Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 175

  • Le terrible sort des réfugiés syriens qui rentrent dans leur pays

    Le gouvernement de Bachar al-Assad s’efforce de dépeindre la Syrie comme un pays en reconstruction. Pour celles et ceux qui y retournent, la réalité est toute autre. 

     

    Dans un nouveau rapport intitulé «You’re going to your death », nous avons documenté les violations des droits humains commises par des agents des services de renseignement syriens contre 66 personnes revenues dans leur pays, dont 13 enfants. Parmi elles, cinq sont mortes en détention après être rentrées en Syrie. 17 autres demeurent introuvables, victimes de disparitions forcées. 

    Les États comme le Danemark, la Suède et la Turquie, qui limitent la protection accordée aux réfugiés originaires de Syrie et font pression pour qu’ils rentrent chez eux, ne peuvent plus ignorer ces exactions désormais documentées. En ignorant la réalité sur le terrain, ces pays mettent une nouvelle fois les personnes réfugiées en danger de mort.  

    La torture, les disparitions forcées et les détentions arbitraires ou illégales qui ont contraint de nombreux Syriens à chercher refuge à l’étranger n’ont jamais pris fin. 

    Pris pour cibles pour avoir fui le pays  

    Les témoignages poignants contenus dans notre rapport prouvent, s’il le fallait encore, que le territoire syrien n’est pas un endroit sûr où rentrer. Parce qu’ils ont un jour décidé de fuir, celles et ceux qui rentrent en Syrie sont pris pour cibles, accusés de manque de loyauté, de trahison voire de « terrorisme » par les agents du renseignement. 

    Lire la suite

  • Greenpeace a 50 ans (1971-2021)

    Les débuts de Greenpeace : une action inédite pour témoigner et s’opposer

    L’aventure de Greenpeace commence le 15 septembre 1971, lorsqu’un groupe de militants nord-américains, pacifistes et écologistes, embarque à bord d’un navire de pêche, le Phyllis Cormack, pour tenter de s’opposer aux essais nucléaires américains prévus sur l’île d’Amchitka, au large de l’Alaska.

    Cette action symbolique, audacieuse et un peu folle, eut un écho inespéré : les images de cette épopée ont fait sensation dans le monde entier, repoussant l’essai et conduisant les États-Unis à mettre un terme l’année suivante à leurs essais nucléaires sur cette zone.

    « Depuis 50 ans, Greenpeace sensibilise et lance l’alerte, avec la conviction que des citoyennes et citoyens engagés peuvent changer le monde », rappelle Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. « Le récent rapport du GIEC ne fait que renforcer notre détermination à porter encore plus fort la voix des millions de personnes qui nous soutiennent dans le monde pour lutter contre l’urgence climatique et la perte de biodiversité. »

    Lire la suite

  • Le Texas restreint violemment le droit à l’avortement

    Le 1er septembre 2021, la loi anti-avortement TX SB8 entre en vigueur au Texas. Cette loi rétrograde met en danger la vie de milliers de femmes.

     

    Désormais, il est interdit d’avorter au-delà de six semaines de grossesse au Texas. À cette date, la plupart des personnes enceintes ne savent même pas encore qu’elles le sont.

    Cette interdiction va avoir de graves conséquences, en mettant en danger la vie de personnes et en rendant passibles de poursuites des professionnels de santé qui fournissent des soins vitaux. Elle doit être condamnée sans équivoque car elle réduit à néant plusieurs décennies de garanties obtenues pour le bien-être de toutes les femmes, les filles et les personnes enceintes.

    Lire la suite

  • France : Chooz : EDF redémarre un réacteur à moitié réparé

    Communiqué de "Sortir du nucléaire" le 31.08.2021

    Malgré de longs mois d’arrêt, et une attention particulière pour ses assemblages de combustible corrodés, le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Chooz (Grand Est) a été redémarré par EDF, mais seulement à moitié réparé. C’est pourtant un système utilisé pour refroidir le combustible qui était incriminé : le système d’alimentation en eau de secours des générateurs de vapeur.

    Ce système, dit ASG, est utilisé en cas d’accident en temps normal, mais aussi pendant les arrêts et les redémarrages des réacteurs nucléaires car lors de ces phases, ce sont les générateurs de vapeurs  [1] qui assurent le refroidissement de la cuve et du combustible qu’elle contient. C’est par ce système que la puissance thermique produite est évacuée. C’est d’ailleurs pourquoi, en cas de problème sur ce circuit ASG qui dure plus de 3 jours, la puissance du réacteur doit être baissée et le réacteur ramené dans un état où son refroidissement n’est pas assuré par les générateurs de vapeur. Car sans évacuation de cette puissance produite par le réacteur, sans refroidissement, c’est l’explosion assurée.

     

    Lire la suite

  • La fin des aides de l'état pour les entreprises pénalisées par la pandémie.

    image-43508.jpg

    Dessin d'Aurel pour Politis

  • Non au déni des droits des personnes en situation de handicap

    Communiqué LDH

    Malgré les nombreuses alertes et mises en garde des associations de personnes en situation de handicap, de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), des institutions et organismes publics et parapublics (CNCDH, Défenseure des droits…), le gouvernement persiste dans son déni et continue sa politique différenciée à l’égard des personnes en situation de handicap, allant jusqu’au non-droit dans certains domaines que le handicap ne saurait justifier.

    C’est ainsi que les 18, 20 et 23 août 2021, les membres du Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies ont été, pour le moins, surpris par les affirmations de Mme Cluzel, qui affirme devant la représentation onusienne que « Les personnes en situation de handicap sont enfin considérées comme sujets de droits et non plus comme des objets de soins »

    Lire la suite

  • Congrès de l’UICN: La France attendue au tournant

    Communiqué de Greenpeace le 31.08.2021

    Quelques semaines après la publication du sixième rapport du GIEC alertant sur la difficulté croissante des forêts, des océans et des sols à faire rempart contre le dérèglement climatique, la France a un rendez-vous à ne pas manquer pour protéger ces écosystèmes. 

    Du 3 au 11 septembre, elle accueille le congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Des négociations cruciales pour la protection de la biodiversité s’y tiendront en amont de la COP 15 de la diversité biologique qui s’ouvrira en octobre en Chine et dont les décisions sur les futures politiques de préservation de la nature pour les décennies à venir seront prises en 2022. Pour Greenpeace France, le gouvernement français doit saisir cette ultime chance pour changer de braquet avant la fin de ce quinquennat en s’engageant fermement en faveur de la biodiversité. 

    Le gouvernement doit s’opposer à l’extraction minière en eaux profondes

    Les océans seront au cœur des discussions à Marseille, où les scientifiques de l’UICN réaffirmeront le besoin de relever le niveau de protection et d’ambition des aires marines protégées (AMP) et de mettre en place un moratoire interdisant l’exploitation minière en eaux profondes, une technique d’extraction de minerais précieux qui déstabiliserait les écosystèmes marins. Or, sur ces enjeux majeurs, la France est à la traîne.

    Lire la suite