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  • Inscription aux restos du coeur à Vouziers

    RESTOS DU COEUR
    CAMPAGNE 2012-2013

    Inscriptions les 25 et 26 octobre 2012
    au CPR, rue de l'Agriculture à Vouziers
    de 9h à 11h30 et de 13h30 à 17h

     

    Jeudi 25 pour les habitants de Vouziers
    Vendredi 26 pour les habitants extérieurs de Vouziers

     

     IMPORTANT
    Toute personne non inscrite ne pourra être servie
    à la première distribution du 23 novembre.

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  • Assez ! L’Etat doit cesser de s’acharner sur les enfants des campements « illicites » !

    Communiqué commun
    L’Etat s’empresse depuis quelques temps d’évacuer les campements « illicites » visés par une décision judiciaire d’évacuation. La circulaire interministérielle du 26 août demandant aux préfets d’anticiper ces opérations et de prévoir des mesures d’accompagnement des familles concernées en termes de relogement et de scolarisation n’est souvent pas appliquée.

     

    Des réunions de concertation ici ou là et de vagues « diagnostics » sur fond de médiatisation du manque de places en hébergement d’urgence servent de prétextes à l’exécution de ces évacuations par les forces de l’ordre sans accompagnement d’aucune sorte, quand les intimidations policières quotidiennes n’ont pas fait fuir les familles d’elles-mêmes avant l’échéance fatale.

    Dans ces campements vivent des enfants, des bébés souvent ; ils n’ont pas choisi de naître là, de vivre dans l’insalubrité, de ne pas aller à l’école, de connaître la malnutrition, de vivre dans une extrême pauvreté. Pour ceux qui ont réussi à être scolarisés, à avoir accès aux soins et à vivre dans des conditions d’hygiène minimales, ils ne comprennent pas pourquoi les policiers viennent régulièrement parler de détruire leurs affaires ; pourquoi ils sont remis à la rue, arrachés à leurs écoles, pourquoiimages?q=tbn:ANd9GcTFfrsxRrQlkNxdjkb6rLOTo1d7eRXk1kzgpps-fPcjhe6uHBhcHg leurs caravanes sont confisquées ou détruites.

    Ces enfants, quelle que soit la situation administrative de leurs parents, ont droit à la protection contre les violences et contre l’exploitation, à l’accès aux soins, à la scolarisation et à un hébergement digne. Telles sont les obligations de l’Etat au titre de la Convention internationale des droits de l’enfant et dans notre droit national.

    Au lieu de cela, c’est l’Etat français lui-même qui se rend coupable de graves violences contre eux, en interrompant les soins qui avaient pu être engagés, en les déscolarisant, en leur enlevant leurs abris de fortune et leurs caravanes, en les stigmatisant et les désignant avec leurs familles à la vindicte populaire. Comme pour perpétuer le cercle infernal des discriminations et des persécutions que certains subissaient déjà dans leur pays, pour confirmer, s’il en était besoin, le constat du Conseil de l’Europe que ce sont là – au moins pour les populations Roms – les plus discriminées d’Europe.

    Nous disons : ASSEZ ! Ces évacuations ne règlent pas les problèmes ; elles ne font que les déplacer en les empirant. Cette politique est encore plus insupportable venant d’un gouvernement qui prétend avoir une approche humaniste de ces situations difficiles. L’accumulation de campements dans certains départements est à prendre en compte. Mais c’est à l’Etat, avec les collectivités territoriales, de chercher des solutions pour une insertion de ces familles, mieux répartie sur le territoire, à commencer par la scolarisation de tous les enfants. Des financements de l’Union européenne sont disponibles : il suffit de s’en saisir.

    Il est encore temps d’éviter que la France ne soit montrée du doigt voire condamnée une fois de plus par le Conseil de l’Europe. Surtout il est temps pour l’Etat de prendre enfin en compte les droits de ces enfants, en évitant déjà de contribuer à les exposer encore plus à la pauvreté, à toutes sortes de maladies, à l’exploitation voire au risque de délinquance. Pour ce, il faut faire appliquer le principe de l’école gratuite et obligatoire pour toutes et tous jusqu’à 16 ans, et permettre à leurs parents de s’insérer dans le monde du travail.

