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  • Ardennes : Quel avenir pour les collèges ruraux ?

    Depuis l'échec de la tentative de fermetures de nombreux collèges dans les Ardennes en 2005, la situation paraît figée, mais évolue sournoisement.

    Selon la vieille tactique "diviser pour mieux régner", les fermetures s'effectuent petit à petit : c'est moins voyant et cela suscite moins de protestations.

    Il est bien plus facile d'agir au cas par cas, attendant qu'une situation locale pose problème pour décider une fermeture.

    Dans le Vouzinois, la solution des multi-sites a été maintenue jusqu'alors : il existe un collège Vouziers-Le Chesne et un autre Buzancy- Granpré.

    Il faudrait effectuer un bilan partagé de ce fonctionnement, en y associant enseignants, élus, parents d'élèves et représentants de l'Etat.

    Dans les cantons ruraux, l'importance du collège va au-delà de son rôle dans l'enseignement. Il est un repère pour le bassin de vie local, il reste souvent le dernier lieu de vie commun aux habitants.

    Benoit Huré déclarait récemment :"De toute façon il faudra d'une manière ou d'une autre réviser la carte des collèges, et je ne m'y opposerai pas. Mais aujourd'hui, pour moi, la balle est dans le camp du rectorat : je mets des collèges là où il met des profs, tout simplement. Moi, j'ai déjà donné…" C'était dans l'Union du mois de mars dernier.

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    Un collège rural : celui du site de Vouziers (photo D.R.)

    Tout laisse entendre qu'une prochaine vague de fermeture se prépare. Elle toucherait le site de Le Chesne en premier , puis celui de Buzancy.

    Les personnes concernées seront-elles entendues, les conseillers généraux du secteur vont-ils prendre une position commune ? Dans ce domaine comme partout, il ne faut pas attendre la prise de décision pour se préparer à réagir de manière coordonnée.

    Voici un communiqué du groupe local d'EE Les Verts sur ce sujet :

    Haro sur le collège multisite Grandpré-Buzancy !
    Fermeture en 2013 ?
    En l’an 2000, tous les « usagers » (parents, élèves, enseignants et élus locaux) avaient accepté la solution du multisite, présentée par le Conseil Général et l’Inspection académique, comme la meilleure des solutions afin d’éviter des fermetures.
    Le Conseil Général s’engageant par voie orale devant près de 300 témoins à assurer l’entretien des locaux dans ces collèges, ainsi que les transports intersites.
    Depuis, dans l’intérêt des élèves et du tissu social de chaque canton, l’entente cordiale est de mise entre Grandpré et Buzancy.
    Le point d’orgue de cette entente fut notamment la mobilisation générale déclarée le 15 décembre 2005 après l’annonce de fermeture du site de Grandpré.
    Nous voilà en 2012, et alors que le collège multisite Grandpré Buzancy est cité en exemple au niveau des résultats scolaires obtenus au Diplôme National du Brevet, les événements récents ne nous rassurent pas quant aux perspectives à venir, puisque :
    Le DASEN (Directeur Académique des Services de l’Education Nationale) a visité les deux sites (Buzancy et Grandpré) le 3 octobre dernier sans que ni les parents, ni l’équipe éducative n’en soient informés.
    Simple visite de courtoisie ? Inutile d’y croire, sachant qu’à Le Chesne, le DASEN a fermement annoncé devant une partie de l’équipe éducative, la fermeture du site du Chesne pour 2013 ou 2014 au plus tard.
    Le 16 octobre : le nouveau Sous-Préfet de Vouziers, lors de sa présentation face aux élus du canton de Buzancy, annonce qu’il a rencontré le DASEN la veille, et que ce dernier a pointé du doigt les quatre collèges multisites restants dans notre département.
    Le 18 octobre lors du CA du collège : les voix de Mme Arnould (CG de Grandpré) et de M. Signoret (Maire de Grandpré et Président de la 2C2A) furent étrangement discordantes sur le sujet.
    D’après Mme Arnould, il ne s’agit là que de rumeurs, le président du CG08, M. Huré, ayant affirmé qu’il ne toucherait pas aux collèges multisites.
    M. Signoret quant à lui, démocrate reconnu de son état et n’ayant pas de fonctions électives au CG, affirma que les économies dans le département des Ardennes étaient la priorité, et que le transport coûte cher au CG.
    Ce même M. Signoret, jamais avare de phrases toutes faites, se permettant d’ajouter au passage : « nous devons en finir avec les guerres de clochers ». De quelle guerre parle-t-il ?
    Notre analyse des faits est la suivante :
    - le DASEN est venu inspecter des sites, propriétés du conseil général, sans en tenir informés l’ensemble des conseils généraux concernés,
    - Monsieur le Sous-Préfet a fait part en toute transparence de sa conversation avec le DASEN et de la menace pesant sur deux sites, conseillant au DASEN de rencontrer les élus concernés pour entamer le dialogue,
    - les élus au CA du collège semblent ne pas être sur la même longueur d’onde en termes de communication.
    Ce qui sent la fumée laisse présager le feu, et vues les circonstances, nous voulons tirer dès aujourd’hui la sonnette d’alarme !
    Nous invitons donc le DASEN dans un mouvement citoyen et démocrate, à organiser une réunion publique avec les élus, les parents d’élèves et les personnes concernées par cette question.
    Il est temps d’avoir des garanties écrites sur la pérennité de la structure multisite Grandpré-Buzancy.
    Les citoyens ne doivent pas payer les erreurs de mauvais gestionnaires ! Arrêtons de flouer notre population et notre monde rural !
    Que vive le service public !
    Pour le Comité local EELV Sedan Vouziers
    Pierre POTRON, et Brice POTIER,

