Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

société - Page 345

  • grippe H1N1:le début de l'épidémie

    La "nouvelle" grippe va être à l'origine d'une épidémie en France : cela ne fait aucun doute.

     

    La question qui se pose est de savoir quand elle se déclenchera, et aussi quelle sera son intensité. La France compte à ce jour 80 cas de grippe de type H1N1 (grippe"mexicaine"), dont aucun cas sévère.

    La nouveauté est l'apparition d'un foyer infectieux dans un collège de Toulouse. Il ne s'agit pas de cas importés du Mexique ou des États-Unis, et on assiste donc à un début d'épidémie chez nous.

    Dans les semaines à venir, les vacances scolaires et le début de la période des congés devraient interrompre, ou au moins freiner 8760977.jpgconsidérablement cette épidémie, surtout dans cette saison estivale.

    La situation risque d'être plus difficile à la rentrée, mais Sarkozy a arrêté l'armée russe tout seul en Géorgie, alors tout est possible !

     

    Un extrait d'un article du"Monde"

    TOULOUSE (Reuters) - Sept cas de grippe A (H1N1), contre deux annoncés dans un premier temps, ont été décelés chez des collégiens dans la région de Toulouse, a-t-on appris auprès de la préfecture de région Midi-Pyrénées.

    Au total, 11 élèves d'une même classe de sixième d'un collège de Quint-Fonsegrives, à l'est de Toulouse, et un de leurs professeurs, ont été hospitalisés samedi.

    Il s'agit du premier foyer de grippe A en France.

    Tous les élèves, qui appartiennent à la même classe de sixième, présentent les mêmes symptômes grippaux, a précisé Anne-Gaëlle Baudoin-Clerc, sous-préfet de Haute-Garonne.

    Au cours d'une conférence de presse organisée dimanche à la préfecture, elle a indiqué qu'aucun des 11 élèves concernés n'avait voyagé récemment ou été en contact avec des personnes ayant voyagé.

  • Hadopi: c'est fini !

    La loi Hadopi a terminé sa vie avant d'avoir commencé d'être utilisée.

     

    Elle devait empêcher les téléchargements illégaux, et proposait de couper la connection internet aux récidivistes. C'est une autorité administrative qui devait prononcer cette sanction, et c'est là que se trouve le problème: le parlement européen a considéré que l'accès à Internet est un droit fondamental , et que cette façon de traiter le problème ne convenait pas . En France, le conseil constitutionnel vient de faire la même analyse, ce qui rend la loi inopérante.

    Sarkozy avait déjà mal digéré que les députés refusent une première fois cette loi, ce camouflet va le rendre vert.

    Voici un extrait d'un article du Monde sur cette décision:

     

     

    Le Conseil constitutionnel a censuré, mercredi 10 juin, la partie sanction de la loi Hadopi – la "riposte graduée" – sur le téléchargement illégal. hadopi404.jpgConsidérant qu'"Internet est une composante de la liberté d'expression et de consommation", et qu'"en droit français c'est la présomption d'innocence qui prime", le Conseil rappelle dans sa décision que "c'est à la justice de prononcer une sanction lorsqu'il est établi qu'il y a des téléchargements illégaux". "Le rôle de la Haute Autorité (Hadopi) est d'avertir le téléchargeur qu'il a été repéré, mais pas de le sanctionner", conclut le Conseil.

    (...)

    Le sages du Conseil constitutionnel ont donc rejoint les eurodéputés sur le caractère "fondamental" du droit à la connexion Internet. Le 6 mai, ces derniers avaient voté un amendement au "paquet telecom" qui visait ainsi à imposer la décision d'une autorité judiciaire pour suspendre une connexion, et non pas d'une seule autorité administrative. De quoi contredire Christine Albanel, ministre de la culture, qui avait affirmé qu'Internet ne pouvait pas "être considéré comme un droit fondamental" lors de l'examen du projet de loi Hadopi.

  • Non à l’hommage à Perpignan aux assassins de l’OAS

    L'OAS (organisation de l'armée secrète) a été une organisation terroriste au sens plein du terme.

    Elle a pratiqué des assassinats, des attentats même contre le président de la république . Il se trouve que des personnes proches de son 20050620.OBS8712.jpgidéologie colonialiste et d'extrême-droite lui rendent hommage en toute impunité. Quand on voit le sort réservé aux "terroristes" de Tarnac et à leurs soutiens, on voit que l'Etat et la justice font deux poids et deux mesures quand cela les arrangent.

     

    Communiqué de la LDH

    Chaque année depuis 2003, une association d’anciens activistes de l’OAS nommée Adimad invite à la veille du 7 juin pol-oas.jpgà un rassemblement à l’intérieur du cimetière du Haut-Vernet à Perpignan devant une stèle érigée la gloire des fusillés de l’OAS.

