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  • Chiffres du chômage : même le Père Noël ne fait pas de cadeaux

    " L’amélioration de la conjoncture en 2015 s’accompagnera de la poursuite d’une politique de lutte contre le chômage offensive."

    C'est  cette phrase qui introduit le commentaire du ministre après la publication ce jour des chiffres du chômage pour novembre 2014. Est-il utile de préciser que ces chiffres sont mauvais avec une hausse importante (On arrive à +5,8% sur un an). Les commentaires du ministre portent plus sur l'éventuel effet en 2015 d'une reprise économique et des mesures gouvernementales. On attend autre chose d'un gouvernement en place depuis de longs mois que des projections sur des hypothèses espérées dans les mois à venir.

    Au niveau régional, les chiffres mensuels restent plus fluctuants, avec cependant une hausse nette sur un an. Voici donc les résultats officiels, publiés un peu plus tôt qu'habituellement en raison des fêtes de Noël :

    En novembre, le nombre de demandeurs d’emploi inscrit à Pôle Emploi en catégorie A augmente de 0,8%, soit 27 400 personnes supplémentaires, pour s’établir à 3,48 millions. La hausse est plus limitée pour les jeunes, soulignant à nouveau l’effet positif des emplois d’avenir ; elle est plus forte pour les seniors (+1% sur un mois).
    En revanche, on enregistre une baisse de 0,1% du nombre de demandeurs d’emplois ayant exercé une activité réduite de 78 heures ou moins au cours du mois (catégorie B) et une baisse de 0,5% de ceux qui ont exercé une activité réduite de plus de 78 heures (catégorie C).
    L’amélioration de la conjoncture en 2015 s’accompagnera de la poursuite d’une politique de lutte contre le chômage offensive.

    Pour les Ardennes, la hausse pour la catégorie A est de 2,1%, pour les catégories A, B et D elle atteint 0,4%

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  • Pour Noël, payez-vous un barrage ou un aéroport !

    Qui n'a jamais rêvé de s'offrir un aéroport ou même un barrage ? Trop cher. Pourtant, Citizencase et ses nombreux partenaires cadeaux, soucieux de votre pouvoir d'achat vous proposent dès aujourd'hui de vous payez, à partir de 5 euros seulement, ces très beaux cadeaux à un prix incroyablement bas.


    Souvent jugés trop chers à l'achat, peu de gens pensent à offrir des aéroports ou des barrages à leur famille, à leurs amis. En effet, comment peut-on se payer de telles infrastructures à si peu de frais ? C'est le pari qu'à fait Citizencase, la plateforme de financement participatif dédiée aux actions juridiques des associations, en étudiant la question pendant 2 ans. Son offre commerciale alléchante à de quoi surprendre. Tout le monde peut en profiter.

      Grâce aux associations France Nature Environnement, Bretagne Vivante - SEPNB, la Coordination Régionale de la LPO Pays de la Loire, FNE Pays de la Loire, Eau et Rivières de Bretagne et SOS Loire-Vivante – ERN France, nous vous proposons à partir de 5 euros de vous payer un bel aéroport, de la marque Notre-Dame des Landes. (http://citizencase.org/projet/contre-nddl/)

    Si l'aéroport ne vous plaît pas, FNE Midi-Pyrénées vous propose un autre beau cadeau, à partir de 5 euros également: un barrage, de la marque Sivens. (http://citizencase.org/projet/contre-barrage-sivens/)

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  • Les poubelles ne seront plus collectées qu'une fois par semaine à Vouziers

    Deux semaines avant la mise en place des nouvelles modalités, la 2C2A débute une campagne de communication sur le nouveau calendrier de ramassage des ordures ménagères.

    Un tract purement informatif  commence à être distribué dans les boites aux lettres, et le site de la 2C2A consacre une page à cette information.

    Pourtant, le changement n'est pas mineur pour les habitants de Vouziers : ils ne pourront plus présenter leur poubelle qu'une fois par semaine en vue du ramassage de leurs ordures ménagères. Déjà lors de la reprise de la collecte par la communauté de communes, le rythme de ramassage était passé de 3 à 2 par semaine.

    La moitié sud de Vouziers (jusqu'aux rues Bournizet , du Chemin Salé, du Temple et Bara) sera ramassée le vendredi (poubelle sortie le jeudi soir), et la moité nord au-delà de ces rues sera ramassée le mardi (poubelle sortie le lundi soir). (voir la liste des rues sur le site de la 2C2A).

    A noter que le plan utilisé est ancien, ne situant pas par exemple le prolongement de la rue Gallieni vers le rond-point du collège, ou la rue Jean Leflon dans le même secteur.

