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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 74

  • Au Soudan, la population confrontée à des horreurs inimaginables

    Extraits de l'article d'Amnesty International publié le 03.08.2023

    Depuis le 15 avril 2023, le Soudan est en proie à un violent conflit opposant les deux principales forces armées du pays. Attaques délibérées et aveugles, pillages systématiques, violences sexuelles… Nous publions un nouveau rapport pour dénoncer l’ampleur des violations et des crimes de guerre commis à travers le pays.

    Partout au Soudan, les civil·es sont confrontés chaque jour à une horreur inimaginable. Alors qu’une lutte acharnée opposent les Forces d’appui rapide (RSF) et les forces armées soudanaises (SAF) pour le contrôle du territoire depuis le 15 avril 2023, nous dénonçons les atteintes massives aux droits humains commises contre la population civile. 

    Les deux principales forces armées du pays qui s’opposent, mènent des attaques aveugles et délibérées contre des civils. Ils n’hésitent pas à cibler des bâtiments publics (hôpitaux, églises…), des infrastructures humanitaires et se livrent à des pillages.  

    Des gens sont tués chez eux ou alors qu’ils cherchent désespérément de la nourriture, de l’eau et des médicaments. Ils sont pris entre deux feux quand ils s’enfuient, et abattus délibérément lors d’attaques ciblées.  

    Des dizaines de femmes et de filles n’ayant parfois pas plus de 12 ans ont été violées et soumises à d’autres formes de violence sexuelle par des belligérants des deux camps. Il n’y a pas d’endroit sûr.  

     

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  • "Un homme chéri" , d'après Goldoni, samedi 05 Août 2023 - de 21h à 22h30 à l'abbaye de Chatel-Chéhéry

    Une adaptation moderne de la pièce de théâtre classique de Carlo Goldoni "Un Homme exemplaire".

    Cette version revisite les thèmes universels de l'original en les transportant dans un cadre et une époque différents. L'histoire suit toujours les conflits entre les traditions et les aspirations individuelles, ainsi que les relations familiales complexes et les quiproquos amoureux. Avec une ambiance rétro et une intrigue pleine de rebondissements, "Un homme chéri" offre une nouvelle perspective d’un classique intemporel.

    Cette pièce est créée suite à une résidence d'artiste dans l'enceinte même de l'abbaye.

    Des artistes de toutes disciplines, amateurs, bénévoles et techniciens se rassemblent pour une semaine intense de création collective, où chaque participant apporte ses talents et son expérience pour aider à la réalisation du Festival Chéri. Cette semaine est remplie d'énergie créative, de passion et de collaboration, offrant aux artistes une occasion idéale pour découvrir de nouvelles formes d'art et de travailler avec des personnes partageant les mêmes intérêts. Avec ses vastes espaces verts et ses bâtiments historiques, l'Abbaye de Chéhéry offre un environnement propice à la créativité et à la réflexion, faisant de "Crée moi chéri.e" une expérience unique où l'art et l'histoire se rencontrent dans un lieu magique et inspirant.

    Au-delà de la simple création artistique, "Crée moi chéri" a pour principe de fabriquer du commun, de construire quelque chose ensemble. Ce principe est en résonance avec le mode de vie des cisterciens qui habitaient l'abbaye à l'époque de sa fondation, prônant l'entraide, la solidarité et la vie en communauté. La résidence artistique s'inscrit donc dans une tradition de travail collaboratif et de partage, où chaque participant est encouragé à s'investir pleinement dans la réalisation d'un projet commun. En favorisant ainsi la création collective, "Crée moi chéri" permet de renouer avec une tradition de travail et de vie en communauté qui était au cœur de la vie monastique des cisterciens. C'est donc une occasion unique pour les participants de vivre une expérience artistique enrichissante, tout en se connectant à une tradition de vie en communauté qui a traversé les siècles.

    Ci dessous, des souvenirs du Songe d'une nuit d'été, pièce jouée lors du festival chéri de 2022.

