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société - Page 334

  • Pour un référendum sur la réforme des retraites


    Initiée par l’hebdomadaire Politis, voici une initiative qui ajoutée à la journée du 23 novembre montre que la mobilisation continue

     

    1118-Une-260-a77a4.jpgLe 12 octobre, plus de trois millions et demi de nos concitoyens étaient dans la rue pour dire « non » à une réforme des retraites qui promet de frapper durement les salariés, et en premier lieu les femmes et les ouvriers. Cette réforme, injuste et cynique, n’a fait l’objet d’aucune négociation véritable avec les organisations syndicales. Elle est imposée par un homme seul, qui coûte que coûte, applique une commande du Medef, au mépris de la mobilisation populaire, au mépris de la représentation nationale, privée de tout débat digne de ce nom, et au mépris de son propre engagement électoral à ne pas toucher à l’âge de la retraite. À l’inverse, il veut revenir sur une réforme adoptée par le peuple à la faveur de la victoire de la gauche en 1981. C’est ainsi, sans la moindre considération pour les règles les plus élémentaires de la démocratie, que Nicolas Sarkozy veut imposer à notre pays une régression sociale sans précédent depuis la Libération.

    Face à ce déni de justice et de démocratie, face à ce coup de force politique, et alors même que sept 57755495.gifconfédérations syndicales ont souligné le 9 septembre que « le vote de ce projet n’est plus d’actualité », les soussignés se prononcent en vertu de l’article 11 de la Constitution, pour l’arrêt immédiat de la procédure d’adoption de ce projet de loi et la convocation d’un référendum sur celui-ci. Ils entendent ainsi contraindre le président de la République à ouvrir un débat qu’il n’a cessé d’entraver, et favoriser son appropriation citoyenne en vue d’un choix de société éclairé et transparent. Ils en appellent, dans le même mouvement, à la poursuite de la mobilisation populaire, le 16 octobre et après.

     

    Pour signer, cliquer ici

  • Mediator partagé

     

    Dans l'affaire du Mediator, tout le monde est (un peu ou beaucoup) coupable.

    En premier lieu, le laboratoire Servier, fabriquant et vendeur du produit. Il en a par essence la responsabilité, et ne l'a pas assumée. Ce médicament avait pour indication le diabète : c'était en réalité un mauvais antidiabétique, très peu efficace. Tout médicament a peu ou prou des effets indésirables, mais ceux-ci ne peuvent être tolérés que si des effets positifs existent : ce n'était pas le cas. Le Mediator était principalement utilisé comme coupe-faim, alors qu'il n'était pas indiqué pour cela. Et toutes les molécules de cette famille avaient été retirées de la vente à cause du danger qu'elles h-4-2306167-1289890978.jpgreprésentaient.

     

    En second lieu les autorités gouvernementales qui ont réagi très tardivement, faisant preuve d'un aveuglement persistant. Il faut savoir que le laboratoire Servier, un des grands noms français de ce secteur, possède de solides appuis dans le milieu politique.

    Les informations du Dr Frachon, suite à ses études du produit n'ont pas été prises en compte sérieusement.

    Une des très rares revues médicales indépendantes (la revue Prescrire) écrivait en 2006 : "La revue regrette qu'au vu des données sur le benfluorex (Le Médiator, note de L'An Vert), la Commission nationale de pharmacovigilance ait seulement proposé de mettre en route de nouvelles études en vue d'évaluer les risques du benfluorex. Les données sont pourtant suffisantes depuis 30 ans pour conclure que la balance bénéfices-risques du benfluorex est défavorable.
    Pendant les études, les ventes vont continuer et des patients seront exposés à des effets indésirables qui n'en valent pas la peine."

     

    Enfin les médecins qui l'ont prescrit, sont coupables de négligence, d'avoir trop entendu le message du laboratoire à travers ses délégués médicaux, et pas assez celui des scientifiques indépendants. La molécule était interdite depuis 1997 aux Etats-Unis, comme toute la famille à laquelle elle appartient.

    Il est plus facile de prescrire un médicament que d'essayer de prendre en charge de manière globale le problème de l'obésité.

    Même si leur place se situe au bout de la chaîne des responsabilités, leur niveau d'étude et de rémunération ne leur permet pas de s'exempter de leur part de culpabilité dans cette affaire.



