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société - Page 337

  • Liberté, égalité, fraternité… Retrouver la République

    Rassemblement le 14 juillet à 11h00, place de la Bastille à Paris et dans de nombreuses villes de France

    Depuis bientôt un an, les plus hautes autorités de l’Etat s’acharnent à dresser les citoyens les uns contre les autres. Elles ont successivement jeté à la vindicte publique les Roms et les Gens du voyage, les Français d’origine étrangère, les habitants des quartiers populaires, les chômeurs et précaires qualifiés d’« assistés »… Elles ont ressorti le vieux mensonge d’une immigration délinquante, elles pratiquent la politique de la peur et de la stigmatisation.

    Nous avons manifesté le 4 septembre 2010, dans toute la France, contre ce dévoiement de laBastille.jpg République. Aujourd’hui, chacun mesure la terrible responsabilité de ceux qui ont donné un label de respectabilité aux idées d’extrême droite, à la xénophobie, à la haine et au rejet de l’autre. De dérapages verbaux en pseudo-débats, de crispations identitaires en reculs sociaux, la voie a été grande ouverte à une crise démocratique encore plus grave que celle du 21 avril 2002.

    Parce que nous sommes attachés aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, nous ne supportons plus que la République soit ainsi défigurée, la laïcité instrumentalisée au service de la stigmatisation de millions de nos concitoyens, la xénophobie banalisée dans les propos de ministres et de députés qui prétendent parler en notre nom à tous. Nous refusons que la peur soit utilisée pour faire reculer nos libertés, que les inégalités soient encouragées par l’injustice fiscale, le recul des droits sociaux et la démolition des services publics.

    Nous refusons cette République défigurée ; celle que nous voulons, c’est la République « laïque, démocratique et sociale » que proclame notre Constitution ; celle du 14 juillet 1789, du rassemblement populaire de 1936 ; celle, enfin, du Conseil national de la Résistance. Celle qui s’attache inlassablement à garantir à tous l’égalité en dignité et en droits, l’égale liberté, l’égal respect de la part de ceux qui les gouvernent.

    C’est pourquoi nous lançons un appel solennel au rassemblement de toutes et tous, à la mobilisation des consciences pour le retour de cette République que nous voulons plus que jamais libre, égale et fraternelle.

    Deux cent vingt-deuxième anniversaire de la prise de la Bastille, ce 14 juillet est le dernier avant l’échéance présidentielle de 2012. Sachons nous en saisir, nous rassembler pour fêter la République de la meilleure manière qui soit : en appelant nos concitoyennes et concitoyens à faire respecter ses valeurs, aujourd’hui et demain.

    RASSEMBLEMENT le 14 juillet 2011, à 11h00 Place de la Bastille à Paris et ce même jour dans de nombreuses villes de France

    NON A LA POLITIQUE DU PILORI

    www.nonalapolitiquedupilori.org

  • Conflits d'intérêts

    Il est impossible d'être juge et partie, ce fait est connu depuis longtemps.

     

    En langage moderne, cela se traduit par "il faut déclarer ses conflits d'intérêts". Un certain Eric Woerth et son épouse ne l'avaient  pas compris, lui ministre du budget et elle au service fiscal de la plus grande fortune de France. Sans même parler de malhonêteté, cette situation est malsaine et ne devrait pas se présenter.

    Dans le monde médical, le problème se pose avec encore plus de force, car beaucoup d'experts travaillent en même temps pour les agences de l'Etat et pour les firmes pharmaceutiques. Leur jugement devient donc sujet à caution quand ils ont un avis à rendre sur un médicament et ses effets positifs ou négatifs.

    BocalHAS.jpgLa Haute Autorité de Santé (HAS) est chargée entre autres choses de donner des recommandations sur la prise en charge des maladies les plus courantes.