    Le Défenseur des droits a demandé au Premier ministre un arrêt des évacuations durant la trève hivernale. C’est dès aujourd’hui qu’elles doivent cesser et que des solutions pour l’amélioration des conditions de vie de ces familles doivent être trouvées !

    Voir les signataires

  • C'est pour de vrai ?

     

    Une nouvelle politique africaine, qui rompt avec la Francafrique, on veut voir ce que cela donnera.

     

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    Dessin du Canard Enchaîné

  • Ô Landes ! Ô désespoir !

    Le projet d'un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes près de Nantes a soulevé depuis des années une vague de protestation de paysans, d'habitants et d'écologistes locaux.

    Avant même l'élection présidentielle,  ce projet divisait radicalement les "Verts" locaux et le maire de Nantes,  Jean-Marc Ayrault. Les procédures sont toujours en cours, et aujourd'hui les forces de l'ordre sont intervenues en nombre.

    Le "Télégramme" rapporte : "Une centaine d'opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes ont été évacués, tôt ce mardi matin, par les forces de l'ordre. Répartis en différents points, ils occupaient, de manière illégale, des logements rachetés par le conseil général de Loire-Altlantique en vue de l'aménagement programmé du site. Chose plus surprenante, une réunion, annoncée depuis plus d'une semaine et qui devait se tenir à "La Vacherie" - le QG des opposants au projet - n'a pu avoir lieu : la préfecture ayant en effet décidé d'en interdire l'accès."

    opposition-notredame-des-landes-500x252.pngLa difficile passe que traverse le gouvernement Ayrault n'est probablement étrangère à cette action, qui est sensée démontrer la fermeté du premier ministre. Qu'il s'en prenne ainsi à un de ses alliés paraît malgré tout un choix discutable.

    Pascal Durand, le secrétaire national d'EE-Les Verts, déclare au Monde : "Cette évacuation, qui s'apparente à une quasi-provocation policière, s'avère totalement incompréhensible. 4596869.jpgC'est un passage en force inutile sur un projet inutile. Nous ne voyons pas la logique qui conduit à des expulsions maintenant alors que des recours et des procédures judiciaires sont en cours ".

    On perçoit une nette période de flottement au sein du PS et du gouvernement, d'ailleurs l'opposition se réveille et tente d'élargir les brèches.

    La majorité pense-t-elle rebondir par des marques de fermeté dont les victimes seraient en son sein ? On s'interroge sur la pertinence de ce choix et on s'inquiète du message que semble vouloir passer Ayrault : le dialogue non, mais les gendarmes mobiles oui.

  • Le 17 octobre, un message universel : "La misère est violence, refusons-la"

    Depuis 1987, chaque 17 octobre, des mobilisations de citoyens ont lieu partout dans le monde pour dire « Non » à la violence de la misère. Personnes pauvres, militants, citoyens solidaires, toute personne est invitée à rejoindre des rassemblements, évènements festifs, marches organisées en France et dans le monde pour s’unir contre la misère.

    Journ_e%20mondiale%20du%20refus%20de%20la%20mis_re_1_300x0.jpg"Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l'homme sont violés. S'unir pour les faire respecter est un devoir sacré.". Il y a 25 ans, ATD Quart-Monde faisait graver ce message de son fondateur, le Père Joseph Wresinski, sur la dalle du Parvis des droits des l’Homme, Place du Trocadéro, à Paris.


    Amnesty International s’associe depuis plusieurs années à cette journée qui s’inscrit dans sa grande campagne mondiale de lutte contre la pauvreté (((Exigeons la Dignité))).

    En France,  le journal du refus de la misère intitulé « Résistances » réalisé par ATD Quart-Monde en partenariat avec Amnesty International et le Secours Catholique sera diffusé tout le long de la journée par des militants. Ce journal témoigne de combats individuels et collectifs pour défendre ses droits avec comme message central "la misère est violence, refusons-la".

