Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ldh - Page 4

  • La loi de 1905 sur la séparation des cultes et des pouvoirs publics pose le principe fondamental de la laïcité

    Communiqué LDH

    Des rumeurs affirment que la LDH (Ligue des droits de l’Homme) voudrait supprimer Noël, puisqu’elle attaque les décisions communales de placer une crèche dans l’enceinte d’une mairie, comme à Béziers. Le programme serait vaste et bien au-delà de ses capacités ; il serait surtout contraire à ce qu’elle est et défend.

    Le but de la LDH est d’inviter les préfets des départements concernés à faire respecter par les élus locaux les lois de la République, dont la loi de 1905 imposant la neutralité des pouvoirs publics vis-à-vis des cultes. Le tribunal administratif de Montreuil vient ainsi d’interdire à un maire de placer un drapeau palestinien au fronton de sa mairie avec l’inscription sur une banderole « Seigneur ! Pardonnez-nous… », en application de cette loi. Mais, chaque année, face à l’inaction renouvelée de certains préfets et ce malgré l’illégalité des faits confirmée par les tribunaux, la LDH se doit de saisir la justice administrative.

    La LDH ne veut rien interdire ; en l’espèce, ce serait contraire à la liberté de croyance qu’elle défend depuis ses origines. La LDH souhaite seulement que les crèches ne soient pas installées dans les bâtiments publics et en particulier dans les hôtels de ville (maison de toutes les citoyennes et tous les citoyens).

    L’incompréhension qui semble de mise chez certains commentateurs ne peut être due qu’à une méconnaissance des principes mêmes de la laïcité telle que définie par la loi de 1905.

    Lire la suite

  • Et maintenant, monsieur le Président, respectez la majorité qui par son vote a tenu l’extrême droite hors du pouvoir !

    Communiqué LDH

    Avec la motion de censure votée ce jour à l’Assemblée nationale, le gouvernement de Michel Barnier tombe. Il ne pouvait guère en être autrement au vu de son assise politique.

    Ce gouvernement regroupait les forces arrivées en troisième et quatrième position, tant au premier tour des législatives qu’en nombre d’élu-e-s au Parlement. Les premières, au centre-droit, avaient contribué à la défaite de l’extrême droite par leur désistement dans les circonscriptions où le Rassemblement National (RN) était arrivé en première position, comme l’ont fait l’ensemble des forces progressistes et de gauche. Les secondes s’y sont montrées indifférentes dans la plupart des cas, mais ont été élues en bénéficiant du désistement de toutes les forces de gauche et du centre.

    Le choix de mener des politiques en comptant sur une non-censure par l’extrême droite, et, dans la dernière période, en reprenant ses pires propositions comme sur l’aide médicale d’Etat (AME), a montré l’incongruité des choix faits en lien avec la nomination de M. Barnier.

     

    Lire la suite

  • « On lâche rien ! » Manifester spontanément est l’exercice d’une liberté

    Communiqué commun

    Nos organisations viennent d’obtenir l’annulation de la totalité des nombreux arrêtés pris par le préfet de police interdisant toute manifestation spontanée à Paris contre la réforme des retraites au printemps 2023, réforme toujours aussi massivement rejetée.

    Le tribunal administratif de Paris a jugé qu’une telle interdiction « portait atteinte au droit à la liberté de réunion pacifique », protégée par l’article 11 de la Convention européenne des droits de l’Homme. Cette décision, en date du 29 novembre 2024, est d’autant plus importante que le préfet de police avait cru bon de justifier les arrestations en considérant que, dès lors que les manifestations étaient interdites, les manifestantes et manifestants commettraient le délit de participation volontaire à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations, entretenant ainsi une confusion illégale. Rappelons à cet égard que la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté avait rendu un rapport sur ses visites dans des commissariats parisiens pendant cette période et avait questionné la « finalité réelle » des gardes à vue effectuées, en dénonçant « un recours massif à titre préventif… à des fins de maintien de l’ordre ».

    Quoi qu’il en soit, de nombreuses verbalisations ont été effectuées pour participation à une manifestation interdite et des modèles de contestation avaient dû être proposés pour aider les personnes concernées. Aujourd’hui, nous avons obtenu la reconnaissance de ce que les arrêtés au fondement de ces verbalisations étaient illégaux.

    Lire la suite

  • Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, l’égalité des droits, c’est pour toutes et tous !

    Appel à mobilisation les 14 et 18 décembre 2024

    Nous ne voulons pas d’une société raciste. Nous voulons pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulanger-e, pour la copine ou le copain de classe de nos filles, de nos garçons… une réelle égalité des droits.

    Nous vivons ensemble, et ne concevons pas la société autrement que dans le respect de ce qui nous lie. La fraternité est aux côtés de la liberté et de l’égalité sur le fronton de nos édifices publics. Ces grands principes doivent se traduire par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous ; par l’accueil et la valorisation de la diversité qui fait la richesse de notre pays, de tout pays ; par le développement des solidarités pour et avec celles et ceux qui en ont besoin.

    Travailleuses et travailleurs étrangers, personnes exilées, étudiantes et étudiants internationaux… qu’ils et elles soient arrivés hier ou il y a 20 ans, toutes et tous se retrouvent la cible de politiques migratoires qui voient en l’étranger un criminel en puissance, un « indésirable ».

