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Monde agricole - Page 43

  • Irrigation : la justice annule des autorisations de prélèvement d’eau

    Communiqué de la LPO le 13.05.2019

    Saisi par cinq associations de protection de l’environnement, le tribunal administratif de Poitiers vient d’annuler les arrêtés autorisant les irrigants des bassins versants du Marais poitevin et de la Charente amont à prélever dans les milieux naturels 140 millions de mètres cubes d’eau* chaque année sur 5 ans (Marais poitevin) et 15 ans (Charente amont).

    Des prélèvements d'eau incompatibles avec le bon état des milieux naturels

    En Poitou Charentes, les bassins versants du Marais Poitevin et de la Charente amont font l’objet de prélèvements d’eau par les agriculteurs irrigants depuis les années 1980 afin de subvenir à la demande des cultures gourmandes en eau en été (maïs principalement).

    Dans cette région où l’agriculture intensive domine les paysages, ces prélèvements ont notoirement accru le déficit hydrologique : la demande en eau pour l’irrigation agricole dépasse depuis longtemps les ressources disponibles dans les milieux naturels, créant une situation de déficit chronique particulièrement néfaste pour les milieux aquatiques et mettant en péril l’alimentation en eau potable des populations.

    Cette situation, non conforme aux objectifs de la Directive européenne Cadre sur l’Eau, et en particulier au principe de gestion équilibrée de la ressource en eau, a conduit l’Etat à classer ces bassins versants en « zone de répartition des eaux » en 1994 et à mettre en place une gestion collective des prélèvements d’eau par des organismes uniques regroupant les irrigants de ces bassins versants.

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  • Monsanto : La LDH dépose une plainte et saisit la Cnil pour fichage illégal

    La chaîne de télévision France 2 et le journal Le Monde ont révélé le 9 mai 2019 l’existence d’un fichier mis en œuvre de manière frauduleuse par le groupe américain Monsanto.

    Il apparaît en effet que Monsanto collecte, depuis 2016, des données à caractère personnel concernant environ deux cents personnalités en France, qu’il s’agisse de journalistes, de scientifiques ou de personnalités politiques. Le traitement informatisé ainsi construit semble assorti d’informations privées, notamment les adresses personnelles, les numéros de téléphone, quand bien même ceux-ci sont sur liste rouge. En outre, chaque personnalité est évaluée sur différentes thématiques (OGM, pesticides, etc.), les notes allant de zéro à cinq, avec des commentaires (crédibilité, degré d’influence ou degré de soutien au groupe américain).

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  • L’Etat ordonne la destruction du barrage illégal de Caussade

    Il y a un mois, le tribunal administratif de Bordeaux confirmait l’illégalité du barrage de Caussade. Une décision désormais confortée par l’Etat, qui vient de prendre un arrêté décisif : la Chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne a 3 mois pour détruire la retenue d’eau construite sans autorisation. Dans un an et demi, le site devra avoir été remis dans son état initial. La protection de l’environnement passe enfin au premier plan, un soulagement pour France Nature Environnement et la SEPANSO Aquitaine, qui suivront de près la remise en état du site.

    Une position de l’Etat attendue et logique
    Après 5 décisions de justice favorables, France Nature Environnement et sa fédération régionale, la SEPANSO Aquitaine, réclamaient la remise en état du site du barrage de Caussade. En toute illégalité, la Chambre d’agriculture du département y avait permis la construction d’une digue pour barrer le ruisseau de Caussade, détruisant notamment l’habitat de plusieurs espèces protégées. Objectif affiché : créer un lac artificiel de 920 000 m3 pour un usage par une vingtaine d'agriculteurs. Mais ce projet ne répond en rien à la problématique locale, qui est de partager la ressource de la manière la plus juste, pour l’ensemble des habitants d’un territoire où l’eau manque régulièrement.
    « Afin de retrouver sa crédibilité en matière de gestion partagée de l'eau, et particulièrement sur le bassin Adour-Garonne, l'État devait impérativement organiser la remise en état du site mais aussi obliger à la compensation des dommages d’ores et déjà réalisés sur la nature », explique Michel Dubromel, président de France Nature Environnement.

     

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  • Nous voulons des Coquelicots

    Un message pour le rassemblement du 3 mai 2019, repris du site national

    En mai, faisons vraiment ce qu’il nous plaît. Après un hiver diablement actif, la sève de ce printemps a monté dans notre beau mouvement. Nous avons fleuri la France et nos couleurs se déploieront bientôt partout. Le 18 mai, vous irez peut-être marcher contre Monsanto. Ou sur votre mairie, pour demander à vos élus de signer l’Appel des coquelicots et de le faire signer, puisqu’il est si important…

    De grandes villes nous soutiennent désormais. Toulouse, qui est de droite. Paris et Brest, marquées à gauche. Ou encore Grenoble, avec son maire écologiste. Vous avez peut-être vu des images faites dans la capitale, où l’on a semé des coquelicots au Trocadéro et devant l’Hôtel de Ville. Eh bien, on a fait pareil sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, et dans 1000 lieux encore. Et ceux qui reçoivent le merveilleux journal La Hulotte ont pu voir que le soutien à notre mouvement explose. Même dans les terriers! Bravo à tous!

    Et après? Pour le rendez-vous de juin, nous avons une proposition à vous faire. A vous de voir et de juger, commelogo-les-coquelicots.svg d’habitude… Nous vous proposons… un mariage. De raison, de passion et d’aventures communes. Vous le savez, un puissant mouvement contre la crise climatique est en cours. Avec, et c’est neuf, des milliers de jeunes engagés enfin dans l’action. Nous souhaitons que vous, les centaines de groupes locaux partout en France, organisiez dans la fête, et pour juin, des épousailles symboliques entre nos deux envolées.
    Un ou une Coquelicot et un ou une du Climat.

