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société - Page 341

  • 31 morts, pas de coupable

    Le verdict du procès d'AZF à Toulouse : Relaxe générale.

     

    La plus grande catastrophe industrielle de ces dernières années a fait 31 morts et des milliers de blessés. L'explosion de l'usine AZF a traumatisé durablement toute une ville.

    Le tribunal a refusé la mise en cause de la société mère (TOTAL) et de son PDG.

    Le responsable local et l'unité de production  ont été relaxés, au bénéfice du doute. Des fautes sont retenues, mais il n'y aurait pas de certitude absolue sur les causes de l'explosion.

    Comme le dit Corinne Lepage, on peut douter que le jugement soit allé dans le même sens si un petit entrepreneur local avait été en cause.

    "Sur cette affaire, où on a essayé de laisser planer le doute quand à la cause de l’explosion, je regrette que le tribunal ait considéré qu’il n’y avait pas de faute avérée. Même s’il est normal que le doute bénéficie à l’accusé.

    Il n’en demeure pas moins que s’il s’était agi d’un petit entrepreneur de traitement de surface, je doute que la solution ait été la même. Je suis très étonnée par la décision du tribunal. Pour comparer, dans l’affaire de l’Erika, le tribunal correctionnel de Paris a eu une attitude sensiblement différente."

     

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  • La santé n'a pas de prix

    La santé coûte de plus en plus cher, suite à l'accumulation des mesures gouvernementales.

     

    Petit à petit, le poids des mesures prises dans le domaine de la santé pèse sur le budget des Français, et atteint des chiffres importants. Cela est du au forfait hospitalier, aux déremboursements, aux franchises et à toutes ces décisions qui tranfèrent la charge financière sur les ménages. Ce transfert est direct par un surcoût d'une prestation de santé moins remboursée ou majorée, ou bien indirect par l'augmentation des  cotisations aux mutuelles.

    On atteint un tel niveau que le problème de l'accès aux soins devient une question qui est loin d'être marginale dans notre pays.

    Une étude récente, dont les résultats sont publiés par Les Echos, mesure l'évolution pour les Français de ce coût résiduel de leur santé .

     


    Calculé en additionnant leur cotisation d'assurance ou de mutuelle et les montants restant à leur charge, le coût de la santé pèse plus lourd dans le budget des Français


    300388938.jpgLes Français le sentent, à défaut de le mesurer précisément : le coût de leur santé, calculé en additionnant leur cotisation d'assurance ou de mutuelle et les montants restant à leur charge, pèse plus lourd dans leur budget. Dans l'étude " Dépense de santé et budget des ménages : évolution depuis 2001 " qui sera présentée le 25 novembre prochain, Jalma, cabinet de conseil spécialisé en protection sociale, a réussi à cerner la réalité de cette inflation. Le constat est sans appel : " En huit ans, le poids des dépenses de santé dans le budget des familles a augmenté de 40 % à 50 % en moyenne ", résume Mathias Matallah, président de Jalma.

    Cette augmentation est généralisée, quel que soit le mode de couverture (individuel ou collectif), le profil de l'assuré (jeune, famille, senior), le niveau de revenu ou la localisation. Le tout sans réforme majeure de la santé. " Ces chiffres sont d'autant plus impressionnants que la période 2001-2009 n'a pas été marquée par des désengagements massifs de la Sécurité sociale, dont la part dans le financement des dépenses de santé n'a que très légèrement baissé sur la période - passant de 78 % à 77 % - et qui continue à assumer presque intégralement les dépenses les plus lourdes (affections de longue durée et hôpital) ", indique-t-il. Dit autrement, l'accumulation de " mesu­rettes ", comme les franchises, le déremboursement de certains médicaments, l'augmentation régulière du forfait hospitalier ou la généralisation des dépassements d'honoraires, finit par peser lourd. L'inflation est généralisée, mais certains en souffrent plus que d'autres. " On observe un creusement très net des inégalités : entre individuel et collectif ; entre actifs et seniors ", commente Mathias Matallah. A titre d'illustration, une famille consacre en moyenne 7,43 % de son budget à la santé en 2009 quand sa couverture est individuelle et 3,8 % quand elle est collective. Quant aux seniors, s'ils bénéficient encore d'une prise en charge favorable par les ré­gimes obligatoires, l'effritement des solidarités intergénérationnelles a une traduction chiffrée : la santé pèse pour 11 % de leur budget aujourd'hui, contre 7 % en 2001.