  • Festival ciné Attac08 : Rappel

    Les 19, 20, et 21 novembre prochain, ATTAC 08 organise un festival de cinéma militant à Charleville.


    Ces journées se dérouleront au Metropolis, la salle multiplexe de Charleville, situé en centre ville, à 300 m de la place Ducale (adresse exacte : 6 rue de Longueville).

    Pour voir le programme complet, aller sur le site d'Attac 08, voici de larges extraits de leur présentation.

     

    Doc1.jpg

    Nous avons conçu ce festival entrecoupé de moments de convivialité, favorisant la poursuite d'échanges après les débats par exemple, mais également avant les projections. Ainsi, vous pourrez prendre:

     

    - un petit déjeuner le samedi de 9h à 12h30 organisé par Artisans du Monde (adultes 5€ - enfants 2€)

      - un repas le dimanche midi pour le prix modique de 7€ dans le même esprit que la cantine qu'Attac 08 a déjà bien rodé depuis quelques années

     

    Solidaires, bio, favorisant les producteurs locaux ou le commerce équitable, ils auront lieu à l'E.D.P.A.M.S. Jacques Sourdille, 4 rue Noël à Charleville

     

     

     

     

     

     

     

     Tarifs:

    1 film : 5 euros

    3 films : 13 euros

    5 films : 20 euros

    8 films : 30 euros

     

     

     

     

     

    « Fin de concession ». réal : Pierre Carles. Fr. 2010. 125 minutes.

     

    Fin de concession porte sur la privatisation de TF1 et sur le fait

    qu’aucune chaîne de télévision n’a enquêté sur les conditions

    d’attribution de la première chaîne française au groupe industriel

    Bouygues, ou sur les rapports de la famille Bouygues avec un

    certain... Nicolas Sarkozy, avocat d’affaires de Martin Bouygues.

    Au fur et à mesure que Pierre Carles - alias Carlos Pedro, vrai

    faux caméraman uruguayen - et sa bande de reporters pieds nick-

    elés tentent de régler leurs comptes aux puissants de la télévision,

    les choses ne se déroulent pas comme prévu. Le réalisateur a perdu

    de son fighting spirit ; ses adversaires savent désormais comment

    s’y prendre pour neutraliser ou ignorer l’ex-chevalier blanc du

    petit écran. Aussi, il en vient à se poser des questions sur son rôle

    de justicier, sur le contre pouvoir, sur sa volonté de changer le

    le monde. Et avec lui, chemine une réflexion ludique et boulever-

    sante  : que n’avons nous pas fait pour que rien ne bouge ? La

    critique des médias aurait-elle fait son temps ? Ou bien faut-il

    envisager de changer de méthodes ?

     

    Projection : Vendredi 19 novembre 2010 – 20H + débat en présence de Michel Fizbin, créateur et président de Zaléa TVA 

     

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    « Hôpital au bord de la crise de nerf ». réal : Stéphane Mercurio. Fr. 2005. 52 minutes.

     

    L’hôpital a longtemps été le symbole de la ferveur et de la beauté

    Républicaine de ce pays France. Des soins pour tous sans distinction,

    de tous temps et à toutes heures du jour et de la nuit. Des gens à

    l’écoute et parfaitement formés qui avaient le temps de soigner les

    accidents et les pathologies du monde moderne avec l’estime et les

    moyens nécessaires.

    En 2003, la réalisatrice Stéphane Mercurio nous ouvrait le cœur de

    l’Hôpital de Gonesse dans le Val d’Oise (95) et nous offrait une

    radioscopie d’un hôpital entier en souffrance, entre croissance du

    nombre de patients et baisse de son financement.

    Mais comment cela se passe-t-il précisément dans la vie d’un Hôpital

    au bord de la crise de nerf ?