     

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  • Gaz et pétrole : le Royaume-Uni en veut toujours plus

    Extraits de l'article de Reporterre du 01.08.2023

    La Méditerranée brûle, l’océan Atlantique bout, la surface de la banquise dégringole, et… l’Europe s’enferre dans les énergies fossiles. Le gouvernement britannique a promis, lundi 31 juillet, d’accorder des « centaines » de nouvelles licences d’exploration et d’exploitation pétrolières et gazières en mer du Nord.

    Ce projet, présenté comme un moyen d’accroître l’indépendance énergétique du pays dans le contexte de l’invasion russe en Ukraine, met en péril l’avenir du climat. La neutralité carbone ne pourra en effet pas être atteinte en 2050 si l’humanité développe et exploite de nouveaux champs pétroliers et gaziers, montrait l’Agence internationale de l’énergie dans un rapport daté de 2021.

    Emplois, prix et dépendance à la Russie

    « Certaines personnes pensent que la meilleure manière de protéger notre environnement est d’abandonner le pétrole et le gaz britannique. Mais ça n’a aucun sens », a déclaré le premier ministre (conservateur) Rishi Sunak dans une vidéo pour le tabloïd The Sun. À le croire, la production d’énergies fossiles au large de l’Écosse serait presque une mesure écologique, dans la mesure où elle éviterait d’importer du gaz venant « de l’autre bout du monde ».

    Le dirigeant du parti Conservateur, qui expliquait ce weekend vouloir lutter contre le changement climatique de manière « proportionnée et pragmatique », justifie également cette décision par la nécessité de réduire la dépendance du Royaume-Uni à des pays « hostiles » comme la Russie, de protéger des « milliers » d’emploi, et d’éviter une envolée des prix de l’énergie.

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  • États-Unis : une profonde crise du logement

    Publié par le CADTM le 27.07.2023 (article écrit par Dan La Botz

    Le problème du logement touche de nombreux ÉtatsunienEs, et d’abord les personnes à faibles revenus. Le manque de logements abordables et appropriés et leur coût élevé entraînent la surpopulation des habitations, une mauvaise santé, une baisse des résultats scolaires, l’insécurité alimentaire et, dans les cas extrêmes, les expulsions et le sans-abrisme. Le logement devrait être un droit, et ce qui serait nécessaire c’est un budget de plusieurs centaines de milliards pour construire des logements sociaux.

     Inégalités structurelles

    La plupart des ÉtatsunienEs, 66 %, sont propriétaires de leur logement, tandis que 27 % sont locataires. Mais le taux d’accession à la propriété des noirs n’est que de 44 %, alors que celui des blancs est de 73 %. Cette différence est due en grande partie au fait que les banquiers ont classé en « rouge » des quartiers noirs et ont refusé à ceux qui y vivaient les prêts et les assurances nécessaires à l’achat d’un logement. Bien qu’aujourd’hui illégale, cette pratique signifie que les noirs achetaient peu de maisons et accumulaient donc moins de fortune. Elle a largement contribué à l’écart de richesse, si bien qu’aujourd’hui le ménage noir médian dispose de 24 000 dollars, tandis que le ménage blanc médian a environ 189 000 dollars.

    Aujourd’hui, il est de plus en plus difficile d’accéder à la propriété, car les acheteurs n’ont pas les revenus suffisants pour verser l’acompte et le remboursement mensuel de l’emprunt. Le prix de vente médian d’un logement était de 329 000 dollars en 2020, mais il a augmenté de 32 % pour atteindre 436 800 dollars en mars 2023. La hausse des prix met l’achat d’un logement hors de portée de nombreux membres de la classe moyenne et de la classe ouvrière.

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  • Festival Boult-aux-Bois et Cordes

    Le dernier concert du festival se tiendra ce dimanche à la salle communale de Boult aux Bois à partir de 15 h.

    A partir de 18 h 15, une scène ouverte est proposée pour les amateurs. En voici les modalités :

    Avez-vous bien lu la dernière ligne du programme ?