    Ses membres doivent déclarer leurs conflits d'intêrets, du moins en théorie. Pour n'avoir pas respecté cette exigence, deux avis de la HAS viennent d'être retirés. Ce ne veut pas dire que leurs recommandations étaient totalement faussées, mais un doute existe sur l'indépendance de ceux qui ont rédigé ces textes.

    Ces retraits concernent le diabète et la maladie d'Alzheimer.

    Pour le diabète, ceci n'a pas vraiment de lien avec le retrait récent d'un anti-diabétique, cette décision reposant sur une étude récente. Il reste heureusement des traitements actifs, validés par l'expérience de plusieurs dizaines d'années et  de millions de patients traités.

    Pour la maladie d'Alzheimer la situation est plus délicate. Les traitements existants ont une efficacité175728_photo_1307981182121-1-0.jpg limitée, et existent depuis assez peu de temps. La necessité de leur utilisation n'est pas évidente, mais il n'existe pas d'autres moyens thérapeutiques. Faut-il mieux laisser les malades sans traitement dans l'état de nos connaissances ? La question est difficile, et mérite des personnes qualifiées et totalement indépendantes pour y répondre.

  • Egypte : les femmes demandent à participer à égalité à la vie publique

     

     Les révolutions arabes ont largement été faites avec la participation active des femmes des pays concernés. Leur combat n'est pas fini puisque beaucoup voudraient les voir retourner dans l'ombre.

    Voici un article d'Amnesty International sur ce sujet

     

    Durant le soulèvement en Égypte, les femmes se sont avancées sur les devants de la scène politique et ont réclamé un changement. Elles continuent de revendiquer le respect de leurs droits et celui des promesses de réformes. Mais alors que se dessinent les contours de la nouvelle Égypte, les femmes sont exclues de la vie publique. Pourtant, l’Égypte dispose d’une occasion historique de mettre fin à la266924-146630-jpg_155134_434x276.jpg discrimination et de garantir l’égalité des droits pour tous. Les voix des femmes doivent être entendues.

    La "Révolution du 25 janvier" en Égypte a fait naître de grands espoirs. Les femmes et les hommes ont ensemble, sur un pied d’égalité, demandé le respect de leurs droits.

    Après 30 ans de répression et de privations économiques, un nombre sans précédent d’Égyptiens sont descendus dans la rue afin de réclamer plus de justice sociale, une réforme démocratique et un plus grand respect en faveur des droits humains.  Pendant les mouvements de contestation, les femmes ont imposé leur présence, en défilant aux cotés des hommes, en utilisant les réseaux sociaux sur internet et en se mobilisant aux cotés des associations de défense des droits des femmes. Impliquées dans toutes les phases de la révolution, aujourd’hui, elles veulent croire aux perspectives de la future vie politique égyptienne.

     Si les femmes aussi ont souffert de la brutalité de ce gouvernement répressif, elles ont également subi depuis des décennies les effets des lois et pratiques discriminatoires. Pour ces femmes qui sont sorties dans la rue pour faire entendre leur voix, ce fut aussi parfois une double révolution, dont la première a commencé dans leur maison.


     
    Fortes inquiétudes quant à l’exclusion des femmes du processus politique de la future Egypte

    Alors que le pays commence à regarder vers l’avenir, elles sont exclues par les autorités provisoires du processus de construction de cette nouvelle Égypte.
    Ainsi, elles l’ont été  du nouveau comité chargé de la révision de la Constitution. En outre, le nouveau cabinet du Premier ministre annoncé en mars ne comprenait qu’une seule femme. Le 8 mars 2011, Journée internationale de la femme, des femmes qui manifestaient pacifiquement ont été agressées par des groupes d’hommes.
    Au même moment, en Tunisie, la parité sur les listes électorales pour l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne du 24 juillet 2011 était consacrée. Cette décision prévoit que toutes les listes doivent impérativement être paritaires et faire figurer en alternance des candidats hommes et femmes.

