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société - Page 347

  • Non à la politique de la peur

    Un Appel du collectif « Non à la politique de la peur »


    Le collectif « Non à la politique de la peur » appelle à l’organisation de rassemblements communs le Premier mai  pour que convergent les talents et les efforts de celles et ceux qui s’opposent aux avancées sécuritaires et autoritaires du gouvernement, qu’elles se déploient sur un terrain général ou sur le champ professionnel.

    La LDH a largement participé à cette construction des convergences et invite ses sections à y prendre toute leur place. Toute collaboration, toute participation est la bienvenue et la LDH mettra tout en œuvre pour les susciter et élargir encore ce rassemblement.

    L’initiative du Premier Mai vise à créer les conditions d’une rencontre militante des appels et réseaux mobilisés sur des terrains et préoccupations très convergentes en affichant une articulation avec le mouvement social et syndical. En participant le matin à ce temps de rencontre et de visibilité, la LDH travaille à cette complémentarité : créer les conditions d’un travail convergent au-delà d’un Premier mai par ailleurs exceptionnel du fait de l’unité syndicale.

    Arrêtons le massacre !

    Ensemble contre la casse sociale et le sécuritaire

    Là où nous sommes, nous sommes divers. Chacun de nous a ses engagements, son métier, son éthique de professionnel et de citoyen. Chacun des collectifs, chacune des organisations associatives, syndicales, politiques a ses orientations et ses priorités.

    Mais nous sommes confrontés au même rouleau compresseur, à la déconstruction des rapports sociaux, des services publics, des garanties des libertés. Opposer les individus les uns aux autres, exploiter la peur, organiser la surveillance, la délation, l’intimidation, traquer les diffuseurs de solidarité, c’est préparer la « guerre de tous avec tous ». Pour nous, l’Etat sécuritaire n’est pas la solution, mais le problème.

    Nous refusons cette destruction du lien social qui attise tous les conflits et qui est porteuse de violences d’Etat comme de violences sociales. Nous refusons le populisme sécuritaire qui désigne des boucs émissaires à la colère des victimes de la « pwofitasyon ». Nous voulons en finir avec ces « contre-réformes » qui, loin de répondre à la crise, en aggravent les effets délétères sur le vivre ensemble. Pour les remplacer par les vraies réformes, urgentes et nécessaires au retour du progrès social et de l’état de droit.

    Nous appelons à la construction, face à la crise sociale et aux contre-réformes sécuritaires, d’une société de solidarités, d’égalité et de garanties effectives des libertés individuelles.

    Nous en appelons à une conception du Politique qui, au lieu de se nourrir de la fragmentation sociale, place au cœur de l’éthique démocratique la construction de nouvelles solidarités sociales et citoyennes.

    Luttons tous ensemble

    - Contre la politique de la peur, contre la nuit sécuritaire
    - Contre une société de surveillance
    - Pour la défense de la citoyenneté et des professionnalités
    - Pour la défense du service public, notamment de l’Hôpital public et du - service public de santé

    Imposons un moratoire à la politique gouvernementale

    Appelons à un débat démocratique national

    Notre volonté est de construire une convergence des collectifs de luttes et des organisations qui les soutiennent, simplement en agissant ensemble au même moment !

    Nous appelons tous les citoyens qui partagent cette volonté et cet espoir à se rassembler dans la matinée du vendredi 1er mai, devant l’Assemblée nationale et devant les préfectures de tous les départements, pour porter leurs revendications communes.

  • L’homme qui menaçait les Etats-Unis

    Depuis le 11 septembre, les services de sécurité des Etats-Unis sont de plus en plus paranoïaques. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont sur des listes qui leur interdisent de rentrer aux Etats-Unis, ou même de survoler leur territoire.

     

    Ces listes sont établies dans un manque de transparence total, et il n'est bien sûr pas possible d'y avoir accès ou de les rectifier. Vous lirez ci-dessous ce qui s'est passé lors d'un vol Paris-Mexico. A force de vouloir contrôler un maximum de personnes, le risque est de ne plus contrôler rien du tout, à moins de rentrer dans un système où les liberté individuelles sont gravement atteintes.

