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écologie - Page 5

  • Le Traité de l’ONU sur les océans officiellement adopté, la course à la ratification commence

    Le traité international historique pour la protection de la haute mer a été formellement adopté à New York.
    Depuis son approbation en mars 2023, le texte a fait l’objet de vérifications juridiques et de traductions dans toutes les langues officielles de l’ONU. Les États peuvent désormais ratifier le traité pour qu’il puisse entrer en vigueur, afin de commencer à protéger les océans en haute mer.

    Ce traité est un outil juridique puissant qui rend possible la protection d’au moins 30% des océans d’ici à 2030, objectif adopté à la COP 15 fin 2022 dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique. Il pourrait permettre la création de vastes aires marines protégées en haute mer, sanctuaires océaniques soustraits aux activités humaines destructrices. Toutefois, il doit être ratifié par au moins 60 gouvernements avant de pouvoir entrer en vigueur et devenir juridiquement contraignant.

    L’adoption de ce traité est une victoire pour la protection des océans et la lutte contre le changement climatique. Mais la mobilisation exceptionnelle en faveur de la signature du traité ne doit pas faiblir, il est urgent de le ratifier au plus vite. La France, qui a été fortement mobilisée dans les négociations qui ont permis cet accord en mars dernier, doit dès à présent montrer l’exemple en mettant sa ratification à l’ordre du jour du parlement”, souligne François Chartier, chargé de campagne océan pour Greenpeace France.

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  • La Hulotte, le numéro 114 est paru

     N° 114 • Le Petit Seigneur des Naïades    [ 44 pages, 92 dessins ]
          Qui suis-je ?
          Je suis l'héroïne du numéro 114 de la Hulotte et je vis dans le lac ou la rivière juste à côté de chez vous


          J'ai été à deux doigts d'être classée "plus petit poisson de France  (ça s'est vraiment joué à pas grand-chose)
          Mon nom latin signifie : "Beurk !" Essayez juste de me manger et vous comprendrez pourquoi
          Mon mari est tellement beau au printemps, avec ses couleurs rouge, rosé, orangé, violet, bleu turquoise, que certains ignorants le prennent  pour un poisson exotique.
          Son métier ?... Éleveur de moules d'eau douce ! Avis à la concurrence : ne vous approchez pas de son troupeau, c'est un monsieur pas du tout commode.
          Pendant le premier mois de leur vie, je colle mes 250 enfants en prison dans différents établissements pénitentiaires sous-marins. C'est pour leur bien, défense de prévenir la DDASS !
          Je me balade partout dans la rivière avec, sous le ventre, un tuyau parfois presque aussi long que moi. Vous allez découvrir avec stupeur dans la Hulotte à quoi sert ce drôle de tube (sans parler de mille autres choses plus étonnantes encore !). 

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  • La protection de l’environnement est “indésirable” en Russie

    Greenpeace Russie “indésirable” : réaction de Greenpeace international

    Amsterdam, Pays-Bas – Le bureau du procureur général de la Fédération de Russie a déclaré Greenpeace International  « organisation indésirable » au motif que le travail de Greenpeace « constitue une menace pour les fondements de l’ordre constitutionnel et la sécurité de la Fédération de Russie. Dans les faits, les activités environnementales de Greenpeace en Russie s’accompagnent de la promotion active d’une position politique, de tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures de l’État et visent à saper ses fondements économiques.”

    Cette décision implique l’interdiction de toute activité de Greenpeace en Russie, mettant fin au travail que  Greenpeace Russie a accompli depuis 30 ans pour protéger  l’environnement un travail dont elle peut être fière. Greenpeace International condamne cette décision.

    En réalité, cette décision malavisée signifie qu’il n’est pas désirable de protéger la nature en Russie. Mais alors, qu’est-ce qui est désirable ? Soutenir une activité industrielle nuisible à la nature et à la santé humaine, déverser du pétrole, rejeter des déchets toxiques dans de l’eau potable, exposer les populations à des émissions toxiques, brûler du charbon, produire des montagnes de déchets plastiques, raser des forêts protégées, ignorer les incendies de forêt et ne rien faire face à la crise climatique ?

