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justice - Page 3

  • Il connaît ses dossiers

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    Dessin de Juin pour Charlie-Hebdo

  • Prison ferme contre 8 syndicalistes, le gouvernement devra rendre compte !

    Communiqué de presse commun CGT, FNIC CGT, UD 80, UL AMIENS Z.I., SYNDICAT CGT Goodyear.

    Les 7 longues années de lutte des salariés de Goodyear, face à la multinationale, ont été marquées de conflits durs et âpres avec un patronat violent ayant recours à des vigiles, des hommes de main omniprésents dans les ateliers, l’entreprise, pour faire peur, faire taire les salariés et leur faire accepter la fermeture de leur usine.

    Toutes les plaintes des militants CGT Goodyear pour que le droit du travail, la santé des salariés soient respectés, ont été déposées au commissariat, transmises au Procureur de la République ; mais mises au panier et classées sans suite.

    Après 7 années de combat, un accord est signé entre la direction et la CGT, avec des dimensions sociales et l’abandon de toutes les procédures judiciaires à l’encontre des militants CGT.

    siteon0-dc90f.gifLe Procureur de la République, sans doute soutenu par sa hiérarchie, voire le 1er Ministre, décide seul de poursuivre l’action devant les tribunaux contre 8 militants CGT. Il demande au juge de condamner ces 8 militants à 24 mois de prison dont la moitié ferme. Le juge vient de prendre la décision de suivre le procureur en condamnant 8 représentants des salariés de Goodyear à 24 mois de prison dont 9 mois fermes avec 5 années de mise à l’épreuve.

    Défendre les intérêts des salariés devient ainsi un délit aux yeux de ce pouvoir qui prétend rendre justice dans le pays ! Justice à soi-même, puisqu’il n’y a plus aucune plainte de la société Goodyear, ni de quelconque !

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  • [Communiqué LDH] « Zyed et Bouna : triste verdict, triste justice »

    En relaxant les deux policiers poursuivis pour non-assistance à personne en danger, en les dédouanant au point d’oublier que la police a aussi pour mission de protéger, le tribunal correctionnel de Rennes a sans doute suivi sa logique.

    Mais il a surtout rendu un verdict terrible contre la justice elle-même.

    Car ce jugement a toutes les apparences de l’injustice.  Il en a l’allure, il en a le goût, il en a l’odeur et il en a les mots. Il en aura l’impact.

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  • Haïti : Le manque de volonté politique va permettre à Jean-Claude Duvalier d’échapper à la justice

    Article d'Amnesty International (extraits)

    Un manque de volonté politique et des retards inacceptables au niveau des tribunaux sont en train de permettre à Jean-Claude Duvalier, ancien « président à vie » d’Haïti, d’échapper à la justice pour des violations des droits humains.

    18aff9120070514092441132.jpgLes autorités haïtiennes ont rouvert des poursuites pénales contre l’ex-dictateur il y a trois ans, peu après son retour au pays, le 16 janvier 2011, faisant suite à un exil de 25 ans en France. Il était accusé de graves violations des droits humains, notamment de meurtres et de torture à l’encontre d’opposants politiques, ainsi que de corruption. Cependant, la procédure est au point mort depuis près d’un an. 

    Le règne de Jean-Claude Duvalier, sur Haïti : 15 années de violations des droits humains

    Jean-Claude Duvalier, également surnommé « Bébé Doc » a hérité du pouvoir à la mort de son père, le dictateur François Duvalier, et dirigé Haïti de 1971 à 1986. Durant son règne, la vie des Haïtiens a été marquée par des violations systématiques des droits humains.

    Des centaines de prisonniers politiques détenus dans un réseau de prisons appelé « triangle de la mort », comprenant le tristement célèbre Fort Dimanche, sont morts des suites de mauvais traitements ou ont été victimes d’exécutions extrajudiciaires. Le gouvernement de Duvalier a fermé à maintes reprises des journaux et des stations de radio indépendants. Des journalistes ont été battus, parfois torturés, emprisonnés et forcés à quitter le pays.

    Jean-Claude Duvalier aurait également détourné entre 300 et 800 millions de dollars pendant sa présidence.

    Mettre un terme à l’impunité pour permettre une réelle réconciliation nationale

    Tandis que les victimes attendent la décision de la cour d’appel, Jean-Claude Duvalier participe à des événements publics. Dernièrement, le 1er janvier 2014, il était à une cérémonie d’État célébrant l’indépendance d’Haïti dans la ville des Gonaïves.

    L’ancien président Prosper Avril, proche allié de Jean-Claude Duvalier qui a pris le pouvoir à la suite d’un coup d’État militaire en 1988 et dirigé le pays jusqu’en 1990, était également présent. Le président Michel Martelly a justifié leur invitation en affirmant qu’elle était importante pour promouvoir la réconciliation nationale.

  • Cinq de Roanne : halte aux intimidations

    Communiqué LDH
    Les cinq militants CGT de Roanne ont eu à subir, au petit matin du 23 mai, l’intrusion de la police à leur domicile, suivie d’arrestations et d’une garde à vue dans des conditions de tension accompagnée de brutalités.

    La Ligue des droits de l’Homme condamne avec indignation cet acharnement, qui s’inscrit dans la situation créée par le refus gouvernemental d’une amnistie pour des actions commises dans le cadre de mouvements sociaux.


    Ce qui apparaît de toute évidence comme une mesure d’intimidation policière survient après qu’ils ont refusé de se soumettre au prélèvement ADN, faisant suite à leur condamnation à une peine non exécutoire pour « dégradation légère d’un bien par inscription, signe ou dessin », pour des faits liés à des actions syndicales en plein conflit des retraites en 2010. La Ligue des droits de l’Homme demande au procureur général de Lyon, ainsi qu’au procureur de la République de Roanne, que cessent immédiatement toutes les mesures d’intimidation et de criminalisation. La LDH appelle à participer au rassemblement national de solidarité du 5 novembre prochain.

    Paris, le 23 mai 2013

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    Photo "L'Humanité" (voir l'article du journal)

  • Enfin un peu de justice !

    Le 28 octobre 2010 une grande manifestation s'est tenue à Charleville, contre la réforme des retraites

    Voici de bonnes nouvelles des manifestants condamnés en première instance, article repris du site des Lenoir et Mernier

     

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    Les manifestants contre la réforme des retraites, victimes de violences policières ayant conduit à quelques jets de pierres contre la permanence de l’UMP, ont été relaxés.

    La cour d’appel de Reims n’a donc pas suivi le jugement du tribunal de Charleville qui avait condamné les manifestants à des peines de prison avec sursis et jusqu'à un an ferme pour l’un d’entre eux.  Voir ICI et ICI

    Les magistrats de Charleville qui se sont illustrés dans le procès de notre PDG en refusant de reconnaître notre préjudice, ont vu leur jugement annulé par la cour d’appel de Reims.

    L’UMP et la police ont été débouté totalement de leur demande.

    L’action menée par le comité de soutien des manifestants inculpés, dont fait partie notre association, a permis ce résultat et prouvé que la mobilisation reste le moyen le plus efficace pour obtenir satisfaction.

    Les magistrats de Reims n’ont pas cédé comme a Charleville à des pressions politiques ou patronales. Espérons que lors du procès JARLOT en appel, il en sera de même.