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  • Traité européen: des milliers à Paris contre l'austérité

    Article repris du site de L'Humanité

     

    Ils étaient bien plus que les cinquante mille escomptés par les organisateurs à marcher ce dimanche à Paris contre les politiques d'austérité en France et en Europe et pour obtenir un référendum sur le nouveau Traité européen de stabilité.

    Le cortège s'est ébranlé de la Place de la Nation vers la place d'Italie, dès 14 heures, à l'appel d'une soixantaine d'organisations dont le Front de gauche. Au cri de "Résistance" et "Hollande, tiens tes promesses", les manifestants ont voulu mettre la pression sur le Parlement qui examinera ce mardi le nouveau texte européen.

    "Le peuple entre en mouvement"

    "Ce jour est le jour où le peuple français entre en mouvement contre la politique d'austérité", a lancé Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, au côté de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, d'Annick Coupé (Solidaires), de Clémentine Autain (Fase), d'Olivier Besancenot et Philippe Poutou (NPA), entre autres.

    Des élus européens de la gauche espagnole et portugaise étaient aussi en tête du cortège, juste devant des militants du Parti des travailleurs belge venus en nombre. Un peu plus loin se trouvaient des élus d'Europe écologie Les Verts.

    (...)

    Olivier Besancenot s'est lui félicité de cette manifestation comme "première étape d'une "unité durable des opposants de gauche: "Il était temps que la rue se réinvite un peu et se fasse entendre contre la politique du gouvernement." "Le mouvement social ne va pas se taire pendant cinq ans", a prévenu avant le départ Aurélie Trouvé, coprésidente d'Attac France, qui donne dors et déjà rendez-vous pour le 8 octobre à un meeting européen des forces de gauche à l'espace Reuilly à Paris.

    30_septembre_manifestants.jpg

  • Une révision du PLU pour la nouvelle piscine

    Révision simplifiée du Plan Local d'Urbanisme (PLU)

    Par délibération du 31 juillet 2012,  le Conseil Municipal de Vouziers a décidé d'engager

    une procédure de révision simplifiée du Plan Local d'Urbanisme permettant 

    LA REALISATION DU PROJET D'INTERET GENERAL

    DE CONSTRUCTION D'UNE PISCINE A VOUZIERS

    par la Communauté de Communes de l'Argonne Ardennaise.

     

    A cet effet, une réunion publique

    de concertation préalable avec la population

    et les associations locales

    est organisée

    le mardi 2 octobre 2012 à 18 h 30

    dans la grande salle de l'Hôtel de Ville.

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    La zone concernée en prolongement du terrain de rugby


  • TSCG : Un texte indéfendable

    Article de Michel Soulais de "Politis"

    Une troublante épidémie de schizophrénie frappe nos responsables socialistes. Aucun d’entre eux ne juge positivement le traité budgétaire européen. Ce texte, imaginé par Angela Merkel avec la complicité active de Nicolas Sarkozy, « crée les conditions d’une crise économique durable », analysait François Hollande lors de sa campagne. Un traité qui met également en place des politiques automatiques intangibles les soustrayant à toute délibération démocratique. C’est pourtant ce texte que le gouvernement veut faire ratifier. Dès la semaine prochaine, à l’Assemblée nationale. Pour ce faire, conscient de la difficulté à faire accepter par sa majorité un texte indéfendable dont le chef de l’État n’est pas parvenu à modifier une virgule, le Premier ministre a tenté de faire passer l’idée que François Hollande avait obtenu fin juin, au Conseil européen, de quoi rééquilibrer les effets récessifs du traité : un pacte de croissance de 120 milliards d’euros, la promesse d’instaurer une taxe sur les transactions rouge-3-trait%C3%A9-budg%C3%A9tair922.small.jpgfinancières, et la supervision bancaire. Il s’agit, nous explique-t-on, d’approuver non plus un texte seul mais « un paquet », afin de soutenir le président de la République et ce qu’Élisabeth Guigou appelle « un début d’un commencement de réorientation de l’Europe ».