    L’égalité et l’implication des défenseures des droits des femmes, garanties de leur participation au processus de réforme

    Il est fondamental que les défenseures des femmes soient  représentées et consultées  pour pouvoir jouer leur rôle sur les plans politique et des droits humains. Ces derniers, au même titre que la non-discrimination et l’égalité doivent être au cœur de la nouvelle constitution, faute de quoi la stabilité et la prospérité futures de l’Égypte seraient à nouveau menacées.

    images?q=tbn:ANd9GcQM7Ng98q5oUtptaT3NT1_NiVQnl50PKp-ypQg-gKe1hyZoXUaCPwDurant le soulèvement en Égypte, les femmes se sont avancées sur les devants de la scène politique et ont réclamé un changement. Elles continuent de revendiquer le respect de leurs droits et celui des promesses de réformes. Mais alors que se dessinent les contours de la nouvelle Égypte, les femmes sont exclues de la vie publique. Pourtant, l’Égypte dispose d’une occasion historique de mettre fin à la discrimination et de garantir l’égalité des droits pour tous. Les voix des femmes doivent être entendues.

    La "Révolution du 25 janvier" en Égypte a fait naître de grands espoirs. Les femmes et les hommes ont ensemble, sur un pied d’égalité, demandé le respect de leurs droits.

    Après 30 ans de répression et de privations économiques, un nombre sans précédent d’Égyptiens sont descendus dans la rue afin de réclamer plus de justice sociale, une réforme démocratique et un plus grand respect en faveur des droits humains.  Pendant les mouvements de contestation, les femmes ont imposé leur présence, en défilant aux cotés des hommes, en utilisant les réseaux sociaux sur internet et en se mobilisant aux cotés des associations de défense des droits des femmes. Impliquées dans toutes les phases de la révolution, aujourd’hui, elles veulent croire aux perspectives de la future vie politique égyptienne.

     Si les femmes aussi ont souffert de la brutalité de ce gouvernement répressif, elles ont également subi depuis des décennies les effets des lois et pratiques discriminatoires. Pour ces femmes qui sont sorties dans la rue pour faire entendre leur voix, ce fut aussi parfois une double révolution, dont la première a commencé dans leur maison.


     
    Fortes inquiétudes quant à l’exclusion des femmes du processus politique de la future Egypte

    Alors que le pays commence à regarder vers l’avenir, elles sont exclues par les autorités provisoires du110221124015788_70_000_apx_470_.jpg processus de construction de cette nouvelle Égypte.
    Ainsi, elles l’ont été  du nouveau comité chargé de la révision de la Constitution. En outre, le nouveau cabinet du Premier ministre annoncé en mars ne comprenait qu’une seule femme. Le 8 mars 2011, Journée internationale de la femme, des femmes qui manifestaient pacifiquement ont été agressées par des groupes d’hommes.
    Au même moment, en Tunisie, la parité sur les listes électorales pour l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne du 24 juillet 2011 était consacrée. Cette décision prévoit que toutes les listes doivent impérativement être paritaires et faire figurer en alternance des candidats hommes et femmes.

    L’égalité et l’implication des défenseures des droits des femmes, garanties de leur participation au processus de réforme

    Il est fondamental que les défenseures des femmes soient  représentées et consultées  pour pouvoir jouer leur rôle sur les plans politique et des droits humains. Ces derniers, au même titre que la non-discrimination et l’égalité doivent être au cœur de la nouvelle constitution, faute de quoi la stabilité et la prospérité futures de l’Égypte seraient à nouveau menacées.

  • Violences faites aux femmes : ne soyons pas complices par notre silence

    L'affaire DSK constitue un cas particulier très médiatisé. Sans parler des faits, réels ou supposés, qui ne sont pas établis à l'heure actuelle, la présentation des protagonistes de cette affaire dans les media pose problème.

