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société - Page 349

  • Edvige, le retour !

    Communiqué LDH

     

    Deux décrets signés le jour de la… sainte Edvige viennent empêcher le législateur de jouer son rôle constitutionnel de protection des libertés, alors que la commission des lois de l’Assemblée nationale avait adopté une proposition de loi encadrant la création des fichiers de police. Cette manœuvre en dit long sur le mépris des droits du Parlement que l’on disait vouloir revaloriser.

    Sur le fond, ces deux décrets, même s’ils traduisent certains reculs face à la mobilisation de 2008 (renonciation au fichage de la vie sexuelle et


    au mélange des finalités dans un même fichier), sont entachés des mêmes violations des libertés fondamentales que leurs prédécesseurs.manif-edvige.jpg

    Ils vont même plus loin dans la méconnaissance des libertés et de l’égalité en prévoyant le fichage de « l’origine géographique » de personnes suspectes aux yeux de la police : chacun comprend que cette notion indéfinissable, qui ne renvoie ni à la nationalité ni au domicile, est à l’origine « ethnique » ce que les « Auvergnats » sont aux Maghrébins dans le vocabulaire ministériel, et permet un fichage au faciès.

    On retrouve de plus le fichage des enfants dès l’âge de 13 ans, alors que la Convention internationale sur les droits de l’enfant, ratifiée par la France, protège les mineurs de toute assimilation aux personnes majeures jusqu’à l’âge de 18 ans. Et une fois encore il s’agit de ficher non de jeunes délinquants mais des enfants que le « ressenti » d’un policier aura tenu pour « susceptibles » de le devenir, au mépris de toute présomption d’innocence.

    arton1989.jpgEnfin, les deux décrets permettent le fichage des activités politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales : est tenu pour dangereux ou incompatible avec la candidature à un emploi l’exercice même par les citoyens de leurs libertés constitutionnelles.

    La Ligue des droits de l’Homme, membre du collectif « Non à Edvige », appelle dès aujourd’hui à une mobilisation aussi massive que l’an dernier pour obtenir le retrait de ces deux décrets et le vote d’une loi protégeant les libertés fondamentales contre le fichage abusif.

  • Egalité hommes-femmes

     

    Plusieurs milliers à Paris pour le droit des femmes.

    5929124567_Les-revendications-de-la-manifestation-etaient-baties-autour-de-six-themes-autonomie-egalite-dignite-solidarite-laicite-et-libertes.jpgTandis qu'à Madrid la droite et l'église catholique mobilisaient contre la légalisation de l'avortement, plusieurs milliers de manifestant(e)s se sont rassemblé(e)s à Paris pour dénoncer les discriminations contre les femmes. Dans notre démocratie"modèle", l'égalité hommes-femmes est encore un droit à conquérir.

    Voici le compte rendu de RTL :

    Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi à Paris pour réclamer "une réelle égalité hommes-femmes". Elles ont mis en avant les discriminations au travail mais aussi leurs inquiétudes quant à l'accès à la contraception et le droit à l'avortement.
    Une centaines d'associations militant pour les droits des femmes, ainsi que des partis politiques et des syndicats, avaient répondu à l'appel du collectif national maniffemmes-280.jpgpour le droits des femmes (CNDF) et de l'association "Femmes solidaires". Les organisateurs ont avancé 15.000 participants, la préfecture de police les évaluant à
    2.600. Plusieurs leaders politiques et syndicalistes s'étaient joints au cortège dont Martine Aubry (PS), Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Olivier Besancenot (NPA), Bernard Thibault (CGT) et Gérard Aschieri (FSU).























  • Mr Jouvin et les psychologues

    Du fait des ses hautes compétences et de sa grande expérience, Michel-Leopold Jouvin a été fin 2008 responsable d'un groupe de travail sur l'organisation de la psychiatrie en France.

    Voici l'avis du syndicat des psychologues sur les conclusions de cette commission.

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    15 décembre 2008
    COMMUNIQUE
    APPEL A PETITION
    La commission Couty a travaillé de juillet à novembre 2008 à la demande de Madame Roselyne Bachelot, Ministre de la santé sur « les missions et l’organisation des soins en psychiatrie et de la santé mentale ». Le 7 octobre 2008, elle a auditionné les
    syndicats et organisations professionnelles, dont la commission nationale Fonction publique hospitalière (FPH) du SNP. Nous avons rendu, lors de cette rencontre, des propositions écrites qui sont accessibles avec ce lien :
    http://www.psychologues.org/Docs/FPH/SNP_Propositions_mission_Couty.pdf


    C’est au moment où la mission Couty vient de terminer ses travaux, qu’un groupe de travail animé par M L Jouvin, Directeur du centre hospitalier spécialisé de Jury-les-Metz, a pris l’initiative d’adresser ses propres propositions pour la réforme de la
    psychiatrie, dans un rapport « Notes et propositions portant contribution aux travaux de la commission Couty ».
    Le SNP dénonce l’intégralité des affirmations et propositions concernant les psychologues dans le rapport Jouvin rendu le 20
    novembre dernier et appelle à signer une pétition pour s’élever contre ces propos inacceptables

    Il y a plus de 4500 signatures pour ce texte. (note de L'An Vert)

  • un nouveau dérapage populiste

    Un homme, qui avait été condamné à onze ans de prison pour un viol, et qui a fait l’objet d’une mesure de libération conditionnelle au bout de sept ans d’incarcération, vient d’avouer le meurtre d’une femme dans l’Essonne.

