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  • L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes finalement remplacé par une centrale nucléaire

    Un article du Gorafi

    Suite au rapport des médiateurs sur le projet, le gouvernement a annoncé qu’il renonçait définitivement à faire construire un aéroport à Notre-Dame-des-Landes. La place laissée vacante servira à la construction d’une centrale nucléaire.

    Les zadistes ont obtenu gain de cause : cette fois c’est officiel, il n’y aura pas d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. « C’est une énorme victoire, l’aboutissement d’une lutte qui aura duré plus de 10 ans, c’est la preuve que quand on veut, on peut ! » s’enthousiasme Jérôme, 41 ans, combattant de la première heure, avant d’allumer un gigantesque feu de joie à l’aide d’essence et de restes d’opposants. « Et surtout, on avait peur de plus avoir de cause à défendre après ça. Alors que là, avec le projet de la centrale, on n’a pas fini de squatter ! » ajoute Ambre, 22 ans, qui n’exclut pas de s’inscrire en FAC de sociologie à l’issue de ce nouveau bras de fer.

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  • L'Entente Aisne-Oise s'adapte mais ne change pas de stratégie

    La lutte des habitants de Savigny contre le projet de barrage sur l'Aisne a été un moment important pour notre territoire. Elle a constitué une prise de conscience locale et régionale des buts poursuivis par l'Entente Aisne-Oise. D'autres se sont aussi révoltés contre la vision de cet Établissement Public Territorial de Bassin (EPTB), chargé de la lutte contre les inondations dans les bassins de l'Aisne et de l'Oise. Sa stratégie repose prioritairement sur des barrages (ouvrages d’écrêtement des crues, comme ils disent) comme celui prévu à Savigny. Cette stratégie est vouée à l'échec en cas de crue majeure, ces retenues ne pouvant qu'éventuellement retarder ou écrêter une crue décennale. En cas d'une crue majeure (centennale), aucun barrage ne serait utile en face du volume d'eau et de la durée de la crue. Cette évidence a déjà été démontrée dans le bassin de la Seine. D'immenses barrages-réservoirs ont été créés (lac du Der-Chantecoq, lac de la Forêt d'Orient, ...), ils ont marqué leur limite lors des dernières inondations : une fois remplis au maximum, ce qui arrive fréquemment en fin d'hiver, ils ne sont plus d'aucune utilité. D'ailleurs, la région parisienne vient de réévaluer toutes les mesures nécessaires en cas de crue centennale : des secteurs entiers seraient submergés, et seules des actions ciblées localement auraient une utilité.

    Pourtant l'Entente Aisne-Oise continue d'offrir ses offres de service. Son président déclare sur le site officiel de l'établissement : "Au nom de la solidarité de bassin, l’EPTB Oise-Aisne trouve ainsi toute sa légitimité à réaliser sur les bases d’une stratégie globale des ouvrages sur certains territoires moyennant l’indemnisation occasionnelle des dégâts aux cultures au profit de populations sinistrées distantes. " Cette pseudo-solidarité au profit des populations distantes sonne faux : l'Aisne déborde également dans notre secteur, mais le bon sens a empêché la multiplication des constructions en zone inondable. De plus comme nous venons de le montrer, la construction de plusieurs "petits" barrages ne mettrait pas à l'abri les populations de l'aval.

    L'Entente Aisne-Oise est en demi-sommeil depuis quelque temps, du fait d'un transfert de compétence.

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  • Prochain conseil municipal le 12/12/2017

    Le conseil municipal de Vouziers se réunira le mardi 12 décembre 2017 à 19 heures dans la grande salle de l'hôtel de ville.

    Ordre du jour :

    Adoption du Procès-Verbal du 28 novembre 2017.

    Affaires financières

    - Tarifs 2018

    - Subventions

    - Admission en non-valeur et créances éteintes

    - Provisions

    - Imputation en investissement des dépenses d’acquisition du matériel de la ludothèque

    - Autorisation de paiement des dépenses d’investissement 2018

    - Création d’un budget annexe « Lotissement »

    Affaires générales

    - Avis sur la CLECT (Commission Locale d’Evaluation des charges transférées) dans le cadre des transferts des compétences PLU et SDIS

    - Modification des statuts de la FDEA (Fédération Départementale d’Energie des Ardennes)

    Marchés publics

    - MAPA 2016-05 relatif aux travaux de mise en accessibilité 2016 – VRD.

    Avenant n°1 pour la mise en place d’un garde-corps sur la nouvelle rampe PMR

    Consultation hôtel de ville

    Rappelons que les séances du Conseil municipal sont ouvertes au public. Les personnes qui feront le déplacement ce mardi pourront non seulement assister en direct aux joutes oratoires qui agrémentent les débats, mais également profiter de cette dernière séance de l'année pour partager le verre de l'amitié entre les participants. Qu'on se le dise !

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  • La peine de mort en passe d’être éradiquée en Europe et en Asie centrale

    Communiqué d'Amnesty International le 6 décembre 2017

    Sur les 105 pays qui ont intégralement aboli la peine capitale, près de la moitié se trouvent en Europe et en Asie centrale.

