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  • Forge-France : Manifestation à Nouzonville samedi 24 novembre

    La société Forge-France possède deux sites de production à Joigny sur Meuse et à Nouzonville.

    Spécialisée dans les produits forgés pour le levage et l'arrimage, elle a été rachetée en 2008 par legrade80_3.jpg groupe financier britannique Melrose.

    Ce groupe a une stratégie financière, en achetant des unités en difficulté et en les revendant après restructuration, schéma devenu classique dans l'industrie.

    L'unité de Nouzonville est menacée par un plan de restructuration, et les salariés appellent à la mobilisation pour préserver leur emploi:

    Communiqué du Comité d'entreprise de Forge France

    «En septembre 2012, le directeur général nous a expliqué que la concurrence asiatique était trop forte, que notre entreprise n'était plus viable, et qu'il fallait procéder à une restructuration.

    Nous constatons que depuis l'arrivée de cette nouvelle direction, celle-ci n'aurait pas pu s'y prendre mieux pour déstabiliser l'entreprise en affaiblissant le service commercial, en en supprimant des postes de commerciaux de terrain qui faisaient notre force depuis plusieurs dizaines d'années, sans les remplacer, en faisant elle-même les démarches commerciales et sans faire d'investissements, juste les réparations nécessaires, malgré une mise en garde du comité d'entreprise.

    Le président de Forge France a orchestré cette restructuration afin de faire prospérer sa propre marque, Crosby, au détriment de celle de Sysma Forge France, éliminant du coup un concurrent tout en reprenant ses principaux clients.

    Nous sommes indignés de la tournure des événements qui caractérise un système capitaliste sans état d'âme pour les 25 personnes concernées, qui se sont donné corps et âme pour leur entreprise.

    Nous sommes aussi indignés que les élus locaux et instances compétentes ne nous aident pas et cautionnent une telle injustice, qui va mettre en péril le sort de 25 salariés, sans compter la sous-traitance, les commerçants et tout ce qui en découle.»

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  • Combattre les violences envers les femmes : une préoccupation de notre quotidien

    Communiqué LDH
    Les Nations unies, qui ont fait du 25 novembre la Journée internationale contre les violences envers les femmes, avaient adopté, en 1994, une résolution sur l’élimination de ces violences.

     

    Elle affirmait que « la violence à l’égard des femmes traduit des rapports de force historiquement inégaux entre hommes et femmes, lesquels ont abouti à la domination et à la discrimination exercées par les premiers et freiné la promotion des secondes, et [qu’]elle compte parmi les principaux mécanismes sociaux auxquels est due la subordination des femmes aux hommes. »

    Les luttes féministes ont progressivement fait entrer cette question dans le domaine politique, réclamant un traitement politique. Elles ont fait admettre qu’il ne s’agit pas de déviances occasionnelles d’individus présentant des troubles agressifs, mais véritablement du symptôme le plus grave d’un système de domination séculaire et universel.

    L’opinion réprouve l’usage du viol comme arme de guerre au Congo, la lapidation des femmes adultères en Iran, l’agression de fillettes qui revendiquent leur scolarisation en Afghanistan ou au Pakistan. Ces violences extrêmes doivent être dénoncées, combattues et condamnées. Mais, même si tout cela est très loin de la France, on ne peut mesurer l’état de l’égalité des droits à l’aune des pires situations. Il suffit de connaître le quotidien de la police, de la justice et des associations concernéesviolence2.gif pour voir qu’il n’en est rien. Les chiffres sont connus, mais très inférieurs à la réalité : par exemple, les soixante-quinze mille viols recensés chaque année ne représenteraient que 10 % du chiffre réel, la majorité des femmes victimes craignant de porter plainte. Mais la presse et l’opinion ne s’émeuvent que dans les cas outranciers, comme celui du procès récent de Créteil, lui-même violence infligée de nouveau aux deux victimes.

    Une loi de lutte contre les violences a été adoptée en juillet 2010 : mais elle est incomplète, uniquement répressive, avec une ordonnance de protection mal connue et mal appliquée, sans formation des professionnels concernés et sans moyens. Le gouvernement actuel annonce vouloir une nouvelle loi et la création d’une instance nationale de lutte contre les violences.

