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  • La Poste commémore la première traversée de la Méditerranée par Roland Garros

    Article publié sur le site aerobuzz.fr

    C’est au matin du 23 septembre 1913 à 5h47, sur le petit aéroport de Fréjus, au bord de la Méditerranée, que le jeune aviateur de bientôt 25 ans, prépare son long vol de près de 800 km qui doit le conduire jusqu’à Tunis après un survol maritime.

    A bord du monoplan Morane H, léger et puissant, il emporte à son bord plus de 200 litres d’essence et 60 litres d’huile de ricin. Après avoir survolé la Corse puis la Sardaigne, il atteint la côte tunisienne avec un moteur hoquetant et se pose à Bizerte avec moins de 10 litres d’essence dans le réservoir.

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    Né à la Réunion, dont l’aéroport porte aujourd’hui, diplômé d’HEC, il ouvre pour un temps un commerce d’automobiles avant de se tourner vers sa nouvelle passion, l’aviation. Participant à des courses et des meetings sur le Circuit Européen, il effectue une grande tournée en Amérique du sud et sera à ce titre considéré comme l’un des initiateurs de l’aviation brésilienne.

    Engagé dans la première guerre mondiale, il expérimente le système de tir dans l’axe, effectué entre le passage des pales de l’hélice, mis au point par l’ingénieur Raymond Saulnier. Fait prisonnier, il s’échappera après trois ans de captivité et rejoindra le combat. Il sera abattu par l’aviation allemande au-dessus de Vouziers, la veille de ses 30 ans, le 5 octobre 1918.

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  • Les discours éplorés sur la Syrie ont assez duré

    Nous avons assez entendu de discours éplorés sur la Syrie. Les civils continuent d'être pris pour cibles ou tués sans discrimination.

    Par Cilina Nasser, chercheuse sur la Syrie pour Amnesty International

     Il est impossible de regarder les vidéos venues de Syrie hier sans éprouver un nouvel accès de rage devant l'échec répété de la communauté internationale, incapable de mettre fin au massacre de civils pris dans le conflit armé interne qui déchire le pays.

    Les armes chimiques

    Ces vidéos, montrant les effets meurtriers d'une offensive qui pourrait avoir été menée avec des armes chimiques et qui a frappé de très nombreux civils, dont des enfants, dans des localités proches de Damas, sont un élément de plus qui donne à penser que des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité ont pu être commis en Syrie.

    Certes, il est pour l'instant difficile de vérifier l'authenticité des images ou de désigner des responsables ; cependant, Amnesty International a contacté différents experts, notamment médicaux, pour déterminer si les symptômes des personnes touchées correspondent à l'emploi d'armes chimiques. Des organisations et des particuliers en Syrie nous aident à recueillir davantage d'informations sur l'état de santé actuel des personnes présentes dans la zone concernée.

    La paralysie de la communauté internationale

    Le gouvernement syrien a rejeté avec force la responsabilité de cette attaque, mais pour l'instant il n'a pas laissé accéder à cette zone une commission de l'ONU qui vient d'arriver à Damas, après plusieurs mois de négociation, pour enquêter sur de présumées attaques chimiques commises antérieurement. La situation actuelle révèle le degré de paralysie qui atteint la communauté internationale lorsqu'il s'agit de la Syrie.

    Cette paralysie est si complète qu'une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité des Nations unies, tenue hier, a dit vouloir « faire la lumière » sur les événements, mais n'a même pas demandé qu'une enquête soit menée. Le temps presse. La commission de l'ONU doit avoir accès sans délai aux sites de l'offensive présumée, être autorisée à recueillir des prélèvements, rassembler des éléments de preuve qui risquent d'être détruits, interroger les victimes et les témoins, et mener à bien sa tâche en toute sécurité dans une zone contrôlée par des groupes d'opposition armés et bombardée par le gouvernement. Il serait aberrant, alors que des experts de l'ONU sont chargés d'examiner des cas éventuels de recours aux armes chimiques, qu'ils n'enquêtent pas sur ce qui constitue peut-être l'attaque chimique la plus meurtrière depuis que ces armes ont été utilisées par le régime de Saddam Hussein.

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    Les responsables doivent êtres traduits en justice

    Quel que soit l'auteur de cette attaque, il existe une évidence : la communauté internationale ne doit pas se contenter de la condamner, elle doit se mobiliser pour que les responsables soient traduits en justice.

    L'utilisation d'armes chimiques peut être considérée comme un crime de guerre ou un crime contre l'humanité. Même si la Syrie fait partie des quelques pays qui n'ont ni signé ni rejoint la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, qui interdit l'utilisation, la production, le stockage et le transfert de ce type d'armes, tous les États sont dans l'obligation partagée d'enquêter sur ces crimes au regard du droit international et d'en poursuivre les responsables, quel que soit le lieu où ils sont commis.

