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  • Soli'Verte le 26 avril à Vouziers

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    La Routourne organise sa bourse aux plants & graines à Vouziers ! Amoureux du jardinage ? Venez échanger vos plants et graines dans une ambiance conviviale ! 

    Rendez-vous le 26 avril de 10 h à 16 h, à la Routourne au 39 avenue Charles de Gaulle, Vouziers 

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  • L’Europe, le continent qui se réchauffe le plus vite sur Terre

    Extraits de l'article de Emmanuel Clévenot et Antoine Levesque pour Reporterre

    Records de chaleur, désastres climatiques : en 2024, l’Europe a été particulièrement touchée par le dérèglement climatique, révèle un épais rapport de Copernicus. Le point en infographies.

    Où en est le changement climatique en Europe ? Le 15 avril, en collaboration avec l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’observatoire européen Copernicus a dévoilé un vaste inventaire de l’état du climat sur le Vieux continent, en 2024. Une centaine de scientifiques a contribué à ce nouvel éclairage. Objectif : balayer un large éventail de variables climatiques — du stress thermique à la couverture nuageuse, en passant par les feux de forêt ou la fonte des glaciers.

    Sans grande surprise, les signaux sont au rouge. Parmi les principaux éléments à retenir figure la question du réchauffement. L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée sur le territoire. Que ce soit sur terre ou à la surface des océans — avec un record à +1,2 °C en mer Méditerranée comparé à la normale. Le continent ne déroge pas aux tendances observées depuis les années 1980, et se réchauffe le plus rapidement sur Terre.

    Le quart sud-est de l’Europe a été le plus violemment frappé par ces températures. Il décroche au passage la triste médaille d’or de la vague de chaleur la plus longue… avec une durée de treize jours consécutifs. Et ce n’est pas tout : le nombre de jours de stress thermique « fort » à « extrême » — où la température ressentie par le corps humain est comprise entre 32 °C et plus de 46 °C — a été le deuxième plus élevé de l’histoire. Même chose pour celui de nuits tropicales, où le mercure ne descend pas sous la barre des 20 °C. À l’inverse, l’année a atteint le plus faible nombre de journées fortement froides.

    Ceci n’est qu’un avant-goût du désastre climatique approchant à grands pas, préviennent les auteurs. Un monde à +1,5 °C de réchauffement pourrait notamment entraîner 30 000 décès annuels en Europe. « Chaque fraction de degré supplémentaire compte », insiste Celeste Saulo, secrétaire générale de l’OMM.

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  • Le musée Guimet efface le mot Tibet

    Pour nommer une salle et au sein de l’exposition «la Chine des Tang», le musée national des Arts asiatiques a choisi de remplacer le mot Tibet par «monde himalayen» et «Tubo». Un effacement qui fait fi de l’importance historique et culturelle du Tibet et constitue une violence pour les Tibétains. La FIDH, la LDH et International Campaign for Tibet (ICT) demandent le rétablissement du nom.

    «Monde himalayen», «Tubo»… Le musée Guimet fait ce qu’il peut pour éviter d’employer un mot qui semble étrangement devenu tabou : «Tibet». Le Tibet, son empire, sa culture millénaire, son identité unique, évidemment distincte du monde chinois, et pourtant, son identité effacée du musée. La salle «Nepal-Tibet», rebaptisée «Monde himalayen» sans aucune cohérence historique ou culturelle se double d’une représentation inexacte du Tibet dans une exposition temporaire consacrée à la dynastie Tang.

    Dans cette exposition, le musée a choisi d’utiliser l’appellation chinoise «Tubo» pour désigner le Tibet, une appellation utilisée uniquement dans la littérature en chinois. Une appellation qui efface l’importance de l’Empire tibétain qui rivalisait alors avec l’Empire Tang. Ce choix fait fi de l’importance historique et culturelle du Tibet, une nation indépendante à certaines époques et qui, parfois, a connu une forme de protectorat, mais qui a toujours maintenu une identité distincte. Une identité sans cesse attaquée et menacée par les politiques assimilationnistes de Pékin, qui est allé jusqu’à mettre en place un système de pensionnats : plus de 1 million d’enfants tibétains sont coupés de leur langue maternelle, de leur culture, de leurs familles. Une violation flagrante des droits humains, dénoncée par toutes les organisations internationales, mais aussi par des experts indépendants des Nations unies.

    C’est dans ce contexte d’effacement culturel forcé d’un peuple, que s’inscrivent les initiatives du musée Guimet.

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  • La guerre économique mondiale de Donald Trump

    Éditorial de Cartooning for peace du 9 avril 2025

    Les guerres commerciales de Donald Trump sont en train de bouleverser l’économie mondiale, à rebours des principes libéraux qui régissent les échanges commerciaux et financiers mondiaux depuis plus de 80 ans. Le président des États-Unis, à partir de constats et de critères économiquement douteux, a décidé d’imposer unilatéralement des droits de douane faramineux aux autres pays du globe. Cette méthode brutale déstabilise le monde de la finance, et l’intégralité des indices boursiers mondiaux ont chuté ces derniers jours. Ce 7 avril, on a même parlé d’un « lundi noir », comparable à celui de 1987.

    Cette surenchère de taxes a atteint son paroxysme avec le grand rival chinois. Trump a porté ce mercredi à 104 % les droits de douane contre la Chine qui réplique, en annonçant vouloir passer de 34 à 84 % les taxes sur les importations américaines. Les marchés mondiaux sont dans le brouillard et leur chute s’accélère : le désordre créé par le locataire de la Maison-Blanche pourrait entraîner une inflation et une récession dont les américains seront les premières victimes, suivis de tous les autres.

