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société - Page 339

  • Le droit d'asile à nouveau bafoué

    Eric Besson et le gouvernement, obsédés par la politique du chiffre pour l'expulsion des immigrés, en oublient le droit d'asile.

     


    Les organisations soussignées dénoncent l'arrestation et les mesures d'expulsion (reconduite à la frontière) prises à l'encontre de la centaine d'exilés débarqués le 22 janvier à Bonifacio (Corse). Dès leur prise en charge dans un gymnase de la ville réquisitionné, ils ont été détenus, sans pouvoir recevoir de visite, hormis les personnes introduites par la police pour une assistance humanitaire, jusqu'à leur transfert - certains d'entre eux menottes aux mains - par autocar le lendemain, 23 janvier, vers des avions qui les ont conduits dans des centres de rétention administrative (CRA) - éparpillés sur le continent, où ils étaient toujours privés de liberté. Les demandeurs d'asile ont droit au séjour provisoire le temps qu'il soit répondu à leur demande. La France est signataire de la Convention de Genève sur les réfugiés, qui la lie, et droit_asile-d370f.1238531077.gifinterdit les mesures de renvoi dans leur pays d'origine qui ont pourtant été immédiatement prononcées.


    Non seulement les intéressés ont été abusivement détenus sous le régime de la rétention administrative, mais les conditions de cette rétention, comme les conditions et la durée des transferts vers le continent, les ont mis dans l'incapacité d'exercer correctement les droits qui leurs sont en théorie concédés dans cette situation: notification des décisions dans une langue comprise, possibilité de rencontrer un avocat ou une association, d'exercer des recours...

    Il apparaît dans cette affaire, et une fois de plus, que la précipitation de l'administration à décider d'éloigner des demandeurs d'asile avant d'enregistrer leur requête visait à les condamner à une procédure inéquitable, dite « prioritaire », ce qui constitue un véritable détournement de la loi. Comment, en effet, expliquer en toute clarté, avec toutes preuves utiles, les risques encourus dans son pays d'origine et les raisons de le fuir, en situation d'internement, dans un délai obligatoire de cinq jours, sans l'assistance d'interprètes... Cela relève de la science-fiction.


    Ces illégalités sont d'autant plus graves qu'elles concernent aussi des enfants, pareillement détenus, et auxquels une protection et une attention spécifiques sont dues en application de la loi et des engagements internationaux de la France. Le droit d'asile est un droit fondamental ; la France a choisi de le bafouer. Les organisations signataires demandent par conséquent la mise en liberté immédiate des demandeurs d'asile transférés de Corse, et leur prise en charge dans le cadre de la procédure normale applicable, impliquant normalement leur hébergement et accompagnement dans des centres d'accueil pour
    demandeurs d'asile. C'est d'ailleurs ce que viennent de décider les juges de Nîmes et de Rennes, en refusant de prolonger leur rétention, sanctionnant ainsi qu'il fallait s'y attendre l'action illégale de l'administration.


    SIGNATAIRES :
    L'ADDE, Amnesty International France, L'ANAFÉ, European Legal Network for Asylum (ELENA),
    Le GISTI, La LDH, Le SAF, Le SM

     

  • Vous êtes Français ? Prouvez-le !

    Appel
    A l’initiative de la LDH et de Daniel Karlin, documentariste, un appel a été lancé, signé par de nombreuses personnalités et publié dans Libération pour dénoncer les difficultés qu’ont certains citoyens à renouveler leurs papiers d’identité.
    Vous pouvez signer directement en ligne cet appel sur ce blog

     

     

    Bonjour,

    Depuis plus de vingt ans, les différents gouvernements infligent un traitement discriminatoire aux Français nés à l’étranger, ou nés en France de parents étrangers ou devenus français par naturalisation.

