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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 554

  • Barrage de Sivens : l’Etat joue la précipitation, nous ne céderons pas

    Communiqué de la FNE

    Jeudi devait avoir lieu la dernière réunion du groupe de travail mis en place par le ministère de l’Ecologie pour trouver une solution au conflit lié au projet de barrage de Sivens ayant entrainé la mort de Rémi Fraisse, tué par les forces dites « de l’ordre ». Cette réunion est annulée par le ministère de l’Ecologie sans explication. Les associations FNE, FNE Midi Pyrénées et le collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, parties prenantes de cette concertation, ne veulent pas d’une conclusion précipitée. Explications


    Ce qui était prévu était déjà insuffisant

    A la suite du drame de Sivens, un groupe de travail chargé par Ségolène Royal d'étudier des "solutions alternatives" au barrage contesté de Sivens (Tarn) a démarré le 13 novembre dernier. Dernière des quatre réunions prévues initialement, celle de demain, réclamée par les acteurs, devait servir à entamer l’élaboration d’une restitution commune à toutes les parties prenantes, débattue le lendemain, vendredi, avec la ministre de l’Ecologie. Dès le départ, l’ambition de sortir de plus de 10 ans de crise et du drame de Sivens en quatre séances était déjà utopique.

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    Des conditions de travail chaotiques

    Convocation des acteurs régionaux pour une réunion à Paris 24h avant, annulation d’une réunion prévue à Albi moins de 24h à l’avance sans explication; transmission, seulement la veille des débats, du document qui devait contenir la retranscription des débats…La liste des errements s’allonge. A noter que le document de 65 pages transmis aux participants est étrangement déconnecté des contenus des précédentes réunions…

    Nous demandons instamment la tenue de réunions supplémentaires

    Nous demandons l’organisation de réunions supplémentaires qui permettront de définir, sereinement, une sortie de crise partagée entérinant l’abandon du projet actuel de barrage de Sivens. France Nature Environnement, FNE Midi-Pyrénées et le collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet demandent, par ailleurs, à être reçus vendredi à Paris, avec les autres acteurs, à condition que cette réunion n’ait pas la prétention d’être conclusive.

    Benoît Hartmann, porte-parole de FNE: « Si les conditions d’une réelle concertation ne sont pas réunies, nous nous désolidariserons de la démarche instaurée par le ministère. Il n’est pas question de cautionner un sursaut démocratique de façade. Comment l’Etat compte-t-il réellement rendre la parole citoyenne prescriptive pour que la démocratie participative ne soit plus un simple alibi sans influence ?»

  • Une solution radicale (socialiste)

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    Dessin de Aurel dans Politis

  • Centres-bourgs : des compensations pour Vouziers ?

    Le conseil de communauté de la 2C2A de ce mardi a été l'occasion de revenir sur la candidature de Vouziers à l'appel à projet pour la revitalisation des centres-bourgs, candidature qui n'a pas été retenue par le jury national.

    Si le sujet n'avait  pas été abordé au dernier Conseil Municipal de Vouziers (voir notre compte-rendu), vouziers,2c2a,ordures ménagères,centre bourgc'est le Sous-préfet par intérim qui est venu lui-même donner des explications devant les délégués communautaires. Olivier Ginez a donc rappelé le contexte de cet appel à projet, avec 300 candidatures pour 50 dossiers retenus. Il a déclaré que le dossier présenté par la ville de Vouziers et la 2C2A était de très haute qualité, mais qu'il n'avait pas été retenu nationalement. Il a reconnu être en incapacité de dire les raisons de cette mise à l'écart. Un courrier a été envoyé à la commission pour avoir des informations sur les motivations de cette décision.

    Le Sous-préfet a insisté sur la dynamique créée par le montage du dossier, et il a indiqué qu'en accord avec le Préfet des Ardennes et le Préfet de Région, la ville et la communauté de communes seraient accompagnées financièrement pour les projets relatifs à l'attractivité du centre-bourg.