     

    Voici l'article du"Monde diplomatique" qui relate les faits :



    Samedi 18 avril 2009. Dans cinq heures, le vol Air France 438, en provenance de Paris, atterrira à Mexico. Soudain, la voix du commandant de etats-unis.jpgbord annonce que les autorités américaines interdisent à l’appareil le survol de leur territoire – où il n’est nullement prévu qu’il atterrisse. Parmi les voyageurs, figure une personne qui pose problème « pour des motifs de sécurité nationale ». Le Boeing 747 est dérouté. Son nouveau trajet étant beaucoup plus long, l’avion se pose à Fort-de-France pour refaire le plein de carburant.

    Après l’escale en Martinique, le copilote aborde discrètement un passager. « Etes-vous M. Hernando Calvo Ospina ? » Recevant une réponse affirmative, il l’entraîne à l’arrière de l’appareil et lui annonce qu’il est le « responsable » du « détournement ». Colombien exilé en France, journaliste, écrivain, collaborateur du Monde diplomatique, Calvo Ospina se rend au Nicaragua pour ce mensuel. Il a publié de nombreux ouvrages (1) et articles dénonçant la politique du président Alvaro Uribe, le paramilitarisme, le rôle des Etats-Unis en Amérique latine. Comme tout journaliste travaillant sérieusement sur la Colombie, il a eu l’occasion d’interviewer des membres de l’état-major des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). « Ma première réaction, témoigne-t-il, fut d’interroger le co-pilote : “Vous croyez que je suis un terroriste ? ” Il me dit : “Non, et c’est pour cela que je vous préviens.” Il me demanda de ne rien dire à personne, y compris au reste de l’équipage (2). »

    Lors de l’arrivée à l’aéroport de Mexico, avec six heures de retard, Calvo Ospina est intercepté, à la demande des autorités américaines, par des fonctionnaires de police mexicains. Ayant en leur possession une douzaine de feuilles sorties d’une base de données, ceux-ci l’interrogent courtoisement, lui expliquant que, depuis le 11-Septembre, les Etats-Unis ont, dans ce domaine, multiplié leurs demandes de « collaboration ».

    avion.JPGLe journaliste doit, entre autres choses, préciser s’il est… catholique. « Je répondis que non, mais que je n’étais pas non plus musulman, connaissant la “dimension dangereuse” qu’a pris cette croyance religieuse aux yeux de certaines polices. » S’il sait utiliser des armes ? « Je n’ai même pas fait le service militaire. Mon unique arme c’est l’écriture. » Relâché le dimanche, à deux heures du matin, il pourra repartir sans problème pour Managua.

    Ce détournement paranoïaque, en plein ciel, d’un avion de ligne, au prétexte de la présence d’un passager ne présentant aucun danger – avec un coût faramineux pour Air France (carburant, heures supplémentaires de l’équipage et logement à Mexico des nombreux passagers ayant raté leur correspondance) – attire à nouveau l’attention sur l’accord Bruxelles-Washington qui fait obligation aux compagnies aériennes de permettre au Département à la sécurité intérieure américain un accès électronique à leurs données passagers (Passenger Name Records ; PNR). Beaucoup s’imaginent que cette surveillance ne concerne que les vols à destination des Etats-Unis. Il n’en est rien. Les « services » américains s’intéressent aussi, sans qu’ils le sachent, aux voyageurs de tout avion survolant – quand bien même il ne s’y pose pas – eaux territoriales et territoire américains. Big Brother is, plus que jamais, watching you !

  • Fermer la jungle

    De nombreux immigrés qui veulent gagner l'Angleterre font étape à Calais. Il y a quelques années, le gouvernement a fermé le centre de Sangatte où se regroupaient les candidats au passage.

     

    Cette fermeture n'a rien réglé, au contraire le problème à pris de l'ampleur. La demande d'immigration est toujours forte, les personnes en attente de traversée outre-Manche sont concentrées dans une zone appelée"jungle". Il faut voir le film "Welcome" pour se faire une idée de la vie dans ces territoires.

    h_9_ill_1184232_acac_calais.jpgLe ministre Eric Besson qui ne tire pas beaucoup de leçons de l'histoire veut maintenant fermer cette jungle. il propose bien quelques mesures humanitaires(geste provoqué par les réactions indignées suite au film ?), mais il n'a aucune solution d'ensemble au fond du problème qui est l'immigration à cause de la misère.