    À l’occasion du renouvellement de ses papiers d’identité, il est maintenant demandé systématiquement à chacun d’entre eux de faire la preuve de sa nationalité française. La situation continue de s’aggraver : d’une pratique qui se cantonnait à la carte d’identité, la délivrance du passeport fait désormais l’objet des mêmes attentions et on en arrive à l’ouverture d’un bureau spécialisé pour ces Français « différents ».

    Au-delà de l’avalanche de preuves réclamées, de la difficulté de reconstituer des parcours que l’histoire de la France ou du monde a 12b-carte-d-identite-francaise.jpgbouleversés et de la répétition stupide des mêmes demandes à chaque renouvellement, imagine-t-on ce que représente cette mise en cause directe de la personnalité de chacun et le réveil douloureux de souvenirs souvent dramatiques ?

    Il y a quelque chose d’intolérable à faire ainsi de millions de Français d’origine les plus diverses des personnes suspectes a priori de fraude, puisque ce sont à elles de prouver leur nationalité et non à l’administration de démontrer une fraude ou une erreur. Cette attitude est d’autant plus vexatoire qu’en vertu de l’article 21-13 du Code Civil, la nationalité de ceux qui ont vécu en tant que Français depuis plus de dix ans ne peut plus être contestée.

    Nous dénonçons une logique résultant d’une peur de l’Etranger, dont il importerait de se prémunir à toute force, y compris en suspectant des millions de Français. Et parce que nous refusons que ces situations se règlent par des passe-droits en faveur de ceux qui ont les moyens de protester contre de telles discriminations, nous exigeons que le gouvernement y mette un terme et rétablisse un traitement normal et égal pour tous de la délivrance des pièces d’identité.

     

     

    Premiers signataires :

     

    Michèle ANDRE, vice-présidente du Sénat ; Ariane ASCARIDE, comédienne ; Gérard ASCHIERI, syndicaliste ; Jean-Christophe ATTIAS, directeur d’études à l’EPHE-Sorbonne ; Edouard BAER, comédien ; Jeanne Balibar, comédienne ; Guy Bedos, comédien ; Esther BENBASSA, directrice d’études à l’EPHE-Sorbonne ; Jean-Luc BENNHAMIAS, député européen ; Matthieu BONDUELLE, secrétaire général du syndicat de la Magistrature ; Pascal BONIFACE, universitaire ; Jean-Louis BORIE, président du syndicat des avocats de France ; Nicole BORVO, sénatrice ; Zabou BREITMANN, comédienne ; Annick COUPE, syndicaliste ; Didier DAENINCKX, écrivain ; Jean-Michel DUCOMTE, président de la Ligue de l’Enseignement ; Jean-Pierre DUBOIS, président de la LDH ; Kamel JENDOUBI, président du Réseau euroméditerranéen des droits de l’Homme ; Marie-Pierre DE LA GONTRIE, secrétaire nationale du Parti socialiste à la justice et aux libertés publiques ; Robert GUEDIGUIAN, cinéaste ; Françoise HERITIER, professeure au Collège de France ; Jean-Claude KAUFMANN, directeur de recherche au CNRS ; Christophe HONORE, cinéaste ; Henri LECLERC, président d’honneur de la LDH ; Patrick LOZES, président du CRAN ; Daniel KARLIN, cinéaste ; Marie NDIAYE, écrivaine ; Gilles PERRAULT, écrivain ; Lydie RAPPAPORT, directrice de recherche au CNRS ; Roland RAPPAPORT, avocat au barreau de Paris ; Jean-Marc ROIRANT, secrétaire général de la Ligue de l’Enseignement ; Benjamin STORA, professeur des Universités ; Michel TUBIANA, président d’honneur de la LDH ; Marie-Christine VERGIAT, députée européenne.

     


    Appel à signer en ligne sur le site de la LDH

     

     

     

  • Grippe : la fin de l'épidémie

    Comme nous l'annoncions dans la note de l'an vert du 06/01, le déclin de l'épidémie est réel.