    Cette mesure de rattrapage était déjà annoncé dans le communiqué national, comme nous l'indiquions dans notre note du 26 novembre. Il ne s'agit donc pas d'une récompense particulière pour  le dossier Vouziers, il s'agit plutôt d'une compensation financière qui risque d'être limitée en volume si elle s'adresse à tous les dossiers recalés.

    Olivier Ginez a promis un financement pour l’ingénierie nécessaire à affiner le dossier, et un financement possible des dossiers par le biais de la Dotation de Développement Rural et d'autres guichets.

    Le Président Signoret a fait remarquer en reprenant la parole après le Sous-préfet que l'augmentation promise des fonds  alloués à la DDR se ferait au détriment du fond départemental de péréquation de la taxe professionnelle, l'Etat reprenant d'un côté ce qu'il donne de l'autre.

    Le Sous-préfet a conclu son intervention en soulignant qu'il reviendrait devant l'assemblée si le besoin se faisait sentir d'expliquer une mesure, mais qu'il ne resterait pas pour la suite du conseil, ne voulant pas avoir ensuite à juger de la légalité d'une délibération pour laquelle il aurait pris part au débat( c'est pourtant l'attitude qu'ont adoptée plusieurs Sous-préfets devant de nombreux conseils de communautés de la 2C2A).

    Avant de partir, il a répondu à une question de Francis Potron sur la nomination d'un Sous-Préfet à Vouziers. Il a déclaré que pour une fois, il devait "botter en touche", car la décision dépendait du ministre et du Préfet. Il a cependant insisté sur la continuité de la présence de l'Etat sur l’arrondissement et sur la qualité du travail effectué par les services.

    L'ordre du jour du Conseil pouvait alors prendre son cours normal, avec en préalable l'information qu'un nouveau Directeur des Services venait d'être recruté, il s'agit d'un Vendéen, qui sera prochainement présenté à l'assemblée

    La majorité des points ont donné lieu à une délibération votée à l'unanimité.

    Le budget de l'office de Tourisme a été adopté, avec l'intégration du poste de chargée de mission qui était rattaché directement à la collectivité. Une mutualisation des moyens avec les Crêtes pré-ardennaise et le Rethélois est à l'étude.

    Le point le plus débattu a été celui des tarifs de la redevance d'enlèvement des ordures ménagères. Elle augmentera en 2015, les besoins de financement étant majorés malgré les efforts de gestion de la collectivité et les efforts de tri des habitants. A noter le succès (coûteux) du service de déchèterie. On pourra aussi remarquer que les habitants de Vouziers verront  le service diminuer (un seul ramassage par semaine), et  la taxe augmenter, cela dans la même année.

    vouziers,2c2a,ordures ménagères,centre bourg

    Le vote des tarifs de la piscine a vu se reproduire quasiment le même débat qu'au Conseil Municipal de Vouziers. L’opposition municipale s'est positionnée contre l'augmentation de 2 % des tarifs, s’appuyant sur la dégradation du service offert, du fait de l'état de l'équipement actuel.

    Cette dernière séance de l'année 2014 s'est terminée autour du verre de l'amitié.

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    Parmi les cadeaux accrochés, un petit quelque chose pour Vouziers ?

  • Le Curieux Vouzinois n° 97 vient de paraître

    La revue historique locale continue sa parution régulière, voici le sommaire du numéro 97:

     

    • Notice sur l’arrondissement de Vouziers pendant la guerre 1914-1918 (texte communiqué par Florent Simonet)
    • 30 et 31 août 1914 à Tourteron (manuscrit communiqué par Henri Viet)
    • Souvenir personnel de la campagne de 1914 (Lucien Caillet)
    • Une histoire de famille emblématique (Claude Muguet)
    • Les débuts de l’aviation (Hubert Réblé)
    • Rapport sur la paroisse de Mont-Saint-Martin par l’abbé Chaumont 1914-1918 (Pol Pasté)
    • La vie dans le Vouzinois occupé, entre 1914 et 1918, à travers les témoignages des instituteurs et institutrices (Gilles Darcq)
    • L’Argonnenbahn (Michel Gaumard)
    • La préservation du patrimoine ardennais par les Allemands pendant la première guerre mondiale(Michel Coistia)
    • Eugène Nicart, un valeureux Poilu (Robert Darcq)CV97couverture.jpg

    Comment se procurer Le Curieux Vouzinois ?(cliquer ici)

  • Loup : la position de la Confédération paysanne

    La réintroduction du loup en France pose des problèmes quotidiens et perturbe le travail des éleveurs, en particulier les bergers.