    Il est clair que Greenpeace International et par conséquent Greenpeace Russie a été qualifiée d’indésirable parce que nous nous opposons à la mise en œuvre de projets désastreux pour l’environnement. Chaque fois que nous nous y opposons, nous devons faire face à la pression intense de ceux qui considèrent la nature uniquement comme une source de profits. Ainsi, la protection de la nature est désormais présentée à tort comme une menace pour la sécurité nationale et les intérêts de la Russie.

    Quiconque dresse ce tableau sombre de Greenpeace Russie n’a manifestement aucune idée de ce qu’a accompli Greenpeace Russie depuis 30 ans. Voici quelques exemples :

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  • Fête des mares 2023 : découvrez leur richesse

    Chaque année, le printemps est l’occasion de célébrer les mares et toute leur biodiversité ! Pourquoi ces écosystèmes sont-ils si importants ? Comment les préserver ? Quel rôle jouent-ils dans nos vies ? Profitez de la 8e édition de la Fête des mares pour le découvrir !

    Les mares sont les alliées du vivant !

    De mini zones humides qui hébergent une riche biodiversité

    affiche-officielle-fete-des-mares-2023-bandeau_0.jpg.webp?itok=MP-K1V7ILe sol humide qui entoure les mares convient à de nombreux végétaux : des arbres comme les saules, des roseaux ou la belle Iris des marais. Dans l’eau, on trouve des algues, des lentilles d’eau, des nénuphars… Une faune diversifiée y vit et s’y reproduit : grenouilles, tritons, crapauds et salamandres, mais aussi de nombreux insectes aquatiques, comme les odonates, famille qui regroupent les libellules et les demoiselles (plus petites et plus fines). Et n’oublions pas la petite faune qui y vit en permanence : les dytiques, les notonectes, ou encore le zooplancton ! Dans cet écosystème, de nombreux oiseaux viennent nicher ou se nourrir. C’est aussi un point d’eau pour les mammifères, dont on découvre les traces sur le sol !

    Des espaces pleins de vie qui nous rendent de nombreux services

    En plus d’être des abreuvoirs pour la faune sauvage ou le bétail, les mares et leur environnement immédiat constituent des refuges lors de fortes sécheresses et créent des îlots de fraîcheur pendant les canicules. Au même titre que les autres zones humides, elles épurent l’eau, amortissent les inondations, et peuvent participer au stockage du carbone !

    Et si tout cela ne suffisait pas, elles sont si jolies dans le paysage ! Elles constituent également de parfaits supports pédagogiques pour sensibiliser à l’environnement, et observer les interactions au sein d’un écosystème pour mieux comprendre le vivant. 

    Des écosystèmes menacés

    90% des mares ont disparu au cours du siècle dernier. Avec l’arrivée de l’eau courante dans les maisons, elles ont perdu leur rôle de stock d’eau à usage domestique. La transformation des campagnes et de l’activité agricole a continué cet effacement progressif : les mares naturelles ont été peu à peu comblées ou remplacées par des plans d’eau artificialisés .

    Aujourd’hui, les services qu’elles nous rendent et le support de biodiversité qu’elles constituent sont plus importants que jamais. C’est pourquoi il est crucial de protéger, d’entretenir et de restaurer les mares qui sont encore là… ou même d’en créer de nouvelles !

    Chaque mare est unique. Aussi, pour créer une mare en bonne santé, il est important de prendre en compte de nombreux paramètres : la nature du terrain, la topographie, l’ombre et la lumière, les espèces déjà présentes ou à introduire… Une fois toutes ces questions résolues, c’est la fête à la grenouille !