     

    La situation n'est plus considérée comme épidémique dans la plupart des régions. Elle devient "locale", c'est à dire qu'il persiste des foyers d'infection.

    A Vouziers comme dans toutes les Ardennes, les centres de vaccination adaptent leurs heures d'ouverture. La salle Bellevue ne sera plus ouverte tous les jours à partir de la semaine prochaine, et l'amplitude horaire va être réduite.

     

    Voici la carte actualisée du réseau grog.

     

     

    france.cgi?year=2010&week=1
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  • grippe : le reflux se confirme

    D'après le réseau de surveillance GROG, qui étudie la grippe chaque saison, l'épidémie est en régression.

     

    Ce réseau de terrain centralise les cas en médecine générale et en pédiatrie. La courbe ci-dessous vous donne le nombre de cas d'infections respiratoires, en comparant cet hiver au précédant.

    On voit nettement la diminution des cas depuis fin décembre, qui se confirme les 3 semaines suivantes.






    grapher_c3_v2.cgi?Region=France&Year=2009&lang=fr


     

     

    Cette épidémie n'est pas majeure jusqu'à ce jour, on ne sait pas si une deuxième vague est à venir, mais rien ne le laisse prévoir.

    Le réseau Grog retrouve des particularités à cette épidémie :

     

    "Depuis la mi-septembre 2009,

    • l'impact du virus est différent selon les classes d'âge : 37% des 5-14 ans, 25% des 0-4 ans, 5% des 15-64 ans, 1% des 65 ans et plus ont consulté un médecin généraliste ou un pédiatre pour une grippe A(H1N1)2009."


    Les plus jeunes sont donc très nettement les plus touchés, les plus de 65 ans étant presque totalement épargnés.

    Le gouvernement maintient le dispositif de vaccination de masse, et propose maintenant que les généralistes vaccinent dans leur cabinet médical.

    La communication de Bachelot et Hortefeux ayant été tellement calamiteuse,  on comprend que ces nouvelles dispositions ne reçoivent pas un accueil positif.

    Il faut espérer que l'épidémie ne redémarre pas trop vite, et que le dispositif habituel s'applique pour la saison prochaine.

    france.cgi?year=2009&week=53

     

  • Nous ne débattrons pas

    Le débat sur l'identité nationale est une manoeuvre politique du gouvernement, en vue notamment des élections régionales.

     

    On s'aperçoit que la tenue de ce débat favorise la prise de parole de ceux qui tiennent des propos racistes, et ne pourra en aucune mesure apporter une réponse  consensuelle, ni proposer de solutions pratiques aux problèmes qui se posent.

    La préfecture des Ardennes suit bien entendu les consignes nationales, et après les assises des territoires ruraux, nous allons avoir localement un débat organisé sur l'identité nationale : Pour l'arrondissement de Vouziers, le débat se déroulera le vendredi 18 décembre à 17 heures, au centre polyvalent rural .

    Cette réunion n'est pas plus préparée que la précédente, et le sujet n'est sûrement la priorité parmi les attentes des Vouzinois.

     

    Mediapart lance avec deux cents personnalités un appel à refuser le «grand débat sur l'identité nationale» organisé par le pouvoir. Nous l8217identite-nationale-vue-dessinateurs-L-5.jpegsouhaitons que cet appel soit à l'origine d'une grande pétition citoyenne qui suscite un vaste rassemblement. Vous pouvez en cliquant ici le signer en ligne.



    Par principe, nous sommes favorables au débat. A sa liberté, à sa pluralité, à son utilité. C’est pourquoi nous refusons le « grand débat sur l’identité nationale » organisé par le pouvoir : parce qu’il n’est ni libre, ni pluraliste, ni utile.

    Il n’est pas libre car c’est le gouvernement qui le met en scène, qui pose les questions et qui contrôle les réponses. Il n’est pas pluraliste car sa formulation réduit d’emblée notre diversité nationale à une identité unique. Il n’est pas utile car cette manœuvre de diversion est une machine de division entre les Français et de stigmatisation envers les étrangers.