    Le subterfuge n’a guère convaincu au-delà des socialistes. Et encore, pas tous. Samedi, fait inédit, le conseil fédéral d’EELV a voté à 70 % contre la ratification du traité budgétaire, sur les implications duquel le Front de gauche alerte depuis l’origine. Confronté à une hostilité grandissante – la manifestation de dimanche devrait en donner un aperçu –, Jean-Marc Ayrault abat ses dernières cartes. « La seule alternative est une sortie de l’euro », un rejet du traité ouvrirait une crise en Europe, soutient-il en adaptant l’argument – moi ou le chaos – de ceux qui n’en ont plus. « La question démocratique », dont il admet qu’elle entretient la méfiance vis-à-vis de l’Europe, « est au cœur de l’étape suivante. On ne fera pas une avancée de plus sans démocratie supplémentaire », promet-il dans un entretien à Mediapart. L’Europe sociale aussi, il ne peut pas ne pas s’en souvenir, devait advenir après Maastricht.

  • Traité budgétaire européen. Et les droits sociaux ? Et la démocratie ?

    Texte d’analyse de la LDH
    La présentation au Parlement français du « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire » (TSCG), début octobre, inscrit au centre de l’actualité nationale les mécanismes de la construction européenne. Au-delà du débat somme toute conjoncturel, sur sa ratification, ce traité soulève de légitimes inquiétudes, que la Ligue des droits de l’Homme partage avec beaucoup de citoyens en Europe.


    Le texte en question est un traité international et non un traité européen. Son adoption ne requiert pas l’unanimité des Etats membres ; le soutien de douze pays suffira à sa mise en application. Ce système exclut toute garantie de contrôle du Parlement européen. Elaboré pour mettre en place des prêts européens à des pays n’ayant plus d’accès à un taux raisonnable au marché pour financer leurs déficits publics, le traité impose à ces pays des calendriers automatiques, contraignants et extrêmement rapides pour des retours aux équilibres macroéconomiques. Un simple retard de ces rythmes d’ajustement se traduit par des sanctions financières également automatiques et immédiates. Cette mécanique est tout entière construite autour d’une pseudo-rationalité économique, elle traduit un primat du libéralisme économique qui exige des gouvernements qu’ils portent atteinte aux droits sociaux, et ouvre la voie à de graves régressions démocratiques.

    reduire-deficit-public-prix-L-1.jpegC’est cette double régression des droits – sociaux et démocratiques – qui est à l’œuvre en Grèce, au Portugal et en Espagne. Elle se traduit partout par une explosion de pauvreté, un regain d’exclusion, des limitations portées à la délibération démocratique. Elle conduit de surcroît à une impasse économique, et accroît les risques de dérives politiques. Alors que les questions d’intérêt général au niveau européen sont souvent occultées ou instrumentalisées dans des luttes de pouvoir nationales, la crise économique et sociale peut alimenter des dérives antidémocratiques dans les opinions publiques. Nul n’imagine clairement le scénario d’un éclatement possible de la zone euro, ni l’ampleur de ses répercussions, probablement très négatives, y compris pour les pays les plus prospères de l’Union.

    Pour toutes ces raisons, la LDH s’inquiète de cette réponse structurelle aux déséquilibres économiques de la zone euro. De récentes décisions de financer au niveau européen des investissements à potentiel économique de croissance sont, de fait, bienvenues ; mais elles ne porteront leurs fruits qu’au fil des années, alors que l’angoisse sociale se développe dans le présent. Ce décalage dans le temps est très préoccupant et significatif, une fois de plus, d’une certaine conception qui fait du social un sous-produit de la politique économique.

    Le traité de Lisbonne affirmait pourtant avec justesse que « le projet européen vise au bien-être de nos sociétés [et] promeut la cohésion économique, sociale et territoriale, et la solidarité entre les Etats membres ». Cela est encore plus vrai dans la crise actuelle. La Ligue des droits de l’Homme souhaite que les politiques mises en place soient à la hauteur de cet objectif de cohésion et de solidarité et répondent directement, et dans l’urgence, aux situations sociales dramatiques que produit la crise. Au risque que l’avenir européen ne soit pas partagé par l’ensemble de ses résidents.