    La loi immigration de janvier 2024 et le Pacte Asile & Immigration de l’Union européenne ont encore radicalisé des politiques répressives et brutales, généralisant la maltraitance administrative. Les politiques publiques sont aujourd’hui dévoyées et utilisées comme des outils pour surveiller, arrêter, enfermer, expulser… C’est sur cette toile de fond que prospèrent au quotidien la xénophobie, la stigmatisation et les discriminations.

    Lire la suite

  • Migrant’scène à Vouziers mardi 26 novembre aux Tourelles

    Dans le cadre du festival Migrant'scène, la section de Vouziers de la LDH et RESF (Réseau éducation sans frontières) proposent la projection du film « Abou le King » d’Ariane Doublet, suivie d’échanges avec le public, mardi 26 novembre à 20h.

    Le festival Migrant'scène est une initiative de la CIMADE, qui présente ainsi son action sur son site :

     

    Tissons demain ! Place aux alternatives, place à l’altérité !

    Comme chaque année, La Cimade vous donne rendez-vous pour croiser les regards sur les migrations et affirmer haut et fort qu’une société juste, inclusive et solidaire est bien plus désirable qu’un monde déchiré par la haine et le rejet des autres.

    L’omniprésence des discours racistes et xénophobes dans l’espace public et médiatique, la propagation de fausses informations, de récits stigmatisants et simplifiés à outrance sur les migrations contribuent largement à polariser notre société. L’extrême droite et ses alliés, qui monopolisent ces espaces, ont réussi à convaincre une partie non négligeable des citoyens et citoyennes françaises. Nul ne peut le nier ou l’occulter.

    Pour autant, face à cette montée de la haine, des alliances associatives, syndicales et culturelles se sont aussi organisées, renforcées. De surcroit, les initiatives solidaires avec les personnes étrangères continuent à exister sur tout le territoire et prouvent que la construction d’une société juste, tolérante et inclusive est possible. Une société bâtie autour du respect des droits de toutes et tous. La Cimade s’y emploie, elle aussi, depuis maintenant 85 ans.

    Alors continuons de permettre à ces espaces de rencontres et de débats d’exister. Continuons, nous aussi, à prendre de la place.

    Lire la suite

  • Atteintes et violences sexuelles visant les enfants : la LDH appelle à un sursaut

    Communiqué LDH

    Le chiffre est accablant : 56 % des victimes de violences sexuelles sont mineures. Le chiffre est aussi bien connu. Pourtant, la riposte des pouvoirs publics n’est pas à la hauteur.

    Alors que les enfants doivent être particulièrement protégés, alors que le service public est l’instrument privilégié de cette protection, car seul à même de mener une politique de prévention et de détection, ses moyens ne cessent d’être réduits. Les structures de protection maternelle et infantile (PMI), de l’aide sociale à l’enfance (Ase), ou de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) voient l’emploi diminué, de même que les assistantes et assistants de service social et les infirmières et infirmiers dans les établissements scolaires. Autant de signes indiquant le faible investissement dont bénéficie ce domaine.

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle les pouvoirs publics à prendre la juste mesure du phénomène et à mener, moyens à la clé, une politique à la hauteur, tant en matière de formation des personnels, d’amélioration de la prise en charge judiciaire. La LDH souligne, enfin, l’urgence d’une campagne de prévention et de sensibilisation aux violences sexuelles subies par des enfants.

    Paris, le 18 novembre 2024

    Lire la suite

  • Lutter contre les violences sexuelles et sexistes : une affaire de toutes et tous

    Communiqué de la LDH

    La journée du 25 novembre est chaque année l’occasion de montrer notre solidarité avec et pour les femmes et les filles du monde entier, celles qui sont victimes des violences machistes ; qu’elles soient économiques, physiques ou psychologiques, des conflits armés, des famines, des gouvernements réactionnaires et des Etats théocratiques. Partout dans le monde, certaines catégories de femmes sont particulièrement exposées à des rapports de domination mortifères : femmes en situation de handicap ou de grande précarité, femmes migrantes, femmes trans, lesbiennes et bi.

    Ces violences interviennent dans toutes les sphères de la vie publique et privée, toutes deux irriguées par la culture patriarcale. Pour les éradiquer, il faut une volonté politique pour une prise en charge globale (judiciaire, psychologique, sociale…) des femmes victimes de violences. Cela suppose le déblocage de moyens à la hauteur.

    Cette année, cette journée est marquée en France, et même au-delà de nos frontières, par le procès Mazan qui suscite un émoi sans précédent, notamment face l’incroyable courage de Gisèle Pelicot. En demandant la levée du huit clos, celle-ci a affirmé sa volonté que la honte change de camp, que soit exposées en pleine lumière la mécanique du viol et la rhétorique des violeurs, cherchant toujours à minimiser leur responsabilité en mettant en cause la victime.

    Ce que révèle ce procès en termes d’enracinement d’une culture de domination patriarcale exige une mobilisation sur le long terme de l’ensemble des structures de nos sociétés, pour que la lutte contre les violences sexuelles et sexistes – sous toutes leurs formes – soit considérée comme une priorité permettant d’épargner des vies et de respecter les droits fondamentaux des femmes.

    Lire la suite