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société - Page 346

  • le ministère de l’Immigration persiste et signe

    Communiqué commun Acat-France, Adde, AI-France, Anafé, Comede, Elena-France, Gisti, Cimade, LDH, RESF, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature et Secours catholique
    Le ministère de l’Immigration a choisi de ne pas attendre la décision de justice qui risquait de contrarier ses projets quant à la réforme ministérielle relative aux interventions de la société civile dans les centres de rétention administrative. Les organisations signataires de ce communiqué sont indignées par ce déni de justice.

     

    200px-%C3%89ric_Besson.jpgLe ministère de l’Immigration a engagé depuis août 2008 une réforme profonde de l’action associative d’aide aux étrangers dans les centres de rétention administrative (CRA), en l’ouvrant au marché par voie d’appel d’offres. Une large majorité des ONG de défense des droits des étrangers et des droits de l’Homme ont fait connaître leur vive opposition au nouveau dispositif qui réduit fortement le rôle de la société civile auprès des étrangers retenus et la possibilité, pour ces derniers, d’exercer pleinement leurs droits.

    Après l’annulation d’un premier appel d’offres par le tribunal administratif de Paris, La Cimade, le Syndicat des avocats de France (SAF) et l’Association Avocats pour la défense des droits des étrangers (Adde) ont contesté le nouvel appel d’offres lancé par le ministère et dont les résultats ont été rendus publics le 10 avril 2009.

    Le 20 avril, la juge des référés a suspendu la signature des contrats jusqu’au 7 mai. Deux audiences se sont tenues les 4 et 6 mai et, sollicitée par certains des candidats retenus, la magistrate a fixé une nouvelle audience pour le 13 mai, en demandant expressément aux représentants du ministère de l’Immigration de ne pas signer les contrats en litige avant sa décision.

    Le dimanche 10 mai au soir, par un communiqué de presse, le ministère de l’Immigration a pourtant annoncé qu’il avait signé l’ensemble des contrats. C’est donc en toute connaissance de cause qu’Eric Besson a choisi de ne pas attendre la décision de la justice qui risquait de contrarier ses projets.Cimade.jpg

    L’Acat-France, l’Adde, AI-France, l’Anafé, le Comede, Elena-France, le Gisti, La Cimade, la LDH, RESF, le Syndicat des avocats de France, le Syndicat de la magistrature et le Secours catholique sont indignés par un tel déni de justice. Elles rappellent qu’il ne s’agit pas ici de défendre le « monopole » d’une association, mais que l’enjeu est bien plus grave : la défense d’une certaine conception des droits des étrangers placés en rétention.

  • quand les autorités indépendantes prêchent dans le désert…

    Communiqué de la LDH


    Le rapport 2008 de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) témoigne d’un développement de cette instance qui trouve peu à peu sa place dans le paysage institutionnel français. Pour autant, le bilan dressé par ce rapport témoigne du hiatus entre l’ampleur des discriminations qui persistent et la faiblesse des moyens affectés à la lutte contre ces dernières.

     

    Le rapport 2008 de la Halde témoigne d’un développement de cette instance qui trouve peu à peu sa place dans le paysage institutionnelmedium_halde.jpg français : le nombre de saisines augmente substantiellement, et les délibérations sont plus souvent suivies de conséquences concrètes notamment sur le terrain des propositions de transactions pénales ou de ses observations devant les tribunaux.

    Pour autant, le bilan dressé par ce rapport témoigne du hiatus entre l’ampleur des discriminations qui persistent et la faiblesse des moyens affectés à la lutte contre ces discriminations. Si les analyses de la Halde sont souvent pertinentes, elle n’a pu suivre en 2008 que 1 000 cas sur 8 000 saisines, en raison de la limitation des ressources dont elle dispose : son budget est famélique si on le compare, rapporté aux différentiels de population, avec ceux de ses homologues aux USA, en Belgique, en Allemagne ou dans les pays d’Europe du Nord.

    Ainsi, comme souvent, les discours présidentiels et gouvernementaux sur la lutte contre les discriminations sont-ils cruellement démentis par l’absence de mobilisation sérieuse de l’Etat dans les faits. Le gouvernement n’a d’ailleurs pas tenu compte, par exemple, des recommandations de la Halde sur les emplois fermés dans la Fonction publique. Et le bilan judiciaire, en termes de poursuites et surtout de condamnations, est d’une maigreur dérisoire.