     

    Nous écrivions le 16 mai : "En cette fin d'après-midi, Dominique Strauss-Kahn est inculpé formellement par un juge qui a demandé son maintien en détention. Sa situation est tragique, mais on pense avant tout à la plaignante qui doit également subir un calvaire, et qui a vécu des moments horribles si les faits sont avérés"

    Il faut bien constater que les comptes-rendus et prises de position publiés dans la presse reprennent rarement le point de vue de la plaignante. C'est très souvent le cas dans les affaires de violence dont les femmes sont victimes.

    Nous vous livrons l'analyse de Clémentine Autin sur le sujet, c'est une femme militante et particulièrement engagée sur ces questions.

     

    Alors que les médias s’attachent tous à préciser que Dominique Strauss-Kahn reste présumé innocent, vous êtes allée à contre courant en rappelant aussi la “présomption de victime”. Pourquoi ? Dans les premières 24h, j’étais extrêmement choquée de la tonalité générale des commentaires qui parlaient de l’épreuve que traverse Dominique Strauss-Kahn, qui avaient une pensée pour ses amis, sa femme, ses camarades socialistes, qui se souciaient de l’image de la France ou de l’impact sur les primaires. Et il y avait une grande absente : c’était la femme de chambre.

    Quelque soit ce qu’il s’est passé dans la suite du Sofitel, elle traverse elle aussi uneaffiche_ctreviol_10.jpg épreuve et à elle aussi une famille qui doit vivre un sale moment. Et je trouvais qu’il n’y avait pas deux poids deux mesures. S’il y a une présomption d’innocence à respecter - j’y tiens, et je trouve d’ailleurs que cette présomption qui ne fonctionne pas aux Etats-Unis est un vrai problème - avoir “de la dignité et de la décence”, comme l’ont beaucoup réclamé les socialistes, c’est aussi avoir une pensée pour la victime présumée de cette tentative de viol.

    Pensez-vous qu’il y a un consensus médiatique et politique autour de cette affaire ?
    Oui, consensus qui se retrouve d’ailleurs dans un sondage qu’on nous livre ce matin, et qui a été fait lundi, dans lequel on apprend qu’une majorité de Français pensent qu’il s’agit d’un complot. Et si une majorité de Français -et encore plus les socialistes à 70%- soutiennent la théorie du complot, c’est parce que la tonalité générale donnait à voir cette hypothèse, et apportait peu de crédit à la parole de la plaignante.

    Comment expliquez-vous cette prise de position générale ? Parce que dans cette affaire, il y a aussi une sidération : l’idée qu’un homme, patron du FMI, ne peut pas avoir fait ça. On a quand même beaucoup entendu dire “Comment un homme aussi intelligent peut violer ?” Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je n’étais pas dans la chambre du Sofitel. Moi ce qui m’intéresse c’est la façon dont on réceptionne les événements. Cela révèle beaucoup sur nos représentations et notre imaginaire collectif. Et notre imaginaire collectif, curieusement, pense qu’un violeur vient forcément de catégories populaires, que c’est un jeune arabo-musulman des quartiers qui a fait la Une des journaux pour des affaires de tournante. Et qu’un patron ou un haut responsable politique ne peut pas faire ça. Mais on est très loin de la réalité ! Oui, il y a des hommes de pouvoir qui utilisent leur position de domination pour obtenir des relations sexuels forcées.

    La politique reste un milieu très macho ? Oui, je confirme ! Mais ce n’est pas le seul. Ce qui se raconte depuis quelques jours doit faire écho à ce que vivent beaucoup de femmes dans les entreprises, qui subissent du harcèlement, ont vécu des tentatives de viol etc. Il ne faut pas croire que cela ne touche que l’univers politique. C’est la question plus globale de l’utilisation des rapports de domination entre hommes et femmes, et de la fragilité spécifique de femmes qui sont sous une emprise économique ou hiérarchique, dont il s’agit.

