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société - Page 335

  • Rapport d'Amnesty International sur la peine de mort en 2011

    Les pays qui ont procédé à des exécutions en 2011 l’ont fait dans des proportions alarmantes ; toutefois, le nombre de pays qui recourent à la peine de mort a diminué de plus d’un tiers sur 10 ans.Seuls 10 % des pays du globe, soit 20 sur 198, ont procédé à des exécutions en 2011.

    Les condamnations à la peine capitale et les mises à mort ont sanctionné toute une série d’infractions, notamment l’adultère et la sodomie en Iran, le blasphème au Pakistan, la sorcellerie en Arabie saoudite, le trafic d’ossements humains en République du Congo et les infractions à la législation sur les stupéfiants dans plus de 10 États.

    dyn003_original_284_416_jpeg_47953_cb3c76992ef3079c28767d8c1d434c42.jpgLes méthodes d’exécution utilisées en 2011 étaient notamment la décapitation, la pendaison, l’injection létale et la fusillade.

    Quelque 18 750 personnes demeuraient sous le coup d’une condamnation à mort à la fin de l’année 2011 et au moins 676 ont été exécutées dans le monde.

    Toutefois, ces chiffres n’englobent pas les milliers d’exécutions qui ont eu lieu en Chine, où ces statistiques ne sont pas divulguées.

    Ils ne prennent pas non plus en compte la probable extension du champ d’application de la peine de mort en Iran. Des informations crédibles faisant état d’un grand nombre d’exécutions non reconnues par les autorités qui doublerait le nombre de mises à mort officiellement reconnues

    Au Moyen-Orient, le nombre d’exécution a augmenté brutalement de près de 50 % par rapport à l’année précédente.

    Des milliers de personnes ont été exécutées en Chine en 2011, plus que dans tous les pays du globe réunis. Les statistiques sur la peine de mort sont classées secret d’État. Amnesty International a décidé de ne plus publier ses propres chiffres émanant de sources publiques en Chine, car elle est convaincue qu’ils sont bien en-deçà de la réalité.

    Elle a choisi de demander aux autorités chinoises de publier les chiffres relatifs au nombre de personnes exécutées et condamnées à mort, afin de confirmer que, comme elles l’affirmaient, les diverses modifications de la loi et de la pratique avaient engendré un net recul du recours à la peine capitale dans le pays au cours des quatre dernières années.

     

     

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    Iran :
    stoppez l’addiction à la peine de mort Signez

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    Au moins trois personnes ont été exécutées en Iran pour des crimes commis alors qu’elles avaient moins de 18 ans, en violation du droit international. Quatre autres exécutions non confirmées de mineurs délinquants auraient eu lieu en Iran, et une en Arabie saoudite.

    Les États-Unis demeuraient le seul pays des Amériques et le seul membre du G8, qui réunit les plus grandes puissances mondiales, à exécuter des prisonniers – au nombre de 43 en 2011. L’Europe et les pays de l’ex-Union soviétique n’ont pas recouru à la peine de mort, à l’exception du Bélarus qui a ôté la vie à deux condamnés. La région Pacifique était également une zone sans peine de mort, à l’exception de cinq condamnations prononcées en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

    Au Bélarus et au Viêt-Nam, les condamnés à mort, pas plus que leurs familles et leurs avocats, n’étaient prévenus de la date de leur exécution. Des exécutions publiques ont eu lieu en Arabie saoudite, en Corée du Nord, en Iran et en Somalie.

    Dans la majorité des pays où des personnes ont été condamnées à mort ou exécutées, les procès ne respectaient pas les normes internationales d’équité. Dans certains d’entre eux, des "aveux" étaient extorqués sous la torture ou la contrainte, notamment en Arabie saoudite, en Chine, en Corée du Nord, en Iran et en Irak.

    Les étrangers étaient touchés de manière disproportionnée par la peine de mort, particulièrement en affiche_1_peine_de_mort_large.jpg?1304267522Arabie saoudite, en Malaisie, à Singapour et en Thaïlande.

    Cependant, même dans les pays qui continuent d’ôter la vie à de nombreux condamnés, on a pu constater certaines avancées en 2011.

    En Chine, le gouvernement a supprimé la peine de mort pour 13 infractions, principalement des "crimes en col blanc". Des mesures ont également été mises en œuvre par l’Assemblée populaire nationale (NPC) afin de réduire le nombre de cas de torture en détention, de renforcer le rôle de l’avocat de la défense et de garantir que tout accusé qui encourt la peine de mort soit représenté par un avocat.

