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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 75

  • Charleville : Chooz atomic show

    Chez Josette, café librairie 5 rue de l’Arquebuse Charleville-Mézières.

    FILM + CONCERT samedi 25 novembre à 18h00 + 20h30

    18h00 : FILM L’Explosion Il y a 41 ans « La Pointe » fut le théâtre de l’une des plus belles convergences des luttes sociales et écologiques de l’histoire des Ardennes. D’un côté, des militant·es qui luttent depuis plusieurs années contre la construction du deuxième réacteur de la centrale nucléaire de Chooz, et de l’autre les ouvriers de Vireux qui se battent contre la fermeture de l’usine métallurgique de la Chiers.

    Face à eux déjà, les forces de l’ordre faisaient preuve d’une violence indiscriminée contre celle.ux qui osaient se lever contre ce système. Jean Noël et Nathalie, très investi.es dans ces luttes seront là pour la diffusion de leur film documentaire L’explosion. Nous y découvrirons le portrait de 11 personnes qui ont participé activement au mouvement, qui y racontent leurs vécus et partagent leurs souvenirs. Ensemble, remontons le temps… moment nostalgique pour certain es, découverte d’une lutte emblématique de notre département pour d’autres, Prépa- rez-vous ça va Choozfer !

    20 h 30 : CONCERT de G.A.M. (Groupe d’action musicale) Durant la fin des années 1970 et le début des années 1980, il ne se passait pas une lutte sociale dans les Ardennes – belges ou françaises – sans que le groupe wallon GAM ne vienne pointer ses instruments et ses chansons. Certaines ont été composées spécialement pour soutenir le mouve- ment antinucléaire de Chooz, dans les fêtes antinucléaires et dans toutes les manifestations de la Pointe.

    Leurs refrains résonnent encore dans les cortèges ardennais d’aujourd’hui! Ce samedi, des membres du groupe, dont le chanteur et guitariste Roudoudou, seront chez Josette pour un concert participatif et entonner avec le public des airs rebelles !

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  • Joséphine et forte.

    Ce jeudi, Sophia Naït a fait revivre sur scène la carrière et les combats de Joséphine Baker. Devant une salle bien remplie, l'artiste a pu démontrer tous ses talents de danseuse, chanteuse et comédienne. Les Tourelles accueillaient ce spectacle en collaboration avec la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme. En effet, au-delà de l’interprète mondialement reconnue, Joséphine Baker était aussi une militante engagée dans le combat anti-raciste.

    Et il lui a fallu faire preuve de courage et de force de caractère pour s'imposer dans un univers ségrégationniste, tel que le vivaient les noirs dans l'Amérique d'avant-guerre. La France paraissait libérer de ce fléau, et elle en a fait sa deuxième patrie.

    La petite noire de Saint-Louis a connu bien des désillusions avant d'être reconnue comme une grande vedette sur scène. Mais sa force de caractère lui a permis de surmonter tous les obstacles et tous les chagrins. Elle a poursuivi ses combats et maintenu ses convictions en entrant dans la résistance, puis en adoptant 12 enfants venus du monde entier.

    Sophia Naït n'a pas (encore ?) acquis la même célébrité, mais ses qualités incontestables d'artiste lui promettent un bel avenir professionnel. Elle a pu déclarer reconnaître dans son propre parcours des similitudes avec celui de Joséphine Baker (le racisme n'est pas mort). Son talent, et cette expérience de vie sont deux éclaircissements à la magie de sa prestation. Il n'était pas du tout évident de recréer, seule en scène, l'ambiance d'une revue à grand spectacle, pas plus que de retracer une vie si riche et complexe en quelques tableaux.

    Une telle soirée nous a permis de découvrir un talent et de redécouvrir le parcours d'une grande artiste, tout en faisant passer "en douceur" un message toujours d'actualité contre le racisme.