    Si certains pays de la région avaient déjà arrêté les exécutions et aboli la peine capitale au moment de la création des Nations unies en 1945, ce n’est qu’à la fin des années 1970 que le mouvement vers une abolition intégrale en Europe occidentale s’est accéléré.

    La place de premier plan pour l’Europe

    En matière de peine de mort, l’Europe a pris une place de premier plan en tant que bastion de l’abolition. Cette place s’explique en grande partie par les progrès accomplis dans la région, où la peine de mort a été presque entièrement éradiquée ces dernières décennies, et par le rôle de l’Europe dans la défense ardente de l’abolition par-delà ses frontières.

    C’est en 1989 que la Cour européenne des droits de l’homme a conclu pour la première fois que les États européens avaient l’obligation de protéger de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants les personnes passibles de la peine de mort en cas d’extradition vers un autre pays. Depuis, l’interdiction d’extrader des personnes qui pourraient encourir la peine de mort, sauf si des garanties crédibles et fiables sont apportées, a non seulement trouvé écho en-dehors de l’Europe, par exemple en Afrique du Sud, mais aussi au sein de certains organes internationaux tels que le Comité des droits de l'homme des Nations unies. Ceci a incité plusieurs pays non abolitionnistes à ne pas inclure la peine capitale parmi les châtiments possibles dans de nombreux cas où il devait y avoir une extradition en provenance d’un pays abolitionniste.

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  • Vaste mobilisation climat à l’été 2018 : le Tour Alternatiba annonce sa deuxième édition

    Du 9 juin au 6 octobre 2018, les vélos multiplaces emblématiques du Tour Alternatiba repartiront sur les routes de France et des pays frontaliers. Promotion des alternatives au dérèglement climatique et résistance aux projets climaticides seront au programme de cette grande mobilisation populaire sur le climat, organisée par Alternatiba, les Amis de la Terre, Action Non-violente COP21. 41 partenaires du secteur associatif, syndical et de l’économie sociale et solidaire soutiennent déjà le projet.

    Sur près de 5 800 kilomètres, le Tour Alternatiba s’élancera de Paris le 9 juin 2018 pour atteindre Bayonne le 6 octobre [1]. 200 étapes sont prévues dans toute la France et les pays frontaliers. Les triplettes et quadruplettes, symboles de la force du mouvement collectif, s’arrêteront ainsi dans des grandes villes comme Toulouse, Grenoble ou encore Nantes, mais aussi dans des territoires ruraux et des lieux emblématiques de lutte et de mise en oeuvre des alternatives,  et arriveront pour le Village des alternatives à Bayonne.

     

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  • Un régime d’exception permanant anticonstitutionnel.

    L'état d'urgence a duré presque deux ans, et le parlement a voté  pour lui succéder une loi reprenant une bonne partie des ses dispositions. Mais l'exception ne peut devenir la règle, et en état de droit c'est le pouvoir judiciaire qui a la possibilité d'imposer certaines mesures. C'est pourquoi le Conseil Constitutionnel a censuré plusieurs articles de cette loi, contraires aux principes fondamentaux de  la Constitution (séparation des pouvoirs judiciaires et administratifs : les préfets ne peuvent se substituer aux juges). Voici la réaction de la LDH à cette décision :

    L’Etat d’urgence a été levé au 1er novembre dernier, pour être immédiatement remplacé par un régime d’exception permanent, inspiré de plusieurs dispositions appliquées pendant une durée inédite de près de deux ans. La Ligue des droits de l’Homme a dénoncé avec constance les restrictions que ces mesures, au demeurant inefficaces dans la lutte contre le terrorisme, portaient aux droits et libertés. L’état d’urgence a conduit à une confusion des pouvoirs au profit de l’exécutif, en évinçant le juge judiciaire. La LDH a engagé, en conséquence, des recours devant les tribunaux et soulevé la constitutionnalité de ces dispositions, comme cela a été le cas en avril 2017 sur la présente décision.

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  • Pétition : encore plus de pesticides dans nos cours d'eau ? C'est non !

    En France, il est interdit d'épandre des pesticides dans certaines zones, dites "de non traitement", en bordure de cours d'eau. Malheureusement, un arrêté ministériel passé en mai dernier introduit un flou dans la définition de ces zones. Résultat, certains départements en ont profité pour exclure près de la moitié des aires qui étaient jusqu'alors protégées. Avec France Nature Environnement, demandez à Stéphane Travert et à Nicolas Hulot de garder nos cours d'eau #LoinDesPesticides : signez la pétition.

    92 % des cours d'eau surveillés en 2013 contenaient des pesticides1. Vous trouvez le constat alarmant ? La situation risque malheureusement de s'aggraver à cause d'un arrêté ministériel fraîchement adopté. En effet, depuis le 4 mai 2017, les préfets ont davantage de pouvoir pour définir les zones de non traitement (ZNT), bandes de 30 cm à 5 mètres en bordure d'un point d'eau sur lesquelles il est interdit d'épandre des pesticides. Contre toute logique, certains préfets en profitent pour être bien plus laxistes sur la protection de nos cours d'eau.

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