    La création d'équipes d'enquête et de poursuites internationales conjointes améliorerait les chances d'effectuer des arrestations et de mener à bien des poursuites. Si certaines des personnes responsables cherchaient à se réfugier à l'étranger, il serait nécessaire, au nom de la compétence universelle, de les arrêter et d'enquêter sur leurs actes. Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies doivent diriger cette démarche et l'intensifier.

    La communauté internationale se voit offrir une dernière occasion de changer d'attitude, après s'être montrée incapable de répondre sérieusement à la longue kyrielle de graves violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains commises en Syrie, qui ont fait plus de 100 000 morts, des millions de personnes déplacées, et ont contraint presque deux millions de personnes à chercher refuge à l'étranger.

    Amnesty International a prié à maintes reprises le Conseil de sécurité des Nations unies de déférer à la Cour pénale internationale la grave situation en Syrie, afin d'engager le processus qui permettra de contraindre les responsables, quel que soit leur camp à rendre compte de leurs actes.
    Nous avons assez entendu de discours éplorés sur la Syrie. Les civils continuent d'être pris pour cibles ou tués sans discrimination. Le moment d'agir est venu.

  • Valeurs actuelles... comme en quarante ?

    Communiqué LDH
    La Ligue des droits de l’Homme condamne avec la plus grande fermeté l’utilisation par la rédaction de l’hebdomadaire Valeurs actuelles dans la une et le contenu du numéro du 22 août 2013 de termes stigmatisants et injurieux vis-à-vis des Roms.

    Sous prétexte d’un sondage commandé par le journal à propos des occupations de terrains, Valeurs actuelles s’autorise en première page à stigmatiser l’ensemble des Roms en y accolant les termes « assistanat » et « délinquance ».


    Elle appelle par ailleurs à une réaction à leur égard puisqu’elle considère leur présence comme provoquant une « overdose ». La rédaction demande au gouvernement une réponse sur cette base. Il s’agit ainsi d’une prise de position raciste, puisque des personnes sont désignées non pas pour ce qu’elles font, mais pour ce qu’elles sont.

    Le contenu du journal développe cette idéologie répugnante en qualifiant les Roms de « plaie » et de « fléau », menaçant notre pays d’invasion et justifiant une réaction citoyenne. Par un communiqué de presse, le journal se prétend républicain et soutient défendre avec force les principes fondateurs de notre démocratie. Mais ce cache ne trompera personne. Valeurs actuelles a glissé dans les limbes de l’extrême droite haineuse, appelant à la violence à l’encontre d’individus à raison de leur origine.

    Paris, le 22 août 2013

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  • UNE INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE EN TROMPE-L’ŒIL

    Rapports, analyses, tribunes, interviews, etc : Global Chance et ses membres dénoncent le mythe d’une « énergie 100% nationale »

    La France a officiellement regagné, grâce au programme nucléaire, une indépendance énergétique de 50 % en moyenne contre 25 % en 1973. Ce résultat, qui est depuis plus de vingt ans le pivot de la justification énergétique du choix nucléaire, repose sur le calcul du ratio de la production nationale primaire d’énergie sur la consommation primaire (non corrigée des variations climatiques), c’est-à-dire sur un mode de calcul contestable sur trois points essentiels.

    D’abord, il donne un poids positif, par rapport à un calcul en énergie finale, à la mauvaise efficacité du système de production domestique vis-à-vis des productions importées. Ensuite, il comptabilise toute l’électricité alors qu’une part non négligeable est exportée. Enfin, il comptabilise comme production domestique le nucléaire, alors que tout l’uranium utilisé dans les réacteurs français est aujourd’hui importé.

    Un calcul en énergie finale (c’est-à-dire au regard de l’énergie effectivement disponible pour répondre aux besoins de la société en services énergétiques), déduction faite des exportations d’électricité et de l’uranium importé, conduit à une indépendance énergétique inférieure à 10 % en 2009, contre 30 % selon le même mode de calcul en 1973. L’indépendance énergétique finale française n’a donc pas doublé depuis le lancement de son programme nucléaire mais a au contraire été divisée par 3.

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  • Cabaret vert : Début dès jeudi !

    C'est dans deux jours que débute le 9ème éco-festival du Cabaret Vert avec concerts, festival BD, cinéma, village associatif et son ambiance inimitable.

     

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  • Comment fermer un service d'urgences en France

    Extraits d'un article de Patrick Pelloux  dans Charlie Hebdo.