     

     Projection : Samedi 20 Novembre 2010 – 20H + débat en présence d'un membre du Comité national pour des Etats Généraux des Services Publics 

     

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    « Solutions Locales pour un Désordre Global » réal : Coline Serreau. Fr. 2010. 105minutes

     

    La réalisatrice de « Trois hommes et un couffin », de « la Belle

    Verte » ou de « La Crise » revient avec un film documentaire à

    valeur humaine non rajoutée. A propos du film elle nous dit : «

    Le film se veut un objet ludique et poétique qui mette les idées à

    l’envers, c’est à dire à l’endroit, dans une époque où beaucoup s’accordent à penser que ‘’nous marchons sur la tête’’. Mettre la tête à ‘’l’envers-l’endroit’’, c’est repenser le fonctionnement de nos rapports sociaux et économiques et questionner nos certitudes sur la normalité. Les médias ont depuis longtemps renoncé à remplir ce rôle de questionneurs, ligotés qu’ils sont par les diktats des publicitaires et des politiques. […] ce silence des médias a pour conséquence très grave que les gens, penseurs, acteurs, inventeurs de la société future sont évacués du débat, toute légitimité leur est retirée. Et pourtant ils sont des millions de par le monde qui expérimentent avec succès la vie de demain. »  + Débat en présence de l’association Colibris (personnes inconnues pour l’heure)

     

     

    Projection : Dimanche 21 novembre 2010 – 15H + Débat en présence de Christel Sauvage, directrice de l'agence locale de l'énergie, présidente d'Enercoop Champagne-Ardennes, et créatrice de ces deux structures 

     

     

     

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  • Liu Xiaobo, un prix Nobel emprisonné

    Un texte du groupe de travail "Chine " de la Ligue des Droits de l'Homme

     

     

    Les réactions des autorités chinoises à l’octroi du prix Nobel de la Paix au prisonnier Liu Xiaobo éclairent sur le fonctionnement du régime, sur sa force et sur ses faiblesses. Le 8 octobre, il n’était pas question de parler du prix Nobel : cinq minutes à peine après l’annonce norvégienne, l’information est sortie des réseaux ; même les grands hôtels et les bâtiments diplomatiques autorisés à recevoir les chaînes étrangères n’avaient plus accès à la B.B.C. ou à C.N.N. Certes, lors d’une conférence de presse le lendemain, la question ne pouvait être éludée, mais la protestation indignée du ministère des photo_1286516834868-2-0.jpgAffaires étrangères fut reportée vers les rubriques de moindre importance.

    Comme il fallait parler le moins possible de ce sujet brûlant, c’est l’ensemble des palmarès Nobel 2010 - scientifiques y compris - qui a disparu des portails Sohu, Ten Cent, Sina, Net ease. Il s’agissait donc, au risque du ridicule, de cacher aux Chinois ce que savait le monde entier. Un grand nombre de militants ont été interrogés, éloignés, détenus, menacés s’ils persistaient à répandre la nouvelle. Simultanément, les sites étrangers chinois qui relayaient l’information et s’en réjouissaient - Penclub indépendant, New Century News, Boxun, Charter 08, Canyu notamment - ont été attaqués par des virus informatiques, sans d’ailleurs grands résultats.

    Les officiels chinois se sont efforcés ensuite de discréditer le prix ou plutôt le jury qui l’avait décerné. Ce dernier, manipulé par l’Occident dans un relent de guerre froide, cherchait à imposer à la Chine ses conceptions de la démocratie ; en récompensant un criminel, il montrait son dédain pour le système judiciaire national ; ce n’était d’ailleurs pas la première fois et de citer les réactions acerbes de la presse soviétique lors de l’octroi du prix à Sakharov (1975). À coup sûr, une référence convaincante…

    La presse chinoise s’est trouvée quelques alliés : elle a rapporté des éditoriaux de journaux pakistanais et d’Arabie Saoudite ainsi que de l’agence russe Novosti pour affirmer que le Nobel de la Paix a perdu toute signification et dignité et qu’il est redevenu un instrument de la guerre froide. Elle a même trouvé un militaire norvégien pour qui le prix aurait dû revenir au gouvernement chinois en raison des multiples bienfaits qu’il dispense à la population.

    Ces manipulations de l’appareil d’information sont à la fois dramatiquement efficaces et dérisoires. D’un côté, la grande majorité de la population chinoise ne sait rien et ne veut rien savoir du prix Nobel de la Paix et de son lauréat ; elle ignore ou a oublié les centaines de morts de 1989, en plein centre de la capitale. Cette tragique ignorance organisée par le pouvoir explique une grande part de la passivité d’un peuple cantonné dans un rôle de figurant. Mais le pouvoir ne parvient pas à tout contrôler. Les reportages étrangers diffusés sur Arte montrent que les étudiants de Beijing étaient parfaitement informés et qu’ils disposaient donc des moyens de contourner la censure des médias. Au sein même du P.C.C., un ancien secrétaire de Mao Zedong, Li Rui, signataire d’une pétition de cadres retraités du parti en faveur de l’abolition de la censure, estime que l’octroi du prix aura des effets positifs car il éveillera les esprits à la nécessité des réformes.