  • les Ardennes sont malades

     

    Les Ardennes sont malades, le gouvernement a fait le diagnostic, mais il n'a pas encore trouvé de traitement efficace.

     

     

    Voici un article des"Echos" sur la situation du département. Ce journal économique cite Boris Ravignon comme source principale d'informations, faisant preuve par là d'une objectivité très relative. Il est vrai que le monde des affaires (Les Echos) et les politiques de droite sont en cousinage très rapproché.

     

    Pour avoir une idée de l'évolution de la situation locale par rapport à la région ou à l'ensemble du pays, voici un petit tableau de l'INSEE  (évolution sur 5 trimestres,  du 2ème au 4ème pour 2008, deux premiers trimestres 2009):

     

     

    Taux de chômage au sens du BIT

     


    France métropolitaine        7,3        7,4       7,8      8,5          9,1


    Taux de chômage localisé
    Champagne-Ardenne        7,8        8,0        8,6      9,4        10,0


    Ardennes                           10,1     10,3      11,3     12,5       13,2
    Aube                                   8,1        8,2        8,5       9,1         9,6    
    Marne                                 6,8       7,0         7,5       8,2         8,7    
    Haute-Marne                      7,3        7,6        8,3       9,4        10,2

     

     

     

     

    L'Etat au chevet des Ardennes


    Ce département est une sorte de laboratoire de ce que les territoires peuvent attendre de l'Etat. Tout a été essayé. Les nombreuses dispositions prises semblent avoir enrayé la dégradation. Mais sans doute manque-t-il encore une action plus offensive pour trouver des relais de croissance.

    DOMINIQUE CHARTON, Les Echos
    DE NOTRE CORRESPONDANT À REIMS.

    Le département des Ardennes a bénéficié de toute la panoplie des dispositifs nationaux d'aide à la revitalisation des territoires : zone franche dans le nord du département, contrat de développement économique, enveloppe du fonds de revitalisation des territoires et même un contrat de redynamisation de site militaire pour Givet. Rien n'y fait pourtant. De récentes restructurations ont à nouveau fragilisé le tissu industriel du département. Et l'Insee Champagne-Ardenne y observe une nouvelle poussée du chômage à 13,2 %, plus importante que dans les trois autres départements de la région.

    Boris Ravignon, élu UMP du conseil général , dont il préside la commission économique, assure que « la dégradation a été un peu enrayée ». Le conseiller spécial pour les énergies renouvelables à l'Elysée y voit la patte du président de la République.

    Pour lui, sans cette attention particulière, il ne fait par exemple aucun doute que le 3e régiment de génie de Charleville-Mézières et son millier d'hommes serait passé à la trappe de la réforme des armées.« Ce régiment va même être renforcé. Il y aura en définitive plus de militaires dans les Ardennes après qu'avant la réforme »,souligne-t-il.

    De même l'installation de l'ANTS (Agence nationale des titres sécurisés) à Charleville-Mézières constitue un« geste symbolique » pour ancrer les Ardennes dans une logique de laboratoire territorial. De la même manière, la branche ouest de l'A34 entre Charleville-Mézières et la frontière belge est le seul équipement autoroutier à être passé entre les mailles du filet du Grenelle de l'environnement. Prévu pour commencer début 2010, ce chantier de 330 millions d'euros, dont 165 à la charge de l'Etat et le solde à celle des collectivités locales et de l'Europe, doit ouvrir dès 2014 le département aux grandes zones portuaires de Belgique et des Pays-Bas.« Les Ardennes seront replacées sur une zone de passage », commente l'élu ardennais, qui mentionne aussi« les opérations de rénovation de l'habitat, 300 millions d'euros, dont 200 millions sur Charleville-Mézières. On va embaucher dans le secteur »,assure-t-il.

    In fine, Boris Ravignon conçoit qu'il faut être désormais« plus offensif »et trouver de nouveaux relais de croissance.« Il faut être réaliste. Il est trop tôt pour dire que les Ardennes sont en voie de guérison. »

     

  • Vaccination à Vouziers : c'est pas la foule

    La salle Bellevue recevait ce jour les premiers candidats à la vaccination grippale.

