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Zones urbaines sensibles : une nette dégradation

La France, pays riche, comporte cependant une frange importante de population qui vit dans des conditions très difficiles.

Un grande partie de cette France d'en bas habite dans des zones urbaines sensibles ( les quartiers "difficiles"). Depuis des années, les politiques parlent de plan pour les banlieues, de politique de la ville et autres programmes spécifiques. C'est aux résultats que l'on juge une politique, et dans ce domaine l'échec est patent.

L’Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus) vient de publier son rapport 2012 qui est  lisible avec le lien situé en bas de l'article de "Libération".

Il montre comme on peut s'y attendre une situation difficile au si bien dans les domaines économiques que sociaux, éducatifs ou sanitaires.

Il existe des disparités au sein de ces quartiers et entre des quartiers, mais les chiffres moyens sont très parlants.

Pour les revenus, on note que "en 2010, 36,1% des habitants des ZUS vivaient avec moins de 964 euros par mois, le seuil de pauvreté en France (le taux était de 30,5% en 2006). Comparativement, en dehors des ZUS, 12,6% des gens vivent sous le seuil de pauvreté."

Et pour les chômage :«Dans les villes qui comptent une ZUS, quasiment toute l’augmentation du chômage s’est concentrée sur les quartiers sensibles, explique Bernadette Malgorn. Cela ne veut pas dire que les habitants de ces zones sont "tombés" au chômage, mais que les nouveaux habitants sont paupérisés.» En 2011, le taux de chômage chez les actifs de 15 à 64 ans habitant les ZUS était de 22,7%.

En ce qui concerne l'éducation : «Le parcours professionnel et technologique devient quasiment obligatoire pour les jeunes des ZUS». Dans ces quartiers, seuls 23,7% des filles et 17,4% des garçons rejoignent la filière générale au lycée. Les proportions sont bien plus importantes dans les zones hors ZUS (45,7% des filles et 37,3% des garçons).

Ce qui est encore plus inquiétant, c'est que ces chiffres marquent une aggravation de l'écart entre les zones urbaines sensibles et le reste du pays. Et cela alors que la crise continue à frapper en touchant d'abord les plus fragiles.

Les riches "pigeons" se révoltent, les pauvres crèvent en silence.

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