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écologie - Page 7

  • Le train deux fois plus cher que l’avion en Europe !

    À l’occasion des départs en vacances estivaux pour de nombreux Français et Françaises, le prix des billets de train reste malheureusement très supérieur à celui des billets d’avion, à trajet égal.

    C’est ce que dénonce un nouveau rapport [1] de Greenpeace Europe centrale et de l’Est qui analyse, dans le détail, le fossé entre les prix des billets d’avion, mode de transport extrêmement polluant, et ceux des billets de train, dont l’impact sur le climat est pourtant jusqu’à 100 fois moins important.

    Une fiscalité inéquitable au profit des compagnies aériennes et à contre-courant de la lutte contre la crise climatique

    En Europe, les billets de train sont en moyenne deux fois plus chers que ceux d’avion pour un même trajet, un trajet entre Barcelone et Londres coûtant même jusqu’à 30 fois plus cher !

    Cette différence abyssale entre les tarifs de ces deux modes de transport va à l’encontre de l’urgence climatique et de la nécessité de diminuer le trafic aérien et de développer le réseau ferroviaire. Greenpeace appelle pour cela les institutions européennes et les gouvernements nationaux à rendre les trains plus abordables que les vols.

    Selon Alexis Chailloux, chargé de campagne voyage durable chez Greenpeace France :

    “Ce rapport démontre, chiffres à l’appui, ce que toutes les personnes qui voyagent en Europe ont déjà expérimenté : une différence de prix délirante entre les prix des billets d’avion et ceux de train pour un même trajet. Pour inverser la tendance, il est urgent de mettre fin aux exemptions fiscales anachroniques dont jouit le secteur aérien. Cela permettra d’investir massivement dans le réseau ferroviaire, et de rendre le train plus accessible”. 

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  • Restauration de la nature : victoire partielle au Parlement européen

    Communiqué de FNE le 12.07.2023

    Si les député·es ont d’abord voté en faveur de l’amendement reprenant l’ensemble de la position du Conseil de l’Union européenne (porté par le groupe Renew), de nombreux amendements adoptés par la suite ont conduit à un texte final pour partie vidé de sa substance. Il garde l’ambition initiale de restaurer les écosystèmes dégradés mais il reste très en deçà des réponses à apporter aux crises de la biodiversité et du climat.  

    Evénement le plus grave survenu ce midi en séance : la suppression intégrale de l’article portant sur la restauration des écosystèmes agricoles. Résultat de la campagne de torpillage du projet de loi menée par le Parti Populaire Européen et les lobbies de l’agro-industrie, cette suppression prive l’Europe d’un levier essentiel pour favoriser le retour de la biodiversité sur ses terres agricoles, renforcer leur résilience face aux chocs climatiques et assurer la sécurité alimentaire. La suppression des dispositions visant à prévenir toute détérioration des écosystèmes, la disparition de certaines cibles et indicateurs ciblant les écosystèmes les plus fragiles (notamment marins) menacent directement l’applicabilité et l’efficacité du texte. Par ailleurs, la suppression de l’article garantissant le droit fondamental d’accès à la justice risque d’accroître les violations de la Convention d’Aarhus, et de créer des conditions de concurrence inégales entre les Etats membres. Le texte contient de nombreuses autres dérogations et exemptions qui limitent sa portée.  

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  • Vendre des tomates bio en hiver, une « aberration » désormais autorisée

    Extraits de l'article de Reporterre, Par Fabienne Loiseau le 04 juillet 2023.

    Le Conseil d’État a donné raison au secteur agro-industriel qui pourra reprendre la culture des légumes d’été bio sous serre chauffée. Au grand dam des petits producteurs.

    Vous ne trouviez plus de tomates bio françaises en janvier ? Normal, vendre hors saison des légumes et fruits d’été bio cultivés sous serre chauffée était interdit depuis l’hiver 2019-2020. Mais cette mesure défendue par les petits producteurs bio va être abrogée. Deux acteurs majeurs du secteur agro-industriel, à savoir la Fédération des producteurs de légumes de France et Felcoop, qui contestaient cette interdiction, ont obtenu gain de cause devant le Conseil d’État le 28 juin dernier.