    1411888605.jpgLa Ligue des droits de l’Homme ne peut que constater que les autorités indépendantes – qu’il s’agisse de la Halde, de la Cnil, de la CNDS ou du Contrôleur général des lieux privatifs des libertés –, mènent une action souvent remarquable mais systématiquement entravée par le refus de leur donner les moyens nécessaires, voire la mauvaise volonté à prendre en compte leurs critiques et à tenir compte de leurs compétences.

    Les gouvernants actuels n’aiment ni les associations indépendantes ni les autorités indépendantes. La monarchie élective n’aime pas les contre-pouvoirs. Mais il n’est ni Etat de droit, ni garantie des libertés des citoyens, ni lutte sérieuse contre les discriminations et les abus de pouvoirs sans respect des espaces de contrôle et de critique. Le sort fait à la Halde en 2008 en est une nouvelle illustration.

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  • Délinquants de la solidarité : Lettre ouverte à Eric Besson

    Le courrier de réponse des organisations engagées dans les rassemblements des « délinquants solidaires » adressé le 11 mai à Eric Besson, ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale, et du développement solidaire.

     

    Monsieur le Ministre,

    Vous avez envoyé un courrier très critique à nos organisations engagées dans les rassemblements de « délinquants solidaires » du 8 avril, ensans-papiers.jpg considérant que nous avions procédé à des affirmations infondées.

    Vous savez combien l’action de nos associations, largement soutenue par les Français, est essentielle pour la dignité des personnes, quelles que soient leur condition et situation administrative. Aussi, le mode de relation agressif que vous semblez vouloir instaurer avec les associations qui interviennent sur les questions de précarité nous paraît préoccupant.

    Vous nous avez dit que vous n’aviez pas d’autre objectif que la lutte contre les filières de passeurs et l’exploitation d’une misère qui s’est mondialisée. Pourtant, nous persistons à affirmer que la rédaction de l’article L 622-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers est en contradiction avec vos dires, en ce qu’elle ne distingue nullement entre les passeurs qui exploitent la détresse des migrants, et les citoyens agissant par humanité et pour la défense des droits fondamentaux, que vous avez choisi d’appeler indifféremment « aidants ».

    De même, l’article L 622-4 du même code ne met pas à l’abri de l’incrimination les citoyens, particuliers et associations car ce texte ne permet l’aide que dans les situations extrêmes, les cas de danger de mort etc., situations rarement atteintes lorsque les secours sont de nourriture, d’habillement, d’hébergement …

    Vous savez fort bien que des actions judiciaires ont été engagées ces derniers temps, à l’encontre de militants de causes humanitaires au seul motif qu’ils avaient porté secours à des personnes sans papiers. Vous ne pouvez ignorer, en tant que ministre en charge de ces sujets, que des salariés de structures d’accueil associatives pratiquant pour des personnes en grande difficulté l’accueil inconditionnel, que le Président de la République avait qualifié de principe intangible, sont aujourd’hui l’objet de poursuites.

    Vous n’ignorez pas non plus les nombreuses interpellations, mises en garde à vue de simples citoyens pour des actes de simple secours à des personnes démunies, au seul motif que ces personnes sont sans papiers.

    Vous n’ignorez pas enfin que des condamnations ont été prononcées sur le fondement de l’article L 622-1 à l’encontre de personnes qui se sont contentées d’accueillir, accompagner, héberger pour des motifs de simple solidarité humaine, des personnes sans papiers en situation de détresse.

    1370706718.jpgContrairement à vos dénégations répétées, l’article L 622-1 du CESEDA permet aux parquets d’engager des poursuites contre des « délinquants de la solidarité ». Nous observons d’ailleurs que votre gouvernement n’a jamais fait connaître aux parquets son interprétation restrictive des textes, comme c’est pourtant l’usage, par la voix du garde des sceaux.

    Même quand les poursuites ne se terminent pas par une condamnation, le mal est fait, l’intimidation crée des dégâts, engendre des traumatismes et des réflexes de peur d’être poursuivi, destinés à prévenir et empêcher toute aide aux personnes sans papiers. C’est ce que nous dénonçons, c’est ce que vous défendez, en refusant de changer la loi.

    Nous demandons, pour mettre un terme à la confusion, que la loi soit mise en conformité avec la directive européenne qui distingue entre ceux que motive la solidarité humaine et ceux qui exploitent l’inhumanité du sort réservé aux sans papiers.