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    La 2C2A met en avant la diminution du tonnage des OM et le fait que seulement 8 % des Vouzinois sortent leur poubelle plus d'une fois par semaine. Ce chiffre est à prendre avec prudence, car il n'est pas précisé s'il est question de ceux qui sortent systématiquement leur poubelle 2 fois dans la semaine, ou d'un pourcentage moyen sur une semaine donnée ou encore de ceux qui ont recours au moins une fois de temps en temps à cette modalité.

    Toujours est-il que pour une minorité plus ou moins importante, des problèmes vont se poser. Et on peut s'interroger sur la façon dont seront pris en compte ces problèmes quand on voit la faible et tardive communication mise en place.

    Comme nous le signalions dans notre compte-rendu du dernier conseil de communauté, cette baisse de service va intervenir au moment où une hausse de la redevance est annoncée : en supposant que les deux décisions soient justifiées, un tel télescopage ne peut que créer des remous et rendre plus difficile l'acceptation des mesures prises par ceux qui vont les subir.

    Voici l'explication donnée sur le site de la 2C2A.

    Depuis 2011, les habitants de Vouziers étaient les seuls, au sein de la régie assurée par la 2C2A, à bénéficier de 2 tournées de ramassage par semaine. Cet avantage était loin d’être un privilège, puisqu’il devait répondre aux contraintes des habitants vivant en appartements, mais aussi aux besoins des commerçants. Mais depuis que la 2C2A a mis en place la redevance incitative, les habitudes des Vouzinois ont beaucoup changé : ils ne sont plus que 8 % à sortir leur poubelle plus d’une fois par semaine.

    Pour les professionnels ayant besoin de bacs plus grands ou plus nombreux, la 2C2A propose des solutions sur-mesure, avec une facturation spécifique.

    A NOTER Aucun changement si vous habitez Blaise, Chestres ou l'une des 99 autres communes de l'Argonne Ardennaise !

  • Accessibilité : réunion le 23 janvier à Vouziers

    Communiqué de la 2C2A. (pour des informations complémentaires, voir le site de la Préfecture des Ardennes)

     

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    L'Agenda d'Accessibilité Programmée (Ad'AP) est un dispositif simple, adapté à vos besoins, pour mettre votre établissement en conformité avec la réglementation en vigueur. Il offre un cadre juridique sécurisé, et se compose notamment d'un calendrier précis et d'un engagement financier.

    Afin de vous présenter en détail cet outil, qui est obligatoire pour les propriétaires ou exploitants d'établissements recevant du public qui ne respectent pas leurs obligations d'accessibilité au 31/12/2014, la Direction Départementale des Territoires (DDT) organise une réunion le vendredi 23 janvier à 19h à la salle des fêtes de Vouziers.

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  • Barrage de Sivens : les extrémistes ne sont pas ceux que l'on montre du doigt.

    Depuis les luttes de Notre-Dame-des-Landes et de Sivens, les Zadistes ont pris une dimension médiatique importante.

    Ces opposants luttent sur le terrain contre des projets destructeurs de l'environnement, en occupant une ZAD (Zone à Défendre) La mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive à Sivens a donné gm-pas.jpgun tour tragique à ce combat, et également un retentissement national à la résistance des Zadistes (bien que Rémi Fraisse ne fît pas partie du noyau permanent de la ZAD de Sivens).

    On entend souvent critiquer les Zadistes à cause de leur supposé extrémisme et de leurs méthodes jugées violentes. Les personnes qui participent à ces ZAD sont très diverses, allant de non-violents convaincus jusqu'à des franges plus radicales. C'est la conviction d'une lutte juste et la détermination à occuper le terrain qui fait le point commun à tous ces militants.

    Il aura donc fallu la mort d'un écologiste sur le terrain pour que le problème du barrage de Sivens soit repris en main au niveau national. Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Énergie a mis en place une concertation qui devait rassembler l'ensemble des parties prenantes du conflit. Le collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet y participe, et se dit prêt au dialogue et à des recherches d'une solution de compromis. Et c'est la FNSEA (syndicat agricole majoritaire, proche de l'UMP) qui refuse le dialogue et affirme que « Seul le projet initial de Sivens est pertinent »..

    Le collectif du Testet rejoint par France Nature Environnement et la Confédération Paysanne a publié un communiqué qui précise sa position après l'entrevue avec Ségolène Royal le 19 décembre. Voici des extraits de ce communiqué, à lire en entier sur le site du collectif.