    Ces perturbations sont-elles inévitables et doivent-elles être acceptées au nom de la biodiversité. La ligne de partage entre les partisans du loup et les éleveurs ne peut se confondre avec celle qui séparerait les "bons" des "méchants".

    Voici un texte du "responsable loup" à la Confédération paysanne, texte qui a le mérite de lancer le débat sans anathème. (tribune tirée de "Politis")

    La Confédération paysanne est un syndicat de défense des paysans qui lutte, avec d’autres, pour construire une agriculture paysanne. Nous nous retrouvons parfois aux côtés des écologistes, mais cela ne fait pas de nous une association environnementaliste. Sur la question des loups, nos positions sont le fruit de débats, d’échanges, d’engueulades parfois. Les témoignages des éleveuses et des éleveurs confrontés à la prédation, pour certains depuis vingt ans, ont mis en évidence, pour tous, l’urgence de clarifier notre position en affirmant « l’impossible cohabitation entre loups et pastoralisme ». Le choix de cette formule permet d’affirmer que, dans la situation actuelle, avec près de 350 loups en France, c’est l’élevage paysan en système herbager et pastoral qui est en danger. Cela ne devrait-il pas interpeller les compagnons de route de la Confédération paysanne ?

    Affirmer que nous sommes, nous les plus radicaux (sic) de la Conf’, des « néos » sur des fermes aux « terroirs difficiles » et à « l’équilibre socio-économique précaire » paraît bien caricatural. C’est par choix, par passion, que nous avons voulu être paysans, éleveurs sur ces terroirs difficiles. Pour la plupart d’entre nous, nos fermes nous permettent de vivre grâce au choix de productions de qualité, parfois en bio et pour certains en circuits courts. Nous vivons de cette agriculture paysanne pour laquelle nous nous battons et que nous voulons laisser à nos enfants. Cela ne devrait-il pas interpeller les compagnons de route de la Confédération paysanne ? L’été, en alpage, nous gardons des troupeaux de 1 000, voire 2 000 moutons, mais cela ne fait pas de nous des Ramery – le promoteur de la ferme-usine des mille vaches. C’est méconnaître le métier de berger et d’éleveur que de laisser croire cela.

    Certains nous accusent de nous tromper de combat, de ne pas être du bon côté ou, pire encore, d’être populistes. Pourtant, une rencontre de travail a eu lieu avec France nature environnement (FNE), des visites d’alpages s’organisent, la Conf’ participe à des débats sur les moyens de protection et à des discussions avec les écologistes politiques en région. Nous débattons, nous écoutons, nous invitons les partisans de la cohabitation à venir sur nos alpages, sur nos fermes, pour découvrir nos réalités, loin des idées reçues et des débats rhétoriques stériles. Et nous portons nos revendications : défendre les éleveuses et les éleveurs confrontés aux attaques de loups malgré la mise en place de moyens de protection. Nous n’avons cessé de contester le « plan loup » actuel en rappelant que les quotas de tirs ne changeraient rien. Alors, oui, être pour ou contre les loups n’est pas la question, mais défendre les éleveuses et les éleveurs en systèmes herbagers et pastoraux, c’est bien notre rôle de syndicat agricole. Cela ne devrait-il pas interpeller les compagnons de route de la Confédération paysanne ?

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    Loup au Parc Argonne Découverte (Photo L'An Vert DR)

  • Petites nouvelles du blog

    Début octobre 2013, nous annoncions la 3000e note sur le blog de L'An Vert, il aura fallu un peu plus d'un an pour arriver à la note numérotée 3 500.