     

    Monsieur Hortefeux, suivant avec zèle les traces populistes de Nicolas Sarkozy, met en cause le juge d’application des peines qui a pris la logo.gifdécision de libération conditionnelle en le rendant quasiment responsable de ce meurtre et en trouvant « inacceptable que ce criminel sexuel ait été remis en liberté ».

    La Ligue des droits de l’Homme considère cette exploitation politicienne de la douleur et de la colère comme d’autant plus scandaleuse que le ministre de l’Intérieur ne peut ignorer, du moins l’espère-t-on, que le taux de récidive est cinq fois plus élevé chez les condamnés qui ont subi en prison la totalité de leur peine que chez ceux ayant fait l’objet d’une libération conditionnelle. La vérité est que la libération conditionnelle sauve des vies chaque année, et tous les professionnels le savent. Certes, pas dans ce cas précis, mais il n’y a aucune solution qui assure 100 % de réussite. Faire croire le contraire, c’est prendre les citoyens pour des imbéciles.

    La justice, les victimes des infractions, les justiciables méritent mieux que cette petite musique manipulatrice. Qu’il parle des criminels ou des « Auvergnats », Brice Hortefeux remplit toujours la même mission : cultiver les « valeurs communes » avec l’électorat qui a donné à Nicolas Sarkozy la majorité absolue en 2007. Et tout le reste n’est que mauvaise littérature.

    Communiqué de la LDH, à Paris, le 1er octobre 2009

  • Les Français et "La Poste"

    Un sondage donne des informations sur la vision des Français concernant l'avenir de "La Poste".

     

    m:1254240482L'Humanité publie un sondage qui nous précise la vision des Français sur La Poste et sa possible privatisation.

    On constate que beaucoup sont au courant du changement de statut, et qu'une majorité y voit un pas vers la privatisation. A gauche, les sympathisants sont sans surprise contre, alors qu'à droite une forte minorité se déclare hostile à ce changement.

    Les habitants des communes rurales sont également en opposition à la privatisation, cela est lié au rôle particulier tenu par la Poste en zone rurale.

    En vue de la votation citoyenne du 3 octobre, on retrouve naturellement cette coupure droite gauche dans les choix de vote. On peut d'ailleurs supposer que les sympathisants de droite ne se rendront pas en masse à la consultation.

    En dernier point, on peut souligner que les personnes sans préférence partisane déclarée sont opposées au changement de statut (61 % contre, 31% pour)

     

     

    Rappel

     

    VOTE DE VOUZIERSarton2751490.gif
    CCAS DE VOUZIERS
    place Carnot
    Le 03/10/2009 de 08:00 à 17:00


    Les bulletins de vote, ainsi que les tracts seront disponibles sur place.
    Venez nombreux défendre La Poste et le service public.
  • Une presse libérée

     

    "Le Monde" l'affirme : Le quotidien "L'Union" surprend ses lecteurs par sa liberté de ton.

     

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    En effet le journal gabonais est l'unique quotidien du pays, et il était un supporter de feu le président Bongo.

    Depuis que le fils a pris la succession du père, d'une façon "très démocratique", la ligne éditoriale du journal est devenue critique. Des articles ont même dénoncé le rôle de l'armée dans la répression sanglante qui a suivi le scrutin.

    Le directeur du quotidien a été arrêté par les militaires, placé en garde à vue, et sommé de s'expliquer.

    Comme quoi l'indépendance des pouvoirs (l'exécutif, le judiciaire,  le législatif et la presse) ne va pas de soi dans certains pays où le président se comporte comme si il devait tout avoir tout sous son contrôle.

     

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    Le directeur de "L'Union" de Reims assume également un changement de ton, illustré par le billet de B Testa en particulier.

    Le quotidien régional affronte également un nouveau concurrent, "la semaine des Ardennes", hebdomadaire départemental bien décidé à s'imposer sur le terrain.

    "L'Union-L'Ardennais" riposte avec une version musclée de l'édition du dimanche, qui devient un véritable magazine d'informations locales.

    Au-delà de la bataille des lecteurs, c'est une guerre économique qui se déroule, avec comme munitions la publicité qui fait vivre cette presse.

    On sait que le conseil général a choisi son camp, puisqu'il ne fournit plus de publications légales à "L'Ardennais".

    Ce sont cependant les lecteurs qui auront le dernier mot pour la survie de l'un ou l'autre, car il peu probable qu'il y ait de la place pour deux sur ce territoire.

    On risque donc de se retrouver sous peu comme avant (et comme au Gabon), avec une seule source d'informations dans la presse écrite locale.

     

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  • Chasser les passeurs ou chasser les migrants ?

    La fermeture de la "jungle" de Calais avait comme but annoncé de traquer les responsables des filières clandestines de migration.

     

    Le résultat officiel annonce zéro passeur arrêté, mais de nombreux candidats à l'immigration en Angleterre interpelés(dont beaucoup de mineurs).

    Les commentateurs, en particulier outre-Manche, estiment qu'il s'agit d'un coup d'épée dans l'eau, aucune solution au problème posé n'étant apportée.

     

    La fermeture du centre de Sangatte en 2002 par un certain ministre de l'intérieur (qui est monté en grade depuis) devait déjà résoudre le problème. Ce devait être un signal pour faire cesser "l'appel d'air de l'immigration clandestine dans le monde".

     

    Cette immigration découle de conditions objectives qui n'ont pas changé depuis 2002, les flux n'ont donc pas changé non plus. Il ne fallait pas être grand cler pour le prévoir.

    Le démantélement de la "jungle" est dans la même logique, qui ne résoud aucun problème, et ne joue que sur l'image et l'apparence.

     

     

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