    Considérant que, dans le temps court qui est celui des marchés financiers, une politique économique automatique symbolisée par la « règle d’or » ne produit que crise et instabilité, elle affirme que c’est la démocratie qui donne de la stabilité et que la construction européenne n’a d’avenir que dans l’effectivité de l’accès aux droits fondamentaux, économiques, sociaux et démocratiques, dans la mise en œuvre de solidarité par-delà les frontières nationales.

    La Ligue des droits de l’Homme estime qu’il y a grand besoin de débats publics et entend y prendre part à partir de ses préoccupations : la défense des droits sociaux et démocratiques, la solidarité. Au-delà d’une approche exclusivement centrée sur l’acceptation ou le refus du TSCG, vision qui aurait le défaut majeur de mélanger des réponses politiques fort hétérogènes, elle travaillera à mettre en débat les conditions d’une construction européenne fondée sur le progrès social et sur l’égalité des droits civiques et sociaux, à l’opposé des politiques d’austérité et des accords de compétitivité, qui ont en général pour conséquence une concurrence destructrice de tous contre tous.

    Car pour avoir des chances de réussir, une politique de sortie de crise doit être comprise et soutenue par les citoyens, rendus capables de faire démocratiquement le bilan des efforts et de leur répartition dans le temps et entre les catégories sociales d’une part, des finalités et des résultats attendus d’autre part. C’est ainsi qu’elles et ils seront disponibles pour y contribuer, et non par la coercition d’une politique automatique obligatoire qui produit toujours plus de privilèges pour les plus riches et toujours moins de droits pour les autres. Un débat citoyen sur la crise de l’euro, celle de l’Europe et sur les moyens d’en sortir est donc éminemment nécessaire. La Ligue des droits de l’Homme entend y tenir toute sa place.

    Paris, le 24 septembre 2012.

  • Chômage, toujours et encore en hausse

    Les chiffres des demandeurs d'emploi continuent à monter, pour atteindre 3 millions pour la catégorie A.

    Le gouvernement semble toujours impuissant à contenir cette hausse. Il met en avant les mauvais choix de l'équipe précédente. Cet argument ne pourra être constamment ressorti, d'autant que l'on n'attend aucune amélioration avant fin 2013.

    Le ministre déclare :"Comme il était prévisible, le seuil des 3 millions de demandeurs d’emploi sansimages?q=tbn:ANd9GcQZ9TlHpKIWyNByeO_5o_cjg0JwBFk1GcTZQi3EKFaBxkVI_N8Q activité a été franchi fin août, en France métropolitaine. En hausse continue depuis début 2008, le chômage atteint aujourd’hui son niveau le plus élevé depuis 13 ans, avec une progression particulièrement forte depuis 16 mois. Ces trois millions de chômeurs traduisent l’échec des politiques économiques et sociales menées au cours de ces dernières années.

     

    Face à ce dur constat, le gouvernement est déterminé à mettre en oeuvre au plus vite les réformes prévues dans la feuille de route sociale, élaborée lors de la Grande conférence sociale de juillet."

    La Dares publie les chiffres nationaux :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 011 000 en France métropolitaine fin août 2012. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin juillet 2012 (+0,8 %, soit +23 900). Sur un an, il croît de 9,2 %.

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à
    4 494 600 en France métropolitaine fin août 2012 (4 776 800 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,9 % (+40 800) au mois d’août. Sur un an, il augmente de 8,4 %.

    Voici les chiffres publiés ce jour par la Dirrecte de Champagne-Ardenne :

    images?q=tbn:ANd9GcQVlT1BhkK3olnPMwpmvLDcEMfx5Ss9ebdpU4ZfB9AOkLxjhTESzQEn Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 2,1 % par rapport à juillet 2012 ( + 19,6 % en un an).

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,8 % par rapport à juillet 2012 (+ 10,0 % en un an).

    Fin août 2012, dans le département des Ardennes, 15 383 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 0,1 % par rapport à fin juillet 2012 ( + 10). Sur un an, il est en
    augmentation de 11,8 %.