    Existe-t-il toujours un tabou sur les violences faites aux femmes ?
    C’est évident, il y a une tolérance sociale extrêmement forte à l’égard de ce type de crime et délit. La suspicion porte toujours sur la parole de la victime, elle pèse sur elle et contribue à son silence. Quand j’entends Jack Lang dire “Il n’y a pas mort d’homme”, je pense que cela symbolise totalement le fait que au fond, on pense que ce n’est “qu’un viol”, que ce n’est pas si grave que ça. Ce qui rend le viol encore plus difficile à surmonter, c’est le fait de ne pas pouvoir en parler. Le tabou contribue au traumatisme. Il faut vraiment le dire : le silence alimente la difficulté pour une femme de surmonter ce qu’elle a subit.

    Pour toutes ces raisons évoquées, votre prise de position “détonne”. N’avez-vous pas peur de créer une polémique ? De toute ma vie entière, je n’ai jamais reçu autant de messages de soutien sur mon blog, de textos, de mails… Essentiellement des femmes, oui, mais des hommes aussi, qui sont d’accord avec ce que je dis -et je ne suis pas la seule à le dire, Mélenchon, Cécile Duflot l’ont dit aussi. Le fait que cette parole soit très peu véhiculée choque aussi beaucoup. Donc il faut qu’il y ait un débat.

    Propos recueillis par Ludivine Le Goff

     

  • FFF : cachez ces discriminations que l’on ne saurait voir…

    Communiqué LDH (extraits)


    La fédération française de football (FFF) est-elle un bastion du racisme institutionnel ? Certainement pas. Est-elle le lieu de pratiques discriminantes ? Il est devenu difficile d’en douter.


    La LDH dénonce depuis deux ans, sans que, tant du côté des instances de tutelles que des gestionnaires de la FFF, rien ni personne ne bouge, la discrimination que subissent les enfants étrangers dans la délivrance de licence. Ces licences sont refusées sous prétexte de l’application d’une directive au demeurant justifiée de la Fifa contre le trafic de jeunes joueurs et les transferts illégaux. Justifiée, cette directive ne concerne en aucun cas des enfants qui habitent, vivent, étudient et jouent ici.

    Comment s’étonner qu’aujourd’hui, cette situation trouve un écho a l’autre bout de la chaîne footballistique sous la forme de proposition de quotas ?

    (...)

    Les faits dénoncés par la LDH n’ont jamais reçu réponse ni de la Halde ni du ministère des Sports. Et2011-05-04-copie.jpg les consignes pour la délivrance des licences pour la saison 2011-2012 sont adoptées, en l’état. Faut-il attendre une condamnation au pénal pour que la FFF arrête de considérer comme légitime de créer sa propre loi et d’appliquer son propre droit ?

    Il est vrai qu’à quelques semaines de matchs décisifs pour la qualification de la France pour l’euro 2012, il était capital que le football professionnel à 200 000 € par semaine redevienne un modèle présentable. Qu’importe alors, face à cet enjeu de pouvoir et d’argent, les frustrations, les désillusions et la rage de quelques centaines, voire quelques milliers de jeunes enfants amateurs de foot ? Qu’importe qu’on laisse – sans le sanctionner – s’installer un modèle de pensée racialiste dans les plus hautes instances sportives….

    La LDH constate qu’au delà de l’antiracisme autoproclamé de la FFF, des pratiques bien réelles de discrimination existent ; elle déplore l’impunité qui l’entoure et considère qu’une telle chaîne de faits convergents aurait méritée qu’une enquête judiciaire se préoccupe de l’existence possible de délits.

    Communiqué LDH

  • Vouziers : Cérémonie pour la libération des camps

    Le dernier dimanche d'avril est la date choisie pour commémorer la libération des camps de concentration.


    Cette année il s'agit du 66ème anniversaire , puisque les camps ont été libérés en 1945, à des dates différentes selon l'avancée des troupes alliées.

    A cette occasion les associations d'anciens déportés ont signé un texte commun, qui a été lu dans toutes les cérémonies organisées en France. Voici ce texte, qui rappelle que le combat pour les valeurs de démocratie et de tolérance est toujours d'actualité.