    C’est une erreur de penser que l’on dissuadera des populations de venir en France ou de passer par la France pour aller en Angleterre, en montrant qu’on fait la chasse à ceux qui leur apportent ponctuellement des secours. Leur détermination va bien au-delà de cette « démonstration ».

    En espérant que la vérité des faits aura été entendue et comprise, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, à nos sincères salutations.

  • La fin de la pauvreté ?

    Attac 08 fait son cinéma

    le 26 mai 2009 à 20h00
    au Métropolis de Charleville

    avec

    La fin de la pauvreté ?

    un film de Philippe Diaz

     

     

    The_End_Of_Poverty2.jpg

    SYNOPSIS : Avec tant de richesses dans le monde, comment peut-on avoir autant de pauvreté ?
    La fin de la pauvreté ? retourne au début des temps modernes, au début des temps coloniaux, pour comprendre quand, mais aussi pourquoi, tout cela a commencé.
    N’est-il pas temps de se demander pourquoi aujourd’hui 25 % de la population mondiale consomme plus de 85 % des ressources de la planète ?

     

    REALISATEUR : Né à Paris, il produit de nombreux films en France et à l’étranger avant de s’installer à Los Angeles en 1991. Il crée Cinema Philippe_Diaz_site.jpgLibre Studio, spécialisé dans les films de fiction et documentaires à caractère social ou politique. Sa première réalisation, Nouvel Ordre Mondial (Quelque part en Afrique), est sélectionnée par la Semaine de la Critique en 2000.

     

  • non au délit de solidarité



    En 1960, le Manifeste des 121 pour le droit à l’insoumission
    pendant la guerre d’Algérie

    En 1971, le Manifeste des 343 salopes
    pour la dépénalisation de l’avortement,

    En 2009, le manifeste des 144.


    144 personnalités dans tous les domaines (Yolande Moreau, Raymond Aubrac, Cavanna, Boris Cyrulnik, Edgar Morin, Sege Portelli, René Petillon Ariane Mnouchkine, Isabelle Adjani, Robert Guediguian, Jacques Rancière voir la liste ci-dessous) signent un texte, où ils affirment avoir aidé des sans papiers ou être prêts à le faire et demandent l’abrogation de l’article L622-1.

    Dans la lancée de cet appel, Siné Hebdo organisera les Etats Généraux de la Solidarité.
    ABROGEONS LA LOI
    QUI CRIMINALISE L’ENTRAIDE

    L’article L 622-1 du CESEDA (Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile) permet de poursuivre « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France ». Ce texte offre la possibilité au procureur de requérir une peine de cinq ans de prison et 30 000 euros d’amende à l’endroit des contrevenants. Pour le législateur, le passeur appointé et le simple citoyen sensible au sort de rescapés qui fuient la pauvreté ou la violence de leurs pays sont donc condamnables au même titre. En vertu de ce principe, gardes à vue et perquisitions se multiplient chez des particuliers et des associations « aidants ». C’est bien l’entraide humaine qui est pénalisée. Or ce qui est légal peut être immoral, l’histoire de France l’a déjà prouvé. Cette loi contredit l’idée de justice en criminalisant la fraternité revendiquée par la République, et punit la solidarité.

    Nous, signataires de ce texte, affirmons avoir aidé des sans-papiers ou être prêts à le faire. Considérant que ceux qui défendent cette loi justifient son maintien en expliquant qu’elle n’est jamais appliquée, nous demandons purement et simplement son abrogation.

     