    La date correspond à l’anniversaire de l’exécution en 1962 de deux membres d’un commando de l’OAS, Albert Dovecar et Claude Piegts, qui avaient participé le 31 mai 1961 à l’assassinat du commissaire central d’Alger, Roger Gavoury.

    La stèle honore aussi Roger Degueldre, qui a notamment organisé l’assassinat le 15 mars 1962 à Alger de six enseignants des centres sociaux éducatifs, ainsi que Jean-Marie Bastien-Thiry, qui a dirigé le 22 août 1962 l’attentat du Petit-Clamart contre le président de la République, le général de Gaulle.

    La LDH appelle tous les démocrates à se rassembler à l’entrée du cimetière autour de représentants des familles touchées par les assassinats de l’OAS pour demander que, comme la stèle identique qui a été enlevée en 2008, après une décision de justice, du cimetière de Marignane, ce monument soit retiré du lieu public que constitue ce cimetière.

    Lien permanent Catégories : société Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Rapport 2009 d'amnesty



    Le monde est assis sur une bombe à retardement sociale, politique et économique alimentée par une crise des droits humains,

    ra2009_252_352.gif« Derrière la crise économique se cache une crise des droits humains prête à exploser.
    La récession a aggravé les atteintes aux droits humains, détourné l’attention de celles-ci et créé de nouveaux problèmes.
    Au nom de la sécurité, les droits humains ont été foulés aux pieds. Aujourd’hui, au nom de la reprise économique, ils sont relégués au second plan.

    « Le monde a besoin d’une nouvelle donne mondiale pour les droits humains – il a besoin non pas de promesses faites sur papier, mais de voir les gouvernements s’engager et entreprendre des actions concrètes en vue de désamorcer la bombe à retardement des droits humains.
    Les dirigeants du monde doivent investir dans les droits fondamentaux avec autant de détermination que dans l’économie.

    « L’insécurité, l’injustice et l’avilissement sont aujourd’hui le lot de milliards d'êtres humains.
    La crise actuelle est faite de pénuries de nourriture, d’emplois, d’eau salubre, de terrains et de logements, ainsi que de privations et de discrimination, d’une inégalité croissante, de xénophobie et de racisme, de violence et de répression partout dans le monde. »

    a déclaré Irene Khan, secrétaire générale d’Amnesty International, en lançant le Rapport 2009 – La situation des droits humains dans le monde.

  • Julien Coupat est sorti de prison

    Un "terroriste" vient d'être libéré .

     

    Cette phrase sonne curieusement, car il paraît peu probable qu'un chef de réseau terroriste soit remis en liberté en attendant son procès. Cette libération tardive marque à nouveau la disproportion des faits et des charges par rapport aux moyens judiciaires employés.

    Voici un extrait du commentaire de la république des lettres :


    Après quatre demandes de remise en liberté refusées et une nouvelle audition qui a accouché de 20 pages de procès verbal, Julien Coupat est manif-coupat2.jpglibéré le 28 mai 2009. Malgré un dossier à l'évidence bien vide, il reste mis en examen dans l'affaire du sabotage des lignes SCNF pour "destruction en réunion et direction d'une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", crimes passibles de la Cour d'assises.
    Le procès à venir dévoilera sans doute de nouveaux éléments à charge et à décharge, mais il semble déjà assuré que l'affaire Julien Coupat, cas manifeste de harcèlement policier et d'entêtement politique, restera dans les annales comme l'un des épisodes les plus paranoïaques et les plus grotesques du régime sarkozyste.

    Noël Blandin, jeudi 28 mai 2009.
  • les enfants dans le collimateur sécuritaire

    La politique sécuritaire tend à banaliser des atteintes au libertés individuelles, car dans l'optique gouvernementale seul le résultat compte.

    Comme il ne sera jamais possible de faire disparaître totalement la délinquence, l'escalade des mesures répressives peut aller très loin . Dernière (?) disposition : une police de l'école !

    Voici un communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme :

     

     


    Le Gouvernement semble avoir décidé de célébrer à sa manière le vingtième anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant.

    Le ministre de l’Education nationale envisage de « créer, auprès des recteurs, une force mobile d’agents […] pouvant constater des délits, confisquer des armes, opérer des fouilles si nécessaire », et de « donner la compétence d’officiers de police judiciaire à des chefs d’établissement ». Une force de police intégrée à l’Education nationale, en attendant de faire faire la classe par les policiers ?

