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  • Vouziers : le palmares des maisons fleuries 2012

    Ce soir, les Vouzinois et Vouzinoises remarqués pour le fleurissement de leur habitation étaient récompensés par la municipalité

    Beaucoup d'habitués étaient présents, car on ne s'improvise pas si facilement jardinier. A près un mot de remerciement du Maire, Françoise Busquet, l'adjointe en charge de ce dossier a présenté les résultats. Elle a souligné que la météo de juillet très pluvieuse avait compliqué la tâche des jardiniers et celle du jury chargé des notations

    Voici la liste des personnes récompensées par le jury :

    1 Fleur

    Catégorie 1 : maisons avec jardin donnant sur rue

     

    Mr ANDRE Hubert

    15, rue de Sainte Marie

    Mr et Mme BARDIAUX Nicolas

    12, Grande Rue

    Mr et Mme BARTOS Paul

    2, rue de Théline

    Mr et Mme BRIOUX Guy

    166, rue Bournizet

    Mr et Mme CABADET Denis

    10, CourAllendé

    Mr et Mme DECOSTER Gérard

    3, rue Roland Garros

    Mr et Mme HARDY Jimes

    15, avenue Charles de Gaulle

    Mr et Mme HAUDECOEUR Daniel

    8, rue Jean Moulin

    Mr et Mme LE GOIC Gérard

    1 , rue de Sainte Marie

    Mr et Mme LOIX Régis

    168, rue Bournizet

    Mr et Mme MATTENET Claude

    4, rue de Théline

    Mr et Mme MEILHAN Pierre

    25, avenue Charles de Gaulle

    Mr et Mme MENECIERE Jean-Luc

    18, rue du Blanc Mont

    Mr et Mme MUGUET André

    5, rue Paul Verlaine

    Mr et Mme NOËL Claude

    6, rue du Nan

    Mr et Mme PIERRE Gilles

    7, rue de Syrienne

    Mr et Mme PONCET Robert

    1, rue du Blanc Mont

    Mr et Mme VIOT Jacky

    62, rue des Marizys

     

    Catéaorie 2 : façades

    Mr et Mme BERTIN Gérard

    37, rue des Marizys

    Mr et Mme RENAUDIN Pierre

    43, rue des Marizys

     

     

     Catégorie 3 : Balcons

     Mr et Mme NOTHUM Patrick 14, rue des Bocquetiers

     

    Mme TOUSSAINT Andrée 12,rue des Bocquetiers

     

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    2 Fleurs

    Catégorie 1 : maisons avec jardin donnant sur rue

     

     Mr et Mme BUIRON Denis 162, rue Bournizet

    Mme CHARLIER Josée 33, rue des Poilus

    Mr et Mme COLIN René 16, rue du Champ Maquet

    Mr et Mme DAPPE François 4, rue des Boeufs

    Mr et Mme DEFORGE Maurice 62, rue de Condé

    Mme DEPUISET Jeannine 30, rue des Poilus

    Mr et Mme DUPUY René 3, rue des Marizys

    Mr et Mme FONTAINE Claude 3 rue des Dalhias

    Mr et Mme GALLET Roger 4 rue de l'Aisne

    Mme GIRAUDO Pasqualina 4, rue du Petit Châtelet

    Mr et Mme HOTTIN Jean-Claude 3,rue des Chrysanthèmes

    Mr et Mme LARMOYER Charles 1,rue des Giroflées

    Mr et MmeLELOUP Joël 4,rue Jean Jaurès

    Mr et Mme LEROUX Roland 20, rue Verte

    Mr et Mme MARTIN Bruno 34,grande Rue

    Mr et Mme POLICE Daniel 54, rue de Condé

    Mme RONSIN Gisèle 11, rue de Richecourt - Blaise

    Mr et Mme SERVAIS Lionel 2,rue Arthur Rimbaud

    Mr et Mme THIERY Daniel 38, rue Verte

    Mr et Mme TOMASIK Jean-Claude 35,avenue Charles de Gaulle

    Mr et Mme WAGNER Michel 6, rue des Boeufs

    Mr et Mme WIRTZ Jackie 34, rue Verte

     

     

     Catégorie 3 : Balcons

     

    Mr CHENIN Daniel 82, rue Désiré Guelliot

    Mme PONSART Mathilde 6, rue Verte

    Mr et Mme POTRON Renaud 51, rue Désiré Guelliot

    Mme VOLUER Josiane 8, rue Verte

     

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     3 Fleurs

     