     

    477943-0081.jpg?t=5364Les premiers bons qui servent de convocation sont arrivés dans les boites à lettre. Les équipes administratives et médicales ont été mises en place, et tiennent une permanence entre 16h et 20 h. ( ce sera les lundis, mercredis et vendredis)

    Tout est prêt, mais pour le moment on ne ressent pas une forte motivation. Pour la séance de ce vendredi, une dizaine de personnes ont fait le déplacement.

    Aucun incident à signaler lors des injections, le matériel de réanimation prévu a peu de chance d'être utilisé d'ici la fin de la campagne de vaccination.

    Pour ceux qui souhaitent se faire vacciner, une séance aura lieu demain samedi après-midi (entre 14 et 18 h) , en principe réservée à ceux qui ont reçu un bon, adressé par la caisse d'assurance maladie. Le samedi après-midi sera donc le quatrième créneau proposé aux Vouzinois jusqu'à la fin de cette campagne.

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    L'accueil salle Bellevue

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    Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait bonne presse.

  • Marie Ndiaye, « mauvaise Française » ?

    Communiqué LDH
    Selon le député Eric Raoult, le ministre de la Culture devrait rappeler la romancière Marie Ndiaye à son « devoir de réserve » parce qu’elle aurait tenu des propos « peu respectueux […] à l’égard du chef de l’Etat », alors qu’ayant reçu le prix Goncourt elle « défend les couleurs littéraires de la France ».


    NDIAYE_Marie_photo_C_He_lie_Gallimard_156.jpgSi la Ligue des droits de l’Homme vient de lancer une campagne intitulée « Urgence pour les libertés, urgence pour les droits », c’est qu’elle se rappelle le temps où les amis de monsieur Raoult qualifiaient l’ORTF de « voix de la France » pour soumettre à la censure du ministre de l’Information les journalistes qui y travaillaient. Il fait encore mieux aujourd’hui : ce sont maintenant les écrivains qui doivent marcher au pas et témoigner leur « respect » au « chef de l’Etat ».

    Avant que le New York Times ne soit tenté par un nouveau parallèle entre la France et le Gabon, rappelons à ce député amateur de marche au pas la réaction du général De Gaulle aux démangeaisons répressives d’un ministre de l’Intérieur : « On ne poursuit pas Jean-Paul Sartre ». C’était l’époque, il est vrai, où les poursuites pour « outrage au président de la République » étaient bien moins nombreuses qu’aujourd’hui : en République, le respect ne se commande pas, il se mérite.

    Si Marie Ndiaye doit demander au ministre de la Culture ce qu’elle peut dire sans manquer de respect à Nicolas Sarkozy, quelle sera la prochaine provocation destinée à réveiller le ralliement de l’extrême droite à la majorité présidentielle ? Qu’un député prenne une romancière pour un fonctionnaire, est-ce une énormité qui n’engage que son auteur ou bien le énième message d’une campagne orchestrée depuis des semaines, de dérapage sur les « Auvergnats » en appel à la délation, « devoir républicain » [sic] ? Décidément, la quête d’« identité nationale » officielle est sans limites.

    Paris, le 12 novembre 2009

  • Un référendum pour la poste

    Après le succès de la "votation populaire", exigeons la tenue d'un référendum pour la poste.

    Les opposants à la votation pour la poste donnaient comme argument que le vote n'était pas démocratique, car il n'était pas pratiqué dans les règles de la République. Quand des millions de personnes ont voté, le résultat est cependant significatif : les Françàis ne veulent pas que la Poste soit privatisée.
    Pour rendre ce choix plus clair, il faut que le président organise un référendum en bonne et due forme.
    C'est ce que demande le comité national, et vous pouvez signer la demande en ligne par ce lien :




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  • Le doux pays de l'enfance

    L'enfance, c'est parfois très loin d'être une période privilégiée, où l'on est protégé et où on a le droit à l'éducation.

     

    Le "Monde diplomatique" consacre un article documenté à la géographie de l'enfance.

    A lire et à méditer.(cliquer ici)