  • Les fusillés pour l'exemple de 1914-1918 doivent être réhabilités

    C’est maintenant que les fusillés pour l’exemple doivent être collectivement réhabilités


    Dès la fin de la guerre de 1914-1918, la Ligue des Droits de l’Homme et la Libre Pensée, soutenues enimages?q=tbn:ANd9GcTHusWGvkybaKmXYLQppfOZpCMYB3RZIeIVZQDbMdz986u4oDaJ cela par plusieurs organisations nationales, ont engagé un opiniâtre combat pour la réhabilitation collective des 650 fusillés pour l’exemple. Ceux-ci ont été condamnés par des tribunaux militaires implacables où régnait l’arbitraire. Ces tribunaux ont fait fusiller des soldats de leur propre pays sous divers prétextes pour "maintenir le moral des troupes" et éviter l’envie de fraternisation entre combattants des deux camps.

     


    ldh.gifDe nombreux livres et films ont traités de ce sujet : Pour l’exemple, Les sentiers de la gloire, Blanche Maupas, Un long dimanche de fiançailles…
    Sachons que les fusillés pour l’exemple britanniques ont été réhabilités dans le cadre d’une loi (un mémorial leur a même été consacré), que ceux du Canada ont été honorés, que ceux de Nouvelle Zélande ont été réhabilités. Retenons qu’il n’y a pas eu de fusillé dans l’armée américaine !
    En France, nous devons malheureusement toujours devoir réclamer la vérité et la justice face à cette honteuse tache dans notre mémoire collective. Nous pouvons cependant nous féliciter de l’attitude de 13 conseils généraux (dont celui de Corrèze sous la présidence de François Hollande), des conseils régionaux de Corse, du Limousin, et tout récemment de Champagne-Ardenne, qui ont adopté des voeux réclamant une loi de réhabilitation collective. Dans tout le pays de nombreux conseils municipaux les ont rejoints, adoptant des voeux allant dans le même sens, à l'image de ceux de Charleville-Mézières et Nouzonville.


    Depuis de nombreuses années, le 11 novembre, sont programmées dans plusieurs villes et départements plus de 80 initiatives, dont plus de 50 rassemblements, la plupart du temps à l’initiative de la Libre Pensée et de la Ligue des Droits de l’Homme. Celles-ci veulent faire savoir que des hommes ont le droit d’avoir peur, de se révolter contre la barbarie de la guerre et de refuser de se faire massacrer. Gardons en mémoire cette citation d’Anatole France : "On croyait mourir pour la Patrie, on mourrait pour des marchands de canons".


    Dans les Ardennes, pour la première fois, la LDH et la Libre Pensée organisent ce 11 novembre 2012 à 15 heures, un rassemblement à REVIN près de l’espace Jean Vilar, devant le buste de JEAN JAURES
    Au-delà du sentiment de vouloir la réparation d’une profonde injustice commise contre 650 innocents, nous voulons faire reconnaître le droit à la désobéissance devant les ordres délirants d’un commandement militaire borné.

  • Arrestation d’Aurore Martin : la LDH proteste et condamne.

    Communique de la LDH La militante basque française Aurore Martin, a été interpellée le 1er novembre au matin plus d’un an après une première tentative avortée à Bayonne, ont annoncé la gendarmerie et le parquet.


    front-34-short-image-1034244.jpeg?39e00e0c1d13124ccb74ba6fd755f5c0Aurore Martin, membre de Batasuna, a été arrêtée à Mauléon (Pyrénées-Atlantiques) en exécution d’un mandat d’arrêt européen délivré par la justice espagnole, après un premier rejet récent pour insuffisance de motif d’une demande identique. Cette arrestation atteste d’un acharnement relayé par les autorités françaises.

    La Ligue française des droits de l’Homme condamne avec force à la fois le recours à une procédure aussi violente vis-à-vis des droits de la défense et des libertés individuelles et l’aveuglement qui la sous-tend. Rappelons que les juridictions espagnoles qui viennent d’obtenir la remise d’ Aurore Martin sont des juridictions d’exception, ont été dénoncées par la Cour d’appel de Pau comme ayant cautionné des actes de torture, et, pour cette raison, se sont vues refusées les demandes d’extradition formulées. La décision du gouvernement français n’en est que plus incompréhensible et condamnable. Elle s’inscrit davantage dans la volonté d’une criminalisation des opposants politiques à l’initiative des gouvernements des deux pays que d’une lutte efficace contre le terrorisme.

  • Pétition contre la fermeture d'Electrolux revin

    Messieurs les dirigeants  et actionnaires d’electrolux


    -La qualité de l'industrie ardennaise n'est-elle pas un atout pour votre groupe ?

    -Jusqu'où va l'appétit de vos actionnaires pour que vous décidiez de sacrifier 400 familles ?

    Votre décision pèse et pèsera longtemps sur nos communes qui s’appauvrissent aux fils de vos plans sociaux et de vos licenciements boursiers.

    Vous n'avez encore démontré à personne, et notamment pas aux salariés, que leur usine fait peser un risque à Electrolux. C'est avec la plus grande indignation que nous vous exprimons notre colère devant le projet de fermeture d'Electrolux Revin."

     

    Signez la pétition en ligne

    Cliquez ici

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