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société - Page 346

  • grippe : le reflux se confirme

    D'après le réseau de surveillance GROG, qui étudie la grippe chaque saison, l'épidémie est en régression.

     

    Ce réseau de terrain centralise les cas en médecine générale et en pédiatrie. La courbe ci-dessous vous donne le nombre de cas d'infections respiratoires, en comparant cet hiver au précédant.

    On voit nettement la diminution des cas depuis fin décembre, qui se confirme les 3 semaines suivantes.






    grapher_c3_v2.cgi?Region=France&Year=2009&lang=fr


     

     

    Cette épidémie n'est pas majeure jusqu'à ce jour, on ne sait pas si une deuxième vague est à venir, mais rien ne le laisse prévoir.

    Le réseau Grog retrouve des particularités à cette épidémie :

     

    "Depuis la mi-septembre 2009,

    • l'impact du virus est différent selon les classes d'âge : 37% des 5-14 ans, 25% des 0-4 ans, 5% des 15-64 ans, 1% des 65 ans et plus ont consulté un médecin généraliste ou un pédiatre pour une grippe A(H1N1)2009."


    Les plus jeunes sont donc très nettement les plus touchés, les plus de 65 ans étant presque totalement épargnés.

    Le gouvernement maintient le dispositif de vaccination de masse, et propose maintenant que les généralistes vaccinent dans leur cabinet médical.

    La communication de Bachelot et Hortefeux ayant été tellement calamiteuse,  on comprend que ces nouvelles dispositions ne reçoivent pas un accueil positif.

    Il faut espérer que l'épidémie ne redémarre pas trop vite, et que le dispositif habituel s'applique pour la saison prochaine.

    france.cgi?year=2009&week=53

     

  • Nous ne débattrons pas

    Le débat sur l'identité nationale est une manoeuvre politique du gouvernement, en vue notamment des élections régionales.

     

    On s'aperçoit que la tenue de ce débat favorise la prise de parole de ceux qui tiennent des propos racistes, et ne pourra en aucune mesure apporter une réponse  consensuelle, ni proposer de solutions pratiques aux problèmes qui se posent.

    La préfecture des Ardennes suit bien entendu les consignes nationales, et après les assises des territoires ruraux, nous allons avoir localement un débat organisé sur l'identité nationale : Pour l'arrondissement de Vouziers, le débat se déroulera le vendredi 18 décembre à 17 heures, au centre polyvalent rural .

    Cette réunion n'est pas plus préparée que la précédente, et le sujet n'est sûrement la priorité parmi les attentes des Vouzinois.

     

    Mediapart lance avec deux cents personnalités un appel à refuser le «grand débat sur l'identité nationale» organisé par le pouvoir. Nous l8217identite-nationale-vue-dessinateurs-L-5.jpegsouhaitons que cet appel soit à l'origine d'une grande pétition citoyenne qui suscite un vaste rassemblement. Vous pouvez en cliquant ici le signer en ligne.



    Par principe, nous sommes favorables au débat. A sa liberté, à sa pluralité, à son utilité. C’est pourquoi nous refusons le « grand débat sur l’identité nationale » organisé par le pouvoir : parce qu’il n’est ni libre, ni pluraliste, ni utile.

    Il n’est pas libre car c’est le gouvernement qui le met en scène, qui pose les questions et qui contrôle les réponses. Il n’est pas pluraliste car sa formulation réduit d’emblée notre diversité nationale à une identité unique. Il n’est pas utile car cette manœuvre de diversion est une machine de division entre les Français et de stigmatisation envers les étrangers.

    Affaire publique, la nation ne relève pas de l’identité, affaire privée. Accepter que l’Etat entende définir à notre place ce qui nous appartient, dans la variété de nos itinéraires, de nos expériences et de nos appartenances, c’est ouvrir la porte à l’arbitraire, à l’autoritarisme et à la soumission.

    La République n’a pas d’identité assignée, figée et fermée, mais des principes politiques, vivants et ouverts. C’est parce que nous entendons les défendre que nous refusons un débat qui les discrédite. Nous ne tomberons pas dans ce piège tant nous avons mieux à faire : promouvoir une France de la liberté des opinions, de l’égalité des droits et de la fraternité des peuples.

  • grippe H1N1 : les centres de vaccination renforcés.

    Beaucoup de centres de vaccination ayant été débordés, le gouvernement renforce le dispositif.

     

    La vaccination de la population avait commencé très timidement, avec même un quasi fiasco parmi les personnels des hôpitaux.

    Depuis 15 jours, la fréquentation est montée flèche, et le gouvernement a pris de nouvelles mesures.