    Isabelle Adjani actrice - Chrisophe Alévêque humoriste - Isabelle Alonso écrivain - Mouss et Hakim (Zebda) chanteurs - Diego Aranega dessinateur - Pierre Arditi comédien - Ariane Ascaride comédienne- Raymond Aubrac ancien résistant - Clémentine Autain journaliste - Jean-Pierre Bacri acteur - Christian et Olga Baudelot sociologues - Guy Bedos humoriste - Véra Belmont cinéaste -une-sine-hebdo-23.jpg Miguel Benasayag philosophe et psychanalyste - Charles Berling comédien- Jane Birkin artiste - Evelyne Bloch-Dano écrivain - Jacques Bonnaffé comédien- Frédéric Bonnaud journaliste - Jacques Bouveresse philosophe - Jean-Pierre Bouyxou journaliste - Rony Brauman médecin - Zabou Breitman metteur en scène - Véronique Brocard journaliste - Carali dessinateur - Sylvie Caster écrivain - Cavanna écrivain, journaliste - Monique Chemillier-Gendreau professeur de droit - Patrice Chéreau metteur en scène - Jean-Michel Claverie chercheur - Jean-Yves Clément éditeur - Jean-Louis Comolli cinéaste- Pierre Concialdi économiste Philippe Corcuff sociologue - Boris Cyrulnik éthologue - Nathalie De Molling RESF - Régis Debray écrivain- Jean-Michel Delarbre RESF - Benoît Delépine auteur- Michel Delorme éditeur - Jean Douchet cinéaste - Licia Eminenti cinéaste - Jean-Baptiste Eyrault DAL - Loïc Faujour dessinateur - Georges-Yoram Federmann psychiatre - Pascale Ferran cinéaste - Gérard Filoche inspecteur du travail - Antonio Fischetti journaliste - Dan Frank écrivain - Jean-Michel Frodon directeur “Cahiers du cinéma” - Gérard Fromanger artiste - Susan George politologue - François Gèze éditions La Découverte - Denis Gheerbrant cinéaste - Dominique Grange chanteuse - Robert Guédiguian cinéaste - Gisèle Halimi avocate - Marc Held architecte - Daniel Innerarity philosophe - Jiho dessinateur - Hélène Jimenez directrice de l’ACRIF - Pierre Jolivet réalisateur - Isabelle Jonquois avocate - Marcel-Francis Kahn professeur de médecine - Elizabeth Kapnist réalisatrice - Nacer Kettane directeur Beur FM - Tina Kieffer journaliste - Alain Kirili sculpteur - Jean-Marie Laclavetine écrivain - Annie Lacroix-Riz historienne - Jean-Yves Lafesse humoriste - Dominique Lagorgette linguiste - Olivier Landau cinéaste - André Langaney généticien - Hervé Le Bras démographe - Lefred-Thouron dessinateur - Augustin Legrand Enfants de Don Quichotte, comédien - Lindingre dessinateur - Léa Longeot architecte - Ariane Lopez-Huici photographe - Loup dessinateur - Robert Maggiori philosophe - Rémi Malingrey dessinateur - Dominique Manotti romancière - Pierre Marcelle journaliste - Francis Marmande journaliste - Maurice Maschino écrivain - Gus Massiah président du CRID - Bruno Masure une-sine-hebdo-35.jpgjournaliste - Daniel Mermet producteur radio - Betty Mialet éditrice - Miss-Tic artiste - Ariane Mnouchkine directrice Théâtre du Soleil - Joëlle Mnouchkine traductrice - Malika Mokeddem écrivaine - Marie-José Mondzain philosophe - Henri Montant journaliste - Jeanne Moreau comédienne - Yolande Moreau comédienne - Edgar Morin anthropologue - Georges Moustaki chanteur - Michel Onfray philosophe - Christophe Otzenberger cinéaste - Aline Pailler journaliste - Gilles Perrault écrivain - René Pétillon dessinateur - Ernest Pignon-Ernest artiste - Bruno Podalydès réalisateur - Denis Podalydès comédien - Didier Porte humoriste - Serge Portelli magistrat - Jean-Bernard Pouy écrivain- Sylvia Preuss-Laussinotte enseignante-chercheuse - Olivier Py directeur Théâtre de l’Odéon - Serge Quadruppani écrivain- Maurice Rajsfus écrivain- Philippe Ramette artiste - Jacques Rancière philosophe- Patrick Raynal écrivain - Jean-Marc Raynaud éditeur - Robin Renucci comédien - Denis Robert écrivain - Christian Salmon écrivain- Siné dessinateur - Catherine Sinet journaliste - Antoine Spire journaliste - Bernard Stiegler philosophe - Gilles Susong philosophe - Éric Tanguy compositeur - Jacques Tardi dessinateur - Bertrand Tavernier cinéaste - Philippe Texier magistrat - Lilian Thuram footballeur - Tignous dessinateur - Dominique Tricaud avocat - Fred Vargas romancière - René Vautier cinéaste - Vladimir Velickovic peintre - Marina Vlady comédienne - Loïc Wacquant sociologue - Jean-Louis Weil avocat - Willem dessinateur France

  • Non au délit de solidarité

    La pétition : Modifier la loi pour supprimer le délit de solidarité


    Mercredi 8 avril 2009, dans 92 villes en France, nous avons été près de 20 000 à nous présenter, affirmant avoir, un jour, aidé un homme ou une femme sans-papiers en difficulté. Nous avons été 20 000 citoyens décidés à rester des « aidants » et nous exigeons que le délit de solidarité soit supprimé de notre législation
    - Voulez-vous signer la pétition sur le site des délinquants solidaires ? Cliquez ici

     

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    Supprimons le délit de solidarité !

