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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 678

  • Fukushima : taux de radioactivité record

    Il y a des records dont on se passerait bien volontiers

    Ainsi la radioactivité mesurée à Fukuschima se trouve être bien supérieure à ce qui était attendu. Le taux atteint ne permet pas à des ouvriers de travailler sur le site, la dose annuelle admissible serait atteinte en quelques secondes. Cela veut dire que le démantélement ne pourra se faire qu'avec l'aide de robots. Les techniques ne sont pas validées, et il faudra des dizaines d'années pour venir à bout du chantier. Et encore, à condition qu'il n'y ait pas de complications imprévues, ou un nouveau tremblement de terre (en quarante ans, c'est plus que probable).

    Tepco la compagnie qui gère le site est ruinée par les indemnisations qu'elle doit verser, et se trouve incapable de financer le chantier de démolition, ainsi que les nouveaux investissements rendus nécessaires pour produire l'électricité au Japon.

    Elle vient d'être nationalisée, le capitalisme triomphant se range sous l'aile de l'Etat en cas de grosses difficultés.

    Voici un extrait de l'article de "La Presse" du Canada :

    516180-enregistrement-tels-niveaux-radiations-dix.jpgL'enregistrement de tels niveaux de radiations, dix fois supérieurs à ceux relevés dans les deux autres réacteurs, 2 et 3, très endommagés aussi, s'expliquerait selon Tepco par le fait que le combustible qui a fondu dans le réacteur N° 1 est plus abîmé que dans les autres unités du site.

    Le combustible qui se trouvait dans les coeurs de ces trois réacteurs, sur les six que compte la centrale Fukushima Daiichi, a fondu en raison de la perte de l'alimentation électrique et des fonctions de refroidissement à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars 2011 qui ont dévasté la centrale.

    Ces réacteurs, de même que le N° 4 dont le coeur était vide au moment de l'accident, doivent être démantelés, une tâche extrêmement complexe qui devrait nécessiter 40 ans de travaux et le développement de nouvelles techniques.

  • Hersant-Rossel : la désunion

    En grande difficulté financière, le groupe Hersant cherche à vendre ses journaux.

    L'Union-L'Ardennais font partie des titres qui doivent trouver un repreneur sous menace de liquidation judiciaire. Dans notre article du 15 juin dernier, nous vous avons fait état des difficultés rencontrées par le groupe belge Rossel qui s'est porté repreneur.

    Depuis les choses n'ont pas progressée. On apprend ce jour par un communiqué du groupe Rossel qu'illogo-groupe-rossel.ashx "se retire du projet de rapprochement (..), obligé de constater que les conditions nécessaires à la faisabilité du plan d'affaires qui le sous-tendaient n'ont pu être réunies".

    Les conditions nécessaires consistent en particulier dans l'acceptation de plus de 200 départs pour les employés des titres locaux, sur 640 qui sont actuellement en poste.

    Le groupe Hersant en rajoute une couche, en accusant les syndicats qui refusent tous ces licenciements d'être responsables de l'échec de la reprise. Voici un extrait de leur communiqué :""gâchis industriel" uniquement imputable, selon elle, aux syndicalistes "irresponsables et coupables" de la CGT-Filpac".

    image_74454672.jpgLa décision du groupe Rossel fait monter la pression, et c'est bien là le but recherché. Il s'agit de faire craquer les employés et d'isoler le syndicat en le rendant responsable de la situation. Comme si la politique menée par Hersant et les exigences de Rossel n'étaient pas l'essentiel du problème. Que des syndicalistes défendent jusqu'au bout le maintien d'un maximum d'emploi est bien le moins que l'on puisse attendre en cette période de chômage.

    Il y a bien une part de bluff dans l'attitude de Rossel, mais dans cette partie de poker seuls les salariés sont sûrs d'y perdre. Est-ce que ce sera un peu ou beaucoup, nous le saurons prochainement.

    Il certain par contre que la pressse quotidienne régionale va s'en trouver fortement modifiée, elle qui avait déjà vécue le passage du journal local au rang de petite entité au sein du puissant groupe Hersant.


  • Ardennes : la hausse du chômage sur la même courbe

    Changement de majorité ou pas le nombre de chômeurs continue de progresser en France et dans la région.

    Pour le pays, selon Pôle Emploi, "le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 2 922 100 en France
    métropolitaine fin mai 2012. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin avril 2012 (+1,2 %, soit +33 300).
    Sur un an, il croît de 8,0 %.