    L'accueil au centre de vaccination nécessite d'avoir reçu le bon émis par les caisses d'assurances maladie, sauf justificatif médical. Dans les premiers jours, une tolérance très large était observée. Ce n'est plus le cas maintenant, les consignes sont fermes.

    Le nombre de centres ouverts a été augmenté, et nombre d'agents ont été recrutés pour 6 mois, en particulier par l'intermédiaire de la Croix-Rouge.

    Enfin les plages horaires d'ouverture ont été élargies, l'objectif étant de vacciner 30 millions de personnes d'ici février. Nous en sommes encore très loin.

    A Vouziers les nouveaux horaires sont les suivants pour le mois de décembre. :


    Salle Bellevue477943-0081.jpg?t=1700
    Rue de Condé
    08400 VOUZIERS
    Ouvert
    Du lundi au vendredi de 15h30 à 20h30
    Le samedi de 13h30 à 18h30

  • Urgence pour les libertés, urgence pour les droits !



    Depuis le mois de novembre, la LDH est entrée en campagne. Rendez-vous sur le site de campagne pour plus d’informations :

    Où sont passées les libertés ?
    Le tout pénal, le détournement de la police au mépris de nos libertés, c’est la société de l’enfermement et de l’arbitraire. Avec la surveillance généralisée, c’est la société du chacun pour soi, du fichage et du soupçon, du tous contre tous.

    Que deviennent les droits ?
    Au nom de la marchandisation et de la concurrence généralisée, les droits sociaux reculent, les services publics sont remis en cause. Alors que la France est plus riche qu’il y a vingt ans, chômage, exclusions, inégalités et discriminations ravagent le corps social.

    Rien de tout cela n’est fatal ! Rien ne nous condamne à subir !

    En France comme en Europe, des forces associatives, sociales et politiques partagent la conviction qu’il n’est de société que solidaire. Il est temps d’en débattre ensemble, au delà de nos divergences et de nos différences.

    La LDH vous propose de débattre et d’agir sur cinq thèmes :

    - Ce qui asphyxie la démocratie
    - Exclusions sociale, inégalités : jusqu’où ?
    - Droits des étrangers : tous concernés !
    - Justice et égalité au défi de la gestion policière
    - L’inquiétant projet de société de surveillance

    La Ligue des droits de l’Homme invite les citoyennes et les citoyens, leurs associations, organisations syndicales et politiques, à en débattre largement. A penser ensemble un autre chemin vers un avenir plus humain, plus juste et plus solidaire.

    Rendez-vous sur le site de campagne :
    Urgence pour les libertés, urgence pour les droits
    Vous y trouverez tous les informations des évènements partout en France, les textes de la campagne, du matériel à diffuser…

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  • Sécu : le point de bascule

    Il n'a échappé à personne que les soins médicaux étaient de moins en moins remboursés.

     

    De forfaits de 1 euro en baisse de prise en charge, la sécurité sociale couvre de moins en moins la santé des assurés.

    Les autorités politiques et gestionnaires répondent que le taux de prise en charge de l'assurance maladie est pratiquement stable, autour de 75 %.

    Ce chiffre concerne la couverture globale "gros risque" et "petit risque".cpam.png

     

    Par gros risque, on entend les maladies longues durée (ALD), les hospitalisations pour l'essentiel. Ces pathologies sont le plus souvent couvertes à 100%, et sont peu touchées par la baisse de la couverture obligatoire.

     

    Le petit risque comprend surtout la médecine de ville (maladie infectieuses, dentiste, lunettes, petits "bobos" divers,...) Ces pathologies sont donc celles que l'on rencontre le plus souvent, et elles peuvent aboutir parfois à de graves complications si elles ne sont pas soignées.

    Pourtant par grignotages successifs, la prise en charge de ces maladies  par la sécurité sociale tourne maintenant autour de 55%.

     

    Un article du "Quotidien du médecin" de ce jour parle de la "révolution de velours" de l'assurance maladie : sans trop faire de bruit, des décisions sont prises, et elles vont aboutir à un changement radical.

    Le petit risque ne sera plus à terme pris en charge par les assurances obligatoires. Le financement sera assuré par le porte-monnaie des malades directement ou indirectement par leur cotisation aux assurances complémentaires.

     

    Didier Tabuteau, directeur de la chaire santé à Sciences-Po donne son avis dans le Quotidien du médecin.

    MSA.jpg

    Il constate que, par choix politique, l'assurance maladie obligatoire se recentre sur les soins lourds, et abandonne donc les soins courants. Comme 80% des assurés ne sont pas concernés par des soins lourds, il redoute deux conséquences graves : la fin de la solidarité définie en 1945 à la création de la sécurité sociale, et aussi une augmentation des inégalités face à la maladie, car les financements des régimes complémentaires sont très peu proportionnels aux revenus.

