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Le 17 octobre, un message universel : "La misère est violence, refusons-la"

Depuis 1987, chaque 17 octobre, des mobilisations de citoyens ont lieu partout dans le monde pour dire « Non » à la violence de la misère. Personnes pauvres, militants, citoyens solidaires, toute personne est invitée à rejoindre des rassemblements, évènements festifs, marches organisées en France et dans le monde pour s’unir contre la misère.

Journ_e%20mondiale%20du%20refus%20de%20la%20mis_re_1_300x0.jpg"Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l'homme sont violés. S'unir pour les faire respecter est un devoir sacré.". Il y a 25 ans, ATD Quart-Monde faisait graver ce message de son fondateur, le Père Joseph Wresinski, sur la dalle du Parvis des droits des l’Homme, Place du Trocadéro, à Paris.


Amnesty International s’associe depuis plusieurs années à cette journée qui s’inscrit dans sa grande campagne mondiale de lutte contre la pauvreté (((Exigeons la Dignité))).

En France,  le journal du refus de la misère intitulé « Résistances » réalisé par ATD Quart-Monde en partenariat avec Amnesty International et le Secours Catholique sera diffusé tout le long de la journée par des militants. Ce journal témoigne de combats individuels et collectifs pour défendre ses droits avec comme message central "la misère est violence, refusons-la".

Une grande "Marche contre la misère" ouverte à tous est organisée à Paris par ATD Quart-Monde.

Le public est attendu à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour suivre un parcours au travers de lieux historiques, symboles de l'exclusion et du combat des personnes très pauvres pour la reconnaissance de leurs droits. Un historien sera présent pour commenter toutes les étapes de la Marche.

Commentaires

  • Quand la violence s'ajoute à la misère.

    Un camp de Roms a été encore une fois détruit et ses occupants privés de tout abri sans qu'aucune solution de caractère humainne soit recherchée et donc trouvée.Sans défendre les installations sauvages des Roms, insalubres et sources de nuisances, il n'est pas possible de supporter ces liquidations violentes qui jettent des populations misérables dans le plus grand dénuement. Qui peut admettre un instant que des enfants, des femmes soient sans abri!La police fait son boulot. Je me disais aussi en voyant hier soir le film "La rafle" qu'en juillet 1942, la gendarmerie, la police obéissaient aussi aux ordres et remplissaient le mieux possible les missions qu'on leur avait données. Quand une grue écrase de son bras une pauvre caravane , misérable abri d'une famille, le grutier sait-il que ce seront des cartons qui le soir-même feront office de caravane?

  • Il est évident que ces campements sont sources de nuisances mais il est insupportable de voir en direct mettre hommes , femmes et enfants dans une telle situation encore plus grave , plus précaire à la porte de l'hiver.

    La violence , le manque d'humanité de ces actions qui consistent à tout détruire sans se soucier de la suite devrait pouvoir relever de la justice.

    Je ne sais si les élus qui commandent de tels actes de violence dorment bien ? sûrement mais c'est franchement une honte de voir cela encore bien plus venant d'élus dit de gauche

    Dans ce domaine comme dans d'autres le changement dans les actions n'est pas là , le gouvernement précédent faisait la même chose

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