    Le 18 février 2009, à 7H45, une bénévole des « Restos du coeur » et de « Terre d’errance » est placée en garde à vue. Il lui est reproché d’avoir aidé des personnes en situation irrégulière, notamment en rechargeant leurs téléphones portables, en donnant de la nourriture et des habits aux migrants présents dans la région de Calais.

    Dans tout le pays, de nombreux exemples similaires touchent aussi bien des associations, des structures agréées par l’Etat, leurs agents et les bénévoles dans les missions qu’ils assument au quotidien, que des femmes et des hommes qui agissent par des gestes d’humanité pour que des personnes dans la détresse retrouvent leur dignité.

    Ces cas sont emblématiques du climat d’intimidation visant à dissuader toute aide, tout geste de solidarité et de fraternité, y compris familiale, envers des étrangers en situation irrégulière. La France que nous aimons est celle qui met en avant la solidarité et la fraternité plutôt que la peur des étrangers.

     

     

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    Aujourd’hui, la loi punit toute personne qui aurait, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter, l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France (Article L622‐1 du Code d’Entrée et de Séjour des Etrangers). Aucune distinction n’existe entre des réseaux de passeurs qui prospèrent sur la détresse humaine et les associations, ainsi que les personnes qui agissent par solidarité et pour le respect des droits fondamentaux.

    Nous, associations, syndicats, partis politiques et citoyens signataires déclarons que nous avons soutenu, soutenons ou soutiendrons des étrangers en situation irrégulière pour préserver leurs droits, leur dignité ou leur intégrité physique. Nous demandons à être solidairement poursuivis pour ce délit et le déclarerons d’abord le 8 avril, devant les palais de justice et les préfectures. La fraternité érigée aux frontons de toutes les mairies de France ne doit plus être réprimée.

    Plusieurs initiatives venant de députés et de sénateurs le permettent dans les prochaines semaines. C’est notamment le cas, dès le 30 avril, lors d’un débat à l’Assemblée nationale.

     

     

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    - Nous exigeons que le délit de solidarité soit supprimé de notre législation.

    - Premiers signataires : ACASEA / Action Consommation / ADDE (Avocats pour la Défense Des Droits des Etrangers / ADN (Association pour la démocratie à Nice) / Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme / ANPASE / Association Toits du monde – Orléans / ATTAC / ATD Quart Monde / Cimade / CLARA / Collectif SDF Alsace / Collectif Les Morts de la Rue / Comede / Emmaüs France / EMDH / Famille d’accueil du Gard / FASTI/ Fédération Sud Education / FNARS / Forum Réfugiés / France Terre d’asile / FSU/ Gisti / Groupe Gauche démocrate et républicaine assemblée nationale / Groupe socialiste, radical et citoyen à l’Assemblée nationale / Homosexualités et Socialisme / ICEM ‐ pédagogie Freinet / Information Solidarité Réfugiés / La Pastorale des Migrants / L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie / Les Alternatifs / Les Verts / Le CRAN / Ligue des Droits de l’Homme / Médecins du Monde / Migration santé Alsace / MPEF / MRAP / NPA / Osiris / Parti Communiste Français / Parti de Gauche / Parti Socialiste / Réseau Chrétien immigrés / RESF/ Revue Mouvements / Ré‐So / SALAM Nord‐Pas‐de‐Calais/ SOS Racisme / Sud Education / Syndicat des avocats de France / Syndicat de la Magistrature / Syndicat de la médecine générale / Terre d’asile / Terre d’errance / Terre des hommes / Union syndicale de la psychiatrie / Union syndicale Solidaires /

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  • Premier mai avec la LDH

     


    Premier Mai : Arrêtons le massacre ! Ensemble contre la casse sociale et le sécuritaire

     

     

     

    Le collectif « Non à la politique de la peur » appelle à l'organisation de rassemblements communs le Premier mai  pour que convergent les talents et les efforts de celles et ceux qui s'opposent aux avancées sécuritaires et autoritaires du gouvernement, qu'elles se déploient sur un terrain général ou sur le champ professionnel.

     


    Relayant cette initiative, la section LDH de Vouziers  invite à :

    un rassemblement devant la sous-préfecture

    le Vendredi 1er mai à 10h.

     

     

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