    Les chiffres de fréquentation du blog restent très satisfaisants, avec par exemple ceux de ces 12 premiers jours de décembre : 680 visites en moyenne par jour et 2975 visiteurs uniques depuis le début de ce mois.

    La présentation des notes a un peu été modifiée il y a quelques semaines, en essayant de garder le code couleur vert et une présentation claire.

    Nous recherchons toujours un équilibre entre les thèmes généraux et les informations locales, avec dans ce domaine le souci d'une réactivité la plus forte possible. Cette rapidité de réaction peut se retrouver lors des comptes-rendus de conseils municipaux ou communautaires,  dans le relai de manifestations locales (associatives ou autres), et aussi dans la mise à disposition  en primeur d'informations (comme pour le dossier non retenu des centres-bourgs).

    Mais L'An Vert n'a pas pour autant la grosse tête est reste un simple blog et non pas un site professionnel qui pourrait présenter une information complète sur la vie vouzinoise. C'est pour cela qu'un peu d'humour trouve régulièrement une place, ce qui permet de ne pas être pris trop au sérieux, et de garder du recul sur le travail réalisé.

    Rappelons à cette occasion qu'un abonnement par flux rss est possible (voir les modalités dans la colonne de gauche, rubrique "page") que les commentaires sont toujours les bienvenus en respectant les règles édictées(pas d'attaque personnelle, pas de propos racistes ou xénophobes), et les contributions sont possibles si vous envoyez votre texte à l'adresse mail lanvert.vouziers@orange.fr

    De même, toutes les suggestions, remarques, et même critiques sont toujours possibles, soit en commentaire, soit en message par l'adresse rappelée ci-dessus.

    A vos plumes (de canard, si possible).

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    Idée cadeau pour les fêtes

  • Faut-il supprimer les notes ?

    L'agence de notation Fitch  a annoncé ce vendredi qu'elle baisse la note de la France à “AA”

    Notre pays avait déjà perdu son AAA, et ce auprès des trois grandes agences mondiales. Après être passé par AA+, voici donc une nouvelle baisse  de cette note, qui est sensée donner une idée de la confiance que les investisseurs donnent à un  emprunteur, que cela soit un état, une collectivité, un établissement financier ou une entreprise.

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    Les quotidien en ligne "Les Echos" présente ainsi cette nouvelle :

    L’agence de notation Fitch Ratings a baissé vendredi la note souveraine de la France d’un cran à “AA” contre “AA+” auparavant en l’assortissant d’une perspective stable. L’agence de notation précise dans son communiqué que la croissance de la France devrait cette année être inférieure à la moyenne de la zone euro et ce pour la première fois depuis quatre ans.

    Fitch ajoute que la faiblesse de l’économie française met en péril les perspectives à la fois de consolidation budgétaire et de stabilisation du ratio d’endettement public. L’agence de notation avait placé la note à long terme “AA+” de la France en “rating watch negative” (perspective négative) le 14 octobre.

    "Les Echos"  ajoute :

    Dans une note diffusée vendredi matin, les économistes de Société générale estimaient que l’impact sur le marché d’une éventuelle dégradation “devrait être limité”. L’agence Moody’s a quant à elle maintenu le 19 septembre la perspective négative sur la note “Aa1” qu’elle donne à la France, soit la deuxième meilleure note. Standard and Poor’s a pour sa part baissé la note de la France une première fois en janvier 2012 et une deuxième fois en novembre 2013, à “AA”. L’agence a révisé la perspective de stable à négative le 10 octobre.

    Ces notations sont bien entendu très subjectives, car elles sont basées sur une vision libérale de l'économie et données dans le but d'informer des investisseurs potentiels sur la capacité de remboursement de l'emprunteur. Elles donnent cependant une idée de la santé économique de la collectivité étudiée, dans le contexte économique actuel. Faut-il pour autant demander la suppression des notes ?

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