    Affaire publique, la nation ne relève pas de l’identité, affaire privée. Accepter que l’Etat entende définir à notre place ce qui nous appartient, dans la variété de nos itinéraires, de nos expériences et de nos appartenances, c’est ouvrir la porte à l’arbitraire, à l’autoritarisme et à la soumission.

    La République n’a pas d’identité assignée, figée et fermée, mais des principes politiques, vivants et ouverts. C’est parce que nous entendons les défendre que nous refusons un débat qui les discrédite. Nous ne tomberons pas dans ce piège tant nous avons mieux à faire : promouvoir une France de la liberté des opinions, de l’égalité des droits et de la fraternité des peuples.

  • grippe H1N1 : les centres de vaccination renforcés.

    Beaucoup de centres de vaccination ayant été débordés, le gouvernement renforce le dispositif.

     

    La vaccination de la population avait commencé très timidement, avec même un quasi fiasco parmi les personnels des hôpitaux.

    Depuis 15 jours, la fréquentation est montée flèche, et le gouvernement a pris de nouvelles mesures.

    L'accueil au centre de vaccination nécessite d'avoir reçu le bon émis par les caisses d'assurances maladie, sauf justificatif médical. Dans les premiers jours, une tolérance très large était observée. Ce n'est plus le cas maintenant, les consignes sont fermes.

    Le nombre de centres ouverts a été augmenté, et nombre d'agents ont été recrutés pour 6 mois, en particulier par l'intermédiaire de la Croix-Rouge.

    Enfin les plages horaires d'ouverture ont été élargies, l'objectif étant de vacciner 30 millions de personnes d'ici février. Nous en sommes encore très loin.

    A Vouziers les nouveaux horaires sont les suivants pour le mois de décembre. :


    Salle Bellevue477943-0081.jpg?t=1700
    Rue de Condé
    08400 VOUZIERS
    Ouvert
    Du lundi au vendredi de 15h30 à 20h30
    Le samedi de 13h30 à 18h30

  • Urgence pour les libertés, urgence pour les droits !



    Depuis le mois de novembre, la LDH est entrée en campagne. Rendez-vous sur le site de campagne pour plus d’informations :

    Où sont passées les libertés ?
    Le tout pénal, le détournement de la police au mépris de nos libertés, c’est la société de l’enfermement et de l’arbitraire. Avec la surveillance généralisée, c’est la société du chacun pour soi, du fichage et du soupçon, du tous contre tous.

    Que deviennent les droits ?
    Au nom de la marchandisation et de la concurrence généralisée, les droits sociaux reculent, les services publics sont remis en cause. Alors que la France est plus riche qu’il y a vingt ans, chômage, exclusions, inégalités et discriminations ravagent le corps social.

    Rien de tout cela n’est fatal ! Rien ne nous condamne à subir !

    En France comme en Europe, des forces associatives, sociales et politiques partagent la conviction qu’il n’est de société que solidaire. Il est temps d’en débattre ensemble, au delà de nos divergences et de nos différences.

    La LDH vous propose de débattre et d’agir sur cinq thèmes :

    - Ce qui asphyxie la démocratie
    - Exclusions sociale, inégalités : jusqu’où ?
    - Droits des étrangers : tous concernés !
    - Justice et égalité au défi de la gestion policière
    - L’inquiétant projet de société de surveillance

    La Ligue des droits de l’Homme invite les citoyennes et les citoyens, leurs associations, organisations syndicales et politiques, à en débattre largement. A penser ensemble un autre chemin vers un avenir plus humain, plus juste et plus solidaire.

    Rendez-vous sur le site de campagne :
    Urgence pour les libertés, urgence pour les droits
    Vous y trouverez tous les informations des évènements partout en France, les textes de la campagne, du matériel à diffuser…

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