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société - Page 348

  • Vaccination à Vouziers : c'est pas la foule

    La salle Bellevue recevait ce jour les premiers candidats à la vaccination grippale.

     

    477943-0081.jpg?t=5364Les premiers bons qui servent de convocation sont arrivés dans les boites à lettre. Les équipes administratives et médicales ont été mises en place, et tiennent une permanence entre 16h et 20 h. ( ce sera les lundis, mercredis et vendredis)

    Tout est prêt, mais pour le moment on ne ressent pas une forte motivation. Pour la séance de ce vendredi, une dizaine de personnes ont fait le déplacement.

    Aucun incident à signaler lors des injections, le matériel de réanimation prévu a peu de chance d'être utilisé d'ici la fin de la campagne de vaccination.

    Pour ceux qui souhaitent se faire vacciner, une séance aura lieu demain samedi après-midi (entre 14 et 18 h) , en principe réservée à ceux qui ont reçu un bon, adressé par la caisse d'assurance maladie. Le samedi après-midi sera donc le quatrième créneau proposé aux Vouzinois jusqu'à la fin de cette campagne.

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    L'accueil salle Bellevue

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    Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait bonne presse.

  • Marie Ndiaye, « mauvaise Française » ?

    Communiqué LDH
    Selon le député Eric Raoult, le ministre de la Culture devrait rappeler la romancière Marie Ndiaye à son « devoir de réserve » parce qu’elle aurait tenu des propos « peu respectueux […] à l’égard du chef de l’Etat », alors qu’ayant reçu le prix Goncourt elle « défend les couleurs littéraires de la France ».


    NDIAYE_Marie_photo_C_He_lie_Gallimard_156.jpgSi la Ligue des droits de l’Homme vient de lancer une campagne intitulée « Urgence pour les libertés, urgence pour les droits », c’est qu’elle se rappelle le temps où les amis de monsieur Raoult qualifiaient l’ORTF de « voix de la France » pour soumettre à la censure du ministre de l’Information les journalistes qui y travaillaient. Il fait encore mieux aujourd’hui : ce sont maintenant les écrivains qui doivent marcher au pas et témoigner leur « respect » au « chef de l’Etat ».

    Avant que le New York Times ne soit tenté par un nouveau parallèle entre la France et le Gabon, rappelons à ce député amateur de marche au pas la réaction du général De Gaulle aux démangeaisons répressives d’un ministre de l’Intérieur : « On ne poursuit pas Jean-Paul Sartre ». C’était l’époque, il est vrai, où les poursuites pour « outrage au président de la République » étaient bien moins nombreuses qu’aujourd’hui : en République, le respect ne se commande pas, il se mérite.

    Si Marie Ndiaye doit demander au ministre de la Culture ce qu’elle peut dire sans manquer de respect à Nicolas Sarkozy, quelle sera la prochaine provocation destinée à réveiller le ralliement de l’extrême droite à la majorité présidentielle ? Qu’un député prenne une romancière pour un fonctionnaire, est-ce une énormité qui n’engage que son auteur ou bien le énième message d’une campagne orchestrée depuis des semaines, de dérapage sur les « Auvergnats » en appel à la délation, « devoir républicain » [sic] ? Décidément, la quête d’« identité nationale » officielle est sans limites.

    Paris, le 12 novembre 2009

  • Un référendum pour la poste

    Après le succès de la "votation populaire", exigeons la tenue d'un référendum pour la poste.

    Les opposants à la votation pour la poste donnaient comme argument que le vote n'était pas démocratique, car il n'était pas pratiqué dans les règles de la République. Quand des millions de personnes ont voté, le résultat est cependant significatif : les Françàis ne veulent pas que la Poste soit privatisée.
    Pour rendre ce choix plus clair, il faut que le président organise un référendum en bonne et due forme.
    C'est ce que demande le comité national, et vous pouvez signer la demande en ligne par ce lien :




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  • Le doux pays de l'enfance

    L'enfance, c'est parfois très loin d'être une période privilégiée, où l'on est protégé et où on a le droit à l'éducation.

