Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Monde agricole - Page 40

  • Appel à mobilisations pour les installations paysannes de la zad et la défense du bocage

    Cet automne, la bataille climatique se joue aussi à la lisière de la métropole !

    Avec la victoire contre le projet d’aéroport nous avons sauvé les terres de la ZAD du bétonnage annoncé. Mais cet automne une nouvelle phase s’engage dans la lutte pour que ces terres aillent à de nouvelles installations paysannes plutôt qu’à l’agrandissement d’exploitations agricoles des environs.

    Cette bataille entre en résonance directe avec celles qui ont remué les villes ce printemps et vont continuer à le faire dès septembre. A l’heure où la jeunesse, entre autre, s’insurge mondialement contre les responsables du changement climatique, ce dont il est question de nouveau à Notre Dame des Landes c’est du combat entre deux rapports au monde. Au cœur de la canicule, les dernières grandes études officielles sur l’accélération de la crise climatique ont rappelé une fois encore le rôle clé de la dégradation continue des sols, boisements et haies par l’agricole « conventionnel le ». Trêve de rapports aussi édifiants qu’inopérants, il faut maintenant agir partout autour de chez nous. A l’opposé du modèle agro-industriel et de ses déserts ruraux, ce que nous devons défendre une fois encore cet automne c’est la possibilité d’un bocage vivant et habité ! A quelques kilomètres de la métropole nantaise, la zad est un espace où il est possible de prendre au sérieux la question de l’avenir de la biodiversité et d’œuvrer au nécessaire changement radical de formes de production toxiques vers une agriculture paysanne de proximité portée par une nouvelle génération. Nous nous attachons toujours à y construire une manière d’habiter la terre en commun à même d’en prendre enfin soin. Le mouvement pour un avenir commun dans le bocage a déjà réussi, grâce à une dynamique d’installations paysannes, à se positionner sur 310 hectares de terres. Une partie est d’ores et déjà signé en baux, une autre devrait l’être dès l’obtention des dernières autorisations d’exploiter. Mais la situation est encore loin d’être stabilisée pour les installations paysannes issues de la lutte ! Des parcelles complémentaires sont nécessaires pour assurer leur viabilité et réduire au maximum les contaminations avec les intrants chimiques.

    Lire la suite

  • Plus que des chartes, il faut une vraie politique publique de sortie des pesticides !

    Communiqué se la confédération paysanne le 11 09 2019.

    Le gouvernement a lancé en début de semaine une consultation publique sur les textes encadrant l'utilisation des pesticides à proximité des habitations. La Confédération paysanne qui a participé comme les autres organisations syndicales aux réunions organisées avant l'été n'a, elle, pas changé de position.

    Pour nous, l'urgence est à une vraie politique publique de sortie des pesticides. A savoir : l'interdiction des produits les plus toxiques - les cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques (CMR*) et perturbateurs endocriniens (PE) - et l'accompagnement pour une transition du modèle agricole. C'est ce qui permettra, au final, la sortie des pesticides.

    Pour la Confédération paysanne, ces chartes, fausse solution par excellence, sont d'abord là pour protéger la logique agro-industrielle face aux inquiétudes montantes de la population.

    La réalité est que ces chartes ne répondent en rien à l'enjeu sanitaire réel. La mise en place de distances d'interdiction d'utilisation de pesticides à proximité des lieux d'habitation ou de travail, quelles qu'elles soient, ne protège pas les riverain.e.s, encore moins les paysan.ne.s. Certes, dans certaines situations, cela peut limiter les risques d'intoxications aiguës. Mais les pesticides se retrouvent dans l'air, l'eau, les sols, l'alimentation et des distances n'y changeront rien.

    Lire la suite

  • Le bio, une solution pour l'agriculture ?

    Le rendez-vous de rentrée avec le cinéma d'ATTAC 08.