    Le 30.07 à Boult-aux-Bois, après le concert des “pros”, après la séquence “pros+amateurs”…

    L’après-midi musical s’achèvera sur une scène ouverte à tous !

    On réservera pour chaque participant(e) un créneau de 5-10 minutes (éventuellement renouvelable après le passage des autres artistes amateurs).

    Merci de vous faire connaître (inscription indispensable) et de prendre contact avec nous pour toute question pratique. (06.19.73.12.24)

    Et au plaisir de vous écouter !

    Ci-dessous, quelques clichés du concert de Vouziers du 28.07.2023

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  • AIFM : pas de feu vert à l’industrie minière en eaux profondes mais la menace persiste


    Les négociations au sein de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) se sont achevées en Jamaïque sans que les industries minières aient obtenu un feu vert immédiat pour commencer à labourer le fond des océans. Ce répit n’a été possible que grâce à l’opposition grandissante d’États opposés à l’exploitation minière en eaux profondes : plus de 20 gouvernements demandent une pause ou un moratoire.

    « L’industrie de l’exploitation minière en eaux profondes a largement sous-estimé l’importance de la science par rapport à un objectif purement mercantile. L’intérêt croissant du public, et la mobilisation de la société civile, font naître des dissensions dans ce qui était jusqu’à présent une dynamique très pro industrie au sein de l’AIFM. Il est clair que la plupart des gouvernements ne veulent pas laisser en héritage un blanc-seing à la destruction des océans », souligne François Chartier, chargé de campagne Océan à Greenpeace France, qui estime que le moyen de mettre fin à cette industrie est d’adopter un moratoire sur cette activité.

    • Les décisions adoptées par le Conseil de l’AIFM le 21 juillet dernier ont démontré qu’une majorité de pays – dont le Brésil, le Costa Rica, le Chili, Vanuatu, l’Allemagne et la Suisse – n’ont pas cédé aux pressions de l’industrie – qui bénéficie du soutien de pays tels que la Norvège, Nauru et le Mexique – pour accélérer l’adoption de règles relatives à l’exploitation minière en eaux profondes.
    • L’entreprise la plus en avance dans le développement de cette activité, The Metals Company, a vu le cours de son action s’effondrer lorsque les marchés ont réagi aux décisions du Conseil [1].
    • Cependant, l’AIFM n’a toujours pas réussi à combler une faille juridique permettant aux entreprises de commencer l’exploitation minière l’année prochaine.

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  • Juillet 2023, le mois le plus chaud jamais enregistré

    Extraits de l'article de Reporterre par Alexandre-Reza Kokabi le 27 juillet 2023.

    Juillet, mois de tous les dangers. Après un mois de juin d’une chaleur sans précédent, juillet 2023 fait tomber les records de température comme des dominos. Sans surprise, ce sera le mois le plus chaud jamais enregistré, devant juillet 2019.

    D’après les premières données satellitaires de l’observatoire européen Copernicus et de l’Organisation météorologique mondiale publiées le jeudi 27 juillet, la hausse des températures moyennes mondiales a dépassé le seuil de 1,5 °C au-dessus du niveau préindustriel au cours de la première et de la troisième semaine du mois. Une autre analyse, parue le même jour, indique que la température moyenne sur l’ensemble du mois pourrait être supérieure de 1,3 à 1,7 °C à ce qu’elle était sur la période préindustrielle, c’est-à-dire avant que la planète ne soit réchauffée à feux ardents par la combustion de charbon, de pétrole et de gaz liée aux activités humaines.

    « Il faut remonter à des milliers, voire des dizaines de milliers d’années, pour trouver des conditions aussi chaudes sur notre planète », précise l’auteur de cette analyse, le climatologue Karsten Haustein, de l’université de Leipzig (Allemagne). Depuis quelques jours, plusieurs scientifiques avaient prévenu que juillet serait probablement le mois le plus chaud, comme Michael E. Mann dans le journal Le Monde, mais ces deux études sont les premières à le confirmer.

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