    La LDH approuve cette volonté si la loi comporte un véritable volet préventif et éducatif, mobilisant les médias et l’Education nationale ; et si sont mis en place les moyens de son application réelle, à commencer par la formation des personnels judiciaires, une aide suffisante aux associations en charge des femmes victimes et des mécanismes de contrôle de l’application de la loi. Elle rappelle, enfin, que cette loi doit s’appliquer à toutes les femmes, y compris les étrangères non communautaires et les prostituées. Elle souhaite une forte volonté politique pour que soit mise en œuvre une loi complète et ambitieuse. Il ne s’agit rien de moins que d’avancer dans la transformation des rapports sociaux vers plus d’humanité, de justice et d’égalité.

    La LDH célèbrera le 25 novembre en tenant une université d’automne sur la jeunesse, sa place dans la société et son attente de l’égalité entre les femmes et les hommes.

  • Rappel : Festival ATTAC

    Pour le programme voir notre note du 29.10.2012

    ou le site d'ATTAC 08

  • Mobilisation collective symbolique pour la création d’un Parc Naturel Régional en Argonne !

     Communiqué d'Argonne Parc Naturel Régional

    Notre association s'engage dans une phase de négociation active avec les collectivités territoriales de Lorraine et de Champagne Ardenne : Régions, Départements 08, 51, 55, collectivités locales.

    Nous aboutissons ainsi aujourd'hui à la réalisation d'un document d'orientations qui doit nous permettre de guider notre travail pour deux années : 2013 et 2014.


    Vous êtes maintenant nombreux à adhérer et à soutenir ce projet qui doit permettre de conjuguer la sauvegarde du patrimoine argonnais, mais également contribuer à renforcer l'image de marque de l'Argonne, lutter contre sa fragilité et soutenir un développement durable.

    Pour renforcer notre poids autour de ce projet et nous aider à convaincre les décideurs régionaux, il faut dès maintenant nous mobiliser. Rejoignez notre page Facebook, participez (et faites participer) à cette invitation symbolique pour défendre la création d'un Parc Naturel Régional en Argonne.

    Amoureux de l’Argonne tous vos témoignages constituent pour nous un atout précieux à la réussite de notre projet.

    Aller l’Argonne mobilise toi ! Nous réussirons ensemble !

    L’équipe d’Argonne Parc Naturel Régional

     

     

    argonne,parc naturel régional

    Landèves, écart de Ballay (photo DR)

     

  • Zones urbaines sensibles : une nette dégradation

    La France, pays riche, comporte cependant une frange importante de population qui vit dans des conditions très difficiles.

    Un grande partie de cette France d'en bas habite dans des zones urbaines sensibles ( les quartiers "difficiles"). Depuis des années, les politiques parlent de plan pour les banlieues, de politique de la ville et autres programmes spécifiques. C'est aux résultats que l'on juge une politique, et dans ce domaine l'échec est patent.

    L’Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus) vient de publier son rapport 2012 qui est  lisible avec le lien situé en bas de l'article de "Libération".

    Il montre comme on peut s'y attendre une situation difficile au si bien dans les domaines économiques que sociaux, éducatifs ou sanitaires.

    Il existe des disparités au sein de ces quartiers et entre des quartiers, mais les chiffres moyens sont très parlants.

    Pour les revenus, on note que "en 2010, 36,1% des habitants des ZUS vivaient avec moins de 964 euros par mois, le seuil de pauvreté en France (le taux était de 30,5% en 2006). Comparativement, en dehors des ZUS, 12,6% des gens vivent sous le seuil de pauvreté."

    Et pour les chômage :«Dans les villes qui comptent une ZUS, quasiment toute l’augmentation du chômage s’est concentrée sur les quartiers sensibles, explique Bernadette Malgorn. Cela ne veut pas dire que les habitants de ces zones sont "tombés" au chômage, mais que les nouveaux habitants sont paupérisés.» En 2011, le taux de chômage chez les actifs de 15 à 64 ans habitant les ZUS était de 22,7%.

    En ce qui concerne l'éducation : «Le parcours professionnel et technologique devient quasiment obligatoire pour les jeunes des ZUS». Dans ces quartiers, seuls 23,7% des filles et 17,4% des garçons rejoignent la filière générale au lycée. Les proportions sont bien plus importantes dans les zones hors ZUS (45,7% des filles et 37,3% des garçons).

    Ce qui est encore plus inquiétant, c'est que ces chiffres marquent une aggravation de l'écart entre les zones urbaines sensibles et le reste du pays. Et cela alors que la crise continue à frapper en touchant d'abord les plus fragiles.

    Les riches "pigeons" se révoltent, les pauvres crèvent en silence.

