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  • Elections législatives : le renouvellement

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    Dessin de Lacombe pour Sine mensuel

  • Le collectif pour l’énergie citoyenne lance son Manifeste à destination des candidat.e.s aux élections législatives

    Le collectif pour l'énergie citoyenne, qui regroupe onze organisations de la protection de l’environnement, de l’énergie et de l’économie sociale et solidaire, interpelle les futur.e.s élu.e.s à travers un manifeste pour l'énergie citoyenne.

    — Communiqué de FNE —

    Le collectif pour l’énergie citoyenne lance son Manifeste à destination des candidat.e.s aux élections législatives

    Le collectif pour l'énergie citoyenne, qui regroupe onze organisations de la protection de l’environnement, de l’énergie et de l’économie sociale et solidaire, interpelle les futur.e.s élu.e.s à travers un manifeste pour l'énergie citoyenne.

    Participation citoyenne et énergies renouvelables : le rôle clé des acteurs locaux

    En Europe, la participation des acteurs locaux a permis d’accélérer la transition énergétique. Au-delà des plus-values écologiques et climatiques évidentes, l’énergie citoyenne et participative porte le germe du développement des territoires, aux plans économique, social et démocratique. Par exemple en Allemagne, un parc éolien terrestre de moyenne puissance (21 MW) génère entre 4 et 9 fois plus de création de valeur sur son territoire d'implantation s'il est porté par les acteurs du territoire plutôt que par des investisseurs externes.

    En France, le collectif pour l'énergie citoyenne promeut la participation directe des citoyens et acteurs locaux à la production d’énergies renouvelables car elle agit comme accélérateur de la transition énergétique et du développement des territoires. Cet investissement local est aujourd’hui nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte.

    Pourtant, les politiques publiques ne prennent pas encore en compte cette nouvelle dynamique.

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  • Un demi-siècle de spoliations

    Dossier d'Amnesty International.

    Israël intensifie sa main-mise sur les Territoires palestiniens occupés.

    C'était il y a juste cinquante ans. Après une offensive éclair contre les armées arabes, Israël prend une partie de la péninsule du Sinaï et la bande de Gaza à l’Égypte, le plateau du Golan à la Syrie, la Cisjordanie et Jérusalem-Est à la Jordanie. Depuis juin 1967, ces conquêtes militaires ont profondément changé la donne dans la région, avec la poursuite par les gouvernements israéliens successifs d’une politique d'implantation de civils juifs israéliens et de confiscation des terres, principalement en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

    D’abord justifié par des nécessités militaires, l’établissement d’implantations dans les Territoires occupés, a vite obéi pour Israël à des objectifs idéologiques. Résultats de très longues négociations, les accords d’Oslo, signés en 1993, ont découpé la Cisjordanie en trois zones : la A (8 % de sa superficie), où la sécurité et l’administration sont gérées par l’Autorité palestinienne, les frontières, les communications et l’espace aérien contrôlés par les autorités israéliennes ; la B (22 %), où la sécurité est gérée par Israël et l’administration civile par l'Autorité palestinienne ; la C, qui se trouve sous contrôle militaire israélien (60 %).

    Mais ces accords n’ont pas permis une paix durable, notamment en raison de l’obstination israélienne à poursuivre la colonisation. En 1993, on comptait moins de 250 000 colons. En 2017, 421 000 colons vivent en Cisjordanie et 200 000 à Jérusalem-Est, pour près de 3 millions de Palestiniens. De véritables villes ont vu le jour, comme Ariel, Maale Adumin ou Modin Iilit. Et le mouvement se poursuit, le gouvernement affichant un mépris flagrant pour le droit international. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou s’enhardit depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, qui a nommé ambassadeur à Tel Aviv, un chaud partisan des colonies, David Friedman. Au 23 mars 2017, 6 219 unités de construction illégales ont été autorisées, dont 719 à Jérusalem-Est.

    Occupation, discrimination, arrestations

    La politique israélienne, depuis près d’un demi-siècle, constitue une violation grave du droit international, en outre intrinsèquement discriminatoire. En Cisjordanie occupée, les Palestiniens ont perdu leur droit à la sécurité et à la protection car les colons israéliens harcèlent fréquemment leurs communautés. Les militaires protègent ces colons le plus souvent sans assurer la protection des Palestiniens. Les plaintes ne donnent lieu à aucune poursuite et sont classées sans suite. Par contre, les manifestations des Palestiniens, le plus souvent pacifiques, contre la colonisation et le Mur (illégaux), sont systématiquement interdites et réprimées par l'utilisation d'une force excessive. Les forces israéliennes procèdent également à des milliers d'arrestations. En avril 2017, il y a eu 509 arrestations, dont 75 enfants, ainsi que 111 placements de Palestiniens en détention administrative. Des actes de torture et d'autres mauvais traitements sont régulièrement infligés aux détenus, y compris aux mineurs.