    Mais l’octroi du Nobel de la Paix à Liu Xiaobo porte aussi à s’interroger sur les réactions extérieures et mp_main_wide_LiuXiaoboSupporters452.jpgsur leur extrême modération pour ne pas dire leur indigence, s’agissant des capitales occidentales. L’Europe, son opinion publique et ses gouvernements, ne parviennent pas à se mobiliser comme ils avaient fait avec succès en faveur des dissidents de l’Union soviétique. Ils ne voient pas que le mépris et la répression des dissidents nationaux s’accompagnent naturellement de mépris et d’une expansion agressive sur la scène internationale. Visiblement irrité par les critiques étrangères et les demandes de libération du lauréat, le Quotidien du peuple affirmait tout de go le 12 octobre : « Peu importent les craintes et les suspicions, l’expansion de la Chine ne peut être arrêtée et l’hégémonie occidentale va vers sa fin ».

    Peut-être faudrait-il s’inquiéter quand un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies traite de criminels deux de ses prix Nobel de la paix (Liu Xiaobo et le dalai lama) et qu’il contraint à l’exil le futur prix Nobel de littérature, Gao Xinjian. Peut-être ne faudrait-il pas se contenter de rappeler l’importance des droits de l’homme comme ont fait les gouvernements européens et en particulier le gouvernement français. Le peuple chinois mérite mieux que cette compassion hypocrite et indulgente.

  • La maternité de Rethel Vouziers ne ferme pas

    C'est ce que déclare le directeur du groupe hospitalier sud-Ardennes (GHSA).

     

    Dans un récent entretien publié dans "La Semaine des Ardennes", il insiste même sur ce point.

    Bien entendu, il faut comprendre qu'il n'y aura plus d'accouchements à Rethel à partir de fin octobre, mais ce n'est qu'une activité accessoire d'une maternité !

    Il faut dire qu'à Vouziers on a connu un bloc chirurgical ouvert sans interventions, on est donc habitué à ces subtilités de langage. Si Rethel perd sa maternité, au moins le directeur garde le sens de l'humour (noir).

    Il restera un centre de périnatalité, qui pourra assurer un suivi de grossesses, mais ne fonctionnera pas 24 h/24.

    Seuls deux postes et demi de sages-femmes sont maintenus. Il y en avait sept pour la maternité.

    La direction n'assure pas le reclassement de celles qui ne gardent pas de poste : par ces temps de restriction budgétaire, c'est la galère pour retrouver une place dans la région.

    nouveau_ne5.jpgLes équipes sont démantelées, les aide-puéricultrices qui s'occupaient des nouveau-nés sont réparties dans d'autres services.

    Pour celles qui n'étaient pas titulaires, c'est encore plus simple, leur contrat n'est pas renouvelé. Quelle que soit leur ancienneté, à elles doivent se débrouiller.

    La façon dont est traité le personnel en dit long sur la vision de la vision que privilégie une direction.

    S'il restait un doute sur le fait que la gestion comptable soit au premier plan des préoccupations de la direction, loin devant la satisfaction des usagers et du bien-être du personnel, on n'a plus aucune illusion.

    C'est un service de plus à la population qui ferme dans le secteur, sans étude réelle des besoins locaux et des solutions alternatives à ces délocalisations répétées.

  • Liu Xiaobo Prix Nobel de la Paix 2010

    L’attribution du prix Nobel de la paix à Liu Xiaobo met en lumière les atteintes aux droits humains en Chine (Communiqué d'Amnesty international)

    Ce vendredi 8 octobre, Amnesty International a appelé les autorités chinoises à libérer tous les prisonniers d’opinion détenus dans le pays après que le prix Nobel de la paix a été attribué à Liu Xiaobo, un militant des droits humains emprisonné.

    Cet universitaire et auteur âgé de 54 ans, qui a remporté cette récompense pour sa contribution exceptionnelle en faveur des droits humains, purge actuellement une peine de 11 ans de prison pour « incitation à la subversion de l’État » prononcée contre lui à l’issue d’un procès inique.

    Célèbre détracteur du gouvernement, il a demandé à plusieurs reprises des mesures de protection des droits humains, une responsabilisation du monde politique et une démocratisation en Chine.

