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économie et finances - Page 24

  • CNR-logement : beaucoup d’attente pour si peu de résultats

    Communiqué du Collectif Associations Unies

    Très peu pour les sansdomicile et les mallogés, quasiment rien pour le logement social… : après des mois de concertation, qui logo_CAU.svgont montré chez tous les participants une urgence à agir, le CNRlogement apporte bien peu de réponses aux victimes de la crise du logement. Le flou des réponses apportées reflète le manque d’ambition et de vision du gouvernement.

    Le CAU se félicite certes de l’annonce, après des mois de report, du plan de relance du « Logement d’abord », pour faciliter l’accès au logement des personnes sans domicile, qui offre une certaine visibilité aux acteurs. Mais nous sommes en attente sur le contenu du plan, les détails sur la programmation pluriannuelle de l’hébergement, les logements d’insertion (résidences sociales, intermédiation locative, foyers de jeunes travailleurs…), la prévention des expulsions, les attributions HLM, l’accompagnement social… Les montants annoncés, 40 millions d’euros par an jusqu’en 2027, semblent se limiter à la poursuite du plan au même niveau qu’en 2023, alors que les besoins explosent partout dans les zones tendues et que le 115 laisse à la rue des milliers de personnes chaque soir faute de solutions. Pire, alors que le secteur HLM traverse une grave crise, avec une chute de la production neuve en raison des coupes budgétaires depuis 2017 et de la hausse des taux d’intérêt, la relance du logement social est la grande oubliée des annonces, hormis quelques mots d’ordre imprécis.

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  • Environnement : les difficiles négociations sur la pollution plastique

    Edito de Cartooning for peace du 01 juin 2023

    Sous l’égide de l’ONU, Paris accueille les représentants de 175 pays du 29 mai au 2 juin au siège de l’Unesco pour tenter d’aboutir à un traité international juridiquement contraignant contre la pollution au plastique avant 2024. En deux décennies, la quantité de plastique rejetée dans la nature a doublé pour atteindre 460 millions de tonnes par an. Ces déchets finissent généralement dans l’océan, au point de former dans le Pacifique un septième continent, grand comme un tiers de l’Europe.

    Une majorité de pays représentés à Paris comptent donc voter des mesures pour limiter la production et la consommation de plastique. Mais d’autres pays comme la Russie, la Chine, l’Inde, et ceux du Golfe, qui se reposent beaucoup sur la production du plastique, font frein et contestent que de telles mesures soient prises sans unanimité.

     

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  • Réchauffement climatique : TotalEnergies à nouveau poursuivie en justice

    Publié le 31.05.2023 par Amnesty International.

    Mercredi 31 mai, la multinationale TotalEnergies se retrouve une nouvelle fois devant la justice dans une affaire liée au climat. Les six associations et 16 collectivités territoriales à l’origine de cette procédure accusent la multinationale de ne pas respecter son devoir de vigilance sur l’environnement. Face à l’urgence climatique, elles lui demandent de faire des choix en adéquation avec les engagements de la France lors de l’Accord de Paris. 

    La pression monte contre TotalEnergies. Mercredi 31 mai au matin, s’est tenue la première audience de procédure au tribunal judiciaire de Paris dans le contentieux climatique engagé par des associations et collectivités territoriales contre TotalEnergies. En tant qu’intervenant volontaire accessoire, nous soutenons et appuyons cette coalition pour faire valoir la défense des droits humains et de l’environnement.  

    Après son passage devant la justice pour défendre son mégaprojet pétrolier Tilenga-Eacop en Ouganda et en Tanzanie, c’est la deuxième fois que TotalEnergies est entendue sur une affaire liée au climat. Survenant quelques jours seulement après la forte mobilisation contre l’Assemblée générale deTotalEnergies, cette audience s’inscrit dans la première action en justice française dont l’objectif est de rehausser les ambitions climatiques d’une entreprise. Lancée début 2020, la procédure a été retardée par la multinationale énergétique qui contestait la compétence du tribunal judiciaire au profit du tribunal de commerce. Durant l'audience, l’entreprise a développé ses nombreux moyens de défense pour contester la recevabilité de l’action judiciaire, y compris notre rôle d’intervenant volontaire. 

    Au regard de l’urgence climatique et des engagements de la France sur une trajectoire 1,5°C, la coalition a demandé au juge de contraindre TotalEnergies à adopter des mesures provisoires telles que la suspension de ses nouveaux projets pétro-gaziers et la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées à ses activités mondiales. Selon les associations et collectivités, TotalEnergies est responsable de 0,8% à 1% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et prévoit de continuer à investir d'ici à 2030 à 70% dans les énergies fossiles. Le groupe a reconnu que l’usage de ses produits dans le monde génère 0,8% des émissions mondiales. 

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  • Aide médicale d’Etat : la droite veut empêcher les personnes étrangères de se faire soigner

    Extraits de l'article de "Basta"du 30.05.2023, par Maïa Courtois.

    Avant l’annonce du report du projet de loi immigration au mois de juillet, le Sénat avait adopté, mi-mars, un amendement visant à supprimer l’aide médicale d’État (AME) pour la remplacer par une aide médicale d’urgence, plus restrictive. « Nous devons stopper la distribution d’aides incontrôlées, qui créent un “appel d’air” migratoire, que la France ne contrôle plus du tout », défend la sénatrice LR Françoise Dumont, à l’origine de l’amendement.