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  • Faire du bien-être animal un enjeu clef de la transition de l’élevage

    Dans une une lettre ouverte adressée aujourd’hui, jeudi 16 novembre 2023 au Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, 16 ONG l’ appellent à intervenir auprès de la Commission européenne afin que soit publiée dès que possible la révision de la législation européenne sur le bien-être animal. Au-delà des dégâts environnementaux, sanitaires et des atteintes au bien-être animal qu’elle engendre, l’industrialisation de l’élevage est également souvent synonyme, pour les éleveurs et éleveuses, d’une perte d’autonomie économique et décisionnelle, cause importante de mal-être, et d’une désaffection du métier par les nouvelles générations. Il est temps de définir une vision pour l’avenir de l’élevage en France et en Europe

     

    A l’attention de M. Marc FESNEAU, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire

     

    Monsieur le Ministre,

    Comme vous le savez, l’Union européenne s’est engagée à réviser la législation européenne sur le bien-être animal, reconnue obsolète, inefficace pour protéger les animaux d’élevage en Europe et inadaptée pour accompagner la transition agroécologique. Cette évolution est nécessaire à l’échelle européenne et doit également s’imposer aux importations afin, notamment, de mettre un terme aux situations de distorsions de concurrence.

    C’est pourquoi, face aux attaques dont elle fait l’objet, nous vous appelons à intervenir, auprès de la Commission européenne, afin que soit publiée dès que possible la révision de la législation européenne sur le bien-être animal.

    Cela doit être fait en complément d’un plan d’accompagnement du secteur de l’élevage, à l’échelle nationale, dont l’ambition doit être de  pérenniser et généraliser les systèmes d’élevage paysans et biologiques, et contrer la tendance à l’industrialisation qui est aujourd’hui la pire réponse possible  aux crises à répétition de ce secteur. Pour les bovins par exemple, le nombre de têtes par exploitation a progressé de 27% pour les vaches allaitantes et de 39% pour les laitières et la proportion de vaches en zéro pâturage a augmenté d’un tiers entre 2008 et 2016 (Idele).

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  • Tempêtes/inondations : la Confédération paysanne demande à ce qu’aucun·e paysan·ne ne soit oublié·e

    La Confédération paysanne est fortement mobilisée auprès des paysan·nes impacté·es par le passage des tempêtes Ciaran et Domingos et par les inondations en cours. Des centaines de fermes dans l’Ouest sont encore en train de déblayer les dégâts causés par les tempêtes, d’autres dans le Pas-de-Calais et le Nord sont encore sous l’eau. Des centaines de paysan·nes ne savent pas comment faire face aux pertes, ni comment ils et elles vont relancer leurs outils de production.

    Nous attendions que le Ministre de l'agriculture viennent sur le terrain, après le déplacement du Président de la République la semaine dernière. Sa venue en Bretagne demain est donc vivement attendue car les attentes sont considérables.

    La Confédération paysanne réclame des mesures d'urgence pour faire face à cette crise qui touche tous les paysan·nes, quelle que soit leur production. Il s'avère ainsi impératif de débloquer une aide au déblaiement des débris et à l'élagage des arbres rendus dangereux par les vents ayant parfois soufflé à près de 200km par heure. Nous réclamons également que cette aide soit exclue du système des minimis, au risque de ne concerner personne, comme cela a été le cas lors de la tempête Eunice dans les Hauts-de France. Nous appelons à une attention particulière à l'égard des paysan·nes en systèmes diversifiés, comme les maraîchers, pour qui la prise en charge est nulle.

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  • L’abbaye de Chéhéry : une histoire, un projet.

    Le vendredi 24 novembre à 20 heures, dans la salle du CPR rue de l’agriculture à Vouziers, Guillaume Ull, copropriétaire actuel et historien de l’abbaye de Chéhéry, vous racontera la riche histoire de cette fondation datée de 1147 des moines cisterciens de Lachalade, abbaye–fille de Cîteaux. En 1147, l’abbaye de Lachalade compte 300 moines occupés à défricher des forêts jusque là inaccessibles, sous l’autorité de l’Abbé Gontier.

    C’est à cette date que les frères de l’église NotreDame de Reims font don de la terre de Chéhéry qu’ils possédaient de longue date « au seigneur Gontier, abbé de Lachalade et à ses frères servant pieusement Dieu en ce lieu sous la règle de Saint-Benoît […] pour y construire une abbaye de son ordre ». L’abbaye de Chéhéry est née. Quelques quarante ans plus tard, en 1189, elle sera rattachée directement à Trois-Fontaines.