     Catégorie 1 : maisons avec Iardin donnant sur rue

     

    Mr et Mme ALBAUD Guy 16, Cour Allende

    Mme BIDET Michèle 4, rue de l'Industrie

    Mr DEPUISET Fabrice et Mme CACHIER Isabelle 9, rue Galliéni

    Mr et Mme DUHAMEL Louis 1, rue des Campanules

    Mr et Mme GEANGOULT Hubert 4, Cour Gràfenroda

    Mme GEROMETTA Geneviève 63, Avenue C. de Gaulle

    Mr et Mme GUIBERT Madeleine 18, rue d'Argonne

    Mr HALTER Hervé et Mme BERTRAND Maryline 56, rue de Condé

    Mr et Mme LEBRUN René 3, rue des Giroflées

    Mr et Mme MAILLARD Roger 23, rue de l'Aisne

    Mr et Mme MAINGAINT Marcel 2,rue des Giroflées

    Mr et Mme MANSART Thierry 112, rue Gambetta

    Mr et Mme MARQUE Claude 97, rue Bournizet

    Mr et Mme MARTINY Michel 9, rue Claude Phé

    Mr et Mme MAUVAIS Michel 3, rue de Théline

    Mme PAILLARD Madeleine 6, rue des Giroflées

    Mr et Mme PELZER Bernard 17, rue des Poilus

    Mr et Mme PERRIN Raoul 22, rue des Poilus

    Mr et Mme PIEKAREK Patrice 52, rue de Condé

    Mme PIERROT Muriel 104, rue Gambetta

    Mme PRUVOST Charles 6, rue de Syrienne

    Mr et Mme SOGNY Jean-Luc 3,rue de Ballay

    Mr SOIDEZ Jean-Jacques et Mme CREUWELS Josiane 2, rue des Bocquetiers

    Mr et Mme THEODORE Robert 2, rue Jean Moulin

    Mr et Mme VAEREWYCK Jean-Pierre 4,rue Paul Verlaine

    Mme WARIN Marie-Thérèse 6, rue Malval

     

     Catégorie 2 : façades

    Mr et Mme DUGENIE Robert 4, rue Etienne Valeur

    Mr et Mme POZIER Pol 7, rue Claude Phé

     

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    4 Fleurs

     

    Catégorie 1 : maisons avec jardin donnant sur rue

     

     

    Mr et Mme BALTAZART Gérard 4, ruelle de Théline - Biaise

    Mr et Mme COTTON Jean 2, Allée des Hameaux du Blanc Mont

     M et Mme HEREN Pierre 19, rue Roland Garros

     Mr et Mme MENART Marc 2, rue du Grand Châtelet

    Mr et Mme PAYOT Robert 13, rue Verte

    Mme ROUY Nicole 2, rue des Campanules

     Catégorie 2 : Façades

     

    Mme BESANÇON Jocelyne 9, rue de Condé

     

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    La fontaine Saint-Maurille fleurie par les services de la Ville


  • Le faux dilemme de l’Afrique

    Billet de blog écrit par Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International, paru en anglais le 26 octobre 2010 sur le site du Huffington Post

     

    Respect de l’environnement et bien-être économique sont les deux faces d’une même pièce, et c’est un faux dilemme de les opposer l’un l’autre. Malheureusement, les grandes entreprises font souvent croire qu’un choix entre les deux s’impose pour s’asseoir sur les préoccupations de la société civile et des communautés locales, induire en erreur les responsables politiques et imposer des pratiques contestables.

    Laissez-moi vous expliquer. Le problème de l’accaparement des terres en Afrique subsaharienne a pris des proportions ahurissantes au cours des dernières années. Des gouvernements étrangers et des multinationales ont acheté ou louent de vastes surfaces de terres par le biais de contrats à long terme dont certains sont, pour le moins, litigieux.

    D’un bout à l’autre de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest, les entreprises agroindustrielles investissent des sommes colossales dans l’aménagement de plantations de palmiers à huile. Bien entendu, leur objectif affiché est de générer les emplois et les revenus dont les populations locales ont grand besoin pour améliorer leurs conditions de vie. Mais ce discours n’a d’altruiste que les apparences. Pourquoi n’évoquent-ils jamais les millions qu’ils gagneront grâce à l’appétit insatiable du monde pour l’huile de palme ? L’argent pourrait-il être leur véritable motivation ?