    (...)

    Dans un communiqué, le ministère de l’Agriculture dit prendre acte de cette décision : « Selon la haute juridiction, cette disposition plaçait juridiquement les producteurs français dans une situation de distorsion de concurrence par rapport aux produits importés. » C’est l’argument vigoureusement utilisé par la FNSEA lors de l’adoption de la décision par le Comité national de l’agriculture biologique (Cnab) en 2019

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  • Renard, belette, corbeau, étourneau... Dites non à leur destruction avant le 6 juillet !

    Le ministère de la transition écologique a ouvert jusqu’au 6 juillet une consultation publique concernant les espèces « susceptibles d’occasionner des dégâts » ou ESOD (les anciens « nuisibles »). Ce sont le renard, la martre, la belette, la fouine, la corneille, le corbeau freux, la pie, le geai et l’étourneau. Ce projet autoriserait leur destruction par tir et par piégeage durant les trois prochaines années. Il autorise également le déterrage du renard, une pratique particulièrement cruelle.

    Pourquoi faut-il se mobiliser contre ce classement ?

    Ces espèces sont accusées de causer des dommages aux activités humaines, en particulier aux cultures et aux petits élevages. Dans les départements où elles sont classées ESOD, elles peuvent être détruites par tir après la fermeture de la chasse et par piégeage toute l’année, sans limitation de nombre, alors qu’on ne connaît pas toujours l’état des populations.

    Or, le classement ESOD de ces animaux ne repose pas sur des preuves solides : les déclarations de dégâts ne sont pas vérifiées, l’identification précise de l’espèce est souvent impossible et l’estimation des coûts est très aléatoire. La prédation des petits carnivores, phénomène naturel, est considérée comme un « dégât » par les chasseurs qui voient les prédateurs comme des concurrents à éliminer. Enfin, lorsqu’il n’y a pas de dégâts constatés dans un département, l’espèce peut quand même y être classée ESOD au seul motif qu’elle serait « susceptible » d’en causer !

    Si la loi oblige à mettre en œuvre des méthodes de prévention des dégâts (protection des élevages, effarouchement sonore, etc.), en pratique celles-ci sont rarement utilisées.

    Les bénéfices apportés par ces animaux ne sont jamais pris en compte dans la balance. Ainsi, le renard qui rend service à l’agriculture – chaque renard consomme des milliers de petits rongeurs chaque année - est pourtant classé ESOD sur la quasi-totalité du territoire français.

    Enfin, aucune étude ne démontre que ces destructions massives auraient un quelconque impact sur la quantité de dégâts. Au contraire, année après année, les mêmes dégâts sont constatés : des millions d’animaux sauvages ont été tués en vain (dont un million de renards, trois millions de corvidés). Devant ce gâchis, deux tiers des Français estiment aujourd’hui qu’il faut en finir avec le classement ESOD, comme le montre un récent sondage.

    Parmi ces aberrations, la reconduction de la belette comme ESOD est un cas d’école : ce petit mustélidé (20 cm, à peine 100 grammes), incapable de commettre des dégâts sérieux, n’est classée que dans un seul département, celui du président de la Fédération Nationale des Chasseurs !

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  • Le Traité de l’ONU sur les océans officiellement adopté, la course à la ratification commence

    Le traité international historique pour la protection de la haute mer a été formellement adopté à New York.
    Depuis son approbation en mars 2023, le texte a fait l’objet de vérifications juridiques et de traductions dans toutes les langues officielles de l’ONU. Les États peuvent désormais ratifier le traité pour qu’il puisse entrer en vigueur, afin de commencer à protéger les océans en haute mer.

    Ce traité est un outil juridique puissant qui rend possible la protection d’au moins 30% des océans d’ici à 2030, objectif adopté à la COP 15 fin 2022 dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique. Il pourrait permettre la création de vastes aires marines protégées en haute mer, sanctuaires océaniques soustraits aux activités humaines destructrices. Toutefois, il doit être ratifié par au moins 60 gouvernements avant de pouvoir entrer en vigueur et devenir juridiquement contraignant.

