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société - Page 98

  • Marche pour la solidarité et contre les expulsions à l’école

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    Madame N. est enseignante. Comme tant d’autres, elle a été recrutée dans les Ardennes avec un contrat précaire de professeure contractuelle pour pallier les suppressions de poste dans l’éducation nationale. Madame N. originaire du Gabon vit depuis deux ans en France. Elle avait un titre de séjour qui lui permettait de travailler. En janvier 2020, elle a porté plainte contre son mari qui la violentait. Au lieu de lui proposer une aide médicale et de constater ses blessures, elle a été placée dans un foyer destinée aux jeunes et aux familles immigré.es. A ce jour, sa plainte n’a toujours pas été traitée. Aujourd’hui, c’est son titre de séjour qu’on lui retire, lui interdisant désormais de travailler et l’assignant à quitter le territoire français. 
     
     Elle n’est malheureusement pas la seule à subir ce type de traitement cynique et injuste dans les Ardennes. Isabel est une collégienne de 15 ans, arrivée il y a un peu plus d’un an et scolarisée à CharlevilleMézières, à qui l’on ordonne de repartir avec ses petit·es frères et sœurs vers l’Angola, alors qu’elle a appris le français en un temps record. C’est également N., un élève mineur de Terminale, scolarisé depuis deux ans à Revin, à qui la Préfecture interdit de passer le baccalauréat pour le renvoyer en Géorgie avec sa petite sœur, alors même que tout·es leurs enseignant·es soulignent les efforts et les progrès extraordinaires réalisées depuis leur arrivée. 

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  • Centres de rétention : retour à l’anormal

    Communiqué de la CIMADE le 07.12.2021.

    Alors que la cinquième vague de Covid s’étend, la situation dans les centres de rétention se détériore. Plusieurs cas de covid ont été détectés ces derniers jours dans les CRA du Mesnil-Amelot et de Toulouse.

    Centres de rétention : retour à l’anormal

    A chaque fois, le protocole sanitaire mis en place a des conséquences néfastes sur les droits des personnes enfermées : placement en septaine des personnes contact, suspension des visites, audiences en visio-conférence voire un déni total du droit des personnes d’assister à leur propre audience. Tous les vols sont alors annulés attestant une nouvelle fois de l’absurdité de maintenir des personnes en rétention en pleine crise sanitaire.

    Au CRA d’Hendaye, malgré la détérioration de la situation sanitaire et un incendie survenu le 20 septembre ayant entraîné la dégradation du lieu et la nécessité de travaux, l’administration a fait le choix de le maintenir ouvert. Après plusieurs semaines d’activité réduite, il a finalement rouvert à pleine capacité le 27 novembre.

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  • Méditerranée : contrôler les émissions pour mieux lutter contre la pollution

    Publié le 6 décembre 2021 par FNE

    Alors que s’ouvre ce mardi 7 décembre la COP 22, une mesure forte doit être adoptée par les pays membres signataires de la Convention de Barcelone : la mise en place d’une zone de contrôle des émissions de soufre (SOx) en mer Méditerranée (SECA, pour Sulfur Emission Control Area). Un premier pas encourageant dans la lutte contre la pollution de l’air liée au transport maritime en Méditerranée, mais qui doit être complété par une zone de contrôle des émissions de dioxyde d’azote (NOx) ou NECA (Nitrogen Emission Control Area) pour une efficacité maximale pour la santé, l’environnement et le climat.

    250 millions de personnes concernées par la pollution maritime

    Les émissions d’oxyde de soufre, d’oxyde d’azote et de particules (ultra)fines provenant du transport maritime constituent une menace importante pour la santé humaine, mais aussi pour l’environnement et le climat. Dans la région méditerranéenne, les émissions des navires contribuent considérablement aux niveaux d’émission ambiants dans une région qui compte près de 250 millions de personnes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a relevé que les niveaux moyens annuels d’émissions dans la région étaient souvent cinq fois plus élevés que les niveaux recommandés.

    Par ailleurs, 70% des villes du pourtour méditerranéen présentent eux aussi des niveaux de pollution bien plus importants que ceux recommandés par l’OMS. Chaque année, la pollution liée au transport maritime engendre près de 60 000 décès prématurés dans le monde. A l’échelle de l’Union européenne, le coût sanitaire avoisine les 60 milliards d’euros annuels.

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  • Greenpeace fait appel d’une condamnation “record” de plus de 670 000 euros au profit d’EDF

    Le 10 décembre se tiendra devant la Cour d’appel de Nîmes une audience opposant la société EDF et Greenpeace France. L’association et les activistes ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Privas, le 8 janvier 2020, au paiement de plus de 670 000 euros en réparation d’un prétendu préjudice économique subi par EDF lors de l’intrusion dans la centrale de Cruas le 28 novembre 2017. Cette intrusion visait à dénoncer l’extrême vulnérabilité des piscines d’entreposage de combustible usé.