    L’AME est une aide sociale de prise en charge des soins pour les personnes étrangères en situation administrative irrégulière. « Depuis sa mise en place en 2000, elle n’a cessé de subir des coups de boutoir du législateur », expose Matthias Thibeaud, chargé de projet santé pour La Cimade en Île-de-France. En 2011 puis en 2015, la prise en charge de la PMA, des cures thermales et des médicaments à faible remboursement a été supprimée du panier de soins.

    En 2018, lors de la dernière loi immigration de Gérard Collomb, le Sénat avait déjà tenté de de supprimer l’AME - tentative mise en échec à l’Assemblée nationale. Puis, la loi de finances de 2019 a restreint encore le panier de soins lors des neuf premiers mois d’AME.

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  • Les députés et députées européens ont voté en faveur d’une réduction de la pollution liée à l’élevage industriel

    La Commission de l’environnement du Parlement européen s’est prononcée aujourd’hui en faveur du renforcement de la réglementation européenne en matière d’émissions industrielles en incluant pour la première fois les plus grands élevages de bovins [1]. Les députés de la Commission ont également voté pour inclure davantage d’élevages industriels de porcs et de volailles dans la directive, en abaissant le nombre d’animaux au-delà duquel ils ont besoin d’une autorisation d’exploiter.

    « Les grandes exploitations industrielles doivent être traitées comme les industries polluantes qu’elles sont, explique Marco Contiero, directeur de la politique agricole de l’Union européenne chez Greenpeace. Trop d’animaux sur trop peu de terres, c’est la recette idéale pour engendrer de multiples pollutions de l’eau et de l’air, aux conséquences néfastes pour le climat. Il faut soutenir une agriculture qui produit avec la nature et pas contre elle, tandis que les usines de production animale, polluantes, doivent être reléguées à l’histoire. »

    D’après l’actuelle directive européenne sur les émissions industrielles, les élevages de porcs et de volailles sont considérés comme des exploitations industrielles à partir d’un certain nombre d’animaux : elles sont alors soumises aux mêmes obligations que les autres industries polluantes. La Commission européenne a proposé d’inclure dans la révision votée aujourd’hui en commission de l’environnement les élevages industriels de bovins, cette approche est également approuvée par les ministres de l’environnement des Etats membres.

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  • La protection de l’environnement est “indésirable” en Russie

    Greenpeace Russie “indésirable” : réaction de Greenpeace international

    Amsterdam, Pays-Bas – Le bureau du procureur général de la Fédération de Russie a déclaré Greenpeace International  « organisation indésirable » au motif que le travail de Greenpeace « constitue une menace pour les fondements de l’ordre constitutionnel et la sécurité de la Fédération de Russie. Dans les faits, les activités environnementales de Greenpeace en Russie s’accompagnent de la promotion active d’une position politique, de tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures de l’État et visent à saper ses fondements économiques.”

    Cette décision implique l’interdiction de toute activité de Greenpeace en Russie, mettant fin au travail que  Greenpeace Russie a accompli depuis 30 ans pour protéger  l’environnement un travail dont elle peut être fière. Greenpeace International condamne cette décision.

    En réalité, cette décision malavisée signifie qu’il n’est pas désirable de protéger la nature en Russie. Mais alors, qu’est-ce qui est désirable ? Soutenir une activité industrielle nuisible à la nature et à la santé humaine, déverser du pétrole, rejeter des déchets toxiques dans de l’eau potable, exposer les populations à des émissions toxiques, brûler du charbon, produire des montagnes de déchets plastiques, raser des forêts protégées, ignorer les incendies de forêt et ne rien faire face à la crise climatique ?

    Il est clair que Greenpeace International et par conséquent Greenpeace Russie a été qualifiée d’indésirable parce que nous nous opposons à la mise en œuvre de projets désastreux pour l’environnement. Chaque fois que nous nous y opposons, nous devons faire face à la pression intense de ceux qui considèrent la nature uniquement comme une source de profits. Ainsi, la protection de la nature est désormais présentée à tort comme une menace pour la sécurité nationale et les intérêts de la Russie.

    Quiconque dresse ce tableau sombre de Greenpeace Russie n’a manifestement aucune idée de ce qu’a accompli Greenpeace Russie depuis 30 ans. Voici quelques exemples :

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  • « Agriculteur actif » : la FNSEA enterre les paysan·nes avec son modèle entrepreneurial

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 22.05.2023

    En poussant en catimini une définition de « l'agriculteur actif » qui permet à une personne ne détenant que 5% des parts sociales d'une société d'être reconnue comme tel, le président de la FNSEA* Arnaud Rousseau et le Ministre de l'agriculture viennent, sans débat public, de consacrer un modèle où les « paysan·nes » ne sont en rien maîtres de leurs décisions et de leur outil de production.

     

    Avec seulement 5% du capital d'une société, cette personne n'aura pas de poids face aux autres actionnaires. C'est la porte grande ouverte à la financiarisation de l'agriculture et à l'asservissement du monde agricole à des investisseurs extérieurs.

    Avec des exploitations de plus en plus grandes et donc intransmissibles, des agri-managers ont jugé bon de vendre les fermes françaises aux appétits des fonds de pension privés, spéculatifs et des firmes de l'agrobusiness ou de la grande distribution.

    Il sera ainsi théoriquement possible de rentrer dans le capital d'une société, d'en prendre un contrôle largement majoritaire, de mettre à la tête de l'exploitation un gérant, possédant seulement 5% des parts, et de toucher des aides PAC*, ainsi que tous les droits afférents à la qualité d'agriculteur actif (soutiens publics, fiscalité…).

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