    « Liu Xiaobo est un digne lauréat du prix Nobel de la paix. Nous espérons que cette attribution maintiendra l’attention sur la lutte pour les libertés fondamentales et la protection concrète des droits humains, à laquelle se consacrent Liu Xiaobo et de nombreux autres militants en Chine, a déclaré Catherine Baber, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d’Amnesty international.

    « Cette récompense ne peut avoir des effets réels que si elle suscite une pression internationale accrue sur la Chine pour qu’elle libère Liu Xiaobo et les nombreux autres prisonniers d’opinion qui languissent dans les prisons chinoises pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression. »

    liu_xiaobo_300_214.jpgLiu Xiaobo est l’un des rédacteurs de la Charte 08, un texte proposant des réformes juridiques et politiques en Chine dans le but d’établir un régime démocratique respectueux des droits humains. À l’origine, ce document a été signé par quelque 300 universitaires, avocats et fonctionnaires chinois, et sa publication devait coïncider avec la Journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre 2008.

    Liu Xiaobo a été arrêté le 8 décembre 2008 et la Charte a été diffusée sur Internet le lendemain. Depuis, un grand nombre des signataires d’origine ont été interrogés et harcelés par les autorités chinoises. Entretemps, 12 000 autres personnes ont signé ce texte sur Internet en signe de soutien.

    Liu Xiaobo a été condamné le 25 décembre 2009, au lendemain d’un procès de deux heures et plus d’un an après son arrestation. Les articles qu’il a écrits au sujet du mouvement pour la démocratie de juin 1989 ont été retenus lors de son jugement à titre d’éléments prouvant l’« incitation à la subversion ».

    Amnesty International a fait campagne en faveur de sa libération et de celle d’autres militants ayant signé la Charte 08, dont Liu Xianbin, qui a été arrêté en juin dernier.

    Plusieurs autres signataires de la Charte 08 ont demandé à en partager la responsabilité avec Liu Xiaobo et un groupe de cadres du Parti communiste a remis en cause la légalité de sa condamnation.

    Vaclav Havel, ancien président de la République tchèque, et le dalaï-lama, lui aussi lauréat du prix Nobel de la paix, ont soutenu la nomination de Liu Xiaobo pour le prix 2010. Vaclav Havel fut l’un des rédacteurs de la Charte 77, document réclamant le respect des droits humains en Tchécoslovaquie en 1977, duquel la Charte 08 est inspirée.

  • L'argent public au service d'intérêts privés ?

    L'impôt payé par tous sert entre autres choses à financer les services publics.

     

    L'éducation, la santé font partie des domaines où le public occupe une place prépondérante dans notre pays.

    Il existe cependant un secteur privé, qui fonctionne en parallèle, avec un soutien financier de l'Etat.

    Celui-ci, bon prince, fait vivre des établissements qui concurrencent directement ses propres services. CD-N1-creche.jpgEt cette concurrence est souvent faussée (voir la carte scolaire pour l'éducation, ou la participation au service d'urgence pour la santé).

    Et ces concurrents fonctionnent dans leur propre intérêt (financier ou idéologique), sans avoir à se préoccuper du bien commun (couverture d'un territoire national, laïcité).

     

    A Rethel, un projet de crèche a été monté par des proches d'une certaine confession (que cela concerne des catholiques, des musulmans ou des juifs ne change rien au problème).

    caf.gifEt ces personnes demandent l'aide de la Caisse d'Allocations Familiales (CAF) pour mener à bien leur entreprise.

    Nous pensons que dans une république comme la notre, qui s'interdit de soutenir une religion dans sa loi, cette demande doit être refusée.

    D'ailleurs, quand nous écrivons que le problème se poserait dans les mêmes termes pour toutes les confessions, on imagine malgré tout les réactions si la demande venait d’associations musulmanes.

    Pourtant le maire de Rethel soutien la création de cette crèche dans sa ville, et le conseil général a voté une avance sur l'aide de la CAF.

    J-C Vanbervesseles nous apprend que la CAF des Ardennes, dont il est administrateur, a refusé de voter cette subvention lors de son dernier CA. Vous aurez des précisions sur son blog demain.

    Le vieil adage " à service public fonds publics, à service privé fonds privés" doit rester une règle de bon sens et de respect des convictions de chacun.