     

    Le quotidien du médecin signale qu'au décours d'une intervention des responsables politiques assument ce chagement. Ainsi Eric Woerth, lors de la discussion du projet de loi sur le financement de la sécu : " Nous recentrons progressivement l'assurance-maladie sur le financement des dépenses les plus utiles médicalement... (il les cite), la prise en charge à 100% des patients en ALD ou encore l'accès rapide pour tous aux médicaments les plus innovants".

     

    Petit à petit des choix ont donc été faits, des choix politiques qui ne sont pas assumés par des votes clairs de politiques de santé. On arrive au point d'équilibre pour les maladies les plus fréquentes, pour lesquels la prise en charge de l'assurance obligatoire va devenir marginale. Il ne sera pas difficile à partir de là de franchir une dernière marche, et de laisser ce risque en dehors de la sécurité sociale.

    Nous aurons alors basculé de manière insidieuse dans une situation totalement différente et à bien des égards dangereuse : ce sera pour la santé la fin du pacte social conclu en 1945.

     

     

  • La construction de minarets interdite en Suisse

    La Suisse organisait ce jour un référendum pour interdire la construction de nouveaux minarets.

     

    Ce pays compte un parti d'extrême droite puissant, l'UDC, qui joue des peurs et use de la provocation pour entretenir un climat xénophobe.h_14_ill_1273750_3973_minarets.jpg

    D'après"Le Monde": L'UDC, qui ne manque jamais une occasion d'attiser la peur de l'étranger, a donc convaincu une majorité écrasante de Suisses en accusant les minarets d'être le "symbole apparent d'une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux".

     

    Les droits fondamentaux, dans une démocratie, cela consiste à laisser le libre exercice de la religion choisie par chacun. Le prétexte choisi ouvre la porte à toutes les représailles, d'autres intégristes n'attendant que cela pour imposer la "religion vraie".

    Si l'Europe veut donner l'exemple de l'intolérance et du rejet, il va être très difficile de parler  au nom de l'universalité des droits de l'Homme.

     

    Le parti des Verts a déclaré envisager de présenter un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg pour violation de la liberté religieuse garantie par la Convention européenne des droits de l'Homme.

  • Lettre ouverte à Eric Besson

     

    A l'attention de Monsieur Eric BESSON

    Ministre de l'immigration, de l'intégration, de

    l'identité nationale et du développement solidaire

    101 rue de Grenelle - 75323 Paris cedex 07


    Le 26 novembre 2009

     

     

    Monsieur le Ministre,

     

    Vous êtes intervenu publiquement lundi 23 novembre pour présenter une nouvelle circulaire sur l'aide humanitaire aux étrangers en situation irrégulière.

    Comme vous le rappelez dans votre intervention, vous receviez personnellement le 17 juillet dernier un certain nombre de représentants associatifs, inquiets « d'une possible remise en cause des secours qu'elles proposent aux étrangers en situation vulnérable ». A l'issue de cette entrevue, une première réunion de travail se tenait le 18 septembre au Ministère de l'Immigration. Cette réunion devait constituer un premier contact afin d'engager un processus de concertation. D'autres réunions du même type devaient intervenir mais depuis, nous n'avons eu aucune nouvelle. Et voilà que deux mois plus tard, la Ministre de la Justice et vous-même rendez publique une nouvelle circulaire d'action publique et annoncez à cette occasion vouloir proposer une modification de l'article L622-4.

    affiche-welcome.jpgNous sommes extrêmement étonnés de n'avoir pas été informés au préalable de cette intervention. En outre, l'insinuation, qui figure dans votre invitation à la presse, selon laquelle la circulaire présentée aurait fait l'objet d'échanges avec nos associations est particulièrement déplaisante. Vous avez décidé de clore ce dossier sans aucune autre forme de consultation. C'est un fait et nous ne pouvons qu'en prendre acte.

    Dans votre intervention, vous annoncez qu'« afin de rappeler que l'état du droit garantit aux associations le libre exercice de leurs activités humanitaires, Michèle Alliot-Marie a décidé d'adresser aux parquets une circulaire d'action publique. »

    Sur le fond, permettez-nous de vous dire que cette circulaire nous choque profondément. En effet nos associations y sont qualifiées d'« associations d'aide aux étrangers en situation irrégulière » (5ème paragraphe) alors que partout ailleurs le vocable d' « associations à vocation humanitaire » est utilisé.