    La rhétorique employée par Herakles Farms pour mener à bien son dernier projet au Cameroun illustre parfaitement ce faux dilemme. Le déboisement de la forêt a déjà commencé pour laisser place à la future concession de palmiers à huile. Pourtant, l’exploitation se situe à la croisée de cinq aires protégées, dont le célèbre parc national de Korup, en plein cœur de la Forêt guinéenne de l’Ouest africain, une écozone qui a été définie comme l’une des 25 régions les plus importantes de la planète en termes de biodiversité. La concession devrait s’étendre sur une surface représentant près de 10 fois la taille de Manhattan, l’île qui abrite le siège de la société Herakles Farms.

    Les forêts du Cameroun constituent d’importants réservoirs de carbone, et leur préservation est donc essentielle au maintien du climat mondial. Mais ces forêts sont aussi indispensables pour les communautés locales qui tirent leurs revenus de ses ressources, de la culture du cacao et d’autres produits forestiers, et notamment de la production d’huile de palme.

    Dans les pays de l’Afrique subsaharienne, plus de 70 % des terres sont régies par le droit coutumier. En d’autres termes, elles appartiennent à l’État mais sont exploitées par les communautés locales, souvent depuis des générations. Pourtant, les droits de ces utilisateurs coutumiers, comme ceux de Mundemba, de Fabe et de bien d’autres villages du Cameroun touchés par l’aménagement de plantations, ne sont souvent que très limités.

    Le projet d’Herakles Farms au Cameroun a révolté et divisé la population locale. Greenpeace s’est entretenue avec des agriculteurs de différents villages sur lesquels empiètera la concession. Nombre d’entre eux affirment que des habitants ont été expulsés de force de leurs terrains, ou que les lignes de démarcation de la concession ont été tracées sur leurs terres sans qu’ils en soient préalablement informés. Une habitante du village de Fabe, expulsée de sa propriété, s’interroge : “En s’accaparant toutes nos terres, l’entreprise signe notre arrêt de mort. De quoi pourrons-nous vivre ? Nous n’aurons plus de ressources. […] Quelles terres allons-nous cultiver ?

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    De façon tout à fait incongrue, Herakles Farms affirme vouloir améliorer les conditions de vie des populations locales. Mais aucun processus de consultation digne de ce nom n’a été mis en place avec les communautés concernées. Et les conséquences du projet, tant sur l’environnement local que sur le climat mondial, ont été ignorées.

    En tant qu’Africain, j’ai l’habitude de ne pas prendre pour argent comptant les remèdes contre la pauvreté, surtout lorsqu’ils sont administrés sans la participation des personnes qu’on est censé soulager. En tant que directeur de Greenpeace International, je ne saurais que trop encourager le développement – à condition qu’il respecte l’être humain et la nature…

     

    Kumi Naidoo

  • Le millésime 2012 "Attac fait son festival !"

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    Vendredi 23Novembre : Peuples Opprimés



    Eclairage sur l'obscurantisme Politique actuel et la médiation visant à laisser dans le tunnel du vide de nos gouvernements successifs, des êtres humains.

    Comment se sentir citoyen Français vivant dans une République alors que sous la bannière de celle-ci, souffrent à l'outrance des gens fuyant la haine et la guerre ?

     

    L'entre-aide humaine, sinon directe, au moins en conscience ne peut-elle être qu'un accessoire pour un grand pays façonné par des valeurs toutes aussi grandes, notamment portées par nos proches aïeux au sortir d'une terrible guerre mondiale ?
    L'Histoire ne sert-elle finalement que les éditeurs de livres scolaires ?

    Nous projetterons deux films, l'un sur les migrants fuyant les guerres au sud et les compagnies de CRS françaises à Calais en 2009, l'autre faisant la photographie d'un camp de Roumains en région parisienne avant son démantèlement pour en saisir la vie depuis l'intérieur, ces films nous faisant comprendre l'utilisation par le système Capitaliste de la souffrance de ces Hommes.
    Ces projections seront suivies d'un débat pour répondre à ces questions d'actualité.

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    Samedi 24 Novembre : Crise, Dette, Austérité

    A noter que la première séance comptera non pas une mais deux projections avec les films "Espagne au bord de la crise de nerfs" et le film court-métrage "Takk la Crise ?" de 26 minutes.

    Alors que le Pacte Budgétaire a été voté il y a peu, alors que des pays entiers sombrent dans l'obscurité communautaire et que 5 277 000 chômeurs français ont été comptabilisés il y a peu par l'un des syndicats du Pôle Emploi, il était important réaliser cette journée sur ces thématiques économiques et européennes.