    Après Béliers, le réalisateur Grímur Hákonarson montre une nouvelle fois des gens vivant dans des zones isolées, dont la vie tourne autour de leur ferme ou de leurs animaux. "Dans Mjolk, je montre la réalité politique d'une région très spécifique à travers le portrait d’une femme, Inga, qui a perdu son mari et, tout en traversant toutes les étapes du deuil, décide de se battre contre une coopérative corrompue qui l’exploite elle et sa communauté. Dans le nord-ouest de l'Islande, il y a une zone appelée Skagafjörður où existe encore la seule coopérative du pays. Au début du 19ème siècle, de nombreuses ont été créées, mais elles ont fait faillite dans les années 90. Sauf celle-ci, qui a réussi à survivre, et qui possède à peu près tout : même le seul journal local ! Cette configuration fait un peu écho à toutes ces sociétés fermées, comme l'Union soviétique par exemple, qui a une emprise sur tous, comme une énorme pieuvre. En même temps, je pense que mon film parle de l’Islande en général. Nous sommes petits, nous avons donc tendance à être très monopolistiques. Il y a peu de gens aux commandes, le reste est exploité."

     

    3508.jpg

     

    Lire la suite

  • Nous voulons des Coquelicots : rassemblement le 06 septembre

    Et maintenant la grande bataille des SDHI

    Ils sont épandus sur la presque totalité de la surface agricole. Le blé, l’orge, les tomates, les pommes de terre, les arbres fruitiers, les semences, les stades de foot, les terrains de sports sur lesquels s’égayent nos enfants… les SDHI, c’est leur nom, sont des fongicides dont presque personne ne connait l’existence, mais qu’on retrouve dans les urines des deux tiers des femmes enceintes testées.

    Or des scientifiques de réputation mondiale affirment que les SDHI sont une menace pour la santé de tous les êtres vivants. Celle des champignons, celle des vers de terre, celle des baleines, celle des abeilles. Et celle des hommes.

    Car ils s’attaquent à la fonction respiratoire des cellules, la SDH. Chez les humains, les atteintes à la SDH conduisent à des maladies neurologiques graves et au cancer.

    Et personne ne nous protège. Car dument prévenue, l’agence chargée de notre protection, l’Anses, a fait la morte, avant d’innocenter les SDHI par des manœuvres scandaleuses.

    Amis des coquelicots, depuis une année nous exigeons protection. Des maires héroïques s’y essaient avec leurs arrêtés; continuons à les soutenir et à les encourager! Il est plus que temps de démanteler le système criminel des pesticides, à commencer par l’Anses, cette agence sanitaire complice dont nous devons tous réclamer la dissolution, en tous points du territoire.

    Pourvu que vos vacances aient été reposantes. Pourvu, car le mouvement des Coquelicots affirme que l’heure de la désobéissance civile est venue. Première grande action nationale de l’an 2: vous organiser pour couvrir la France de notre saine révolte. Sous forme d’affichettes coups de poing, que nous allons vous envoyer gratuitement par milliers. Surveillez le site pour passer commande et investir les écoles, les panneaux municipaux, les abribus, les marches des institutions, les poteaux télégraphiques, les stations de métro et de tram. Partout.

    Il ne faut pas avoir peur de la révolte.

    L’association « Nous voulons des coquelicots »

    Pour notre secteur, le  rassemblement se tiendra le vendredi 6 septembre à 18h30 au pied de l'hôtel de ville de Vouziers

    Lire la suite

  • Sècheresse : les barrages, fausse solution face au dérèglement climatique

    Dossier de FNE  (extraits)

    Projet aberrant de Sivens, barrages illégaux de Caussade et de Fourogue et tant d’autres, notamment en Adour Garonne. Les conflits autour de la construction de barrages d'irrigation se multiplient ; ils opposent régulièrement certains irrigants et des citoyens soucieux de la biodiversité, du climat et du juste partage de l'eau. Investi de longue date sur ces dossiers, à l’image des combats historiques contre la multiplication des barrages sur la Loire ou à Charlas, le mouvement France Nature Environnement milite régulièrement contre la construction de nouveaux barrages. Ils aggravent les sècheresses qu'ils sont censés combattre. Explications.