    Voici un compte-rendu de "Libération" :

     

    Une image, un poids économique et des contraintes que la ville de Calais ne peut plus supporter explique en substance la maire de Calais, Nathalie Bouchart. « Plutôt que de fermer ces entreprises, nous démantelerons la jungle », lui a répondu le ministre lors d’un discours à la mairie de la ville. Voilà l’objet de cette visite. Plus de six ans après la fermeture de Sangatte, par Nicolas Sarkozy, Eric Besson, veut vider la « jungle », sans créer un « mini-Sangatte ». Comment? « J’ai demandé un plan pour que cela soit fait d’ici fin 2009. » Le ministre avance que les passeurs y font régner « la loi de la jungle », martèle-t-il. Pour les associations « cela ne fera que déplacer le problème ».

    Par ailleurs, des discussions avec les Britanniques doivent débuter «dans les semaines qui viennent. » « Nos amis britanniques doivent prendre photo_0302_459_306_33686.jpgune part dans le contrôle de leur frontière avec l’espace Schengen. »

    Devant la mairie où le ministre doit faire son allocution, quelques manifestants. Suzanne, militante à l’association Salam s’interroge: « Mes chiens sont mieux traités que ces jeunes migrants. Qu’est-ce qu’on en fait? » Elle rit, amère. « Ca fait six ans que je répète la même chose. Quand ils ont fermé Sangatte, il y avait peut-être 200 migrants. Maintenant, ils sont 800. Ca n’a strictement rien changé. »

    Pour remédier à la situation humanitaire désastreuse, le ministre a prévu un plan en six points pour Calais. « Un point de recueil des demandes d’asile à la sous-préfecture, une agence pour suivre les droits des migrants, un point de distribution des repas mieux adapté, une permanence d’accès aux soins, un point sanitaire et un nouveau point d’accueil de jour. » « Des avancées hummanitaires réelles », estime Jean-Claude Lenoir, cofondateur de l’association humanitaire Salam.

  • Où va-t-on ?

    Il y a des jours, on se demande si on rêve. Franchement, une manifestation de plusieurs milliers de personnes à Monaco, vous croyez cela possible ?

    Et bien, si ! C'est possible, les salariés de la très sélecte principauté ont aussi des difficultés, et ils tiennent à le faire savoir.

     

     

    Voici un lien avec une video d'Euronews.(cliquez ici)

     

    Monaco_3.jpg


     

     

     


     

  • Appel contre la loi Bachelot

    La loi Bachelot portant sur la réforme hospitalière continue à susciter des réactions fortes. 25 professeurs des Hôpitaux de Paris viennent de signer un texte contre cette réforme .

    Ce qui est à noter,c'est qu'ils associent les membres du personnel à leur analyse, et qu'ils se placent dans une perspective de défense du service public. Ils dénoncent le fait de transformer les soins hospitaliers en activité commerciale qu'il faut rendre rentable.

    Voici des extraits de leur appel paru dans le nouvelobs.com


    Le maître-mot n’est plus la santé mais la rentabilité. La préoccupation centrale n’est plus le malade mais le compte d’exploitation de l’hôpital. .hopital_Sarko_m.jpgEt les premières victimes en seront les patients et les soignants.
    Cette loi cale l’hôpital sur l’entreprise. Elle donne tous les pouvoirs au Directeur de l’Hôpital, nommé et révoqué par le Directeur de l’Agence Régionale de Santé, lui-même nommé et révoqué par le Conseil des Ministres. Ce directeur pourra n’avoir aucune compétence médicale ou en santé.C’est pourtant lui qui arrêtera le projet médical de l’hôpital. Lui aussi qui nommera et révoquera les médecins responsable des structures de soins (pôles, départements, services…). Sur quels critères ?
    La tarification des actes est semblable dans les secteurs privé et public – comme si les pathologies et la continuité des soins y étaient comparables ! La pensée marchande dont se prévaut cette loi réduit le qualitatif au quantitatif, le malade au tarif de sa maladie.
    Dans le même temps on organise des suppressions massives et injustifiées d’emplois d’infirmières et d’aides-soignants.
    Bien sûr, l’hôpital public doit être réformé. Mais certainement pas de cette manière.