    La forme, vous la trouverez bien. On peut imaginer un orchestre et des flonflons, des bagues végétales, le discours du marieur, les confettis et les grains de riz bio, les embrassades.

    Pourquoi unir? N’est-ce pas évident? Un monde qui parviendrait à juguler la crise climatique, mais qui se retrouverait sans oiseaux, sans abeilles ni papillons, vous en voulez? Une Terre débarrassée des pesticides, mais dévastée par de folles températures et des ouragans, cela vous tente?
    Nous ne souhaitons aucunement fusionner. Mais nous appuyer l’un sur l’autre, mais nous renforcer l’un l’autre, oui, cent fois oui. C’est un mariage pour le meilleur… et pour éviter le pire.

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  • Nous voulons des coquelicots ! Rassemblement ce vendredi 3 mai à Vouziers

    Appel à l'initiative de Michel Coistia
    Nous voulons des coquelicots. Rassemblons-nous, ce vendredi 3 mai devant l'hôtel de ville de Vouziers à 18h30. Ce sera notre premier rassemblement. Nous nous compterons. Aidez-moi à mobiliser toutes celles et tous ceux qui refusent les pesticides. Participons à ce grand mouvement national largement soutenu par une multitude d'association de défense de la Nature et de la Biodiversité. La Hulotte s'engage dans ce mouvement. Nous sommes du pays de la Hulotte, nous ne pouvons pas rester en marge. Mobilisation générale!

     

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    L'appel national :
    Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.

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  • 4 Saisons Vouzinoises de printemps

    45911_108312372559541_4854752_n.jpg?_nc_cat=109&_nc_ht=scontent-cdt1-1.xx&oh=1f8724ab7a78583c01df9b0fe2211760&oe=5D32DC65Voici venu le temps... des 4 Saisons Vouzinoises de printemps.
    Rémi et Philippe sont honorés de vous convier au Clos de Gobu à Falaise pour une visite d'exploitation et le partage de leur savoir-faire...
    Les adhérents de l'association "Richesses d'Ardennes" et quelques autres producteurs et artisans vous accueilleront aussi devant leurs étals pour ce même partage des savoir-faire!
    A bientôt sous le soleil de Falaise!!!

     

    Pour la troisième fois le Clos de Gobu ouvrira ses portes pour vous faire découvrir son savoir faire.
    Nous vous ferons visiter les plantations et vous expliquerons le travail qui s'y rapporte, vous pourrez également voir une étape de la production du pétillant de groseille.

    Cette date sera également celle de la première commercialisation de notre pétillant de groseille en Magnum.
    En quantité réduite et dégorgé à la demande nous vous invitons à le réserver d'avance (contact au 06 45 77 75 43 / 07 50 07 42 67).

    Comme lors des éditions précédentes cette journée sera accompagnée d’animations:

    -Le printemps des 4 saisons Vouzinoises organisé par Les Richesses d'Ardennes, un marché de producteurs et artisans locaux.

    -Une animation musicale avec Monsieur D dans le cadre du Festival "Les Bars-Bars".

    -Au centre du village, la traditionnelle brocante organisée par les Falairats d'Argonne (contact au 03 24 30 24 13)

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  • Brésil : 100e jour de deuil pour l’environnement

    Communiqué de Greenpeace le 12 avril 2019

    Élu avec le soutien du puissant lobby agroalimentaire, Jair Bolsonaro vient de fêter son 100e jour à la tête de l’État brésilien. L’environnement, lui, est en deuil. Depuis son arrivée au pouvoir, on ne compte plus les coups de boutoir que le nouveau président a portés à la politique environnementale de son pays. Si ce travail de sape porte préjudice avant tout à la population brésilienne, en particulier aux peuples autochtones, il a aussi des répercussions sur notre assiette et notre climat.

    1. Neutralisation du ministère de l’Environnement

    Avant même son élection, le nouveau président avait annoncé qu’il supprimerait le ministère de l’Environnement. Les nombreuses critiques l’ont contraint à renoncer à ce projet, mais il n’en a pas moins réussi à totalement démanteler le ministère. Tout d’abord, il a nommé à sa tête un avocat d’affaires, Ricardo Salles. Alors qu’il était secrétaire à l’environnement de l’État de São Paulo, il a été condamné pour fraude administrative au profit de compagnies minières, et a déclaré que le changement climatique est un problème « secondaire ».
    Ensuite, le président Bolsonaro a adopté une flopée de mesures et de décrets visant à affaiblir le ministère de l’Environnement en le privant, à petit feu, de ses moyens d’action.

    2. Liquidation des territoires autochtones

    Il a privé la Fondation nationale de l’Indien (FUNAI) de sa responsabilité de délimiter les territoires indigènes, la transférant au ministère de l’Agriculture. Teresa Cristina, à la tête de ce ministère, a déclaré être « favorable au développement de l’agro-négoce sur les terres indigènes ». Selon la FUNAI, 115 territoires indigènes étaient en attente d’être démarqués au début de l’année.
    Ces mesures mettent en péril la forêt amazonienne, où se situent la plupart des territoires indigènes, et aggravent la détresse des peuples autochtones et les violences qu’ils subissent.
    Les terres indigènes, qui représentent 13 % du territoire brésilien, constituent un rempart contre la destruction de la forêt : seulement 2 % de la déforestation de la forêt tropicale a lieu à l’intérieur des territoires autochtones.

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