    Une grande "Marche contre la misère" ouverte à tous est organisée à Paris par ATD Quart-Monde.

    Le public est attendu à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour suivre un parcours au travers de lieux historiques, symboles de l'exclusion et du combat des personnes très pauvres pour la reconnaissance de leurs droits. Un historien sera présent pour commenter toutes les étapes de la Marche.

  • OGM : un gros grain (de maïs ) dans les rouages de Monsanto

    L'étude publiée par Séralini et ses collaborateurs a jeté un pavé dans la mare, en ce qui concerne la fiabilité des études menées sur les plantes génétiquement modifiées.

    Dans notre note du 25/09, nous avons retranscrit l'avis de la FNE : les protocoles d'évaluation actuels sont à réformer d'urgence.

    La plupart des études existantes ont été menées par les sociétés qui fabriquent les semences OGM, ou bien avec des personnes qui sont liées à ces industriels, ou bien suivant des protocoles validés par les mêmes sociétés.

    Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas possible de tirer de conclusions sérieuses de ces tcRm..jpgétudes. Pourtant il s'agit d'un sujet qui touche l'alimentation humaine, soit directement, soit indirectement par l'intermédiaire de l'alimentation animale.

    Les organismes d'Etat avouent ne pas avoir de moyens suffisants pour mener en toute indépendance de telles études. Dans ce domaine comme d'en d'autres ( la santé en particulier) il semblerait judicieux de basculer les moyens financiers dont disposent les industriels vers un organisme indépendant. Un industriel qui voudrait mettre un produit sur le marché verserait une contribution à cet organisme indépendant, qui se chargerait des études. Cette façon de procéder n'entraînerait pas de surcoût et donnerait des résultats beaucoup plus fiables que ceux publiés actuellement.

    Pour les OGM bien d'autres problèmes ne sont pas résolus, dont celui de la contamination des cultures voisines, en particulier en cas d'agriculture bio.

    Le monopole des semences qui se crée par l'utilisation des OGM est également source de grosses difficultés. Les agriculteurs deviennent totalement dépendants des industriels, car ils ne peuvent plus utiliser une partie de leur récolte comme semences pour l'année suivante.

    La justification des OGM par une  diminution des pesticides et des insecticides est  de plus en plus remise en cause. L'agriculture biologique apporte un premier démenti à cette affirmation. Une récente étude de l'INRA valide des méthodes de cultures sans pesticides ou insecticides.

    Quant à l'étude du professeur Séailini, il faudra attendre d'autres études pour confirmer ou infirmer ses résultats. Dans le domaine scientifique, un seul résultat ne permet pas de conclure, il faut que d'autres laboratoires puissent reproduire la même expérience et obtiennent les mêmes résultats.

    tech_logo_1.png Les auteurs de l'étude reconnaissent qu'il aurait fallu des effectifs plus importants, mais qu'ils n'avaient pas les moyens financiers de le faire. L'interprétation des telles expériences se fait par la statistique (science des grands nombres) et des échantillons de 10 ou 20 rats laissent des marges d'interprétations considérables. Le site du Criigen le soulignait pour une étude antérieure de 2010 :"Des tests aussi courts et avec si peu d’animaux étudiés par groupe (10) ne peuvent pas apporter des preuves finales de toxicité ou d’innocuité". La durée supérieure de l'étude 2012 ne modifie pas la faiblesse statistique liée à la taille des lots.

    Notons aussi que l'auteur principal est le conseiller scientifique du Criigen, association qui joue un rôle important contre l'utilisation des OGM. Il est difficile d'être à la fois militant et expert indépendant.

     

    Malgré ses faiblesses, l'étude de Séralini a un grand intérêt : il y aura un avant et un après, chaque étude qui sera publiée sur les OGM devra faire les preuves de son sérieux. Monsanto et les autres industriels qui fabriquent des OGM devront présenter des arguments solidement étayés pour obtenir une autorisation de mise sur le marché.

    Et on peut espérer une mise en place à l'échelon national ou européen d'un organisme indépendant qui serait chargé de la réalisation d'études qui ne soient pas  des auto-évaluations des industriels.