    (...)

    Soyons clairs. Si cette loi n’est pas amendée, elle s’appliquera sans nous, médecins et chirurgiens de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. Demain, côte à côte, et pour la première fois, infirmières, agents hospitaliers et administratifs, médecins seront dans la rue. Preuve que les mentalités ont changé, que l’union est faite pour que soit supprimé le volet hospitalier de la loi "Bachelot" et pour que s’ouvre enfin un débat à la hauteur de l’enjeu : il est encore temps et il est urgent d’organiser les Etats Généraux de l’hôpital public.

     

  • Chirurgie spécialisée : pas pour le GHSA

    Le GHSA est le sigle du groupement hospitalier sud-Ardennes, qui comporte les hôpitaux de Vouziers et de Rethel . Cette fusion a été Logo_ghsa.gifprésentée comme nécessaire pour préserver les activités de chirurgie dans les deux sites, en mutualisant les moyens. Dans la réalité, le bloc chirurgical de Vouziers n'a plus d'activité : tout est regroupé à Rethel.

    Mais même ce site est menacé : on apprend qu'il ne sera bientôt plus possible d'y effectuer des opérations pour des cancers des voies digestives, ce type d'intervention étant réservé à des gros centres (minimum 30 interventions de ce type par an, alors qu'il s'en pratique une vingtaine à Rethel)

    On constate donc que le regroupement fait disparaître de l'activité à Vouziers, sans garantir le maintien de cette activité à Rethel.

    On peut comparer cette situation à l'acivité de la maternité: celle de Vouziers a fermé au bénéfice de Rethel, mais les normes exigées (500 accouchements annuels, présence d'un pédiatre 24h sur 24) sont une menace pour la maternité de Rethel.

    Voici un extrait de l'article du Point qui annonce ces mesures:

     

    En exclusivité, Le Point a choisi de publier les listes de ces structures de soins qui, à ce jour, n'atteignent pas les seuils minimums d'activité le_bloc.jpgfixés par un décret ainsi que par un arrêté officiels.

    Ces documents, que ni le ministère de la Santé ni l'Institut national du cancer (Inca) n'ont l'intention de rendre publics dans l'immédiat, ont été bâtis à partir des données statistiques d'activité du PMSI (1) pour les trois dernières années disponibles (2005, 2006 et 2007). Six types de cancer sont concernés par ces seuils d'activité impératifs : les cancers digestifs, du sein, du poumon et du thorax, urologiques, gynécologiques et ORL.

    Lepoint.fr publie ci-dessous les listes des hôpitaux et cliniques concernés pour les quatre premiers cancers cités. Ainsi, 306 hôpitaux et cliniques devraient arrêter la chirurgie des cancers du sein (soit 37 % des établissements la pratiquant), 199 la chirurgie cancéreuse digestive (23 % des établissements), 188 les opérations des cancers du poumon et du thorax (63 % des établissements) et 195 hôpitaux et cliniques celles des tumeurs urologiques (31 % des établissements).

  • Hadopi, c'est mal parti

    Le projet de loi Hadopi a été rejeté cet après-midi à l'assemblée nationale. Les députés socialistes ont profité du petit nombre de députés UMP présents, et ont réussi à repousser ce texte. Le gouvernement annonce aussitôt qu'il fera procéder à un nouveau vote très prochainement. Cette loi est bien mal partie, puisque le parlement européen a retenu la connexion internet comme un droit fondamental. Le gouvernement souhaitait dede-hadopi.jpgs'opposer au téléchargement illégal en coupant la ligne internet des contrevenants. Ce projet de loi a suscité de nombreuses protestations, et l'on s'aperçoit que sa mise en oeuvre ne va pas être facile.

     

    Voici la video du vote à l'assemblée