Vous devriez le trouver dans votre boite à lettres dans les jours à venir si vous habitez la ville
L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 681
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Le nouveau bulletin municipal de Vouziers est sorti
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Fessenheim : des millions d'euros de travaux en 2013, pour un arrêt en 2016
La centrale nucléaire de Fessenheim, mise en service en 1977, est la plus ancienne encore en fonctionnement en France.
Sa conception est donc ancienne et les mesures de sécurité existantes sont très insuffisantes.
Dans sa dernière inspection l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a soumis l'autorisation de poursuite d'exploitation à des prescriptions importantes et impératives.
Pour le 31 décembre 2012, EDF devait assurer la construction de l’installation dite « appoint ultime », moyen de refroidissement supplémentaire de secours. Depuis les accidents nucléaires majeurs qui se sont produits ces dernières années, les autorités se sont rendues compte qu'en cas d'incidents graves cumulés, il fallait prévoir un niveau supplémentaire de sécurité. On en déduit que Fessenheim a fonctionné sans ce dispositif depuis 35 ans : la chance a voulu qu'aucun incident majeur ne se produise.
Lors d'un contrôle récent, le 11 décembre, l'ASN a constaté que cette prescription n'était pas encore
opérationnelle et que"des efforts importants devront être faits pour qu’outre le matériel, l’ensemble de la documentation nécessaire à l’utilisation de ce système soit en place à la fin de l’année". Il restera combien de temps pour que le personnel soit formé et entraîné à l'utilisation de cet équipement ?
Une autre prescription majeure concerne le radier qui se situe sous le réacteur. Cette masse de béton devrait pouvoir résister à la fonte du corium, qui constitue. la masse radioactive du réacteur. Le radier actuel pourrait tenir 24 h. L'ASN souhaite qu'il soit capable de résister 3 jours. Pour cela l'épaisseur du radier doit passer de 1,5 à 2 m et la zone de collecte doit atteindre 80 m2 au lieu des 5 actuels.
Ces travaux doivent être réalisés pour juin 2013, et ils ont un coût estimé de 15 millions d'euros.
EDF envisage de réaliser ces travaux, alors que le gouvernement a annoncé la fermeture de Fessenheim en 2016. Des millions d'euros vont être dépensés pour une utilisation de 3 ans de l'équipement, et ces travaux vont en plus augmenter le coût de la déconstruction à venir.
Il n'y a aucune logique économique à ce choix, juste une logique politique dans laquelle EDF et le lobby nucléaire tiennent ouvertement tête aux orientations des plus hautes autorités de l'Etat.
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NDDL , un projet d’aéroport hérité du passé
Voici l'analyse de Greenpeace sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Le projet d’aéroport est un héritage de passé qu’il faut, au plus vite, remiser au placard pour se tourner vers le réel avenir de la France en matière d’énergie et de transports.
Notre-Dame-des-Landes : un projet conçu dans les années 60… pour les années 60!
Le projet d’aéroport est né d’une initiative de la DATAR (Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale) datant de 1967 dans le cadre de la politique de décentralisation menée à l’époque. Le site de Notre Dame des Landes est également envisagé pour l’accueil des supersoniques Concorde à la fin des années 60…
Il est intéressant de noter deux choses dans cet historique : d’une part, le Concorde ne vole plus, depuis 2003. La forte consommation de carburant de l’appareil a rendu non rentable son exploitation. De plus, le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes a été suspendu entre 1974 et 2000 … Essentiellement en raison du choc pétrolier.
Indice de taille : deux fois, dans le paragraphe ci -dessus, le pétrole, énergie fossile par excellence, est venu remettre en question le projet d’aéroport. Hors, selon l’Agence Internationale de l’énergie, si l’on poursuit la tendance actuelle, le prix du baril sera à 145 dollars en 2030… De quoi avoir des doutes…
Pour un historique complet & fouillé de NDDL, lire le billet : Notre-Dame-des-Landes : un projet de 1967 pour répondre aux défis de notre temps publié par Pierre Deruelle.Investissements d’avenir … Peut mieux faire !
Le projet Notre Dame des Landes, pour le moins dispendieux, devrait coûter 561 millions d’euros. Et ce ne sont que sont des projections. Aucun budget de retard ou de dépassement n’est envisagé … (même si l’histoire a maintes fois prouvé que les grands chantiers peuvent prendre du retard…)
Quant aux chiffres présentés par les pouvoirs publics sur la valorisation du projet … ils ont semble-t-il été largement manipulés. Comme le soulignait Hervé Kempf dans son enquête du 5 décembre, au moment de calculer la valorisation en euros des gains de temps permis par le nouvel aéroport, les sommes ont été multipliés par cinq. Sans cela, l’enquête coût-bénéfice aurait été négative.