    Ce jour sera articulé autour de quatre films, trois documentaires et un film de fiction : "Margin Call".
    Attac08 diffuse un film de fiction ? Et oui... la fiction est également une construction cinématographique qui permet la compréhension du monde et sa découverte. Et ce d'autant plus qu'ici, s'il s'agit d'un film interprété par des acteurs professionnels, des traders du monde réel en ont reconnu la véracité des situations et du contenu général.

     

    Ces quatre films permettront d'avancer pour comprendre la situation actuelle loin des clichés médiatiques et par l'illustration d'un peuple et d'un gouvernement Islandais qui ont su garder leur dignité, ils nous feront découvrir les enjeux très importants pour les peuples, enjeux qui se cachent dans une communication accouchant de l'autre politique, factuelle, la nôtre.

    Deux débats auront lieu après les projections.

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    Dimanche 25 Novembre : Résistances & Alternatives

    Jour de repos et de bien être il nous emportera sur la voie du progrès social, humaniste et écologique ; forcément.
    Trois films pour la dé-mécanisation de nos vie, du monde qui nous entoure, qui redonneront de réelles pistes pour nous offrir le monde que nous méritons et que les enfants sont en droit d'attendre pour leurs épanouissements personnels.

    Trois films sur les alternatives pour sortir vraiment d'une agriculture irraisonnée et toxique, ainsi que pour éviter un mur dressé par le Pic Pétrolier et la croissante disparition du pétrole lorsque notre consommation est conditionnée à 90% par celui-ci, mais dressé également par le Changement Climatique que nous ardennais sommes également en mesure de sentir de plus en plus.

    Face à ce mur, il y a des frayeurs, mais qui sont proportionnelles à la non action. Ces films nous prouveront qu'il est tout à fait possible de parvenir à choisir de sortir de l'impasse, avec joie, en se rassemblant pour une confiance en l'avenir retrouvée.

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  • Notre Dame des Landes : S’ils perdent, nous perdons tous

    Communiqué du CSOA de Liege

    On les appelle les « aménageurs » : vivant de béton et de pétrole, dont ils recouvrent les rares zones vertes encore existantes, ils « aménagent » les territoires pour que voitures et avions puissent transporter de tout et de rien.
    La société Vinci par exemple, avec un chiffre d’affaire de 18 milliards, bétonne à tour de bras de tractopelles du Chili à la foret de Khimki en Russie. Quartiers rasés, forets dévastées, rien ne semble leur résister (il faut dire que Vinci s’implante à long terme en signant de juteux contrats avec les États pour gérer en concession ou en délégation des équipements d’utilité publique).

    À Nantes, ce sont 2000 hectares de nature (une des plus importantes réserves d’eau de la région et l’habitat d’espèces en voie de disparition, mais aussi des terres agricoles nourricières depuis des centaines d’années) que les « décideurs » veulent détruire pour en faire un aéroport (le projet est plus large puisque le port proche va être agrandi, des routes et autoroutes vont être construites,...). Depuis 40 ans les habitants refusent ce projet ridicule. Depuis quelques années des maisons sont occupées, d’autres construites, des terrains sont cultivés,... des personnes vivent, se nourrissent et en nourrissent bien d’autres, apprennent à vivre ensemble tout en inventant par la pratique de nouvelles solidarités en faisant le choix de la lutte et de l’autonomie face à ce système qui les écrase, nous écrase, écrase la planète...

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    Mais les travaux de l’aéroport doivent bientôt commencer (il est sensé être opérationnel en 2017) et il faut « sécuriser l’intervention des entreprises » ! Et puisque l’État est au service des « aménageurs », depuis ce mardi 16 octobre, la ZAD (Zone À Défendre) est prise d’assaut par le préfet qui y a envoyé un millier de gendarmes, gardes mobiles, CRS, GIPN,... La zone est militarisée, hélicos, armures, gaz lacrymogènes, grenades assourdissantes,... protègent les bulldozers et tractopelles venus détruire toute vie sur ces espaces. Pour permettre cela, une immense zone de non-droit est mise en place sur la ZAD mais également les communes avoisinantes : contrôles d’identité, interpellations, interrogatoires sauvages, gardes à vue, fouilles des véhicules, coupure des réseaux GSM,... Les libertés les plus fondamentales n’existent plus, l’État les ayant suspendues pour permettre à Vinci de faire son sale boulot !