    Suit la longue histoire, brillante et aussi chaotique de l’abbaye jusqu’à la vente de tous ses biens, le 28 février 1792 à un avocat parisien, Gérard de Melcy. L’avocat fait démolir l’église abbatiale et la partie du cloître abritant sans doute les cellules les plus simples. Il la transforme en une grande demeure bourgeoise, dont la propriété restera au sein de la famille jusqu’au début du XXème siècle. Les propriétaires se succèdent ensuite au XXIème siècle jusqu’à cette renaissance récente portée par un projet audacieux que Guillaune Ull aura à cœur de vous présenter.

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  • L’antisémitisme attisé par la guerre au Moyen-Orient

    Depuis maintenant un mois d’une nouvelle guerre tragique entre Israël et le Hamas, la communauté juive du monde entier fait face à une vague inédite d’antisémitisme, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne et en France. Au Brésil, deux hommes ont été arrêtés ce 8 novembre pour projet d’attaque contre la communauté juive de Rio.

    La Commission européenne s’en alarme dans un communiqué : « La recrudescence des incidents antisémites à travers l’Europe ces derniers jours atteint des niveaux exceptionnellement élevés, rappelant certaines des périodes les plus sombres de l’histoire ». Israël en vient même à dissuader ses ressortissants de voyager à l’étranger.

    En France, où plus de 1000 incidents à caractère antisémite ont été recensés en un mois, une marche contre l’antisémitisme aura lieu dimanche 12 novembre à Paris. La participation à cette « grande marche » du Rassemblement National, parti d’extrême-droite fondé par Jean-Marie Le Pen, notoirement négationniste, n’est pas sans susciter quelques remous…

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  • Des étudiant.e.s en santé disent non à la fin de l'Aide médicale d'Etat

    La semaine du 6 novembre, dans le cadre de l'examen du projet de loi "contrôler l'immigration, améliorer l'intégration", les sénateurs débattront de plusieurs amendement visant à remplacer l'Aide médicale d'Etat de droit commun, dispositif qui ouvre aux étrangers en situation irrégulière le droit de bénéficier de soins primaires et de prévention gratuitement, par une "Aide médicale d'urgence", qui dans le pire des scénarios ne couvrira plus que les soins prodigués en réanimation et aux urgences et ceux qui couvrent les dépistages de maladies transmissibles. Le collectif "les étudiant.e.s en santé et leurs allié.e.s contre la fin de l'Aide médicale d'Etat" s'inquiète de ce tournant et de ses conséquence sur l'exercice des futurs soignants obligés de travailler dans des conditions déontologiques et matérielles dégradées, et de voir les patients en situation irrégulière non plus comme des humains à soigner, mais des corps réduits à leur simple dimension démographique, qu'il faut maintenir en vie sans guérir ou alors des vecteurs de pathogènes. La fin de l'AME représente une dégradation brutale des conditions déontologique de notre exercice soignant futur, et la consolidation d'un paradigme dans lequel il faut soigner certains patients et en ignorer d'autres.

    L'aide médicale d'Etat permet aujourd'hui de prendre en charge les dépenses de santé de 400 000 étrangers en situation irrégulière présentes sur le territoire Français depuis au moins trois mois et se trouvant en situation de grande pauvreté, c'est à dire vivant avec moins de 810€ par mois. Le panier des soins pris en charge est déjà très limité, excluant l'accès à certains dépistages (caries chez les enfants ou encore FIT tests détectant le cancer colique, test HPV...), aux hébergements pour personnes en situation de handicap, aux consultations complexes majorées, ainsi qu'aux séances de kiné opérations de prothèse et cataracte, et appareillage dentaire, visuel, ou auditif, etc. L'Assurance Maladie y consacre 0,47% de son budget, soit 2600€ par an par bénéficiaire de l'AME (notons que l'assuré moyen "coûte" quant à lui 3600€ par an à la sécu).

    En tant qu'étudiants en santé nous serons amenés à prêter serment  :

    "Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité [...] Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera".

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