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  • Stopper Amazon avant qu’il ne soit trop tard

    Appel de plus d'une centaine d'ONG, de syndicalistes, de citoyens et d'élus

    Les 120 signataires de la tribune que publie franceinfo font le constat d'une "crise sans précédent qui a une nouvelle fois révélé les profondes inégalités de notre société". Ils demandent l'instauration d'une taxe exceptionnelle sur le chiffre d’affaires d’Amazon.

    Nous affrontons une crise sans précédent qui a une nouvelle fois révélé les profondes inégalités de notre société. Les "premiers de corvées", très majoritairement des femmes, risquent leurs vies au quotidien, des dizaines de milliers de personnes ont perdu ou vont perdre leur emploi et un million de personnes supplémentaires sont passées sous le seuil de pauvreté en France.

    Mais tout le monde n’est pas affecté de la même manière. Amazon, le géant du e-commerce, apparaît comme le grand gagnant de la crise. Depuis le début de l’année 2020, ses ventes ont explosé et la fortune de Jeff Bezos a dépassé les 200 milliards de dollars.

    Et tant pis si cela se fait au prix de 20 000 salariés contaminés par le Covid, d’une explosion du nombre de produits importés, du recours à des modes de transports polluants qui se conjuguent à des dérogations au temps de conduite des chauffeurs routiers prises par décret, de la destruction de milliers d’emplois dans les commerces de proximité, d’une évasion fiscale massive, ou de l’artificialisation des terres pour construire 19 nouveaux entrepôts en France.

    Ce développement accéléré se fait aux dépens des engagements climatiques de notre pays. En permettant de tout acheter "en un clic", Amazon favorise en réalité la multiplication d'achats superflus et suremballés, consommateurs de ressources et émetteurs de CO2.

    Dans le même temps chez Amazon, les revendications salariales sont balayées d’un revers de main, les demandes de primes exceptionnelles liées à l’augmentation de l’activité sont refusées (alors qu’elles existaient lors du premier confinement), tout comme le maintien du salaire pour celles et ceux qui doivent être confinés.

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  • Trump aux électeurs américains : c'est moi le patron !

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  • Un repreneur pour Fege, avec la moitié de l'effectif conservé.

    Nous vous avions informés des difficultés de l'entreprise Fege, prise dans la tourmente financière du groupe NSC, dans une note de mai dernier.

    Le groupe alsacien avait fait l’acquisition de l'unité vouzinoise en 2013, en l'intégrant totalement en 2019. Quelques mois plus tard, NSC annonce mettre en redressement judiciaire Fege pour "limiter l'impact sur la trésorerie du groupe des pertes financières de cette filiale attendues pour 2020 ".

    Cet épisode juridique vient de prendre fin avec la reprise se l'entreprise par la SAS Duguit Technologies. Cette société, basée à Épernay, travaille principalement pour des maisons de Champagne. Voici comment elle se présente sur son site :

    Créée en 1957, la société CHAMPAGEL® invente le bac de congélation des cols de bouteilles pour le dégorgement à la glace et révolutionne l’élaboration du Champagne.
    CHAMPAGEL® devient ainsi rapidement leader mondial dans ce domaine.

    Compétence et expertise de ses techniciens, qualité, fiabilité et robustesse de ses matériels «sur-mesure», efficacité et réactivité de son service après-vente, font ainsi la renommée de la société.

    Son secteur robotique est compétent dans des robots de même type que ceux conçus par Fege, en particulier pour la manutention de bouteilles en verre (vins et spiritueux) et palettisation de cartons.

     

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  • La Hulotte n° 110 est parue

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  • Pourquoi la proposition de loi « Sécurité globale » est dangereuse pour nos libertés

    Communiqué d'Amnesty International le 12.11.2020.

    Du 17 au 20 novembre, l’Assemblée nationale est appelée à examiner la proposition de loi dite de « Sécurité Globale », soutenue par les députés de la majorité. Si une telle loi entrait en vigueur en l’état, elle constituerait une grave atteinte au droit à l’information, au respect de la vie privée, et à la liberté de réunion pacifique, trois conditions pourtant essentielles au droit à la liberté d’expression. 