    Nous tenons à exprimer toute notre rageuse solidarité avec les 200 personnes qui résistent activement à ces expulsions. Nous sommes heureux de lire leur détermination, leurs barricades, leurs réoccupations de maisons expulsées !! Bravo à vous pour votre force et votre courage !

    Non, bien sur que non !! Les criminels ce n’est pas vous mais bien ceux qui vous criminalisent, alors que votre « seul tort est en réalité de refuser le monde que vous nous imposez. Un monde stérile nourrit d’OGM et de virtualité, où la terre est maintenue en vie artificielle à coup de produits chimiques. Ce n’est pas ce que nous appelons le progrès ! »

    Le soutien local et international qui grandit de jours en jours nous réchauffe le coeur et vous fait savoir que vous n’êtes pas seuls, loin de là... Des terres zapatistes à celles des zadistes, la lutte pour la vie s’oppose à celle pour le pouvoir et le fric.

    AmiEs zadistEs, surtout tenez bon, cette lutte ne fait que commencer, nous la menons ensemble, partout !!

    Ce monde à besoin d’amour et de légumes, pas de béton et d’avions !!

    Et pour reprendre vos propres mots : « Lorsque la loi et le pouvoir s’opposent à la vie, va à l’encontre du bien commun et qu’ils deviennent oppresseurs, la résistance est légitime. »

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  • Que Monsanto passe au crible du HCB !

    Communiqué de la FNE

    Le HCB et l'ANSES ont rendu avant-hier un avis sur l'article publié le 19 septembre 2012 par l’équipe de Gilles-Eric Séralini. Les deux organismes critiquent les conclusions de l’étude tout en recommandant paradoxalement qu'une étude comparable de long terme soit entreprise. Pour FNE, il importe maintenant de conduire cette étude et d'évaluer correctement les impacts du maïs NK603 dont la commercialisation doit être suspendue.

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    Un protocole plus sérieux que celui de Monsanto

    Si le protocole suivi par le professeur Séralini prête le flanc aux critiques par manque de puissance statistique, il reste plus exigeant que celui de la société Monsanto qui conduit ses études sur le même nombre et la même souche de rats mais sur une période de quelques mois seulement. Il est assez étonnant d’entendre autant de voix scientifiques pour dénigrer le travail du professeur Séralini et si peu pour rappeler que les protocoles de Monsanto ont aussi été mis en cause précédemment pour une insuffisance statistique.
    Seralini,
    Un apport majeur dans l'évaluation des OGM

    En dépit de failles méthodologiques, l'ANSES met en avant « l'originalité de cette étude » qui aborde, non seulement les effets à long terme des OGM, mais aussi ceux de leur association avec le pesticide auquel ils sont tolérants. Au-delà de la polémique, FNE insiste sur l’importance d’organiser des contre-expertises indépendantes, transparentes et pluridisciplinaires intégrant les enjeux sanitaires, environnementaux et socioéconomiques.

    Dans le doute abstiens-toi

    Le taux de surmortalité observé par le professeur Séralini doit conduire le gouvernement à interdire la vente du maïs NK603 en attendant la réalisation de l'étude conduite, sous l’autorité de l’Etat, telle que demandée par le HCB et l'ANSES. On ne peut autoriser ce que l’on n’a jamais évalué correctement.

    Bruno Genty, président de FNE : « France Nature Environnement est reconnaissante au professeur Séralini pour avoir relancé un débat qui est loin d’être clos. Nous saluons le courage d’un scientifique qui n’a pas hésité à mettre en péril sa carrière par exigence scientifique. Rappelons que les bénéfices générés par la production d’OGM sont colossaux. La levée de boucliers concernant cette étude en dit long sur la puissance des marchands d’OGM.»

    Rappelons que le Comité scientifique du HCB n'a pas étudié les questions sanitaires dans son avis du 12 octobre 2009 sur le NK603. FNE demande donc au HCB et à l’ANSES d’évaluer les études réalisées par la société Monsanto et de les soumettre à la même rigueur scientifique que celle appliquée à l’étude du professeur Séralini. Comparons ce qui est comparable : étude contre étude. Au-delà, FNE demande aux autorités compétentes de répondre enfin aux recommandations unanimes du Conseil des ministres européens de l'environnement de décembre 2008 concernant l’évaluation des OGM.

  • GHSA : des annonces alarmantes.

    Le GHSA, Groupe Hospitalier Sud Ardennes, regroupe deux sites qui sont les anciens Centres Hospitaliers de Vouziers et Rethel.

