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  • 1er mai : unir nos revendications et nos actions !

    La Confédération paysanne sera présente dans les cortèges du 1er mai. Nous partageons l'appel de l'intersyndicale à faire de ce 1er mai une manifestation contre l'extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale. Alors que pour des « raisons budgétaires, »les droits du travail sont remis en cause (35h, jours fériés…), que les services publics sont menacés dans l'éducation, la santé, particulièrement en zone rurale, nous appelons plus que jamais les paysan·nes à rejoindre les cortèges du 1er mai.

    Avec les particularités inhérentes à notre métier de paysan·nes, nous nous considérons aussi comme des travailleur·euses et faisons partie intégrante du mouvement social. C'est pourquoi, depuis plusieurs années nous nous attachons à travailler avec les syndicats de salarié∙es et faire de cette alliance une priorité. Nous partageons les mêmes préoccupations : meilleure répartition de la valeur produite par les travailleur∙euses, revenu digne, meilleures retraites et protection sociale.

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  • Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation

    Cette journée de mémoire a été marquée à Vouziers comme dans tout le pays par une cérémonie officielle. Elle s'est déroulée au pôle scolaire, devant la stèle érigée en la mémoire de Dora Lévi.

    Si le souvenir de la déportation est bien la raison de cet hommage, les textes lus lors de la cérémonie ont souligné qu'il s'agit aussi de transmettre des valeurs, et de continuer un combat engagé par tous les résistants à la barbarie nazi.

    Voici un extrait du message des associations de déportés :

    "Lorsque leurs bourreaux les abandonnèrent et qu’ils furent enfin délivrés, ces déportés de toutes origines, résistants, opposants, persécutés portaient en eux les terribles séquelles des camps qui ne devaient plus les quitter. La liberté retrouvée sonnait aussi pour eux comme un abandon de leurs camarades morts en déportation.
    Ce drame humain doit nous rappeler combien il est essentiel de défendre et de préserver les valeurs universelles de dignité, de liberté, de fraternité, car la loi du plus fort risque, une fois encore, de bouleverser les équilibres mondiaux.
    En rendant hommage à tous les Déportés en ce dernier dimanche d’avril, jour de commémoration nationale voulu par tous les survivants à leur retour, et à une période d’une singulière gravité où tout l’acquis du passé semble vaciller, nos générations qui n’ont pas connu l’horreur des camps doivent poursuivre le combat pour bâtir un monde de paix, de justice et de tolérance."

    Un message officiel de la ministre a également été lu, en voici un extrait :

    "Aujourd’hui, dans nos écoles, dans nos mairies, dans nos préfectures, leur mémoire nous parle encore. Elle nous dit que la déportation n’est pas une histoire lointaine, figée sur le papier glacé des livres d’histoire. Elle est un avertissement, et même une exigence. Elle est le socle d’un engagement sans cesse renouvelé pour les droits humains, pour la dignité, pour la paix.
    Il ne s’agit pas seulement de se souvenir. Il s’agit de transmettre. De dire aux jeunes que ces crimes ont été rendus possibles par le silence, l’indifférence, l’habitude. Et qu’ils peuvent renaître, dès lors que nous cessons d’être vigilants.
    C’est pourquoi la République ne transige pas avec la mémoire. Elle la fait vivre, en l’enseignant, en l’honorant, en la défendant.
    Aujourd’hui, la France pense aux disparus, à ceux qui ne sont jamais revenus. Elle pense aux survivants, dont les paroles, longtemps étouffées, ont ensuite éclairé le monde.
    Elle pense aux enfants et aux petits-enfants de déportés, porteurs d’un héritage douloureux, mais nécessaire.
    Qu’ils sachent que la Nation ne les oublie pas. Que leur histoire est aussi la nôtre. Et que nous sommes, ensemble, les gardiens de cette vérité vertigineuse.
    Aujourd’hui, alors que l’histoire s’accélère et que les certitudes semblent vaciller chez certains, soyons dignes de l’héritage que nous ont transmis les déportés. Un héritage d’humanité, de justice et de grandeur. Une rectitude morale qui nous élève."

    Vous pouvez voir ci-dessous quelques clichés de cette cérémonie.

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  • Brahim Bouarram et Ibrahim Ali, 30 ans après : l’urgence de se souvenir et d’agir contre le racisme et le fascisme !

    Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, est assassiné par des militants d’extrême droite issus du défilé du Front national (FN), jeté dans la Seine depuis le pont du Carrousel. Le 21 février de la même année, Ibrahim Ali est tué par des colleurs d’affiches du FN au carrefour des Quatre-Chemins-des Aygalades à Marseille. Tous deux sont victimes de crimes racistes symptomatiques d’une haine entretenue par des discours de stigmatisation et d’exclusion. Ces drames ont marqué une génération et demeurent un rappel cinglant des dangers de l’idéologie xénophobe.

    Trente ans plus tard, alors que nous commémorons leur assassinat, force est de constater que les idées qui les ont rendu possible n’ont pas disparu. Pire encore, elles se sont banalisées et infiltrées dans les sphères du pouvoir, donnant lieu à une convergence alarmante entre les discours de l’extrême droite et certaines politiques publiques, en France comme à l’international.

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  • Macron redonne espoir à Mayotte

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    Dessin de Schvartz pour Charlie-Hebdo

  • Un silence inquiétant du gouvernement sur la pauvreté

    Dans la suite du courrier envoyé le 18 mars dernier au Premier ministre, le collectif ALERTE, appuyé aujourd’hui par plusieurs parlementaires, appelle le gouvernement à respecter ses obligations légales en matière de réduction de la pauvreté.

    Les responsables d'associations de solidarité du collectif ALERTE ont adressé le 18 mars au Premier ministre un recours gracieux pour lui rappeler ses obligations légales en matière de réduction de la pauvreté. En ce sens, il lui a été demandé de définir un objectif quantifié de la pauvreté pour les 5 ans à venir et de reprendre la remise au Parlement d’un rapport annuel sur le sujet. Il s’agit en effet d’une obligation prévue dans la loi du 1er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active (RSA). Modifiant les dispositions de l’article L.115-1 du Code de l'action sociale et des familles, elle érige la lutte contre la pauvreté au rang d’impératif national et impose au gouvernement de définir un objectif quantifié de réduction de la pauvreté et de rendre compte, chaque année, au Parlement, des conditions de réalisation de cet objectif, ainsi que des mesures et des moyens financiers mis en œuvre pour y satisfaire.

     

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  • Le Système Bolloré

    L’Observatoire des multinationales et Attac publient ce 24 avril un rapport intitulé « Le Système Bolloré, de la prédation financière à la croisade politique ». Nous y révélons les multiples facettes de Vincent Bolloré et de son empire : ses origines, ses méthodes brutales, ses stratégies, son agenda politique d’extrême droite, ses soutiens et complices dans le monde économique et politique…

    Vincent Bolloré, une des plus importantes fortunes françaises, a mis une partie de son empire dans les médias, la culture et la communication au service de ses idées ultraconservatrices. Il incarne en France une alliance de l’argent et de l’extrême-droite lourde de menaces au plan démocratique, social, écologique.

    L’objectif de cette publication est de montrer ce qui a rendu Vincent Bolloré possible : un système où la finance prend le pas sur l’économie, où les milliardaires mettent la main sur les médias et la culture et où les connivences politiques permettent d’engranger des profits juteux au détriment des peuples et de la planète.

    Ce rapport (à lire aussi sur le site de l’Observatoire) s’inscrit également dans une perspective de mobilisation  : parce que le système Bolloré représente une menace démocratique de premier plan, il faut en comprendre les rouages pour mieux le combattre. Vous pouvez soutenir la mobilisation en diffusant le rapport autour de vous ou en faisant un don pour financer nos publications et nos actions !

    Télécharger le rapport.

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  • Le 1er Mai, exiger la justice sociale pour rénover la démocratie

    Communiqué LDH

    La défaite de l’extrême droite lors des élections législatives de 2024 aurait dû être le signal permettant de refonder le contrat social autour d’un projet solidaire, garant de l’effectivité des droits pour toutes et tous. C’est ce qui était porté par la société civile organisée qui a joué un rôle-clé dans cette séquence.

    Presque un an après, il est difficile d’identifier ne serait-ce que quelques mesures d’urgence sociale qui auraient été prises par les gouvernements successifs en tenant compte des aspirations exprimées. Elles étaient pourtant très largement reconnues comme nécessaires dans le champ politique à l’été 2024.

    Au nom du respect d’une concurrence économique qui ne permettrait pas de financer les protections nécessaires, de l’affirmation d’un danger imminent de guerre qui devrait mobiliser prioritairement les ressources, on veut imposer la remise en cause des investissements écologiques, pourtant indispensables, et exiger des efforts des assurés sociaux et des travailleuses et travailleurs plutôt que des grandes entreprises multinationales.

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