    Nous déplorons que cette proposition de loi soit examinée en procédure accélérée, alors qu’aucune urgence ne justifie ce choix. Cela a déjà été le cas ces dernières années pour plusieurs lois ayant un fort impact sur les droits humains (loi renseignement, loi SILT, loi dite « anti-casseurs »). Cette procédure restreint de facto leur examen approfondi et l’information éclairée de la société. Nous regrettons que ce texte ne fasse pas exception à la règle. 

    Empêcher la diffusion des vidéos de la police

    C’est d’autant plus préoccupant que cette proposition de loi prévoit des entraves majeures à la possibilité, essentielle dans un état de droit, de filmer et diffuser des images des forces de l’ordre, alors que ces dernières années, de nombreuses vidéos prises par des journalistes ou de simples citoyens ont permis de rendre publics des cas de violations des droits humains. Nous estimons que cette proposition de loi conduirait la France à ne pas être en conformité avec ses engagements internationaux en matière de droits humains. Toute restriction à ces droits doit être conditionnée au strict respect des principes de légalité, nécessité et proportionnalité, inscrits dans le droit international. Nous alertons les parlementaires sur les risques graves d’une telle proposition pour le droit à la liberté d’expression, et les appelons à se mobiliser dans le cadre de l’examen parlementaire pour supprimer l’article 24 de la proposition. 

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  • Hong Kong : tous les députés prodémocratie vont démissionner

    Extraits de l'article de radio-canada.ca

     

    L'ensemble des députés prodémocratie de Hong Kong ont annoncé mercredi leur prochaine démission après l'éviction de quatre d'entre eux en vertu d'une mesure adoptée par Pékin, ce qui laisserait presque entièrement le Parlement aux mains de députés alignés sur Pékin.

    Ces démissions sont le dernier coup porté au camp prodémocratie qui fait l'objet d'attaques incessantes depuis que Pékin a imposé fin juin la loi sur la sécurité nationale.

    De nombreux militants ont depuis été arrêtés, alors que d'autres ont choisi l'exil.

    Mercredi matin, quatre députés prodémocratie de Hong Kong ont été démis de leur mandat après l'autorisation accordée aux autorités locales, par l'un des principaux comités législatifs de Chine, de révoquer tout législateur considéré comme constituant une menace pour la sécurité nationale sans même passer devant une juridiction.

    Cette décision est intervenue deux jours après la menace brandie par une vingtaine de législateurs de l'opposition prodémocratie de démissionner en masse en cas d'exclusion de leurs collègues.

    Le Conseil législatif (LegCo, le Parlement local) compte 70 membres désignés selon un système alambiqué qui garantit presque à coup sûr une majorité au bloc pro-Pékin.

    Seuls 35 sont en effet élus au suffrage universel direct, offrant une rare occasion aux 7,5 millions d'habitants d'exprimer leur opinion à travers les urnes. Les autres législateurs sont principalement désignés par des groupes socioprofessionnels acquis à la Chine continentale.

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  • D'après l'INSEE, le taux de chômage rebondit fortement au troisième trimestre

    Publication officielle de l'INSEE le 10.11.2020.

    Au troisième trimestre 2020, le nombre de chômeurs au sens du BIT atteint 2,7 millions de personnes en France (hors Mayotte), en hausse de 628 000 personnes. Sur le trimestre, le taux de chômage au sens du BIT bondit de 1,9 point, à 9,0 % de la population active , après une baisse de 0,7 point le trimestre précédent. Il se situe 0,9 point au-dessus de son niveau d'avant-crise sanitaire au quatrième trimestre 2019.

    Aux premier et deuxième trimestres, la baisse du chômage au sens du BIT était "en trompe-l’œil". Du fait du confinement, un grand nombre de personnes sans emploi, même souhaitant travailler, n'avaient notamment pas effectué de démarche de recherche active d'emploi et donc ne vérifiaient pas les critères du BIT pour être comptabilisées comme chômeurs. Le troisième trimestre marque un retour à la normale concernant les comportements de recherche et enregistre, de ce fait, une forte augmentation du chômage. Le rebond du chômage sur le trimestre est d'une ampleur inédite depuis que l'Insee le mesure (1975) mais est en partie mécanique, par contrecoup de la baisse en trompe-l’œil liée au confinement. Sa hausse par rapport à fin 2019 ou sur un an (+0,6 point) témoigne bien toutefois d'une nette dégradation du marché du travail.

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