    Une fusion pour rien

    La fusion imposée de ces deux établissements devait amener des synergies et générer des économies d'échelle. Le bilan montre une réalité beaucoup plus sombre, avec la fermeture de services (dont lesLogo_ghsa.gif deux maternités), une absence de complémentarité, et des difficultés financières croissantes.

    Dans les deux arrondissements on compte plus de 55.000 habitants, un bassin de vie qui semble suffisant pour justifier l'existence de services hospitaliers de base. Mais le contexte social et géographique, les choix politiques, et surtout la manière avec laquelle cette fusion s'est réalisée n'ont donné aucun résultat positif.

    Le site de Vouziers périclite sans chirurgie et sans maternité, avec un secteur d'hébergement de personnes âgées qui se trouve dans un état déplorable.

    Le site de Rethel vit quelques années plus tard la même descente, avec en plus des problèmes financiers majeurs. Le site traîne un déficit ancien, les choix politiques nationaux et des erreurs de gestion locale l'ont aggravé.

    Un conseil qui marque un nouvel échec

    Ce mercredi 24 octobre, s'est tenu un conseil de surveillance, instance statutaire de l'établissement. Il succède au conseil d'administration qui existait au sein des centres hospitaliers, mais le conseil n'a aucun pouvoir décisionnel.

    Ce conseil recevait le directeur de l'Agence Régionale de Santé (A.R.S.) et était élargi à l'occasion aux élus du secteur.

    Le directeur de l'ARS a annoncé la fin de la mission du directeur actuel Celui avait été nommé il y a 18 mois pour sortir l'hôpital de ses difficultés (voir notre note ). Ce départ précipité marque de l'échec de sa mission, puisque le déficit financier s'est aggravé et que la situation interne ne s'améliore pas . En particulier l'activité chirurgicale reste insuffisante pour de multiples raisons.

    Deux directeurs intérimaires vont arriver dès novembre, mais n'auront le réel pouvoir. Deux inspecteurs de l'IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) vont être détachés sur le GHSA. Les tutelles nationales et régionales vont donc préparer les décisions à venir, pendant que les directeurs se chargeront des affaires  courantes.

    Dans six mois les choix seront validés et les restructurations débuteront.

    Une situation financière catastrophique

    Le site de Rethel connaît des difficultés budgétaires depuis des années. Les choix récents (en particulier la construction d'un nouveau bloc chirurgical) ont encore plus déséquilibré les finances.

    images?q=tbn:ANd9GcQEg6cPCq3mpZw_U1K29Z8WjfOo07v2ZWnuEO88L9uhvQa9QUgSTwOn arrive  maintenant à  une situation de cessation de payement. L'ARS va devoir combler une partie du déficit sur ses propres fonds. C'est cette situation qui fait que l'établissement n'est plus en mesure de négocier en face de l'ARS qui va imposer ses choix.

    Le trou se compte en millions d'euros sachant qu'à lui seul le bloc a coûté 6 millions . Au total le déficit atteint au minimum 9 millions. Il est possible de contester ce chiffre et de condamner à nouveau les choix qui ont été faits, mais en bas des livres de comptes c'est bien cette somme qui apparaît.

    Des investissements sont encore nécessaires (sécurité incendie à Rethel en particulier) et dans le contexte actuel aucun espoir de relance forte de l'activité ne semble crédible.

    Et Vouziers dans tout cela?

    Le site de Vouziers n'était pas le siège d'une situation financière difficile. Il a subi une baisse d'activité suite aux fermetures de services (maternité, chirurgie, réanimation), et a vécu difficilement la fusion avec Rethel.

    Le déficit est maintenant dans le pot commun, et plombe les projets locaux.

    Vouziers attend depuis de longues années la construction d'un nouvel EHPAD (Établissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes).

    La situation actuelle va compliquer ce dossier :

    Comment monter un projet sans véritable équipe de direction ?

    Comment financer la construction si l'établissement n'a plus de fonds propres et n'est plus en capacité d'emprunter ?

    Alors qu'ORPEA, opérateur privé finalise la construction de son EHPAP à Vouziers, l'établissement public n'a ni  projet architectural  disponible,  ni plan de financement crédible.

    Ce qui ne peut paraître n'être "que" des aberrations de gestion et de choix politiques aboutit à ce que des personnes âgées vivent leurs derniers jours dans des chambres communes indignes du respect qu'on leur doit.

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    L'EHPAD "Les Tilleuls" de Vouziers (Photo D.R.)

  • Tour de France : on les suit à la trace (d'EPO)

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    Dessin de Politis (Aurel)