    L’adoption de ce traité est une victoire pour la protection des océans et la lutte contre le changement climatique. Mais la mobilisation exceptionnelle en faveur de la signature du traité ne doit pas faiblir, il est urgent de le ratifier au plus vite. La France, qui a été fortement mobilisée dans les négociations qui ont permis cet accord en mars dernier, doit dès à présent montrer l’exemple en mettant sa ratification à l’ordre du jour du parlement”, souligne François Chartier, chargé de campagne océan pour Greenpeace France.

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  • La Hulotte, le numéro 114 est paru

     N° 114 • Le Petit Seigneur des Naïades    [ 44 pages, 92 dessins ]
          Qui suis-je ?
          Je suis l'héroïne du numéro 114 de la Hulotte et je vis dans le lac ou la rivière juste à côté de chez vous


          J'ai été à deux doigts d'être classée "plus petit poisson de France  (ça s'est vraiment joué à pas grand-chose)
          Mon nom latin signifie : "Beurk !" Essayez juste de me manger et vous comprendrez pourquoi
          Mon mari est tellement beau au printemps, avec ses couleurs rouge, rosé, orangé, violet, bleu turquoise, que certains ignorants le prennent  pour un poisson exotique.
          Son métier ?... Éleveur de moules d'eau douce ! Avis à la concurrence : ne vous approchez pas de son troupeau, c'est un monsieur pas du tout commode.
          Pendant le premier mois de leur vie, je colle mes 250 enfants en prison dans différents établissements pénitentiaires sous-marins. C'est pour leur bien, défense de prévenir la DDASS !
          Je me balade partout dans la rivière avec, sous le ventre, un tuyau parfois presque aussi long que moi. Vous allez découvrir avec stupeur dans la Hulotte à quoi sert ce drôle de tube (sans parler de mille autres choses plus étonnantes encore !). 

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  • La protection de l’environnement est “indésirable” en Russie

    Greenpeace Russie “indésirable” : réaction de Greenpeace international

    Amsterdam, Pays-Bas – Le bureau du procureur général de la Fédération de Russie a déclaré Greenpeace International  « organisation indésirable » au motif que le travail de Greenpeace « constitue une menace pour les fondements de l’ordre constitutionnel et la sécurité de la Fédération de Russie. Dans les faits, les activités environnementales de Greenpeace en Russie s’accompagnent de la promotion active d’une position politique, de tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures de l’État et visent à saper ses fondements économiques.”

    Cette décision implique l’interdiction de toute activité de Greenpeace en Russie, mettant fin au travail que  Greenpeace Russie a accompli depuis 30 ans pour protéger  l’environnement un travail dont elle peut être fière. Greenpeace International condamne cette décision.

    En réalité, cette décision malavisée signifie qu’il n’est pas désirable de protéger la nature en Russie. Mais alors, qu’est-ce qui est désirable ? Soutenir une activité industrielle nuisible à la nature et à la santé humaine, déverser du pétrole, rejeter des déchets toxiques dans de l’eau potable, exposer les populations à des émissions toxiques, brûler du charbon, produire des montagnes de déchets plastiques, raser des forêts protégées, ignorer les incendies de forêt et ne rien faire face à la crise climatique ?

    Il est clair que Greenpeace International et par conséquent Greenpeace Russie a été qualifiée d’indésirable parce que nous nous opposons à la mise en œuvre de projets désastreux pour l’environnement. Chaque fois que nous nous y opposons, nous devons faire face à la pression intense de ceux qui considèrent la nature uniquement comme une source de profits. Ainsi, la protection de la nature est désormais présentée à tort comme une menace pour la sécurité nationale et les intérêts de la Russie.

    Quiconque dresse ce tableau sombre de Greenpeace Russie n’a manifestement aucune idée de ce qu’a accompli Greenpeace Russie depuis 30 ans. Voici quelques exemples :

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