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société - Page 342

  • Le doux pays de l'enfance

    L'enfance, c'est parfois très loin d'être une période privilégiée, où l'on est protégé et où on a le droit à l'éducation.

     

    Le "Monde diplomatique" consacre un article documenté à la géographie de l'enfance.

    A lire et à méditer.(cliquer ici)

  • Condamné et fier de l'être

    Notre ( très justicier) confrère "L'Union" vient d'être condamné par le tribunal de Reims.


    Le 19 octobre, l'Union a été condamné pour diffamation envers Ali Aissaoui, ancien adjoint au maire de la ville de Reims.

    L'affaire remonte au début d'année, et à une manifestation contre l'intervention israélienne à Gaza. Le journal local a mené une campagne de presse contre Ali Aissaoui, accusé de soutenir des actes et des propos antisémites.

    Voici un extrait de ce qu'écrivait "L'Union", repris par le site Bellaciao.

    "Que n’a-t-elle interdit, le samedi 10 janvier dernier, la manifestation organisée par plusieurs associations dont la Ligue des Droits de l’Homme, 12-Ali_Aissaoui.jpgpour apporter un soutien aux victimes des bombardements de Gaza, place d’Erlon. Car en fait de soutien aux victimes palestiniennes, il s’agissait surtout de procéder au lynchage symbolique des Israëliens.
    On a pendu une effigie en chiffon, des enfants - que faisaient-ils donc là ? - ont distribué des tracts appelant au boycott des entreprises sionistes, des commerces « juifs »… Tout ça avec la complicité du très engagé Ali Aissaoui, adjoint au maire de Reims, chargé de la démocratie locale…"
    Philippe Le Claire journaliste l’Union"

     

    La justice donne donc tord à "L'Union", ce qui ne fait pas plaisir à la rédaction du quotidien.

    Le même journaliste écrit le 28 octobre :

    Or, parmi « tous ces concitoyens anonymes (1800) présents lors de manifestation du 10 janvier », il y avait les auteurs des propos antisémites et ceux qui ont distribué des tracts discriminatoires. M. Aissaoui s’en rend solidaire, mais… il n’en serait pas « complice ». Nous restons libres de penser que « manifester » pour la Palestine et les Palestiniens n’impose pas de proférer des propos antisémites.
    De toute évidence, il est des condamnations qui valent titre de noblesse…

    Philippe LE CLAIRE

     

    Le journaliste conteste le jugement, et reprend ses propos qu'il serait libre d'écrire. Il serait effectivement plus simple que les journalistes jugent eux-mêmes si leurs propos sont condamnables, le rédacteur en chef serait procureur, et dans ce cas, pas besoin d'avocat.

    Que chacun fasse son travail, le journal a décidé de faire appel, il n'a pas a dénigrer le jugement qui lui est défavorable.

     

    Il faut savoir également qu'en parallèle le journal a lancé des attaques personnelles contre Ali Assaoui, le traitant de faux médecin, et ce sur un gros titre de première page.

     

    Ali Assaoui est médecin en fin de formation, il lui reste sa thèse à présenter. Il a déjà exercé en tant que remplaçant et en tant que médecin urgentiste.  Les remplaçants et les internes ont le droit d'exercer sans avoir leur thèse de médecine, ce ne sont pas des imposteurs.

    Si Ali Assaoui est un faux médecin, il faut vite fermer la quasi totalité des services des CHU de France qui fonctionnent avec des internes.

    Cette attaque personnelle est ridicule, et "L'Union " s'est permis de barrer sa "Une" avec de telles informations!

    Le pire c'est que le journal ne semble pas avoir honte.

     

     

  • L’antisémite Dieudonné condamné pour son hommage à Robert Faurisson

    Communiqué LDH
    La Ligue des droits de l’Homme se félicite de la décision rendue par la 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris condamnant Dieudonné M’Bala M’Bala à une amende de 10 000 € pour injure raciale, et recevant sa constitution de partie civile.

    Les juges ont constaté l’intention manifestement antisémite de Dieudonné lorsqu’il fait monter sur scène Robert Faurisson, chantre du 22562_s.jpgnégationnisme, en clôture de son spectacle au Zénith à Paris, le 26 décembre 2008, afin de lui rendre hommage et de le faire applaudir.