    En France, l'agriculture, c'est 48 % de la consommation d'eau, avec un pic sur les 3 mois d'été où elle représente jusqu’à 80 % de l’eau consommée sur le territoire1. Cette grande soif est particulièrement liée à l'irrigation, utilisée sur moins de 6 % des surfaces de production agricole. Or, la crise climatique entraine des sècheresses de plus en plus longues, fréquentes et intenses et la France n'est pas épargnée par le phénomène. Dans ce contexte, certains syndicats agricoles d'irrigants réclament régulièrement de nouveaux barrages. L'idée est de stocker davantage d'eau l'hiver pour l'utiliser l'été. Seulement, cette option simpliste se révèle particulièrement inadaptée pour l'agriculture, le territoire, ses citoyens et délétère pour l'ensemble du cycle de l'eau. Pire, elle aggrave les effets du dérèglement climatique qu'elle est censée pallier.

    Lire la suite

  • Une joyeuse clique de boute-en-train à Boult-aux-Bois

    Le dictionnaire Littré nous rappelle qu'un boute-en-train est un " oiseau qui sert à faire chanter les autres ". Le groupe slovène Kremšnita a animé la soirée organisée par la M. A. R. S. (Maison d'Activités Rurales et Solidaires) de Boult-aux-Bois ce vendredi 2 août. Cette association fédère plusieurs activités, parmi lesquelles on remarque la Boultlangerie dont le four est installé sur le site, une ancienne ferme du village.

    Les participants ont pu ainsi déguster une part de pizza confectionnée sur place, servie toute chaude, le boulanger n'ayant que la cour à traverser pour livrer son travail.

    La Slovénie se situant dans les Balkans, des influences multiples interfèrent avec la culture locale. Le groupe Kremšnita a donc interprété des musiques slaves, mais aussi bulgares ou venant d'autres pays. Le point commun de tous ces morceaux musicaux était l'entrain et la décontraction : ces joyeux drilles ne suscitent pas l'ennui et entraînent le public dans leur doux délire.

    Après l'interprétation d'une pièce de théâtre il y a quelques semaines, ce nouveau temps musical démontre qu'une vie culturelle est possible dans un territoire rural. Et le cadre associatif mis en place assure une continuité entre ces différentes actions, tout en donnant un sens solidaire à l’ensemble. Après ChampsBoult'Ou et le festival Boult aux Bois et Cordes, le village des irréductibles Boutats n'a pas fini de nous surprendre.

    Voici quelques clichés de cette soirée.

    Lire la suite

  • Une joyeuse clique de boute-en-train à Boult-aux-Bois

    Le dictionnaire Littré nous rappelle qu'un boute-en-train est un " oiseau qui sert à faire chanter les autres ". Le groupe slovène Kremšnita a animé la soirée organisée par la M. A. R. S. (Maison d'Activités Rurales et Solidaires) de Boult-aux-Bois ce vendredi 2 août. Cette association fédère plusieurs activités, parmi lesquelles on remarque la Boultlangerie dont le four est installé sur le site, une ancienne ferme du village.

    Les participants ont pu ainsi déguster une part de pizza confectionnée sur place, servie toute chaude, le boulanger n'ayant que la cour à traverser pour livrer son travail.

    La Slovénie se situant dans les Balkans, des influences multiples interfèrent avec la culture locale. Le groupe Kremšnita a donc interprété des musiques slaves, mais aussi bulgares ou venant d'autres pays. Le point commun de tous ces morceaux musicaux était l'entrain et la décontraction : ces joyeux drilles ne suscitent pas l'ennui et entraînent le public dans leur doux délire.

    Après l'interprétation d'une pièce de théâtre il y a quelques semaines, ce nouveau temps musical démontre qu'une vie culturelle est possible dans un territoire rural. Et le cadre associatif mis en place assure une continuité entre ces différentes actions, tout en donnant un sens solidaire à l’ensemble. Après ChampsBoult'Ou et le festival Boult aux Bois et Cordes, le village des irréductibles Boutats n'a pas fini de nous surprendre.

    Voici quelques clichés de cette soirée.

    Lire la suite