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  • NDDL : Grand succès de la manifestation de réoccupation

    Extrait du Breizh journal

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    A 15h00, deux maisons sont en cours de reconstruction sur la ZAD

    A partir du bourg Breton de Notre-Dame des Landes, une marée d’hommes et de tracteurs a déferlé sur le site prévu pour le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes. Les organisateurs estiment l’affluence à 40.000 manifestants et 500 tracteurs. La préfecture estime l’affluence à 13.500 personnes. José Bové, interrogé dans le cortège par une journaliste de l’AFP, estime l’affluence à « peut-être 20.000 ou 30.000 personnes ». A 16h, le chiffre de 38.000 manifestants et de 400 tracteurs semble correspondre le plus à la réalité du terrain.

    (...)

    Point d’orgue de la mobilisation pour la défense de la ZAD qui dure depuis un mois, la manifestation contribue à hisser aujourd’hui Notre-Dame des Landes au sommet de l’actualité nationale, à égalité avec les manifestations contre le mariage gay. L’affluence à Notre-Dame des Landes dépasse toutes les attentes : les policiers tablaient hier sur « 8 à 10.000 manifestants« . Incontestablement, la contestation contre l’aéroport s’impose comme un sujet national, comme une grande lutte.

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  • Le gouvernement donne un inacceptable feu vert à l’impasse de la fusion

    Communiqué du réseau"sortir du nucléaire"

     

    Le gouvernement vient de signer discrètement le décret autorisant la création du réacteur à fusion ITER. Par son soutien à cette dangereuse chimère technologique, aussi coûteuse qu’inutile, il confirme sa politique du fait accompli et sa vision bien particulière de la transition énergétique.

    La démocratie et la transition énergétique selon Delphine Batho

    L’adoption du projet ITER en 2006 n’a été précédée d’aucun débat démocratique. Delphine Batho ne se distingue pas de ses prédécesseurs. En signant le décret de création avant le commencement du « grand débat sur l’énergie », elle confirme à la fois la politique du fait accompli du gouvernement et learton18104-17d17.jpg caractère illusoire de ce débat, qui ne permettra même pas de discuter une décision aussi lourde de conséquence.

    En confirmant son soutien à ce projet de réacteur à fusion, la ministre montre sa méconnaissance totale des enjeux énergétiques. Un virage urgent vers la sobriété et les énergies renouvelables est absolument nécessaire. Les solutions existent et n’attendent que d’être mises en œuvre. Mais le gouvernement préfère accorder son soutien à cette folie aussi coûteuse que dangereuse et entretenir le mythe absurde d’une énergie illimitée.

    ITER va venir s’ajouter à la liste des projets nucléaires pharaoniques et voués à l’échec, tels Superphénix et le réacteur EPR. La fascination de nos dirigeants pour de tels projets irrationnels risque d’enfermer la France dans une impasse.

    ITER, un gouffre financier et une dangereuse chimère technologique

    Rappelons que le réacteur ITER n’est qu’une installation expérimentale, destinée à recréer pendant quelques minutes la réaction de fusion qui s’opère à l’intérieur du soleil. Non seulement elle ne produira pas d’électricité, mais elle en consommera énormément, pour un résultat que même des partisans de l’atome – à l’instar de Georges Charpak - considèrent comme hautement hypothétique.

    VoyageauboutdelIter.jpgCette expérience nécessitera des quantités considérables de tritium, un radioélément extrêmement nocif qui se mélange à l’eau et attaque l’ADN. Pour couronner le tout, l’installation est située en zone sismique !

    Le coût prévisionnel total de cette expérience inutile s’élève actuellement à 16 milliards d’euros et pourraient encore augmenter. L’Union Européenne a plusieurs fois remis la main à la poche pour combler ce puits sans fond, n’hésitant pas, en 2011, à mettre le budget agricole à contribution [1]. La France, qui contribue à 20 % du budget européen, doit financer plus d’1,1 milliard d’euros, auquel il faut ajouter toutes les subventions accordées par la région PACA : autant de sommes qui seront perdues pour une vraie transition énergétique. En période de crise économique, et alors que les alternatives énergétiques ont cruellement besoin de soutien, il est inacceptable de persévérer avec un tel projet.

    Le Réseau « Sortir du nucléaire » réaffirme son opposition à ITER et continuera à s’opposer à cette expérience inutile et dangereuse. Pour exiger la sortie du nucléaire et l’arrêt de tels projets délirants, rendez-vous le 9 mars 2013 à Paris.