    A la porte d’une école de Floirac (Gironde), deux voitures de police et six policiers enlèvent, sans prévenir parents ni enseignants, deux dangereux criminels âgés de 10 et 6 ans, au motif qu’une personne aurait cru reconnaître dans le vélo de l’un d’eux celui qu’on lui avait volé et qui était de la même couleur… On commence par rafler les enfants de sans-papiers, et la technique s’étend à présent aux autres écoliers. Le prétendu voleur porte le nom de Ouachim et sa mère se prénomme Aïcha. C’est finalement son seul crime. Mais le « directeur 1431295045_small.jpgdépartemental de la sécurité publique » de Gironde ne voit dans le fait d’arrêter des enfants de cet âge et de les garder deux heures à vue dans un commissariat qu’« une affaire complètement banale » et « assume entièrement jusqu’au bout ce qui a été fait ».

    Il y a quelques semaines, des gendarmes prétendant conduire une opération de prévention en milieu scolaire avaient lâché à l’improviste un chien policier sur des collégiens du Gers afin, disait la procureure de la République d’Auch, de « créer une bonne insécurité »…

    Ainsi donc, il ne s’agit pas de dérapages ou de bavures, mais de la mise en oeuvre d’une politique assumée et revendiquée, la même qui inspire Monsieur Darcos dans ses rêves de police scolaire judiciaire.

    Quelle sera la prochaine étape ? Une opération coup de poing dans une crèche ? La fouille des élèves par leurs professeurs, des salariés par les cadres dans les entreprises ? La poursuite de tout manifestant pour « tapage diurne », comme on vient de le voir à Marseille il y a quelques jours ?

    La Ligue des droits de l’Homme appelle le Gouvernement de la République à cesser d’encourager des pratiques à l’évidence inconciliables avec le respect des libertés les plus élémentaires et à ne plus voir dans l’enfance et la jeunesse de ce pays une « classe dangereuse » à traiter, fût-ce au mépris du droit, comme des délinquants potentiels.

  • Quelle justice pour S. Lhomme ?

    Cela fait 3 ans que la justice enquête sur Stépane Lhomme, porte-parole de "Sortir du Nucléaire". Il est accusé de compromission du secret de la défense nationale, pour avoir révélé qu'une centrale type EPR n'était  pas conçue pour résister à la chute d'un avion de ligne.


    Cette information mérite pourtant d'être connue des citoyens qui devront vivre près d'un EPR.

    Le réseau "Sortir du nucléaire" lance une campagne de soutien à son porte parole:


    non_nous_n_allons_pas_nous_ta.gifEn novembre 2003, le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle qu'il détient un document confidentiel défense issu d'EDF qui reconnaît que, contrairement à ce que prétendent les autorités françaises, le réacteur français EPR n'est pas conçu pour résister à un crash d'avion de ligne (voir notre dossier Document confidentiel défense). Ce document a été évoqué à de nombreuses reprises dans la presse, et a jeté le trouble sur le débat public officiel organisé en 2005 et 2006 sur le réacteur EPR : la Commission nationale du débat public a même censuré (voir ici, page 90) la contribution de "Sortir du nucléaire" qui évoquait le fameux document.


    En mai 2006 et mars 2008, Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", a été placé en garde à vue par la DST (aujourd'hui DCRI), sur réquisition du Parquet de Paris... section antiterroriste. Accusé de "compromission du secret de la défense nationale", alors qu'il n'a fait que son devoir de citoyen, Stéphane Lhomme risque 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende.


    Depuis mai 2006, Stéphane Lhomme est visé par une "enquête préliminaire" bien curieuse puisqu'elle court... depuis plus de trois ans : une 31-04-stephane.jpgdurée tout à fait hors norme. Les conséquences principales de ce "sur-place" judiciaire sont l'impossibilité d'accéder au dossier et le fait de garder sur la tête une "épée de Damoclès" de 5 ans de prison.


    Le 4 avril 2008, le vice-procureur Alexandre Plantevin, sollicité à plusieurs reprises par l'avocat du Réseau "Sortir du nucléaire" Me Busson, avait enfin répondu, assurant que l'accès au dossier serait possible "sous quinzaine", dès que la DST aurait "transmis les derniers actes effectués". Or, plus d'un an après, malgré d'autres relances, rien n'a changé.


    Aussi, le 4 mai 2009, Réseau "Sortir du nucléaire" a saisi Laurent Le Mesle, Procureur général près la Cours d'appel de Paris. Nous soutenons cette démarche, demandons la clôture de l'enquête préliminaire et, surtout, demandons un classement "sans suites" en faveur de Stéphane Lhomme.

    Par ailleurs, toujours dans cette affaire de document confidentiel défense, EDF aurait mis en place des opérations illégales d'espionnage (*) de Stéphane Lhomme et du Réseau "Sortir du nucléaire", lesquels se sont constitués parties-civiles. Nous demandons là aussi à ce que toute la vérité soit faite.