     

    Le "Monde diplomatique" consacre un article documenté à la géographie de l'enfance.

    A lire et à méditer.(cliquer ici)

  • Condamné et fier de l'être

    Notre ( très justicier) confrère "L'Union" vient d'être condamné par le tribunal de Reims.


    Le 19 octobre, l'Union a été condamné pour diffamation envers Ali Aissaoui, ancien adjoint au maire de la ville de Reims.

    L'affaire remonte au début d'année, et à une manifestation contre l'intervention israélienne à Gaza. Le journal local a mené une campagne de presse contre Ali Aissaoui, accusé de soutenir des actes et des propos antisémites.

    Voici un extrait de ce qu'écrivait "L'Union", repris par le site Bellaciao.

    "Que n’a-t-elle interdit, le samedi 10 janvier dernier, la manifestation organisée par plusieurs associations dont la Ligue des Droits de l’Homme, 12-Ali_Aissaoui.jpgpour apporter un soutien aux victimes des bombardements de Gaza, place d’Erlon. Car en fait de soutien aux victimes palestiniennes, il s’agissait surtout de procéder au lynchage symbolique des Israëliens.
    On a pendu une effigie en chiffon, des enfants - que faisaient-ils donc là ? - ont distribué des tracts appelant au boycott des entreprises sionistes, des commerces « juifs »… Tout ça avec la complicité du très engagé Ali Aissaoui, adjoint au maire de Reims, chargé de la démocratie locale…"
    Philippe Le Claire journaliste l’Union"

     

    La justice donne donc tord à "L'Union", ce qui ne fait pas plaisir à la rédaction du quotidien.

    Le même journaliste écrit le 28 octobre :

    Or, parmi « tous ces concitoyens anonymes (1800) présents lors de manifestation du 10 janvier », il y avait les auteurs des propos antisémites et ceux qui ont distribué des tracts discriminatoires. M. Aissaoui s’en rend solidaire, mais… il n’en serait pas « complice ». Nous restons libres de penser que « manifester » pour la Palestine et les Palestiniens n’impose pas de proférer des propos antisémites.
    De toute évidence, il est des condamnations qui valent titre de noblesse…

    Philippe LE CLAIRE

     

    Le journaliste conteste le jugement, et reprend ses propos qu'il serait libre d'écrire. Il serait effectivement plus simple que les journalistes jugent eux-mêmes si leurs propos sont condamnables, le rédacteur en chef serait procureur, et dans ce cas, pas besoin d'avocat.

    Que chacun fasse son travail, le journal a décidé de faire appel, il n'a pas a dénigrer le jugement qui lui est défavorable.

     

    Il faut savoir également qu'en parallèle le journal a lancé des attaques personnelles contre Ali Assaoui, le traitant de faux médecin, et ce sur un gros titre de première page.

     

    Ali Assaoui est médecin en fin de formation, il lui reste sa thèse à présenter. Il a déjà exercé en tant que remplaçant et en tant que médecin urgentiste.  Les remplaçants et les internes ont le droit d'exercer sans avoir leur thèse de médecine, ce ne sont pas des imposteurs.

    Si Ali Assaoui est un faux médecin, il faut vite fermer la quasi totalité des services des CHU de France qui fonctionnent avec des internes.

    Cette attaque personnelle est ridicule, et "L'Union " s'est permis de barrer sa "Une" avec de telles informations!

    Le pire c'est que le journal ne semble pas avoir honte.

     

     

  • L’antisémite Dieudonné condamné pour son hommage à Robert Faurisson

    Communiqué LDH
    La Ligue des droits de l’Homme se félicite de la décision rendue par la 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris condamnant Dieudonné M’Bala M’Bala à une amende de 10 000 € pour injure raciale, et recevant sa constitution de partie civile.

