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  • Prison ferme contre 8 syndicalistes, le gouvernement devra rendre compte !

    Communiqué de presse commun CGT, FNIC CGT, UD 80, UL AMIENS Z.I., SYNDICAT CGT Goodyear.

    Les 7 longues années de lutte des salariés de Goodyear, face à la multinationale, ont été marquées de conflits durs et âpres avec un patronat violent ayant recours à des vigiles, des hommes de main omniprésents dans les ateliers, l’entreprise, pour faire peur, faire taire les salariés et leur faire accepter la fermeture de leur usine.

    Toutes les plaintes des militants CGT Goodyear pour que le droit du travail, la santé des salariés soient respectés, ont été déposées au commissariat, transmises au Procureur de la République ; mais mises au panier et classées sans suite.

    Après 7 années de combat, un accord est signé entre la direction et la CGT, avec des dimensions sociales et l’abandon de toutes les procédures judiciaires à l’encontre des militants CGT.

    siteon0-dc90f.gifLe Procureur de la République, sans doute soutenu par sa hiérarchie, voire le 1er Ministre, décide seul de poursuivre l’action devant les tribunaux contre 8 militants CGT. Il demande au juge de condamner ces 8 militants à 24 mois de prison dont la moitié ferme. Le juge vient de prendre la décision de suivre le procureur en condamnant 8 représentants des salariés de Goodyear à 24 mois de prison dont 9 mois fermes avec 5 années de mise à l’épreuve.

    Défendre les intérêts des salariés devient ainsi un délit aux yeux de ce pouvoir qui prétend rendre justice dans le pays ! Justice à soi-même, puisqu’il n’y a plus aucune plainte de la société Goodyear, ni de quelconque !

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  • Goodyear : chantage honteux

    Le cynisme des dirigeants d'entreprise ne semble pas avoir de limites . La direction de Goodyear à Amiens avait proposé un choix à ses employés : accepter de travailler en 4 x 8, ou bien subir 402 licenciements . Les quatre 8, cela veut dire être d'équipe du matin 2 jours, de l'après-midi 2 jours, de nuit 2 jours et de repos les 2 derniers jours . Ce sont des conditions de travail particulièrement pénibles, avec des conséquences négatives pour la santé et pour la vie familiale . C'est revenir des décennies en arrière pour les ouvriers de Goodyear : pourquoi ne pas demander la semaine de 45 h, la suppression des congés payés ou l'interdiction des syndicats . Les entreprises seraient alors prêtes àimage_35417462.jpg affronter la concurrence mondiale ! Même pas, puisque dans certains pays le travail des enfants fait baisser la masse salariale .

    Le syndicat CGT ayant refusé cette proposition, la direction a décidé 402 licenciements, et laisse planer la menace de la fermeture du site d'Amiens . Comble de cynisme, elle fait porter la responsabilité de sa décision sur le syndicat, qui aurait fait le mauvais choix . Mais dans ce que la direction proposait, il n'y avait aucun bon choix . Sauf si on se place du point de vue des profits, les actionnaires gagnent à tous les coups .