En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Communiqué de presse de l'ACIPA- Notre-Dame-des-Landes, le 1er novembre 2015
Le 30 octobre 2015 en fin de journée, la préfecture de Loire Atlantique publiait un communiqué annonçant que l’État engageait la « reprise des travaux » du projet d’aéroport.
L’ACIPA rappelle que les travaux à Notre-Dame-des-Landes n’ont jamais commencé.
Elle dénonce l’ambiguïté de ce communiqué : il s’agit d’une opération de communication autour d’un simple appel d’offres pour d’éventuels travaux. Cet appel d’offre vient dans la continuité des procédures administratives que les porteurs du projet (État et Vinci) sont obligés de respecter.
Les porteurs du projet auront aussi besoin des autorisations de travaux pour le défrichement et l’effacement des réseaux (eau et électricité). Il leur faudra également réactiver la demande de permis de construire avec les études et les enquêtes publiques attenantes, qui sont du ressort de Vinci.
Il ne doit pas être évident de ramoner un menhir. Il n'est pas simple non plus de remplir la salle des fêtes de Vouziers pour un concert du musique punk celtique. Pourtant le groupe musical accueilli ce samedi à Vouziers a réussi les deux challenges.
Ramoner les menhirs était peut-être la tâche la plus simple pour les membres du groupe, puisque que c'est sous ce nom qu'il se produisent depuis des années. Remplir la salle des fêtes n'était pas gagné d'avance, mais le festival vouzinois a réussi à se faire une réputation dans ce cercle assez restreint.
Toujours est-il qu'il n'y avait plus de billets à vendre à l'ouverture des portes, plus de 300 personnes s'étant déjà données rendez-vous pour cette soirée mémorable.
Après une première partie assurée par un groupe local, nos punks bretons ont pris possession de la scène.
La session de négociations intermédiaire en vue de préparer la COP 21, qui débute à Paris le 30 novembre 2015, s’est achevée vendredi dernier. Son objectif ? Préparer un brouillon d’accord que les différentes parties présentes à Paris devront finaliser pour aboutir à un texte commun. A quelques semaines du début des festivités, où en est-on ?
Le seuil des 2°C, enjeu principal
Rappelons d’abord que l’enjeu principal de l’accord à Paris est de parvenir à contenir l’augmentation des températures en deçà des 2°C – voire 1,5°C si l’on en croit les dernières études scientifiques. Ce qui implique grosso modo deux choses : 1) engager une transition énergétique mondiale, en finir avec les énergies fossiles et s’engager résolument en faveur du développement des énergies renouvelables, et 2) organiser un soutien financier aux pays en développement qui font d’ores et déjà face à toutes sortes de cataclysmes climatiques. Car le dérèglement climatique tue d’ores et déjà – et les Etats du nord ont une responsabilité proéminente dans cet état de fait.
La stèle à la mémoire de Rémi Fraisse, installée à l’endroit où le jeune militant écologiste a été tué par une grenade offensive lancée par un garde mobile il y a un an, sur le site de Sivens, dans le Tarn, a disparu dans la nuit du 27 au 28 octobre. C’est devant cette stèle que se sont recueillies, le 25 octobre, les personnes désireuses de lui rendre hommage, au moment où se déroulait également une cérémonie à Plaisance-du-Touch, près de Toulouse, à laquelle participait la LDH.
Cet acte odieux, perpétré en catimini, indique que des groupes violents continuent à agir en toute impunité sur le site, en entretenant un climat de tension qui avaient déjà été à l’œuvre pour tenter de façon perverse, mais sans succès, d’empêcher le déroulement du rassemblement de recueillement.
Cet événement confirme la réalité de pratiques dénoncées par la LDH dans son récent rapport d’enquête citoyenne sur les conditions ayant conduit à la mort de Rémi Fraisse. Il souligne l’absolue nécessité de sortir les faits du flou et de la manipulation des informations qu’entretiennent les divers responsables policiers et politiques impliqués. Car le risque est grand, dans ces conditions, de voir se clore la procédure judiciaire en cours, sans que la vérité sur les responsabilités en jeu ne soit connue.
La chorale Saint-Léger de Sedan était venue à Vouziers l'an dernier, lors de l'hommage rendu à Marguerite Vandevelde. Elle avait participé au concert donné dans le hall du lycée Masaryk.
Cette année, elle était à nouveau l'invitée du groupe des Ératomanes ( Érato étant la déesse de la musique dans la Grèce antique), cette fois à l'église Saint-Maurille.
Après un petit mot d'accueil du Père Marguet, curé de la paroisse, c'est Gilles Déroche le responsable des Ératomanes qui a présenté la chorale. Elle est venue bénévolement à Vouziers pour cette occasion, accompagnée de deux organistes et d'un trompettiste.
Le programme comportait notamment des œuvres de J-S Bach, de G-F Haendel et de F. Mendelssohn.
Une bonne centaine de spectateurs ont pu apprécier cette prestation de haute tenue. Pendant près de deux heures sans entracte, les musiciens, choristes et solistes ont fait la démonstration de leurs talents sous la direction de Pierre Rigoulot.
Voici quelques photos de cet après-midi du dimanche 25 octobre.
Comme tous les mois, la publication des chiffres du chômage fait débat. Car il y a bien des chiffres différents qui sont étudiés par les services responsables, et qui ne varient pas tous dans le même sens. Le gouvernement retient bien entendu ceux qui lui sont le plus favorables, c'est à dire pour ce mois-ci le nombre de chômeurs de catégorie A (sans aucun emploi). Si ce chiffre baisse de 14 000, celui des chômeurs en catégorie A B et C augmente de 1800, c'est dire que l'augmentation des catégories B et C ( au chômage partiel) annule la baisse pour la catégorie A. Les "petits" contrats se développent.
Le communiqué officiel se félicite de la baisse constatée pour les moins de 25 ans "oubliant" de parler de la hausse continue pour les plus de 50 ans, en particulier les femmes de cette tranche d'âge.
Restons dans notre ligne habituelle, et constatons que cette relative pause mérite d'être prise avec une grande prudence avant d'en faire une tendance de fond.