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 22 292 dans le département des Ardennes, fin août 2012. Ce nombre augmente de 0,7 % (+ 155). Sur un an, il augmente de 7,4 %.

  • Les protocoles d’évaluation des OGM sont à réformer d’urgence !

    Communiqué de la FNE

    L’étude conduite par l’équipe du professeur Gilles-Eric Séralini, à propos de la toxicité d’un OGM et révélée aujourd’hui, constitue une très sérieuse remise en cause de la fiabilité des protocoles d’évaluation mis en place par l’industrie agroalimentaire. FNE demande que les autorisations des OGM accordées à des fins alimentaires humaines (MON810 et Amflora) soient suspendues en attendant de plus amples analyses toxicologiques.


    Dans un article paru ce jour dans la très réputée revue scientifique Food and Chemical Toxicology, lesmais-ogm.jpg équipes de Gilles-Eric Séralini, Didier Hennequin et Manuela Malatesta apportent un nouveau regard sur la toxicité d'un OGM, le maïs NK603, et du Roundup.

    À partir d'une étude sur deux ans, au lieu des 90 jours habituels, ils décrivent l'apparition de pathologies lourdes (tumeurs, atteintes rénales sévères notamment). Ces essais étant obtenus avec le Roundup mais aussi avec l'OGM seul, les auteurs émettent des hypothèses très intéressantes quant au mode de survenue de ces pathologies.

    Ces informations sont suffisamment alarmantes pour que des mesures soient prises immédiatement au niveau national et international :

    - - poursuite de cette étude pour confirmer ou non les hypothèses émises sur les modes d'actions pathogènes observées ;

    - - mise en route d'expérimentations pour confirmer ces résultats et portant sur d'autres OGM, notamment le soja tolérant au Roundup, avec au moins 20 rats par groupe ;

    - - suspension immédiate des autorisation de culture du mais MON810 et de la pomme de terre Amflora ;

    - - étiquetage des produits issus d'animaux nourris aux OGM ;

    - - révision en profondeur des protocoles d'évaluation des OGM et des produits issus des nouvelles technologies de modification du vivant avec révision du Codex Alimentarius.

    FNE rappelle que les protocoles d'évaluation des OGM au niveau international ont été mis en place par l'industrie agroalimentaire pour son propre usage, que ce sont ces industries elles-mêmes qui font les études d'accréditation de leurs OGM et que cette situation est inacceptable. Il en résulte une expertise sanitaire et environnementale qui n'a rien à voir avec une pratique scientifique

  • La culture à Boult de bras

    A Boult aux Bois, on cultive de tout, c'est pratiquement dans les gènes, mais sans OGM, c'est culturellement incompatible.

    Ainsi ce dimanche chez Jacques Laloua on pouvait apprendre à faire de la confiture sans les mains et à récolter des légumes traditionnels sans pesticides.

    Dans le cadre du festival "sème la culture" les spectateurs ont eu droit à une présentation en trois temps.

    Et ce en plus des expositions, du marché bio et du repas collectif proposé aux visiteurs du village.

    Dans un premier temps, les élèves de l'école Taine de Vouziers ont présenté une pièce écrite par S. Machinet . Le thème est tiré de leur expérience de visite d'exploitations agricoles. Les petites scènes présentaient les animaux de la ferme avec un regard un peu particulier et plutôt humoristique. Ils se sont offert un beau succès auprès des spectateurs présents.

     

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    L'entracte, forcément culturel, permettait à J. Laloua de faire visiter son exploitation de maraîchage bio, qui fonctionne également en circuits courts (approvisionnement et livraisons des produits).

    Avec sa gouaille habituelle, il a su intéresser à cette journée les participants , que leur origine soit champêtre ou citadine.

     

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    Le troisième temps était réservé au spectacle "la tête en confiote". L'artiste a fait la démonstration qu'il était possible de confectionner de la confiture sans les mains. Puis elle s'est transformée en fildefériste pour démontrer qu'on pouvait marcher sur un cable sans tomber (ou presque).

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