    Aux États-Unis, le nombre d’exécutions et de condamnations à mort a nettement chuté depuis 10 ans. L’Illinois est devenu le 16e État à abolir la peine de mort, tandis que l’Oregon a annoncé l’instauration d’un moratoire. En outre, des victimes de crimes violents ont fait campagne contre la peine de mort.

  • Rencontre candidats / associations : le statut du bénévole est encore loin...

    Communiqué de la FNE


    Samedi dernier, la Conférence permanente de la coordination associative (CPCA) conviait les candidats à la présidentielle pour son évènement : "Les associations face aux candidats à l'élection présidentielle". FNE fait le point sur leurs propositions pour dynamiser la démocratie participative et rappelle la nécessité de faire émerger un statut du bénévole.

    Les droits du bénévole reconnus par les candidats

    Les présents (François Bayrou, François Hollande, Eva Joly, Nathalie Koscuisko-Morizet, Jean-Luc Mélenchon) se sont tous accordés sur l’importance de la vie associative et sur la nécessité qu’elle reste fondée sur le bénévolat. FNE prend bonne note des engagements des candidats, en ce qui concerne la validation des acquis, la prise en compte de l’engagement bénévole dans les points de retraite ou dans le parcours universitaire et le droit à disposer de temps libre pour permettre aux responsables associatifs de disposer d'une disponibilité pris sur leur temps de travail.

    « Le monde associatif en France, c’est près d’un million d’associations, 16 millions de bénévoles et 2 millions de salariés et pourtant le statut du bénévole associatif reste un serpent de mer. Beaucoup a été promis mais bien peu a été réalisé ! » souligne Benoit Hartmann, porte-parole de FNE.

    Responsable associatif : un job à temps plein

    Pour rester riche et vivant, le monde associatif a besoin d’un statut du bénévole associatif, qui lui ouvre des droits pour accomplir pleinement son engagement, à fortiori quand son action est reconnue d’utilitéimages?q=tbn:ANd9GcSI3a9ec6Dxid4F3k0nLcrrYPufSR1ypS_UsbaPY4lqY3YBalQ0zQ publique. Dans son « Appel des 3000 », la plateforme de propositions élaborée par FNE pour les présidentielles, la fédération demande aux candidats de donner aux défenseurs de l’environnement la capacité de porter efficacement leur parole au sein du dialogue environnemental.

    Pour Benoît Hartmann, porte-parole de FNE : « la « gouvernance à 5 » instaurée par le Grenelle de l’Environnement est une avancée majeure. Si nous voulons que les cinq collèges soient réellement représentés de manière équilibrée, il faut que les représentants associatifs, sélectionnés sur critères objectifs, aient les moyens de mener à bien leur mission sans être dépendants du bon vouloir de leur employeur, à l’image de ce qui existe pour les jurés d’assises».

    Dans l’Appel des 3000, FNE demande donc que les représentants des associations de protection de la nature et de l’environnement nommés, présents dans les différentes instances officielles, puissent disposer des outils nécessaires à l’exercice de leur mission : formation, dédommagement, souplesse professionnelle, prise en charge des frais induits.

  • L'horreur poussée à son paroxisme.

    Le massacre d'enfants dans leur école à Toulouse constitue un fait tellement horrible qu'il est difficile d'en parler.

     

    On a malheureusement connu bien des événements terribles ces dernières années, mais cet assassinat de sang froid semble échapper à toutes les analyses, être en dehors de ce que la raison admet.

    D'abord les victimes : Trois enfants et un enseignant tués, plus des blessés dans un lieu que l'on considère comme un "sanctuaire" protégé de la folie des adultes, c'est à dire l'école. Le mode opératoire est terrible, avec un assassinat de sang froid, en face à face, devant les camarades des victimes.

    Du meurtrier on ne connaît pas grand chose à l'heure actuelle, si ce n'est qu'il a probablement été aussi l'auteur des meurtres des militaires à Toulouse et Montauban. Trois frappes et pas de message, pas de revendication. De toute façon, rien ne pourrait constituer un début de justification à un tel acte. Alors l’œuvre d'un "fou" ? L'explication est un peu simple et rapide, mais il faut certainement avoir perdu tous ses repères d'être civilisé pour agir ainsi.

    Il n'y a effectivement pas beaucoup de mots qui peuvent servir dans une telle situation, l'émotion est tellement forte et la raison semble impuissante à expliquer quoi que ce soit.

    Mais on ne peut côtoyer une telle horreur sans exprimer sa solidarité aux victimes et condamner cette lâcheté criminelle.

