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Les protocoles d’évaluation des OGM sont à réformer d’urgence !

Communiqué de la FNE

L’étude conduite par l’équipe du professeur Gilles-Eric Séralini, à propos de la toxicité d’un OGM et révélée aujourd’hui, constitue une très sérieuse remise en cause de la fiabilité des protocoles d’évaluation mis en place par l’industrie agroalimentaire. FNE demande que les autorisations des OGM accordées à des fins alimentaires humaines (MON810 et Amflora) soient suspendues en attendant de plus amples analyses toxicologiques.


Dans un article paru ce jour dans la très réputée revue scientifique Food and Chemical Toxicology, lesmais-ogm.jpg équipes de Gilles-Eric Séralini, Didier Hennequin et Manuela Malatesta apportent un nouveau regard sur la toxicité d'un OGM, le maïs NK603, et du Roundup.

À partir d'une étude sur deux ans, au lieu des 90 jours habituels, ils décrivent l'apparition de pathologies lourdes (tumeurs, atteintes rénales sévères notamment). Ces essais étant obtenus avec le Roundup mais aussi avec l'OGM seul, les auteurs émettent des hypothèses très intéressantes quant au mode de survenue de ces pathologies.

Ces informations sont suffisamment alarmantes pour que des mesures soient prises immédiatement au niveau national et international :

- - poursuite de cette étude pour confirmer ou non les hypothèses émises sur les modes d'actions pathogènes observées ;

- - mise en route d'expérimentations pour confirmer ces résultats et portant sur d'autres OGM, notamment le soja tolérant au Roundup, avec au moins 20 rats par groupe ;

- - suspension immédiate des autorisation de culture du mais MON810 et de la pomme de terre Amflora ;

- - étiquetage des produits issus d'animaux nourris aux OGM ;

- - révision en profondeur des protocoles d'évaluation des OGM et des produits issus des nouvelles technologies de modification du vivant avec révision du Codex Alimentarius.

FNE rappelle que les protocoles d'évaluation des OGM au niveau international ont été mis en place par l'industrie agroalimentaire pour son propre usage, que ce sont ces industries elles-mêmes qui font les études d'accréditation de leurs OGM et que cette situation est inacceptable. Il en résulte une expertise sanitaire et environnementale qui n'a rien à voir avec une pratique scientifique

Commentaires

  • Et qu'en pense Claude Allègre?Va-t-il falloir réhabiliter les faucheurs volontaires pour bienfait à l'Humanité?Va-t-il falloir mettre en jugement Monsento pour mise en danger de cette même Humanité? Cette expérience sérieuse que l'on essaie de discréditer peut ,d'un seul coup ,faire chavirer les consciences et les esprits!

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