    Mise à jour du jeudi 10 avril : Donald Trump a fait volte-face mercredi 9 avril, en suspendant pour 90 jours les droits de douane réciproques, réduits à 10%, à l’exception de la Chine pour laquelle ils ont été de nouveau augmentés à 125%.

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  • De la prison ferme pour les activistes écologistes : Meloni passe en force sa « loi sécurité »

    Article tiré de Basta!

    Longtemps bloqué au Sénat, le projet de « loi sécurité » du gouvernement italien vient d’être passé en force par décret, le 4 avril. La loi liberticide vise en particulier les activistes écologistes.

    En Italie, tout activiste participant à des actions de désobéissance civile pourra désormais être envoyé en prison. C’est ce que prévoit le décret du gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni décidé vendredi 4 avril. Il reprend toutes les mesures du projet de « loi sécurité globale » voté le 18 septembre par les députés italiens et en discussion au Sénat depuis octobre 2024.

    Faisant fi des objections du Sénat qui bloquaient le projet de loi depuis plusieurs mois, la dirigeante italienne a fait passer en force son texte. Il élargit les peines de prison aux actions non violentes et crée de nouveaux délits comme celui de « résistance passive ». Le blocage d’une route, par exemple, pourra être puni – s’il a lieu dans le cadre d’une manifestation ou en groupe – d’une peine pouvant aller jusqu’à six ans de prison.

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  • Protection de l’enfance : un rapport qui regarde la pauvreté en face

    Communiqué d'ATD Quart Monde

    À l’occasion de la sortie du rapport SANTIAGO suite à la commission d’enquête parlementaire sur les manquements de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), et des annonces de la ministre Catherine VAUTRIN concernant la protection de l’enfance, ATD Quart Monde souhaite saluer la qualité des travaux parlementaires, en souligner certaines limites et faire des propositions constructives dans l’intérêt des enfants et des familles.

    La pauvreté : ne plus détourner le regard

    Dans les milieux de la pauvreté, la peur du placement est bien plus présente que dans les autres classes sociales. Sur le terrain, familles et professionnels observent la même réalité : la pauvreté accroît fortement les risques de placement, non pas parce que les parents en situation de pauvreté seraient de moins bons parents, mais parce que la précarité rend plus difficile l’exercice de la parentalité : logement indigne, accès restreint aux soins, instabilité, isolement. La sociologue Hélène OEHMICHEN montre que sur 950 enfants placés étudiés, 94 % des mères et 96 % des pères sont issus des classes populaires. Parmi ces enfants, une grande part vit dans des familles en situation de grande pauvreté.

    Le rapport SANTIAGO a le mérite de reconnaître enfin cette réalité. Mais cette prise de conscience doit déboucher sur des changements concrets dans les pratiques.

    Enfants et parents : premiers témoins et victimes des dysfonctionnements de la protection de l’enfance

    Comme le souligne le rapport d’enquête parlementaire, les enfants sont les premières victimes des difficultés de l’ASE. Les parents, eux aussi concernés depuis la place qui est la leur, vivent par ricochet les dysfonctionnements de l’institution.

    Une mère témoigne : « Les fratries sont souvent séparées alors que personne n’a dit que c’était mauvais pour eux de se voir, même pas le juge. (…) Et même parfois les frères et sœurs ne se voient pas pendant les visites avec leurs parents.»

    Trop souvent, les parents concernés par des mesures de protection de leur enfant subissent aussi des préjugés du fait d’une présomption d’incompétence voire de culpabilité, d’autant plus forte qu’ils sont en situation de grande domination sociale (situation de pauvreté, de handicap, etc.).

    « Quand il y a un accident domestique chez la famille d’accueil, c’est considéré comme la vie normale. Quand c’est chez nous, c’est de la négligence parentale » exprime une mère concernée.

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  • 80 ans après, le génocide des Roms mérite reconnaissance

    Communiqué LDH

    Début avril 2025, à l’occasion de la Journée internationale des Roms, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) soutient la vague d’interpellation des député-e-s pour la reconnaissance du génocide des Roms et des Voyageurs perpétré par les nazis.

    Il y a quatre-vingts ans que les crimes de génocide ont été révélés, lors de l’ouverture des centres d’extermination que les nazis avaient ouverts dans les territoires polonais : Auschwitz-Birkenau, Belżec, Chelmno, Majdanek, Sobibór, Treblinka. La population juive européenne, singulièrement à l’Est, mais aussi les Roms et Voyageurs de toute l’Europe, ont été assassinés : femmes, enfants, hommes, toutes celles et tous ceux que les nazis considéraient comme des sous-humains, des « Stucks » à traiter pour que leurs territoires en soient libérés.

    La commémoration douloureuse de l’extermination des juifs d’Europe doit être aussi celle de la prise en compte de ce génocide qu’a subi la communauté des Roms et Voyageurs. La LDH demande à la représentation nationale d’enfin reconnaître le crime et faire que non seulement la mémoire nationale honore les victimes, mais aussi que le travail historique puisse ne se voir opposer aucun obstacle.

    Il sera ainsi possible de prendre toute la mesure de l’enchaînement qui va du contrôle policier et administratif existant au cours des années d’avant la Seconde Guerre mondiale aux camps d’internement ouverts par le gouvernement de Vichy, et, enfin, jusqu’à la déportation et le massacre dès leur arrivée dans les camps d’extermination.

     

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