    Plus qu'un simple lapsus, cela est un révélateur supplémentaire de la présomption de culpabilité qu'instaure l'article L622-1 du CESEDA. En effet, comme le relève le récent avis de la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme 1 - CNCDH - cet article, « interprété littéralement, transforme tout aidant de bonne foi en suspect » (point 3). C'est pourquoi la Commission « recommande l'inversion de la logique du dispositif en vigueur pour que l'immunité soit le principe, et l'infraction l'exception. » Nous ne disons pas autre chose depuis des mois.

    solidarite.jpegA propos de l' « immunité humanitaire » dont vous entendez garantir le renforcement par cette même circulaire d'action publique, de prime abord, ce texte semble en élargir le champ en demandant aux Parquets de considérer l'immunité prévue à l'article L622-4, 3° du CESEDA « comme acquise lorsque l'acte visé n'a d'autre objectif que d'assurer des conditions de vie dignes et décentes à l'étranger en situation irrégulière ».

    Mais que penser de la présentation qui en est faite dans votre introduction : «Nous voulons aujourd'hui, Michèle Alliot-Marie et moi-même, clarifier les choses : l'action humanitaire, c'est la réponse à une situation d'urgence, à un état de nécessité, à un besoin immédiat et ponctuel de protection et de prise en charge ; ce n'est pas un soutien actif et continu à la clandestinité pour des raisons lucratives ou pour faire délibérément obstacle à la législation » ? Ceci est une grave remise en cause de la notion d'accueil inconditionnel qui est pour nous l'un des socles de la solidarité autant associative que citoyenne.

    L'action humanitaire ne peut  être définie comme vous le faites. Nous avons acquis une expérience suffisante en ce domaine pour n'avoir pas resf_71_solidarite_30-480x360.jpgà prendre acte d'une définition de ce qu'est une action humanitaire. Bien plus, une action humanitaire ne se divise pas et ne supporte aucune restriction fut-elle souhaitée par une autorité politique.

    Pour autant, il n'aurait pas dû vous échapper que l'action des associations et des citoyens qui sont amenés à venir en aide à des personnes, fussent-elles dépourvues du droit au séjour, ne peut s'enfermer dans les limites de « l'humanitaire ». Les étrangers qui sont sans papiers ne sont pas sans droits, ne serait-ce qu'au regard de la loi française et des conventions internationales. L'accès aux droits fondamentaux comme le respect de la dignité des hommes et des femmes sont des aspects de la solidarité qui ne peuvent être aussi aisément gommés ou entravés.

    Là encore, vous vous situez en opposition à l'avis de la CNCDH déjà évoqué. En effet, cette commission indépendante déclare que « la possibilité d'accueillir les personnes en détresse, sans considération d'urgence, sans limitation de durée, et sans avoir à faire une distinction entre les personnes selon leur situation administrative, devrait pouvoir être garantie » (point 9).

    Enfin, alors que la CNCDH « déplore que les projets annuels de performance annexés au projet de loi de finances pour 2010 fixent un objectif chiffré d'interpellations de « trafiquants et facilitateurs » (point 10), vous vous targuez d'avoir vu ce chiffre augmenter de « + 11 % par rapport à la même période de l'année précédente ».

    En conclusion, Monsieur le Ministre :

    • Nous demandons la suppression du « délit de solidarité » et l'inversion de la présomption de culpabilité posée par l'article L622-1 du CESEDA.
    • Nous regrettons la manière dont vous traitez nos associations et, en particulier, le temps que nous avons perdu à prendre part à un simulacre de concertation.
    • Nous dénonçons une circulaire qui ne règle ni ne simplifie rien.
    • Nous vous demandons de prendre en compte le récent avis de la CNCDH 1, en particulier sur les propositions de modification de la loi et la défense de l'accueil inconditionnel.
    • Nous sommes très inquiets de la définition que vous croyez pouvoir donner de l'action humanitaire et de la remise en cause du principe de l'accueil inconditionnel.
    • Nous vous rappelons que le principe de solidarité, l'un des fondements de notre société démocratique, ne saurait être réduit à l'action humanitaire développée par les associations de soutien aux plus vulnérables, mais qu'il intéresse tout citoyen.

    Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de notre considération distinguée.

     

    Organisations signataires

     

     

     

    Emmaüs France

    Fédération de l'Entraide Protestante

    Comité médical pour les exilés

     

     

     

    Médecins du Monde

    Fédération Nationale des Associations d'Accueil et de Réinsertion Sociale

    Secours Catholique

     

     

     

    Ligue des Droits de l'Homme

    Syndicat des Avocats de France

    La Cimade

     

     

     

    Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés

    Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples

    SOS Racisme

     

     

     

    Réseau Education Sans Frontières

    Hors la rue

    Syndicat de la Magistrature

     

     

    Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture

    Association d'Accueil aux Médecins et

    Personnels de Santé Réfugiés en France