    Le jugement relève par ailleurs que la mise en scène, consistant à faire remettre un prix à celui qui s’est fait connaître en contestant l’existence des chambres à gaz et la réalité du génocide des Juifs, par un acteur déguisé en déporté juif, participait à l’expression outrageante et méprisante.

    En faisant passer pour une victime incomprise le « faussaire de l’Histoire » et en simulant la repentance des Juifs à son égard, Dieudonné a franchi un nouveau cap dans l’ignoble.

    La Ligue des droits de l’Homme, partie civile à ce procès, espère qu’ainsi cette décision ouvrira les yeux à celles et ceux qui croient encore que Dieudonné est un artiste persécuté.

    A ce titre le tribunal n’a pas manqué de souligner que sa prestation au Zénith n’avait suscité aucune hilarité. Il est vrai que cela fait bien longtemps que Dieudonné ne fait plus rire.

    Paris, le 27 octobre 2009

  • 182 blocs chirugicaux devront fermer

    Le décret se prépare depuis 3 ans, il est prêt à être publié au Journal Officiel : les "petits blocs" de chirurgie devront fermer.

     

    C'est le "quotidien du Médecin" qui a donné l'information vendredi dernier : l'heure de la restructuration a sonné pour les petits blocs de chirurgie.

    Le rapport Vallancien de 2006 préparait cette décision, en fixant la limite de viabilité des blocs à 2000 actes par an.

    Le décret actuel retient le chiffre de 1500 actes, ce qui limite les dégats pour un certain nombre de sites.

     

    Avec ce chiffre, 182 fermetures sont programmées, dont 129 hôpitaux et établissements participants au service public et 53 cliniques privées.car_bloc2.jpg

    Les maternités sont touchées indirectement, puisqu'elle ont besoin d'un bloc en cas de césarienne par exemple. Pour "limiter la casse", le seuil est fixé à 100 séjours "chirurgicaux" pour les maternités. Ce qui devrait aboutir à la fermeture de 28 maternités qui font pourtant plus de 300 accouchements annuels (c'est le chiffre minimum demandé par les instances pour maintenir une maternité).

     

    La raison invoquée est la sécurité des patients, un service qui ne fait pas assez d'actes ne serait pas suffisamment entraîné pour garder une qualité optimum.

    Il est certain que le critère économique (on ferme des services ) est le critère principal de cette décision, il existe bien des façons de contrôler et d'améliorer si nécessaire la formation et la pratique des équipes : les professionnels pourraient "tourner" sur plusieurs sites et retrouver la maîtrise d'actes moins courants.

    On l'avait bien vu en 1998 pour les maternités, un seuil de 300 actes avait été fixé, sans qu'il soit prouvé que les sites qui étaient en-dessous posent des problèmes de sécurité.

     

    Logo_ghsa.gifMaigre consolation : le site de Vouziers ne sera pas touché, puisque la maternité est fermé et que le bloc de chirurgie ne fonctionne plus.

    Quant au site de Rethel, il a du souci à se faire. Il vient pourtant d'engager des frais importants dans la construction d'un nouveau bloc chirurgical. Celui-ci va-t-il pouvoir fonctionner longtemps avec ces  nouveaux critères ? L'avenir de la maternité de Rethel est-il assuré ?

    A noter que lors de la remise du rapport Vallancien, sur des chiffres de 2004, l'activité chirurgicale de Rethel était évaluée à :"CH de Rethel (Ardennes) (1.123)"

     

    La direction du GHSA doit communiquer sur le sujet, les Vouzinois ont vu les services de leur hôpital fermer pour être regroupés à Rethel : cela servira-t-il à maintenir les activités dans le Sud-Ardennes?

     

     

  • Edvige, le retour !

    Communiqué LDH

     

    Deux décrets signés le jour de la… sainte Edvige viennent empêcher le législateur de jouer son rôle constitutionnel de protection des libertés, alors que la commission des lois de l’Assemblée nationale avait adopté une proposition de loi encadrant la création des fichiers de police. Cette manœuvre en dit long sur le mépris des droits du Parlement que l’on disait vouloir revaloriser.

    Sur le fond, ces deux décrets, même s’ils traduisent certains reculs face à la mobilisation de 2008 (renonciation au fichage de la vie sexuelle et


    au mélange des finalités dans un même fichier), sont entachés des mêmes violations des libertés fondamentales que leurs prédécesseurs.manif-edvige.jpg

    Ils vont même plus loin dans la méconnaissance des libertés et de l’égalité en prévoyant le fichage de « l’origine géographique » de personnes suspectes aux yeux de la police : chacun comprend que cette notion indéfinissable, qui ne renvoie ni à la nationalité ni au domicile, est à l’origine « ethnique » ce que les « Auvergnats » sont aux Maghrébins dans le vocabulaire ministériel, et permet un fichage au faciès.