     

    Le Collectif se félicite de la poursuite du processus de dialogue

     

    1601167_363460673807906_6677603102773914689_n.jpgLe Collectif se félicite des annonces faites hier par Ségolène Royal, Ministre chargée de l’Ecologie, sur la poursuite de son rôle de médiation et du processus de concertation autour d’un projet de territoire sur le bassin du Tescou. En effet, lors de l’entretien avec la Ministre hier midi, le Collectif Testet, France Nature Environnement et la Confédération Paysanne ont rappelé leur volonté d’aboutir à un compromis au plus tôt. Ils ont abordé les points techniques qui restent à approfondir pour préciser les scénarios proposés et rendre acceptable par l’ensemble : un scénario de convergence.

    La méthode proposée par la Ministre devrait permettre d’atteindre cet objectif si la FDSEA et les JA du Tarn et du Tarn et Garonne acceptent réellement d’étudier les besoins réels des agriculteurs et des milieux aquatiques. En déclarant hier que « Seul le projet initial de Sivens est pertinent », ils dénigrent le rapport d’expertise ministériel d’octobre et la procédure d’infraction européenne qui plombent totalement le projet initial. En refusant d’étudier des solutions techniques, agronomiques et commerciales (filières locales pour la restauration collective hors foyer) mieux adaptées, ils ne font que repousser à plus tard les mesures réellement utiles à tous les agriculteurs du bassin du Tescou.

    A travers ce rapport d’étape, les experts ont montré qu’un volume de 750 000 m3 maximum était nécessaire. C’est deux fois moins que prévu pour le barrage de Sivens. Cela confirme l’analyse du Collectif en septembre 2013 d’un surdimensionnement important du projet

    (...)

    Concernant l’eau, le Collectif n’est pas contre l’irrigation mais demande que les politiques publiques accompagnent les agriculteurs vers une adaptation au changement climatique. Pour les scientifiques, ce sont les changements d’assolement (cultures en secs, diversification…) et de pratiques agronomiques (sol vivant…) qui permettront de faire face aux aléas climatiques et non pas l’augmentation des réserves d’eau. A court terme, c’est évidemment la mobilisation des retenues collinaires existantes et sous-utilisées (au moins 1 million de m3 non utilisés chaque année) qui doit être privilégiée car elles économisent l’argent public et l’impact sur l’environnement.

     

    Enfin, le Collectif dénonce les mobilisations musclées des FDSEA ces derniers jours à l’encontre des occupants du site. Les Zadistes ont démontré la pertinence de leur action face à une tentative de faire passer en force un projet surdimensionné, gaspilleur d’argent public, destructeur d’une biodiversité très riche et pénalisant l’élevage local. Beaucoup de mensonges et rumeurs sont menés à l’encontre des Zadistes. Le Collectif appelle chacun à favoriser l’apaisement dans l’attente de trouver un compromis début 2015.

     

  • Pakistan : la reprise des exécutions ne peut pas être la réponse à la tragédie de l'école de Peshawar

    L’attaque sanglante contre une école au Pakistan atteint un tel degré d'horreur qu'il est difficile de réagir avec un minimum de recul, sans se laisser submerger par nos émotions.

    Cela rend d'autant plus nécessaire de rappeler, comme le fait Amnesty International, une positon de principe contre la peine de mort et un rappel de son inefficacité. Son application n'a jamais fait reculer le crime, encore moins pour des personnes fanatisées qui n'hésitent à commettre des attentats-suicides

    Communiqué d'Amnesty International en date de 19 décembre 2014 :

    Le gouvernement pakistanais ne doit pas céder à la peur et la colère après la tragédie de l'école de Peshawar. Il doit revenir sur la promesse faite par le Premier ministre Nawaz Sharif de reprendre les exécutions pour les actes de terrorisme et maintenir son moratoire.

    "L'attaque perpétrée est extrêmement répréhensible et il est impératif que les responsables présumés de cette inimaginable tragédie soient traduits en justice. Cependant, le recours à la peine de mort n'est pas une réponse appropriée – il ne l'est dans aucun cas "
    David Griffiths
    Directeur adjoint du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.

    RÉTABLIR LA PEINE DE MORT N'EST PAS LA RÉPONSE APPROPRIÉE 

    Nawaz Sharif a fait cette annonce le lendemain de la mort d'au moins 142 personnes – dont 132 enfants – tuées par des activistes talibans dans une école gérée par l'armée à Peshawar (nord-ouest du pays). 