NDDL est l’héritage d’une vision pharaonique des dirigeants qui semblent penser qu’un mandat réussi est celui où l’on a réussi à baptiser de grands projets… même s’ils sont inutiles !
Alors que la crise climatique est à notre porte, ce projet a pour conséquences d’accroître encore un peu plus notre dépendance aux énergies fossiles et cela alors que notre facture d’importation de fossiles explose (50 milliards d’euros en 2011) ! Ce sont autant de réductions d’émissions de CO2 que l’on réclamera aux citoyens pour atteindre malgré tout les objectifs que la France s’est fixée avec l’Union Européenne…
La transition énergétique, le voilà le projet d’avenir !
Cette transition est une nécessité.
Tous les signaux sont au rouge : fonte record de la banquise en Arctique, prévisions climatiques catastrophiques avec un réchauffement prévisible de 4 °C voire 6 °C. Même la Banque mondiale – institution peu réputée pour sa sensibilité écologique – tire la sonnette d’alarme.
Il est grand temps de réorienter nos investissements pour en dégager des financements en faveur de la transition énergétique, qui elle, est rentable pour la France, les emplois et la planète.
Notre-Dame-des-Landes est une aberration climatique et économique. L’aboutissement de ce projet ne réglera rien à la crise que traverse le pays mais en revanche il risque fort d’éteindre les dernières étincelles écologiques de ce gouvernement.
“Nous avons choisi notre destin. Nous ne nous laisserons donc pas dicter une vision du monde qui n’est pas la nôtre” a déclaré le premier ministre Jean-Marc Ayrault dans une interview à Paris Match le 22 novembre dernier.
En effet monsieur Ayrault. Nous n’avons pas la même vision de monde et de l’avenir.
Alors que vous défendez des projets liés à une vision basée uniquement sur la croissance et le productivisme à tout crin, dans un monde où les ressources sont limitées , nous sommes partisans d’un avenir libéré de toute addiction aux énergies fossiles, porteur d’innovation et de compétitivité en matière d’énergies renouvelables et de transports …
Bref. En effet, nous ne partageons pas la même vision du monde. -
Conseil municipal de Vouziers : un dernier pour la route (de 2013)
La séance de ce soir était la dernière de l'année 2012 pour les élus de Vouziers réunis dans la grande salle de la mairie.
L'ordre du jour pouvait paraître long, mais les différents points présentés n'ont pas donné lieu à des débats prolongés.
En information, le Maire est revenu notamment sur la situation de l'usine APM. Le problème des locaux n'est toujours pas réglé, le liquidateur de l'entreprise faisant de l'obstruction et refusant de vendre les bâtiments à la ville . L'expropriation ayant été décidée, le juge viendra sur les lieux le 10 janvier pour fixer l'indemnité à payer au liquidateur. Le tribunal devrait statuer dans une audience le lendemain 11 janvier
En ce qui concerne l'EHPAD de Vouziers, le Maire a indiqué avoir demandé au président du conseil général si le financement du projet était en concurrence avec un dossier similaire à Buzancy. Il a reçu des assurances qu'il n'en était rien. Par contre la subvention du Conseil Général, qui pouvait atteindre 30 ou 35 % il y a quelque temps sur des dossiers de ce type, serait limitée à 15% maximum.
Pour le parking du Champ de Foire, une partie des places est déjà utilisable. Les autres le seront au printemps, car il faut laisser l'herbe semée s'enraciner. A cette époque, une zone bleue réglementée sera installée en centre ville pour éviter des voitures ventouses à ce niveau.
Les travaux pour les réseaux d'assainissement sont bien avancés pour la tranche1. Pour ceux de priorité 2, les difficultés de financement les font différer. Les travaux de priorité 3, raccordement de Blaise et Chestres aux réseaux seraient réalisés de manière anticipée.
Le conseil pouvait débuter son ordre du jour après ces informations. Les 15 points d'affaires financières étaient rondement traités par F. Cappelle, adjointe aux finances.
On retiendra le vote des tarifs municipaux 2013, en hausse de 2 % par rapport à 2012.
Le seul point qui a fait débat concernait la participation de la ville au frais de fonctionnement de l'école privée, participation imposée par la loi. La somme de164 € par élève et par trimestre est retenue pour 2013. le vote a été acquis avec 12 pour, 12 votes en abstention et 1 contre.
En affaires de personnel, des modifications mineures ont été apportées au tableau des emplois et au règlement intérieur. Le document unique des risques, pour le service restauration, a été voté.
Enfin en affaires générales, la convention d'objectifs avec le FJEP-CS a été approuvée. Le rapport annuel sur le prix et la qualité des services de l'eau et celui sur le service de l'assainissement ont été validés.