     

    7750038235_nouvelle-hausse-du-chomage-en-mai-evolution-du-nombre-de-chomeurs-depuis-janvier-2010.jpgAu total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à
    4 347 100 en France métropolitaine fin mai 2012 (4 621 000 en France y compris Dom). Ce nombre est en
    hausse de 0,7 % (+28 600) au mois de mai. Sur un an, il augmente de 6,4 %."

    Le ministre communique sur le sujet et rejette sur l'équipe précédente la responsabilité des chiffres (ce qui n'est pas faux) : "Ces chiffres confirment une tendance très négative, artificiellement atténuée ces derniers mois par la concentration des contrats aidés sur le 1er semestre et le retard de l’annonce de nombreux plans sociaux.

    Face à cette situation, le Gouvernement entend agir de façon vigoureuse, pour faire face à l’urgence sociale mais aussi préparer l’avenir en agissant de façon structurelle pour l’emploi et la formation. Malgré un contexte budgétaire que chacun sait très contraint, le Gouvernement a d’ores et déjà décidé de mobiliser 80 000 contrats aidés supplémentaires en 2012, revenant sur les choix budgétaires de la précédente majorité. En outre, des moyens supplémentaires seront bientôt annoncés pour Pôle Emploi. Enfin, dans chaque région, les commissaires au redressement productif permettront d’accompagner plus efficacement les entreprises en difficultés pour limiter les plans sociaux."


    Dans la région, on retrouve la même tendance (source DIRRECTE Champagne-Ardenne)

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s’établit à 63 136 en Champagne-Ardenne, fin mai 2012. Ce nombre augmente de 2,6 % (+ 1627) par rapport à la fin avril 2012 (+ 12,1 % sur un an).

     

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de + 1,9 % à + 3,1 % en mai 2012 par rapport à fin avril : Ardennes (+ 1,9 %), Aube (+ 3,1 %), Marne (+ 2,7 %), Haute-Marne (+ 3,1 %).

    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C s’établit à 95 433 fin mai 2012. Ce nombre croît de 1,2 % (+ 1131) au mois de mai (+ 7,0 % sur un an).

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C varie de + 0,6 % à + 1,5 % en mai 2012 par rapport à fin avril : Ardennes (+ 0,6 %), Aube (+ 1,5 %), Marne (+ 1,3 %), Haute-Marne (+ 1,4 %).


    Au total on constate une augmentation qui s'accélère par rapport aux mois précédents. La question qui se pose est de savoir jusque quand le gouvernement socialiste pourra faire porter la responsabilité sur son prédécesseur et  de savoir jusque quand la société française va tolérer cette situation catastrophique sans réagir, si rien de significatif ne se passe

  • Guyane : l’enfer de Shell

    Le cadre réglementaire et législatif qui concerne les forages en mer est insuffisant.

    C'est ce que déclarait l'ancienne ministre de l'environnement, Nicole Bricq. Elle avait donc logiquement bloqué les permis accordés à la compagnie Shell au large de la Guyane. Le principe de réalité s'est vite imposé au principe de précaution, et la ministre a été débarquée de son poste. Voici la réaction de Greenpeace sur cet événement.

    GP0NKZ_layout_edit.jpg

    L’ancienne ministre de l’Écologie, Nicole Bricq, avait annoncé il y a dix jour une “remise à plat” de tous les permis d’exploration pétroliers et gaziers. Et notamment ceux de la compagnie Shell , au large de la Guyane.
    Oui mais … Nicole Bricq a depuis été débarquée du ministère pour être remplacée par Delphine Batho. Il n’aura donc fallu que huit jours à Shell et à Total pour convaincre notre nouveau gouvernement de revenir sur ses pas et de réautoriser les forages en Guyane, c’est vraiment du jamais vu.

    Mercredi, des parlementaires ont annoncé que les forages exploratoires de la compagnie pétrolière Shell en Guyane “vont pouvoir reprendre” a priori “lundi”, à l’issue d’une rencontre avec le ministre des outre-mer, Victorin Lurel.
    Et, de fait, , les arrêtés préfectoraux d’ouverture de travaux de Shell viennent d’être publiés sur le site de la Préfecture de Guyane

     

    Arrêté préfectoral sismique

     

    Arrêté préfectoral forage

     

    Les études sismiques recourent à des émissions sonores extrêmement puissantes, nuisibles pour la faune marine à plus de 100 km du navire émetteur, au moment même où les cétacés sont particulièrement présents dans cette zone ! De plus, la recherche par forage test avec injection de cocktails chimiques et tous les risques de fuite qui en découlent, surtout par plus de 2000 mètres de fond et 4000 mètres sous terre, est aussi dangereuse que l’exploitation commerciale.