    Le 10 décembre se tiendra devant la Cour d’appel de Nîmes une audience opposant la société EDF et Greenpeace France.
    Le 28 novembre 2017, une vingtaine d’activistes s’étaient introduits dans la centrale de Cruas pour dénoncer l’extrême vulnérabilité des piscines d’entreposage de combustible usé.
    L’association et les activistes ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Privas, le 8 janvier 2020, au paiement de plus de 670 000 euros en réparation d’un prétendu préjudice économique subi par EDF lors de l’intrusion.

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  • L"Europe ferme ses portes

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    Dessin d'Aurel pour Politis

  • Le Marché de Léon 2021 à Boult-aux-Bois

    Aujourd'hui, Noël est LE moment de l'année désigné pour offrir des cadeaux à ses proches. Et malheur à celui qui n'aurait rien à offrir!

    Alors faute de temps et/ou d'idées, on se tourne vers les grandes enseignes qui ont déjà préparé pour nous une montagne d'objets souvent produits dans des conditions peu raisonnables.

    Au Marché de Léon , ce sont des artisans LOCAUX qui vous feront redécouvrir la vraie magie de Noël au travers de produits aussi originaux que responsables.

    Au fil de ses stands, le Marché de Léon tient aussi à vous redonner le goût du PARTAGE et du FAIT MAISON.

    Ici, vous pourrez également faire le plein de nouvelles idées et activités ludiques à réaliser seul en famille ou entre amis pour faire des cadeaux à vos proches (ou à vous-mêmes), et tout ça sans assauts publicitaires ni surplus d'emballage.

    Le programme des ATELIERS, ANIMATIONS et ARTISAN.E.S sera diffusé tout au long des deux prochaines semaines!


    Comme toujours, des ateliers gratuits (ou à prix libre) de confection de cadeaux vous seront proposés sur le marché !

     Les Ateliers du Marché de Léon connus à ce jour :
    N°1. Nos super-Marsiennes Mélanie Ponsin Raguet et Audrey Joppe vous proposeront un atelier-réalisation de petits GNOMES, chevelus ou moustachus !

    N°2. Notre super vannier, Gilles Durmois, vous proposera de fabriquer des bougeoirs et boules de graisse pour les oiseaux !
    Une belle façon de prendre soin de nos petits amis à plumes...
    "Car comme dirait mon ami Karadoc : le gras, c'est la vie !"

    N°3. Atelier Feutrage : cet atelier multigénérationnel durera toute la journée du 12 décembre avec Juliette Cheriki-Nort! L'idée sera de feutrer de la laine en un immense lien, qui reliera symboliquement les participant-e-s!

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  • Arman Abdolali : un jeune iranien torturé puis exécuté

    Publié par Amnesty International le 03.12.2021 (extraits).

    C’est avec énormément de colère et de tristesse que nous avons appris l’exécution d’Arman par les autorités iraniennes. Cette nouvelle est un véritable coup dur. Retour sur un assassinat étatique.

    L’exécution, le 24 novembre 2021, d’Arman Abdolali, jeune homme de 25 ans condamné à mort pour un crime survenu alors qu’il était mineur, révèle au grand jour la cruauté du système judiciaire iranien. Utiliser la peine de mort contre une personne qui était mineure au moment des faits reprochés constitue une violation du droit international.

    L’histoire d’Arman est des plus révoltantes mais, malheureusement, loin d’être un cas isolé.

    Dans le plus grand secret

    Les autorités iraniennes ont exécuté Arman Abdolali dans la prison de Raja’i Shahr, près de Téhéran. Son avocat et sa famille n’ont pas été prévenus. Pire, ses proches n’ont pas été autorisés à lui rendre une dernière visite. Cela est contraire au droit iranien : les avocats doivent être informés de l’exécution de leurs clients 48 heures à l’avance.

    Selon nos informations, un responsable a appelé les parents d’Arman Abdolali vers une heure du matin le 24 novembre 2021 pour leur dire de venir immédiatement à la prison de Raja’i Shahr, sans leur donner plus d’informations. Lorsqu’ils sont arrivés à la prison, les autorités pénitentiaires les ont informés que son nom ne figurait pas sur la liste des personnes devant être exécutées à l’aube ce jour-là.

    Il a été exécuté quelques heures plus tard.

    Le secret qui a entouré l’exécution d’Arman Abdolali est conforme à la pratique très préoccupante des autorités iraniennes. Elle consiste à exécuter, en secret ou dans de brefs délais, les personnes condamnées à mort pour des crimes commis alors qu’elles étaient mineures. Cela leur permet de limiter les possibilités d’interventions publiques ou privées visant à leur sauver la vie.

    Le 2 août 2021, les autorités iraniennes ont exécuté en secret un autre jeune homme, Sajad Sanjari, qui était mineur au moment de son arrestation. Avant cela, ils l’ont maintenu en détention dans le quartier des condamnés à mort pendant près de 10 ans.

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