    Les juges ont constaté l’intention manifestement antisémite de Dieudonné lorsqu’il fait monter sur scène Robert Faurisson, chantre du 22562_s.jpgnégationnisme, en clôture de son spectacle au Zénith à Paris, le 26 décembre 2008, afin de lui rendre hommage et de le faire applaudir.

    Le jugement relève par ailleurs que la mise en scène, consistant à faire remettre un prix à celui qui s’est fait connaître en contestant l’existence des chambres à gaz et la réalité du génocide des Juifs, par un acteur déguisé en déporté juif, participait à l’expression outrageante et méprisante.

    En faisant passer pour une victime incomprise le « faussaire de l’Histoire » et en simulant la repentance des Juifs à son égard, Dieudonné a franchi un nouveau cap dans l’ignoble.

    La Ligue des droits de l’Homme, partie civile à ce procès, espère qu’ainsi cette décision ouvrira les yeux à celles et ceux qui croient encore que Dieudonné est un artiste persécuté.

    A ce titre le tribunal n’a pas manqué de souligner que sa prestation au Zénith n’avait suscité aucune hilarité. Il est vrai que cela fait bien longtemps que Dieudonné ne fait plus rire.

    Paris, le 27 octobre 2009

  • 182 blocs chirugicaux devront fermer

    Le décret se prépare depuis 3 ans, il est prêt à être publié au Journal Officiel : les "petits blocs" de chirurgie devront fermer.

     

    C'est le "quotidien du Médecin" qui a donné l'information vendredi dernier : l'heure de la restructuration a sonné pour les petits blocs de chirurgie.

    Le rapport Vallancien de 2006 préparait cette décision, en fixant la limite de viabilité des blocs à 2000 actes par an.

    Le décret actuel retient le chiffre de 1500 actes, ce qui limite les dégats pour un certain nombre de sites.

     

    Avec ce chiffre, 182 fermetures sont programmées, dont 129 hôpitaux et établissements participants au service public et 53 cliniques privées.car_bloc2.jpg

    Les maternités sont touchées indirectement, puisqu'elle ont besoin d'un bloc en cas de césarienne par exemple. Pour "limiter la casse", le seuil est fixé à 100 séjours "chirurgicaux" pour les maternités. Ce qui devrait aboutir à la fermeture de 28 maternités qui font pourtant plus de 300 accouchements annuels (c'est le chiffre minimum demandé par les instances pour maintenir une maternité).

     

    La raison invoquée est la sécurité des patients, un service qui ne fait pas assez d'actes ne serait pas suffisamment entraîné pour garder une qualité optimum.

    Il est certain que le critère économique (on ferme des services ) est le critère principal de cette décision, il existe bien des façons de contrôler et d'améliorer si nécessaire la formation et la pratique des équipes : les professionnels pourraient "tourner" sur plusieurs sites et retrouver la maîtrise d'actes moins courants.

    On l'avait bien vu en 1998 pour les maternités, un seuil de 300 actes avait été fixé, sans qu'il soit prouvé que les sites qui étaient en-dessous posent des problèmes de sécurité.

     

    Logo_ghsa.gifMaigre consolation : le site de Vouziers ne sera pas touché, puisque la maternité est fermé et que le bloc de chirurgie ne fonctionne plus.

    Quant au site de Rethel, il a du souci à se faire. Il vient pourtant d'engager des frais importants dans la construction d'un nouveau bloc chirurgical. Celui-ci va-t-il pouvoir fonctionner longtemps avec ces  nouveaux critères ? L'avenir de la maternité de Rethel est-il assuré ?

    A noter que lors de la remise du rapport Vallancien, sur des chiffres de 2004, l'activité chirurgicale de Rethel était évaluée à :"CH de Rethel (Ardennes) (1.123)"

     

    La direction du GHSA doit communiquer sur le sujet, les Vouzinois ont vu les services de leur hôpital fermer pour être regroupés à Rethel : cela servira-t-il à maintenir les activités dans le Sud-Ardennes?