comme France stratégie et le CESE, après la Convention citoyenne pour le climat, encore une fois, il est proposé de placer au cœur de la réforme de la PAC* l'amélioration du revenu paysan, une distribution plus équitable des aides PAC* et leur ciblage sur les pratiques agro-écologiques. Des propositions qui font largement écho à notre projet pour une Politique agricole et alimentaire commune : sortie des aides à l'hectare, soutien aux petites fermes, relocalisation, circuits courts…

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  • Pour une relance verte de l'agriculture européenne

    Déclaration commune :

    La pandémie de COVID19 a profondément déstabilisé les sociétés du monde entier et nous sommes de tout cœur avec ceux qui sont les plus touchés par ses conséquences. Les racines de la pandémie sont intimement liées à celles des crises du climat et de la biodiversité : à savoir notre exploitation actuelle, non durable, de la nature et des ressources terrestres. 

    La COVID19 est un avertissement sur le coût - en particulier pour les générations futures et les plus vulnérables de nos sociétés - de notre relation problématique avec cette planète dont dépend pourtant notre existence. Si nous n'agissons pas maintenant pour nous attaquer aux causes profondes, ces crises ne feront que s’accroître, avec des conséquences toujours plus dévastatrices et plus coûteuses. Les jeunes générations vont déjà payer pour les mesures de sauvetage économique mises en place pour faire face à la crise du COVID19. Nous ne pouvons pas leur demander d'assumer aussi les coûts financiers et humains de notre échec à éviter la crise écologique,  alors qu'il est encore temps et qu'elles nous le demandent. 

    Nous devons être à l'écoute de la science et assurer une transition vers des sociétés résilientes qui préservent les écosystèmes, conscientes des limites de la planète. Notre dépendance à l'égard d'écosystèmes sains s'applique à tous les domaines et pas uniquement au secteur agricole. 

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  • L'abattage de 1430 renards stoppé en Seine-Maritime

    Communiqué de la LPO le 07.09.2020

    Le tribunal administratif de Rouen a suspendu l'arrêté préfectoral autorisant l’abattage de 1430 renards en Seine-Maritime. Le résultat d'une forte mobilisation de la part des associations et des citoyens.

    Le 20 juillet 2020, le préfet de Seine-Maritime signait un arrêté autorisant l'abattage nocturne par des lieutenants de louveterie de 1430 renards sur son territoire. Cet arrêté en prolongeait en fait un autre datant de février qui portait sur la régulation de 850 renards au 1ersemestre 2020, déjà attaqué par la LPO France. Le confinement les ayant épargné, la préfecture est revenue à la charge en augmentant le nombre d'individus à tuer au second semestre. Suite à cette décision, plusieurs associations de protection animale, dont la LPO Normandie, avaient déposé en août un recours en référé pour demander sa suspension en urgence, ce que vient d'ordonner le tribunal administratif de Rouen ce vendredi 4 septembre.

    Lire l'ordonnance du tribunal

    Aucun motif ne permettait de justifier l’organisation de battues administratives en plus de la chasse au renard déjà autorisée. Au titre de son classement (contesté) comme « espèce susceptible d’occasionner des dégâts », les renards font en effet l’objet d’une régulation avec la possibilité d’installer des pièges et de les déterrer toute l’année, de pratiquer des tirs d’été et de les chasser pendant les périodes réglementaires. 

    Selon le code de l’environnement, les opérations de destruction administrative de spécimens d'espèces non domestiques doivent répondre à l'un des motifs suivants : dans l'intérêt de la protection de la faune et de la flore sauvages et de la conservation des habitats naturels ; pour prévenir les dommages importants, notamment aux cultures, à l'élevage, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et à d'autres formes de propriétés ; dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publiques.

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