  • France: urgence dans la lutte contre les violences faites aux femmes

    Communiqué d'Amnesty International

    Pour cette nouvelle journée internationale de la femme, et à l’approche des élections présidentielle et législatives, Amnesty International réitère ses recommandations adressées aux candidats appelant à renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes en France.
    En France, selon des chiffres officiels, une femme sur 10 est victime de violences conjugales et une femme meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son conjoint ou concubin. Une meilleure coordination des moyens nécessaires à la lutte contre ces violences, un financement adéquat et le renforcement de la formation de tous les acteurs sont donc indispensables.

    Lutte contre les violences au sein du couple, les mariages forcés et les mutilations sexuelles féminines. Le renforcement des mesures doit être effectif.

    Le plan interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes 2011-2013 a été publiévcf_france250366_0.gif en avril 2011 mais il ne prévoit aucune mesure concrète concernant les questions d’accueil et de prise en charge des victimes et il n’offre qu’une faible visibilité sur le calendrier des actions à entreprendre. En outre, l’effectivité des mesures annoncées dépendra largement du budget réellement alloué.

    Deux rapports que le gouvernement devait remettre au parlement pour décembre 2010 et juin 2011 ne le sont toujours pas : l’un porte sur l’opportunité de créer un observatoire national des violences faites aux femmes et l’autre sur la formation de l’ensemble des acteurs concernés. Pourtant, ces rapports portent sur des points essentiels pour améliorer la lutte contre ces violences.

    Dans son appel lancé fin janvier 2012, Amnesty International France demande aux candidats de s’engager à :"Mettre en place un dispositif d’accueil et de prise en charge des femmes victimes de violences, notamment dans les commissariats, unités de gendarmerie et services médicaux, et renforcer la formation de tous les acteurs concernés".

  • Logement : une politique à coucher dehors

    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme appelle à participer aux manifestations du 10 mars pour une autre politique publique du logement au rebours de ce qui s’est fait pendant des années, une politique à coucher dehors au sens propre pour tant de gens.

    La crise du logement frappe des millions de personnes en raison du prix des loyers, du manque de logements sociaux, et d’une orientation vers les profits du marché immobilier et non pour la demande sociale. La Cour européenne des droits de l’Homme le disait déjà en 1986 (Arrêt James du 21 février) : « le logement [est] un besoin primordial dont on ne saurait abandonner la satisfaction aux forces du marché ». 25 ans après, la sentence reste toujours valide. Se loger est pour chacun une nécessité vitale. Spéculer sur cette nécessité pour faire du logement une marchandise rentable est particulièrement scandaleux.

    La Ligue des droits de l’Homme dénonce donc le désengagement de l’Etat qui se traduit par l’absence de mesure de relance massive de la construction du logement social accessible aux ménages les plus modestes. Cette scandaleuse absence de volonté politique renvoie de fait le droit effectif au logement au rayon des moulinets de tribune.

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    Pourtant sans logement ou mal logés, elles et ils ne sont pas sans droits !

    La Ligue des droits de l’Homme demande un moratoire afin qu’à la date du 15 mars, qui marque la possibilité légale de pratiquer des expulsions locatives, aucune ne soit opérée sans relogement ou hébergement ; que des familles avec enfants, des sans-abris toujours plus nombreux, soient condamnés à vivre dans la rue, à errer d’habitats insalubres en abris de fortune à cause du manque de logements et d’hébergements en nombre suffisant est un scandale auquel il faut mettre fin.

    La LDH demande par ailleurs qu’il soit mis fin à un système des hébergements qui contraint les gens à errer quotidiennement d’un foyer d’hébergement à un autre, sans considération pour le lieu de travail ou celui de la scolarisation des enfants.

    Cette situation qui sévit depuis des années, constitue une atteinte intolérable à la dignité des personnes. Elle doit changer. Loger les habitants, tous les habitants, est une responsabilité première de l’Etat républicain ; elle relève d’une volonté engageant la puissance publique dans une perspective globale associant les politiques de la ville, de l’urbanisme, du foncier, de l’habitat, et de l’aménagement du territoire. Un habitat digne pour chacun, garanti par la solidarité du corps social, est une condition indispensable à l’accès à une citoyenneté effective.

    C’est pourquoi, La Ligue des droits de l’Homme appelle à manifester le 10 mars, partout en France pour une autre politique du logement qui répondent aux besoins des sans-logis et des mal-logés.