    Wattrelos, l’Hôtel-Dieu à Paris et désormais Pont-à-Mousson, et d’autres à venir, comme Juvisy. Malgré les promesses des politiques, les structures d’urgences sont détruites les unes après les autres. La méthode est toujours la même, introduite par Mattei du temps de Chirac et conduite par Bachelot du temps de Sarkozy. Rien n’a changé. En voici la sordide recette : comment casser le service public.

    Sous la coupe des ARS

    Sournoisement, le 29 juillet dernier, la direction de l’hôpital de Pont-à-Mousson et l’agence régionale de santé (ARS) de Lorraine ont décidé de fermer tout simplement les urgences. Environ cinquante malades sont accueillis aux urgences chaque jour. Ils devront faire une heure de voiture pour aller consulter dans les services de Metz ou de Nancy, déjà saturés. Cette mesure montre combien les ARS sont devenues des dictatures technocratiques méprisant totalement les élus, les organisations sociales et les malades, afin de s’assurer des primes rondelettes qui récompensent les « économies » prétendument effectuées. Car le « surcoût » de la proximité est bien moindre que les frais engendrés par les transports en ambulance ou par les pompiers… Il n’empêche, une bonne ARS est une ARS qui ferme un maximum de structures.

    Il n’y a évidemment pas les bons d’un côté et les méchants de l’autre. Beaucoup de médecins embauchés dans ces agences donnent une caution médicale aux regroupements. Et il y a plus d’un directeur d’hôpital qui se bat contre ces agences. Il existe aussi des syndicats qui roupillent en facilitant la déconstruction sociale par leur attente stérile. Mais la plupart du temps, la partition est la même et elle est jouée par les mêmes musiciens. Pourtant, ils en ont fermé, des urgences : en 1988, tous les établissements de santé avaient un accueil et des services d’urgences, soit trois mille en France. En 2013, il nous en reste neuf cent cinquante. Où est passé l’argent de toutes ces économies? Nul ne sait.

    (...)

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  • Égypte : les forces de sécurité doivent éviter un nouveau bain de sang

    En politique, comme dans toutes les actions menées par l'homme, il n'est pas toujours possible de définir le camp des "bons" et celui des "méchants".

    Dans la majorité des cas, on peut appliquer une grille de valeurs que l'on considère comme fondamentales. Mais parfois la situation est si particulière que les jugements habituels semblent impuissants à définir une position claire. Ainsi en Egypte, les fondamentalistes que sont les "Frères Musulmans" ont une lecture rigide du Coran et veulent l'imposer à toute la société. Mais le camp d'en face s'appuie sur les militaires qui viennent faire la preuve d'une brutalité incroyable dans la répression de manifestations. La suite des événements apparait particulièrement inquiétante, les deux forces opposées ne semblant pas disposées à reculer.

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    Voici une analyse d'Amnesty International, basée sur leur critère essentiel qui est le respect des Droits de l'Homme .

     

    Les forces de sécurité doivent de toute urgence prendre des mesures pour que le sang cesse de couler alors que des nouvelles manifestations sont annoncées en Egypte. L’organisation s’emploie à vérifier sur le terrain toutes les atteintes aux droits humains qui pourraient avoir été commises.

    Le bilan du dispersement du sit-in en faveur de Mohamed Morsi au Caire mercredi 14 août est catastrophique. Plusieurs centaines de personnes sont mortes et des milliers sont blessées. Des églises, commerces et maisons coptes ont été attaqués. Les autorités ont décrété l’état d’urgence ainsi qu’un couvre-feu dans 14 des 27 gouvernorats de l’Egypte.

    Les forces de sécurité ont pour devoir d’éviter de nouvelles pertes humaines. Ce doit être leur priorité immédiate.

    Une enquête indépendante et impartiale sur les violences commises doit également être menée. Cependant, des enquêtes précédentes concernant les abus commis par les forces de sécurité et l'armée depuis le soulèvement de 2011 n’ont pas permis de rendre justice aux victimes de violations des droits humains.

    Seulement trois membres de l'armée et quelques agents de sécurité ont été reconnus coupables d’avoir tué  des manifestants depuis la « révolution du 25 janvier » en 2011.

    Les autorités égyptiennes doivent accueillir des missions d’enquête des Nations unies, particulièrement le Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires.  Elles doivent également prendre des mesures pour améliorer la sécurité des chrétiens et des autres minorités dans le pays.

    L’état d’urgence annoncé pour une durée d’un mois doit respecter les droits fondamentaux des citoyens. Sous le régime de Hosni Moubarak, les autorités ont régulièrement utilisé ce pouvoir pour abroger l’état de droit et commettre des violations des droits humains en toute impunité.



    Halte aux violences sexuelles :

    agissez pour les femmes en Egypte

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