     

    L’ensemble des ONG de protection de la nature et de l’environnement s’insurgent contre cette décision dangereuse

     

    Quelles que soient les améliorations techniques que Shell peut promettre au gouvernement pour mieux protéger l’environnement, le dérèglement climatique nous interdit tout simplement d’extraire ces nouvelles ressources.
    La refonte du code minier est nécessaire, c’est une étape critique.

     

    Les projets de recherche et d’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, doivent être abandonnés.
    La prise en compte de l’environnement ne doit pas être optionnelle, mais globale en s’intégrant à la “transition écologique” promue par la nouvelle équipe gouvernementale.

     

    (voir le communiqué de presse cosigné par les ONG le 22 juin)

    Un Collectif citoyen et apolitique s’est constitué le 3 mai dernier en Guyane pour s’opposer au projet pétrolier au large de la Guyane. Le collectif Or Bleu contre Or Noir.
    Pour les soutenir, c’est ici : http://or-bleu-contre-or-noir.org/
    Pour signer leur pétition c’est par là.

  • Conseil Général des Ardennes ... Le dédain ....Le coeur du problème ....

    La campagne publicitaire du Conseil Général a atteint le sommet du ridicule et des sommets en frais financiers.

    Afin d'être certain de rester à la même hauteur, le Conseil Général atteint le sommet de la provocation en offrant un petit coeur anti-stres à ses agents.

    Voici la réaction du syndicat CGT du Conseil Général :

     

     

    Alors que depuis de nombreux mois les organisations syndicales dans leur ensemble, alertent notre autorité sur une nette dégradation des conditions de travail ..... ou chaque jour apporte son lot quotidien d'évènements graves...

    Ou les agents sont de plus en plus interrogatifs sur leur avenir et l'avenir du Département


    Le Conseil Général vient d'avoir un comportement que la CGT considère comme insultant vis à vis de l'ensemble des agents de notre collectivité..

     

    En effet il va être distribué à l'ensemble des agents, des coeurs en mousse "anti-stress" ....... (enveloppe individuelle, petit mot généreux, enfin bref le trala la )


    ILS SE MOQUENT DE NOUS

     

    Décidemment dans la ligne droite du clip "publicitaire" de mauvaise aloi ..... Pas plus inspiré....


    Pour faire pareil, nous on le ferait exprès !!!!!

     

    P1010258.JPGLe courrier qui l'accompagne est tout aussi peu inspiré , pas besoin de nous demander d'être les principaux acteurs dans une publicité pour notre Département.

    Nous aimons les Ardennes, non pas parce que nous sommes sectaires, mais parce que c'est un Département aux richesses sous exploitées, aux paysages méconnus .

    Alors nous aussi nous avons des idées, chaque agent est un publicitaire caché.....Mais comme à l'habitude, on ne nous écoute pas, quand à nous entendre, c'est alors mission impossible. Il faut arreter de se regarder le nombril !!!!!!!!!!!!!!!!!!



  • Rio : les associations environnementalistes se fâchent mais ratent leur sortie...

    Extrait de la revue Politis

    (...)

    Ce mauvais sketch joué hier à Rio a une première explication : la lecture des 40 pages du document final fait apparaître que la société civile, c’est à dire les grandes associations, serait plus étroitement intégrée dans les processus de décision, quasiment considérées comme des agences des Nations Unies à statut particulier. Une « intégration » que ces « majors » ne peuvent ni ne veulent remettre en question par crainte de perdre une force de pression déjà fragile. Définitivement « embedded » dans la machine onusienne, ces grands mouvements veulent sauvegarder leurs petits pouvoirs naissants, sans se rendre compte (au moins semble-t-il) qu’ils se font l’instrument du consensus mou qui gouverne les Nations Unies et leurs réunions. Donc, elles tapent sur la table, tonnent mais rentrent vite dans les rangs pour continuer à faire partie du club.

    (...)

    En regardant jeudi ces grands fonctionnaires associatifs dont la sincérité est sans doute grande, s’agiter dans la toile qui les emprisonne et les paralyse, il était possible de comprendre que, comme les Nations Unies, leur système est à bout de souffle ; et que les écologistes et les environnementaliste devront rapidement en trouver un autre plus proche des écosystèmes démocratiques et de la vie. Sous peine de succomber sous les poids de la respectabilité, notables impuissants parmi d’autres notables impuissants...

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