    On retrouve de plus le fichage des enfants dès l’âge de 13 ans, alors que la Convention internationale sur les droits de l’enfant, ratifiée par la France, protège les mineurs de toute assimilation aux personnes majeures jusqu’à l’âge de 18 ans. Et une fois encore il s’agit de ficher non de jeunes délinquants mais des enfants que le « ressenti » d’un policier aura tenu pour « susceptibles » de le devenir, au mépris de toute présomption d’innocence.

    arton1989.jpgEnfin, les deux décrets permettent le fichage des activités politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales : est tenu pour dangereux ou incompatible avec la candidature à un emploi l’exercice même par les citoyens de leurs libertés constitutionnelles.

    La Ligue des droits de l’Homme, membre du collectif « Non à Edvige », appelle dès aujourd’hui à une mobilisation aussi massive que l’an dernier pour obtenir le retrait de ces deux décrets et le vote d’une loi protégeant les libertés fondamentales contre le fichage abusif.

  • Egalité hommes-femmes

     

    Plusieurs milliers à Paris pour le droit des femmes.

    5929124567_Les-revendications-de-la-manifestation-etaient-baties-autour-de-six-themes-autonomie-egalite-dignite-solidarite-laicite-et-libertes.jpgTandis qu'à Madrid la droite et l'église catholique mobilisaient contre la légalisation de l'avortement, plusieurs milliers de manifestant(e)s se sont rassemblé(e)s à Paris pour dénoncer les discriminations contre les femmes. Dans notre démocratie"modèle", l'égalité hommes-femmes est encore un droit à conquérir.

    Voici le compte rendu de RTL :

    Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi à Paris pour réclamer "une réelle égalité hommes-femmes". Elles ont mis en avant les discriminations au travail mais aussi leurs inquiétudes quant à l'accès à la contraception et le droit à l'avortement.
    Une centaines d'associations militant pour les droits des femmes, ainsi que des partis politiques et des syndicats, avaient répondu à l'appel du collectif national maniffemmes-280.jpgpour le droits des femmes (CNDF) et de l'association "Femmes solidaires". Les organisateurs ont avancé 15.000 participants, la préfecture de police les évaluant à
    2.600. Plusieurs leaders politiques et syndicalistes s'étaient joints au cortège dont Martine Aubry (PS), Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Olivier Besancenot (NPA), Bernard Thibault (CGT) et Gérard Aschieri (FSU).























  • Mr Jouvin et les psychologues

    Du fait des ses hautes compétences et de sa grande expérience, Michel-Leopold Jouvin a été fin 2008 responsable d'un groupe de travail sur l'organisation de la psychiatrie en France.

    Voici l'avis du syndicat des psychologues sur les conclusions de cette commission.

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    15 décembre 2008
    COMMUNIQUE
    APPEL A PETITION
    La commission Couty a travaillé de juillet à novembre 2008 à la demande de Madame Roselyne Bachelot, Ministre de la santé sur « les missions et l’organisation des soins en psychiatrie et de la santé mentale ». Le 7 octobre 2008, elle a auditionné les
    syndicats et organisations professionnelles, dont la commission nationale Fonction publique hospitalière (FPH) du SNP. Nous avons rendu, lors de cette rencontre, des propositions écrites qui sont accessibles avec ce lien :
    http://www.psychologues.org/Docs/FPH/SNP_Propositions_mission_Couty.pdf


    C’est au moment où la mission Couty vient de terminer ses travaux, qu’un groupe de travail animé par M L Jouvin, Directeur du centre hospitalier spécialisé de Jury-les-Metz, a pris l’initiative d’adresser ses propres propositions pour la réforme de la
    psychiatrie, dans un rapport « Notes et propositions portant contribution aux travaux de la commission Couty ».
    Le SNP dénonce l’intégralité des affirmations et propositions concernant les psychologues dans le rapport Jouvin rendu le 20
    novembre dernier et appelle à signer une pétition pour s’élever contre ces propos inacceptables

    Il y a plus de 4500 signatures pour ce texte. (note de L'An Vert)