    A l’appel de la Plateforme logement des mouvements sociaux (25 associations et syndicats), avec le soutien d’ organisations politiques (EELV, Front de Gauche, NPA, PG), avec la participation de la Ligue des droits de l’Homme, des manifestations se dérouleront dans plus de vingt villes, samedi 10 mars (Amiens, Angers, Bordeaux, Clermont Ferrand, Forcalquier, La Rochelle, Lille, Lorient, Marseille, Mulhouse, Nancy, Nantes, Notre Dame des Landes, Paris, Poitiers, Rennes, Toulon, Tours …)

  • Génériques, où est le hic ?

    Depuis plusieurs années, les responsables de la santé et les caisses d'assurance maladie font la promotions des médicaments génériques.

    Le message est simple : ce sont les mêmes molécules, mais fabriquées pour revenir moins chers. Donc il faudrait les utiliser pour permettre aux caisses de faire des économies.

    Globalement cela est vrai, mais la réalité est souvent plus complexe qu'un message réducteur. L'académie de Médecine vient de publier un rapport qui cible plusieurs points faibles des génériques :

          -Si la composition du produit actif est identique, les excipients ajoutés pour la fabrication du générique peuvent être différents. Et ces produits sont susceptibles de provoquer des intolérances ou allergies.


         -Il existe une marge d'efficacité tolérée avec le médicament de référence, marge faible mais qui peut poser problème dans des pathologies où le dosage doit rester très précis (épilepsie, ou certains traitements cardiologiques par exemple)


         -La fabrication peut être délocalisée dans des pays lointains, rendant le contrôle qualité plus difficile, surtout si ces sources d'approvisionnement se multiplient.


         -Les traitements chroniques pris en particulier par des personnes âgées sont souvent mémorisés par leur forme et leur couleur (la petite gélule rouge du soir). Les génériques viennent de plusieurs origines et n'ont pas tous la même présentation, ce qui est donc source de confusion.

     

    Il est toujours plus tentant de faire passer un message simple, qui sera plus facilement entendu. Mais à vouloir réduire la communication à l'essentiel, on oublie la complexité des situations et l'existence de problèmes même marginaux. Et quand ils sont révélés, c'est toute la communication initiale qui risque de ne plus être crédible.

     

    Pour les génériques, il ne faudrait pas croire qu'il y a les méchants laboratoires qui font des médicaments coûteux et de bons producteurs de génériques qui font baisser les prix. Par fois les seconds ne sont d'ailleurs que les filiales des premiers !

    Les fabricants de génériques ne font pas de recherche, puisqu'il commercialisent des molécules déjà50493564.jpg sur le marché. Les laboratoires pharmaceutiques sont loin d'être des enfants de coeur dans la course au profit. Mais leur chiffre d'affaire comporte une part très importante de recherche et développement. La logique du tout générique demanderait de trouver un moyen de financer ces recherches de molécules nouvelles. Actuellement les molécules qui sortent ont un prix très élevé puisque leurs fabricants doivent rentabiliser les coûts de recherche (et faire des profits) sur un nombre d'années réduit.

    Le problème des génériques est principalement économique. Les difficultés qu'ils introduisent dans la pratique médicale sont assez marginales et peuvent être corrigées. Par contre ils sont un exemple des questionnements que l'on doit se poser sur la politique de santé. Les laboratoires pharmaceutiques doivent-ils rester des entreprises comme les autres, où la recherche du profit est le moteur essentiel ? Quel contrôle doit exercer le politique (et donc le citoyen) sur les choix dans le domaine de la santé ?

    En cette période électorale, ce sont des questions fondamentales et qui touchent à la vie de chacun, mais qui sont très rarement soulevées.

  • Vouziers : manifestation contre les fermetures de classes

    Les fermetures de classes annoncées sur le Vouzinois font réagir la population locale

     

    Après la pétition signée rapidement par plus de 1100 personnes, une manifestation s'est déroulée cet après-midi dans les rues de Vouziers.

    200 personnes ont participé à ce défilé qui a joint la place Carnot au rond-point de l'entrée de ville . On notait la présence d'élus, de membres du corps enseignant et de parents d'élèves. La manifestation n'a pas donné lieu à des incidents, les forces de la police municipale et de la gendarmerie assurant la sécurité sur cet axe fréquenté. Des banderoles ont été disposées au rond-point, avant que les manifestants reviennent vers le centre ville . La dispersion s'est faite devant l'Hôtel de Ville, où le Maire a remercié les participants,  et où il a été rappelé que ce combat devait continuer.

    vouziers, fermeture de classe

    Le départ de la place Carnot

     

    vouziers, fermeture de classe

    Le retour rue Bournizet