Communiqué de la coalition Stop EU-Mercosur
Les 17 et 18 juillet, les représentants des gouvernements d’Amérique latine, des Caraïbes et de l’UE se réunissent à Bruxelles pour le troisième sommet UE-CELAC. De nombreux chefs d’État et de gouvernement sont attendus, à commencer par Lula, récemment réélu président du Brésil.
La Commission européenne et plusieurs États membres de l’UE souhaitaient profiter de l’occasion pour que le processus de ratification des accords commerciaux (et d’investissement) UE-Mercosur, UE-Mexique et UE-Chili soit ouvert à cette occasion. En raison des désaccords et exigences divergentes entre les blocs UE et Mercosur, et entre États au sein de ces blocs, il est peu probable que la Commission parvienne à ses fins, du moins pour l’accord UE-Mercosur.
Pour les organisations de la société civile des deux côtés de l’Atlantique, ces accords font partie d’un modèle commercial dépassé qui conduit les populations et la planète dans l’impasse. Ils servent les intérêts des entreprises multinationales au détriment des conditions de travail décentes, de l’emploi, des limites planétaires et du bien-être des animaux, et creusent des inégalités sociales insoutenables. Ils approfondissent la mondialisation des échanges au lieu de mettre sur pied des règles et politiques publiques en mesure de favoriser la relocalisation écologique et solidaire.