Les conseillers avaient acceptés d'ajouter un point à l'ordre du jour. Il fallait valider le versement d'un fond de concours de la CCAA, pour les travaux d'amenée de réseaux à la zone d'activité. La communauté de commune va verser 50% du reste à payer de la ville soit la moitié de 172.248 €. Pas plus qu'hier en conseil communautaire, on n'a pas eu d'explication sur cet arrangement qui survient plus de deux ans après les travaux correspondants.
Pour ces derniers votes 2012, l'assiduité des conseillers a été récompensée par un verre pris à l'occasion des fêtes de fin d'année.
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Conseil de communauté de la 2C2A : les déchets ménagers font toujours parler
Parmi les nombreux points à l'ordre du jour du conseil de communauté qui s'est tenu hier soir à la salle des fêtes de Vouziers, c'est le ramassage des déchets ménagers qui a de nouveau soulevé le plus de questions.
Le conseil a démarré avec des questions concernant l'administration générale :
Il a été décidé à l'unanimité d'accepter l'adhésion de la 2C2A à l'association "Argonne Parc naturel Régional"qui a pour objet de promouvoir la création d’un Parc Naturel Régional en Argonne.
Le directeur de la communauté a expliqué le contexte réglementaire de cette démarche.
F.Courvoisier-Clément, en tant qu'actuel vice-président de l'association, a fait le point de ses travaux. Le projet semble faire doucement son chemin parmi les responsables locaux et régionaux. Il a rappelé qu'il s'agissait de faire reconnaître le caractère remarquable d'un territoire particulier, et de s'assurer que des mesures de protection soient prises.
L'adhésion à l'association ne préjuge pas de la
position future de la communauté. Elle constitue cependant un geste d'ouverture vers les promoteurs de cette démarche.
En deuxième point, on a parlé de la prise de compétence SCOT (schéma de cohérence territoriale). Le conseil ayant donné un avis favorable, les communes devaient se prononcer. Sur 83 réponses, 55 sont positives, représentant 71% de la population du territoire. La prise de compétence est donc confirmée avec effet immédiat ce qui permettra à la communauté de bénéficier de dotations majorées dès 2013.
En ce qui concerne le PAVE (Plan de Mise en Accessibilité de la Voirie et des Espaces publics), il ne s'agit pas d'une nouvelle compétence communautaire, mais la 2C2A pourra mettre ses ressources au service des communes volontaires.
Les points concernant les Finances étaient assez techniques et formels.
La stratégie d'endettement a été approuvée ( taux fixe, encours maximum qui doit permettre un désendettement en 10ans).
Le budget piscine sera assujetti à la TVA
Un emprunt de 1,2 M d'€ a été autorisé pour les travaux de la ZAC.
Le point suivant concernait les déchets ménagers
La grille de facturation 2013 restera identique à celle de 2012, la réorganisation des services permettant des économies qui compensent les hausses de taxes.
Le nouveau ramassage sera testé cette année, mais vraiment effectif en 2013,en particulier pour la facturation à la levée.Beaucoup de questions ont été posées, montrant l'inquiétude de certains vis à vis de ces changements. La question de l'équité au sein du territoire a été soulevée, en particulier pour les déchèteries.
Le vote a donné deux votes contre, et donc une large majorité de pour.
Plusieurs points concernant le personnel ont été étudiés.
Les tarifs 2013 de la piscine de Vouziers ont été votés en hausse de 2%
Pour la zone de Vouziers, un fond de concours a été voté au profit de la commune de Vouziers, pour les travaux d'amenée des réseaux. Une somme représentant 50% du reste à charge lui sera versée ( 50% de 172.00 €)On peut se demander pourquoi cet accord arrive maintenant, mais cette signature a une logique que la raison ignore.
Pour l'aire d'accueil des gens du voyage, l'ouverture est prévue en janvier. La convention de gestion pour l'aide au fonctionnement de la CAF a été votée.
En dernier point, le budget de l'office de tourisme a été adopté avec une hausse des charges de personnel.
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CCAA : les collèges s'invitent à la réunion du conseil de communauté
La situation des collèges n'était pas à l'ordre du jour de la réunion de ce soir à la salle des fêtes de Vouziers. Cette question n'est même pas, au sens réglementaire, de la compétence de la communauté de communes.
Dès que que le président eut fini de dérouler l'ordre du jour sans trop de problèmes, c'est en dernier lieu et en question diverse que l'avenir des collèges de Buzancy et Le Chesne a été débattue.
F. Mathias a lancé le débat en annonçant qu'une motion avait été votée par les élus du canton de Buzancy et qu'elle serait portée aux conseils municipaux concernés. Il a demandé que la CCAA se positionne à son tour sur cette motion.