     

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  • Malik Salemkour, nouveau président de la LDH

    Réunie en congrès à Grenoble, la Ligue des Droits de l'Homme a adopté 3 résolutions :

    Vive la démocratie ! – La démocratie est l’avenir du monde, à condition que le monde s’en occupe. Car les droits, les libertés, la fraternité et le bien-être, s’ils sont rendus possible par la démocratie en sont aussi la condition et l’horizon, un objectif qui doit sans cesse être réaffirmé.
    La lutte contre le racisme ne se divise pas – La LDH réaffirme son engagement dans la lutte contre le racisme sous toutes ses formes et appelle les organisations et personnes, à se rassembler pour mieux organiser un combat nécessairement commun.
    Législatives 2017, voter pour les droits et les libertés – La protection des libertés individuelles et collectives est un impératif démocratique. Nous appelons donc les électrices et les électeurs à se déterminer. Ils, elles, détiennent le pouvoir de faire changer les choses et d’imposer leur volonté d’une société plus libre, plus égale, et plus fraternelle.

    Le rapport moral, le rapport d’activité et le rapport financier ont été adoptés par une forte majorité des délégué-e-s des sections.
    A l’issue du congrès, le Comité central renouvelé a élu le Bureau national. Malik Salemkour a été élu président de la LDH. Maryse Artiguelong, Françoise Castex et Dominique Noguères sont vice-présidentes.

    Voici des extraits d'une déclaration du nouveau président au journal "La Croix".

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  • Concert de musique baroque le 10 juin à Toges

    Concert de musique baroque par le groupe "Le Masque" musiciens de Strasbourg renommés mondialement.
    7ème édition de ce concert toujours innovateur.

    Première partie à 17h30 (entrée libre)
    La petite bande folklorique hollandaise avec Rein GRAAFF (saxophone, clarinette) et Hélène ZWARENBURG (accordéon, violon)

    Deuxième partie à 19h15 "Le Masque"
    Programme de musique italienne du 18ème siècle avec 5 musiciens dont accompagnement au clavecin.

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  • 2C2A : des questions tombent à l'eau

    Doit-on y voir un effet de la sécheresse qui frappe notre territoire ? Même si ce n'est probablement pas lié à cette baisse du niveau des nappes phréatiques, on doit constater que deux questions à étudier se sont quasiment évaporées en cours de séance. Et ces deux points traitaient justement de sujets en rapport avec l'eau.

    Le premier point concernait le rapport du délégataire de service public du centre aquatique Argona. La présentation annuelle de ce document est une obligation légale. Si ce rapport a bien été remis aux délégués, il n'a pas été présenté en séance. Aucune question ou demande de précision n'a été faite par les élus, ce qui fait qu'aucune information n'a été donnée  pour le public et au-delà en direction de la population du territoire. Difficile dans ces conditions d'en tirer des conclusions ! Peut-être que tout va pour le mieux, peut-être que les 6 mois de fonctionnement sur 2016 sont une durée trop courte pour en tirer des enseignements.

    Le deuxième point traitait d'une question sensible, la prise de compétence eau et assainissement. Déjà évoqué à plusieurs reprises, ce transfert de compétence des communes vers la communauté de communes suscite des réticences de la part de délégués. La loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République)du 7 août 2015 prévoit la prise de compétence obligatoire de l'eau et de l'assainissement par les communautés de communes. Diverses réunions se sont déjà tenues à l'échelle de la communauté pour préparer ce transfert. Un débat s'est même ouvert au sujet de la date de prise de compétence, avec la nécessité d'une anticipation suffisante en relation avec la complexité du transfert. Le Président Signoret a finalement annoncé qu'étant donnée l'incertitude liée à la nomination de la nouvelle équipe gouvernementale, la question était différée en fonction de l'évolution des positions.

    D'autres points étaient inscrits à l'ordre du jour de ce conseil, qui avait débuté par un hommage à Amandine Lebrun, chargée de mission au sein de la 2C2A et récemment disparue, frappée en pleine jeunesse par la maladie.

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  • A Calais, la guerre des lieux et des horaires

    Communiqué de "l'auberge des migrants"

    Tous les soirs, les forces policières sont présentes sur le lieu de distribution de nourriture : « Vous avez une heure ». Dans le jeu du chat et de la souris, les exilés et les associatifs ont droit à une heure durant laquelle ils peuvent dire « pouce ».


    A Calais, la lutte continue

    Pourtant, les associations ont remporté le référé-liberté contre l’arrêté « anti-nourriture » de la mairie de Calais. Cette victoire juridique avait permis d’obtenir l’autorisation de distribuer de la nourriture dans la Zone Industrielle des Dunes, lieu de vie d’une grande partie des exilés présents à Calais.

    Le nombre d’exilés continue à augmenter, avec de nouvelles arrivées quotidiennes et une diversité croissante des âges et nationalités. En conséquence, de nouveaux lieux de vie sont apparus, disséminés dans les contours extérieurs de la ville et dans les parcs du centre.

    Pour répondre aux besoins, les associations ont mis en place un point de distribution fixe dans  la ZI des dunes pour le déjeuner et le dîner, et des maraudes pour couvrir les autres lieux. Autour de ces points de distribution, de nouvelles actions se développent, pour offrir aux exilés des consultations médicales, du soutien psycho-social, ou encore de l’information sur leurs droits.

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