    Le Pakistan est naturellement en proie à la peur et la colère au lendemain de cette attaque, mais la levée du moratoire sur les exécutions semble être une réaction automatique qui ne va pas au fond du problème – à savoir le manque de protection efficace pour les civils dans le nord-ouest du Pakistan, a déclaré David Griffiths. C'est à cela que le gouvernement devrait consacrer son énergie, au lieu de perpétuer le cycle de la violence en reprenant les exécutions. 

    Nous demandons que les responsables présumés des attentats menés sans discrimination et des attaques visant des civils, y compris celle de Peshawar, fassent l'objet d'enquêtes et de procédures judiciaires, mais dans le respect des normes internationales d'équité et sans recours à la peine de mort. 

    Aucun élément convaincant n’a jamais permis de démontrer que la peine de mort était plus dissuasive que les autres châtiments, a déclaré David Griffiths. La peine capitale n'est pas une réponse appropriée aux problèmes d'ordre public du Pakistan et ne servirait à rien pour lutter contre la criminalité ou l'activisme dans le pays.

    Le Pakistan a réinstauré un moratoire sur les exécutions en octobre 2013 et n'a exécuté personne depuis la pendaison d'un soldat en novembre 2012 ; la dernière exécution par pendaison d'un civil remonte à fin 2008. Actuellement, des dizaines de personnes sont condamnées à mort pour des faits liés au terrorisme dans le pays. 

    De nombreuses condamnations à mort y sont prononcées à l'issue de procès iniques caractérisés par l'absence d'assistance juridique et l'admission de preuves pourtant irrecevables au regard du droit international. 

    En étendant le champ d'application de son moratoire sur les exécutions l'an dernier, le Pakistan a fait ce qu'il fallait et envoyé un message de respect des droits humains. Il a choisi de s'aligner sur la grande majorité de pays qui ont rejeté en droit ou en pratique la peine de mort.

    En cette période où la justice pakistanaise lutte pour faire face aux problèmes d'ordre public, il peut être facile de voir la peine de mort comme une solution miracle. Mais au lieu de reprendre les exécutions, le Pakistan doit chercher des solutions durables qui améliorent en profondeur le fonctionnement de la justice pénale. »

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  • Barrage de Sivens : l’Etat joue la précipitation, nous ne céderons pas

    Communiqué de la FNE

    Jeudi devait avoir lieu la dernière réunion du groupe de travail mis en place par le ministère de l’Ecologie pour trouver une solution au conflit lié au projet de barrage de Sivens ayant entrainé la mort de Rémi Fraisse, tué par les forces dites « de l’ordre ». Cette réunion est annulée par le ministère de l’Ecologie sans explication. Les associations FNE, FNE Midi Pyrénées et le collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, parties prenantes de cette concertation, ne veulent pas d’une conclusion précipitée. Explications


    Ce qui était prévu était déjà insuffisant

    A la suite du drame de Sivens, un groupe de travail chargé par Ségolène Royal d'étudier des "solutions alternatives" au barrage contesté de Sivens (Tarn) a démarré le 13 novembre dernier. Dernière des quatre réunions prévues initialement, celle de demain, réclamée par les acteurs, devait servir à entamer l’élaboration d’une restitution commune à toutes les parties prenantes, débattue le lendemain, vendredi, avec la ministre de l’Ecologie. Dès le départ, l’ambition de sortir de plus de 10 ans de crise et du drame de Sivens en quatre séances était déjà utopique.

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    Des conditions de travail chaotiques

    Convocation des acteurs régionaux pour une réunion à Paris 24h avant, annulation d’une réunion prévue à Albi moins de 24h à l’avance sans explication; transmission, seulement la veille des débats, du document qui devait contenir la retranscription des débats…La liste des errements s’allonge. A noter que le document de 65 pages transmis aux participants est étrangement déconnecté des contenus des précédentes réunions…

    Nous demandons instamment la tenue de réunions supplémentaires

    Nous demandons l’organisation de réunions supplémentaires qui permettront de définir, sereinement, une sortie de crise partagée entérinant l’abandon du projet actuel de barrage de Sivens. France Nature Environnement, FNE Midi-Pyrénées et le collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet demandent, par ailleurs, à être reçus vendredi à Paris, avec les autres acteurs, à condition que cette réunion n’ait pas la prétention d’être conclusive.

    Benoît Hartmann, porte-parole de FNE: « Si les conditions d’une réelle concertation ne sont pas réunies, nous nous désolidariserons de la démarche instaurée par le ministère. Il n’est pas question de cautionner un sursaut démocratique de façade. Comment l’Etat compte-t-il réellement rendre la parole citoyenne prescriptive pour que la démocratie participative ne soit plus un simple alibi sans influence ?»