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  • A découvrir en mai dans le Vouzinois

    samedi 13 mai 2023

    A la découverte du site Natura 2000 "Confluence Aisne-Aire"

    à 9hDurée : 3hVenez apprendre à identifier les oiseaux prairiaux et découvrir le réseau Natura 2000 de la Vallée de l'Aire.GratuitRéservation obligatoire (places limitées) auprès du service Natura 2000.

    Le lieu du rendez-vous sera communiqué lors de l'inscription.

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    Crédit photo : François CUVELIER (ReNArd)



    Les grosses pierres de bornage de la forêt de Boux

    Tous les secrets de cette forêt en passant par ses sources, en contemplant les grosses pierres, en découvrant le milieu naturel, et finir sur la lune

    Samedi 13 mai, de 14h à 17hRDV à la Maison de la Nature de Boult-aux-BoisGratuit et ouvert à tous

     

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    Cliché lanvert

     

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  • La Via Sylvatica, un chemin tracé à travers les grands massifs forestiers.

    La Via Sylvatica, le nouveau projet porté par Sylvain Chen, avec le soutien d'Argonne PNR et de la MARS !

    Un chemin de pèlerinage laïc, naturaliste et forestier traversant la diagonale du vide, depuis Boult aux Bois jusqu'au col de migration d'Organbidexka (au Pays basque) par les grands massifs forestiers et montagneux.

     Ce chemin sera parcouru et tracé dès cette année grâce à un ou plusieurs bénévoles, ainsi qu'une levée de fonds participative.

    Pour plus de détails, vous pouvez consulter cette offre : https://www.reseau-tee.net/97131_offre-emploi-bnnnvole-pnlerinage-par-la-diagonale-du-vide-h-f.html

     

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  • L’Union européenne doit rendre les entreprises juridiquement responsables de leur impact climatique

    Le dérèglement climatique est la plus grande crise à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Le rôle des entreprises dans l’aggravation de cette crise est indéniable. Une directive européenne [1] actuellement en discussion pourrait obliger les entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, mais la proposition actuelle reste insuffisante. Plus de 200 organisations, mouvements et activistes appellent à un devoir de vigilance climatique ambitieux.


    Chaque secteur économique a une lourde empreinte sur le climat, en premier lieu le secteur de l’énergie. Pourtant les entreprises d’énergies fossiles continuent leurs mégaprojets, comme l’oléoduc EACOP [2] ou les projets de GNL au Mozambiquet [3]– qui ne manqueront pas de déclencher des « bombes climatiques ». [4] L’agro-industrie et l’élevage contribuent à la déforestation de l’Amazonie et au rejet dans l’atmosphère de milliards de litres de méthane. L’industrie de la mode produit quant à elle jusqu’à 10 % des émissions mondiales de carbone. [5]

    Le réchauffement climatique qui en résulte a déjà des effets dévastateurs sur les populations et la planète. L’été dernier, les Européens ont connu les inondations et les vagues de chaleur les plus intenses depuis des décennies. Toutefois, ce sont les populations du Sud qui paient le plus lourd tribut, comme le Pakistan, frappé par les pires inondations depuis plus de 100 ans. [6]

    Partout dans le monde, les citoyens se mobilisent pour le climat. Partout, les jeunes descendent dans la rue pour exiger que les gouvernements agissent pour le climat et que les entreprises cessent de détruire la planète.

    De nombreuses entreprises ont répondu par des engagements à s’aligner sur l’Accord de Paris,par le biais des plans de transition et d’engagements de neutralité carbone (“net zero”). Mais ces promesses vides ne sont bien souvent que du greenwashing. [7] Les engagements net zero reposent largement sur la compensation des émissions par des pratiques telles que la restauration des forêts ou les technologies de capture du carbone, alors que ce sont de fausses solution. [8]

    Il est évident que les entreprises sont déterminées à repousser le plus longtemps possible l’adoption de véritables mesures en faveur du climat.



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