     

    Avril – Mai 1945, il y a 66 ans, s’ouvraient les portes des camps de concentration sous les coups de boutoir des forces alliées. Brutalement, apparut en pleine lumière la réalité d’un système d’oppression qui avait organisé scientifiquement la destruction d’êtres humains. Des milliers d’hommes et de femmes rescapés de ces camps d’extermination et de concentration, allaient témoigner, au nom de millions de morts et de disparus, du danger mortel que recélait un régime établi sur la négation des droits de l’être humain, par son avilissement et sa mort.

    Nous qui sommes les survivants de ce système, apportons aujourd’hui notre témoignage, en ces temps de tourmente où se confrontent des extrémismes étatiques ou religieux et les aspirations d’ouverture vers la démocratie et le simple respect des droits de l’homme.

    Nous tenons à affirmer notre conviction que ce rappel des luttes et des souffrances d’hier ne doit pas seulement consister en un regard apitoyé ou reconnaissant lancé sur un passé douloureux.

    Cette évocation ne saurait être dissociée des espoirs qu’aux jours sombres nous placions dans l’avenir, et que, aujourd’hui encore, nous entendons préserver et développer.

    En cette journée du souvenir de la déportation et des combats de la liberté, les hommes, les femmes et les enfants qui ont vécu ces événements dans leur chair et avec leurs yeux, appellent avec force leurs concitoyens à rester fermes dans la défense des valeurs de liberté, de démocratie, de tolérance et à ne jamais oublier que le monde se construit par la force de l’espoir et par la générosité des hommes, non par la force des dictatures.

    Ce message a été rédigé conjointement par
    * La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (F.M.D.),
    * La Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (F.N.D.I.R.),
    * La Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes (F.N.D.I.R.P.),
    * L’Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de disparus (U.N.A.D.I.F.),
    * L’Union Nationale des Déportés, Internés et Victimes de Guerre (U.N.D.I.V.G.)

     

     

    Voici quelques images de la cérémonie de Vouziers.

     

     

    libération des camps

    Sur le monument aux morts, la liste des Vouzinois déportés.

     

    libération des camps

    Les personnalités pendant l'appel des morts.

    libération des camps

    Une cérémonie officielle, mais avec une participation restreinte de la population.

     

     


  • La santé n'est pas une marchandise

    Notre santé est en danger !

     Dans toute la France, le 2 avril, toutes et tous dans l'action 

    A CHARLEVILLE MEZIERES
    RENDEZ VOUS à 10 H 30 devant l'Hôpital Corvisart

     Nous manifesterons jusqu'au siège de l'ARS (rue François Mitterrand)

    La situation dans les Ardennes et plus d'infos, http://sauvegardehopital.over-blog.com/

    Photo%20021-28-04-09.jpg

     

     

     

     

    Rappel pour le Vouzinois :

     

    Un départ groupé est possible à partir de Vouziers.

     

    QUI PENSE VENIR A LA MANIF DU 2 AVRIL ? j 'irai avec ma voiture .
    DÉPART DERRIÈRE LA MAIRIE DE VOUZIERS à 9h30 (passage par LE CHESNE OU ATTIGNY, selon les besoins)


    Je dispose de 2 fanions (1m x 1m ) logo de la COORDINATION NATIONALE
    et de 600  AUTOCOLLANTS avec 6 slogans différents  :


     "Sécurité Sociale : OUI, SANTÉ ! Assurance privée : NON"


    " SANTÉ ! NON A LA PRIVATISATION "

    "LA SANTÉ N'EST PAS UNE MARCHANDISE"

    "SANTÉ, VIVE LE SERVICE PUBLIC " 

    " SANTÉ ! JE DÉFENDS MON HÔPITAL " 

    " Accès aux soins SANTÉ? pour toutes et tous, PARTOUT"

    Merci de me répondre afin qu'on fasse du covoiturage...
    Yvon (06 63 44 08 46)