Le président F. Signoret est intervenu pour déclarer qu'il ne s'agissait pas uniquement d'un problème
d'aménagement du territoire, mais aussi d'un problème d'éducation.
Il a différencié le cas de Buzancy-Grandpré de celui de Le Chesne. Pour Buzancy-Grandpré, il a souhaité attendre la position des parents d'élèves du secteur qui se réunissent mardi.
B. Deswaene, ancien responsable des parents d'élèves de Le Chesne a pris la parole pour déclarer qu'on avait l'impression d'être revenu 5 ans en arrière. Il a regretté que les élus n'aient pas été associés. Il a posé le problème de la ruralité et des conditions de la survie de ce monde rural. Il a déclaré qu'à terme le lycée de Vouziers serait menacé par la réforme annoncée.
Le maire de Le Chesne, G. Deglaire, a complété ces propos en déplorant le manque total de concertation.
F. Potron, maire de Bar-les-Buzancy, et très impliqué dans cette cause a indiqué qu'il ne faisait pas confiance au Dasen. Il a rappelé qu'il y a 5 ans, c'était le collège de Grandpré qui était le plus menacé, et que tous l'avaient alors défendu.
J. Morlacchi, conseiller général de Le Chesne a voulu élever le débat au niveau de l'aménagement rural
en général et a rappelé que le Dasen n'était qu'un fonctionnaire chargé de mettre en place une politique.
F. Cappelle première adjointe de Vouziers a déclaré qu'elle regrettait que le nouveau gouvernement laisse faire les choses comme cela, sans concertation. Elle a souligné que si la priorité à l'éducation a bien été donnée pour le mandat Hollande, alors il faudrait revoir les choses.
J-Cl Etienne, maire de Buzancy a déclaré que tout cela avait été préparé depuis longtemps. Petit à petit les représentants du canton
de Buzancy ont été sortis du CA du collège multisite.
Il a comparé la décision de fermeture à un Hiroshima en plus petit et a déclaré que le Dasen n'était qu'une courroie de transmission.
B. Deswaene a repris la parole pour demander que les élus soient unis face au Dasen et a souhaité qu'une motion soit adoptée.
Après un échange un peu vif entre F. Potron et F. Signoret, ce dernier a proposé qu'une commission avec
des élus et des parents d'élèves se réunisse rapidement, évitant ainsi un vote sur une motion globale de refus de propositions du Dasen.
Il a proposé au Sous-préfet de prendre la parole pour conclure, mais celui-ci a prudemment répondu qu'il avait surtout été à l'écoute des différents intervenants.
S'il a bien écouté, il pourra répercuter en haut lieu que les propositions du Dasen et la méthode employée passent très mal auprès des élus de l'Argonne.
Nous donnerons demain un compte-rendu des points adoptés lors de ce dernier conseil de l'année 2012.
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Fillon et Copé ont fait la moitié du chemin
Les deux vainqueurs de l'élection à la présidence de l' UMP annoncent une sortie de crise pour les jours à venir.
Ils faut rester prudent dans l'interprétation des communiqués de l'une ou l'autre partie de ce conflit grand guignolesque, tant la haine réciproque et la méfiance partagée habitent les deux camps. Rien n'est encore signé, et il va falloir se mettre d'accord sur la gouvernance du parti dans la période proche, ainsi que sur les modalités d'organisation de l'élection.
Ils ont choisi une date pour un nouveau vote, septembre 2013, qui aurait l'avantage d'être à mi-chemin
d'avril 2013 demandé par Fillon et d'avril 2014 souhaité par Copé.
Dans un souci d'apaisement et en toute bonne volonté, nous nous permettons d'émettre les suggestions suivantes :
Fixer le siège du parti à Chartres qui se situe à mi-chemin de Sablé-sur-Sarthe, ville de François Fillon et de Meaux, ville de Jean-François Copé. La présence de la cathédrale indique qu'un lieu prédestiné existe pour une messe de réconciliation.
Choisir le nom de i-UMP pour le nouveau groupe parlementaire réunifié, qui se situe à égale distance du R-UMP des Fillonistes et de l'UMP des Copéistes. Le préfixe i serait à rapprocher de termes branchés comme i commerce, et n'aurait bien entendu rien à voir avec les qualificatifs d'idiot, d'incompétent ou d'imbécile.
Garder une ligne politique claire, équilibrée entre les positions "gaullisme social" de Fillon et "FN-compatible" de Copé. Un numéro d'équilibriste qui a déjà causé la chute d'un certain Nicolas S. mais quand on tombe, il faut recommencer tout de suite pour reprendre confiance.